Trois soeurs rivales
Auteur
- Marie-Louise Gagneur (Écrivain)
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extrait
Les trois soeurs eurent bien vite fait le sacrifice de leurs goûts en matière de beauté masculine, et, après une heure d'entretien, elles trouvèrent M. de Vaudrey fort séduisant, compensant par son apparente instruction et par son agréable causerie les agréments physiques qui pouvaient lui manquer.
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Un récit féministe qui montre l'importance de l'éducation des filles au XIXe siècle. Certes, le style du roman paraît un peu archaïque mais la morale présentée est importante et toujours d'actualité, quoique pas pour les même raisons.
Une collection intéressante pour un éditeur engagé, bien décidé à remettre en lumière des autrices du passé, volontairement écartées par une société misogyne.
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Un roman qui critique vivement l'éducation des jeunes filles du 19ème siècle. Maintenues dans l'ignorance elles sombrent dans de belles désillusions une fois mariées.
C'est très intéressant à lire, le livre est assez court et se lit rapidement.
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C'est l'histoire d'un riche père de famille qui cherche à marier ses filles, selon les coutumes de l'époque, c'est à dire mariage entre même catégorie sociale et mariage par cupidité. L'autrice dénonce ces faits de société en écrivant cette histoire romanesque et dépeint les vices de son époque vis à vis du mariage et des illusions données aux jeunes filles.
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Résumé
Henriette, Renée et Gabrielle vivent avec leur père le baron de Charassin, au château de Domblans, où elles s’ennuient à leurs travaux d’aiguille.
Les trois sœurs, isolées à la campagne, ignorent tout des tourments amoureux et des manipulations dont sont capables les coureurs de dot. Aussi, quand M. de Vaudrey arrive au château, il comprend très vite qu’une bonne dot lui est acquise et qu’il ne lui reste qu’à choisir une des sœurs. Il se décide pour Henriette, l’aînée, mieux dotée que ses cadettes. Gabrielle, le cœur brisé, accepte d’épouser un vieil ami du baron.
Renée tire le triste bilan de ces unions désastreuses : pour elle, seule l’éducation des filles les libèrerait de leurs illusions sur le mariage, institution qui n’a d’autre objectif que de les livrer au bon vouloir d’un homme.
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