Commentaires de livres faits par Becky07
Extraits de livres par Becky07
Commentaires de livres appréciés par Becky07
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— Qu’ils repoussent? Pourquoi les avoir abattus?
— Il y a plus d’une centaine d’années, un complot a embrasé le Palais de Ferin et le Jardin des Rois a été réduit en cendres. Ils étaient immenses autrefois et brutaux…
Brutaux? Vike dut lire l’étonnement sur mon visage parce qu’elle ajouta en souriant:
— Ce sont des arbres revêches qui n’apprécient pas qu’on approche sans protester.
D’accord. Pourquoi m’étonnais-je encore de ce que certains êtres vivants étaient capables de faire sur cette Île? Des hommes qui se changent en loup, des Dieux qui se baladent dans des cimetières et des neiges qui ne fondent jamais… Alors des arbres qui tabassent des gens… Pourquoi pas.
Maladresse ? Je l’ai cru la première fois, mais au bout de dix heures de vol, je ne me fais plus la moindre illusion.
Beleth ne put s’empêcher d’esquisser un sourire amusé en lui jetant un rapide coup d’œil.
— Pour toi, n’importe quelle excuse pour la peloter est bonne à prendre. Julius feignit de s’offusquer.
— C’est faux ! s’exclama-t-il avec un air dramatique. Je choisis minutieusement mes prétextes. Alice les interrompit en ayant à nouveau de violentes convulsions. — Spurus spiritu ! Ego te ad in Gehennam ! {1} gronda le Hunter.
— Ah oui, le menacer en latin, je reconnais que ça, c’est la classe suprême ! plaisanta le vampire. Beleth ignora la remarque et apposa sa main droite sur la poitrine de la jeune femme. La peau se mit à crépiter sous la chaleur vive émise par sa paume, comme si le démon la marquait au fer rouge.
— Je suis jaloux, commenta sobrement Mephistom.
— Dominus pascit me nihil mihi deerit , poursuivit le roi démoniaque. In pascuis herbarum adclinavit me super aquas refectionis enutrivit me…
— Petit papa Noël, j’ai été très sage cette année, je n’ai tué personne alors je voudrais moi aussi caresser les seins d’Alice, comme le monsieur qui cite le psaume 23, là.
— Animam meam refecit duxit me per semitas iustitiae propter nomen suum …
— Si ce n’est pas possible, la petite dernière de chez Porsche me convient aussi.
Taniel eut un rire qui ressemblait à un aboiement.
- Poix, non. Si vous voulez venir, vous êtes les bienvenus. Je ne veux pas crever seul sur cette putain de montagne froide comme la mort.
_Je penserais à te briser la mâchoire si ça pouvait te faire taire.
Je soupirai, soudain pris d'une vague de fatigue énorme
_Manquerait plus que ça, on se ferait chier.
-Non.
Mon coeur a chaviré. Je ne m'attendais pas à une réponse si directe. -Alors qui es-tu ? Il m'a embrassée le dessus de la tête, puis m'a agrippée par les épaules et m'a forcée à le regarder. Derrière ses yeux bleus, j'ai vu une myriade de questions restées sans réponse, de doutes existentiels, de culpabilité et de honte.
-Qui veux-tu que je sois, Sofia ?"
Il rit.
- Plus tard. Promis.
Je devais arborer un sourire stupide. Un mec qui adore sa camionnette a besoin que les autres admirent son bolide. Il en a besoin.
Parce que ça fait deux jours que j'essaie de trouver une excuse pour te parler. "
Damen dropped the pitcher.
It shattered, shards flying outward as it slipped from his fingers and hit the stone floor.
Laurent's arms were bare. His throat was bare. His collarbone was bare, and most of his thighs, his long legs, and all of his left shoulder. Damen stared at him.
'You're wearing Akielon clothing,' said Damen.
'Everyone's wearing Akielon clothing.' said Laurent.
(...)
Laurent sat down.
(...)
It was even shorter sitting down.
Traduction:
Laurent se tenait dans l'encadrement de la porte. Il portait un simple chiton en coton blanc.
Damen lâcha la cruche.
Des tessons volèrent en éclats lorsqu'elle lui échappa des mains et se brisa sur le sol de pierre.
Les bras de Laurent étaient nus. Sa gorge était nue. Sa clavicule était nue ainsi que la majeure partie de ses cuisses, ses longues jambes et son épaule gauche. Damen le fixait.
'Tu portes une tenue akiélienne.' dit Damen.
'Tout le monde porte des tenues akiéliennes.' répondit Laurent.
(...)
Laurent s'assit.
(...)
Le chiton était encore plus court quand il s'asseyait.
— Pas du tout, répondis-je, mal à l’aise. Je sens la mort.
— Tu es folle ! répliqua-t-il en riant. Tu n’es pas morte. Tu ne sens pas la mort.
Il me serra plus fort.
— Je suis restée morte longtemps.
— Mais maintenant, tu ne l’es pas. D’où l’odeur de vie.
Il tiqua, puis esquissa un sourire.
- Pour une enqu... Attends un peu ! (J'écarquillai les yeux.) A quoi pensais-tu, au juste ?
- Je ne sais pas... certaines choses doivent rester secrètes.
- Pour ce qui est des secrets, on peut compter sur vous, monsieur Donahue.
- Il existe pourtant des moyens de me faire parler, répliqua-t-il malicieusement."
Sa chemise blanche n'était fermée que par un bouton. Il titubait légèrement, une bouteille à la main. Billie, qui l'avait toujours vu tiré à quatre épingles, ne s'en offusqua pas: il lui aurait de fait l'effet même effondré dans le caniveau....
- Bah alors quoi, c'est pas la fête? bredouilla-t-il. Tu ne célèbres pas notre grande victoire sur les loups-garous?
- Je ne vois pas ce qu'il y à fêter, dit-elle en reculant pour le laisser entrer. Tu es soûl, Ivan!
- Non, je suis russe.
— Toutes mes excuses, ma reine. Je me suis dit que vous aimeriez sans doute vous vêtir… On s’habille de façon solennelle lorsqu’on dîne à la maison.
— « De façon solennelle »…, répéta Docia. Eh bien, ça m’ennuie de vous dire ça, mais quand Bonnet Sexy et Sexy Bonnet m’ont enlevée, ils ne m’ont pas vraiment laissé le temps de faire mes valises.
— Je ne vois pas pourquoi. Il s'agit d'une règle simple : pas de baisers.
Je pense que cette règle n'est pas aussi simple qu'elle en a l'air.
— Tiens donc ?
— Oui, le terme que vous avez employé me gêne.
— Il me paraît on ne peut plus limpide. Un baiser est un baiser. Où est le problème ?
Il se planta devant elle.
— Eh bien, imaginons que je vous rencontre à une soirée, que je prenne votre main pour la porter à mes lèvres, dit-il en joignant le geste à la parole, et que j'y dépose un baiser. Estimeriez-vous que je transgresse nos règles?
— Bon, n'allons pas jusque-là, admit-elle à contrecœur.
— Bien, répondit-il.
Il lâcha sa main, mais se rapprocha d'elle.
— Et un baiser sur la joue ?
Il plaça deux doigts sous son menton, leva son visage vers le sien et effleura sa joue droite de ses lèvres, puis la gauche.
— Les Français se disent bonjour de cette manière. Il ne s'agit pour eux que d'une marque de politesse.
— Nous ne sommes pas français, protesta-t-elle dans un souffle.
— Non, mais nous attachons une grande importance à la politesse.
Il scruta le grand lac bleu de ses yeux et y lut le reflet de son propre désir.
— Alors ? Un tel baiser vous paraîtrait-il déplacé ?
— Il faut que j'y réfléchisse, répondit-elle en jetant des coups d'œil autour d'elle dans l'espoir de trouver un moyen de s'échapper.
Mais le bureau, juste derrière elle, lui ôtait toute possibilité de retraite.
— D'accord. À présent, je pense qu'il ne nous reste plus qu'à déterminer ce qui n'est pas permis. Prenons un exemple. Supposons que je mette mes bras autour de vous... comme ceci, et que vous en fassiez autant..
— Je ne crois pas que..
— Il est important que je comprenne bien les règles, insista-t-il.
— J'accepte, mais uniquement pour clarifier les choses.
Elle posa deux mains hésitantes sur ses épaules et les noua autour de son cou. À ce contact, Max sentit j son corps s'embraser. Instinctivement, il resserra son étreinte. Pandora sembla surprise, mais elle ne résista pas.
— Clarifions les choses, comme vous dites. J'imagine que ceci...
Il l'embrassa délicatement derrière l'oreille, puis ses lèvres descendirent vers son cou. Elle émit un petit cri.
— ... irait contre les règles.
Il murmurait contre sa peau, la caressant de son souffle brûlant, s'attardant autour du col montant de sa pelisse. Sa bouche réussit enfin à se glisser à l'intérieur, le long de sa gorge. Pandora eut l'impression que son corps se fondait dans le sien.
— Oh, mais oui, acquiesça-t-elle, les yeux mi-clos, tout en inclinant la tête pour lui faciliter l'accès à l'autre côté de son cou. Ce n'est absolument pas permis.
— Je m'en doutais. Et je crains qu'il n'en aille de même pour... ceci.
Il frôla ses lèvres, dans une esquisse de baiser infiniment prometteur. L'espace d'un instant, Pandora se raidit, puis elle pressa sa bouche contre la sienne.
— Vous pouvez avoir ce que vous voulez, Annabelle… À la
seule condition de le demander.
— Vous êtes déterminé à m’humilier jusqu’au bout,
n’est-ce pas ? Vous ne me permettrez pas de conserver la moindre parcelle
de dignité…
— Moi, vous humilier ? répliqua-t-il,
sarcastique. Alors que depuis deux ans je n’ai droit qu’à des rebuffades et des
affronts chaque fois que je vous invite à danser…
Je me suis retenue de ne pas pouffer de rire.
-Parce que tu en as connu beaucoup, peut être ?
Je suis persuadée qu'ils sont tous à peu près comme ça.Ils mordent, ils ont la dent dure et sont de mauvais poil.
-Ouais, et d'ici qu'ils battent la campagne...
Oui, murmure le vent.
Oui, pleure l'océan."
Il y a eu un moment où déterminer la date et le lieu du premier incident semblait extrêmement important. Ils nous ont toutes interviewées parce qu’ils souhaitaient connaitre le site exact, ou l’heure, j’ai oublié. Ils nous ont exhortées une par une dans le bureau de la direction où avait été affichée une immense carte du lycée. Le plan était couvert d’épingles surmontées de petits drapeaux dont chacune portaient une date – un dispositif ultra élaboré. Ils pensaient que ces drapeaux, ces épingles et les fils qui les reliaient leur permettraient de se repérer, en tt cas, que ça en mettrait plein la vue aux infos. Il faut dire que c’était assez impressionnant, les flèches, tout ce petit montage, trop compliqué. Finalement, ça ne leur a servi à rien, mais j’imagine que ça les rassurait.
Bon, j’arrête, je vais trop vite.
Si quelqu’un m’obligeait à donner une date, avec un revolver sur la tempe, par exemple, je dirais que c’était le 11 janvier. Parce que c’était un mercredi tout ce qu’il y a de plus banal, un mercredi, genre, rien à signaler.
Le style de journée que j’aurais oubliée le soir même. »
Graeme rassembla ses cheveux, pour les démêler. Eveline apprécia son geste. Elle était heureuse qu'il soit là. Avec Graeme à ses côtés, elle ne redoutait plus aucun danger.
Quand il eut terminé de brosser ses cheveux, il les laissa retomber sur une épaule, pour qu'ils trempent dans l'eau. Il s'empara ensuite d'un broc de terre cuite qu'il plongea dans le baquet, avant de demander à la jeune femme de se redresser, afin qu'il puisse les lui laver convenablement.
C'était une expérience inédite de voir ce fier guerrier prendre ainsi soin d'elle. Eveline ne s'était jamais sentie aussi aimée de sa vie. Cependant, un regret ternissait son bonheur. Que n'aurait-elle donné pour pouvoir l'entendre lui dire qu'il l'aimait ! Elle aurait volontiers renoncé à beaucoup de choses si, en échange, elle avait pu retrouver l'ouïe ne serait-ce qu'une journée. Juste pour le plaisir d'entendre quelques mots d'amour, tout simples, prononcés par son mari.
Elle s'assit bien droit dans le baquet et ferma les yeux pendant que Graeme lui savonnait et lui rinçait les cheveux. Puis il lui lava le reste du corps - jusqu'aux orteils.
Après quoi, il se pencha pour l'embrasser à pleine bouche. Son baiser fut moins tendre que ceux qu'il lui avait donnés lorsqu'elle était encore alitée. Elle sentait dans la pression de ses lèvres une sorte d'urgence, comme s'il cherchait encore à se convaincre qu'elle était bien là, saine et sauve.
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Pourquoi personne ne répond jamais : « Ok, si c’est ton kiffe. Vous venez les gars ? Je connais un bar plutôt sympa à une centaine de mètres d’ici. Ah, eh salut Héros, éclate-toi bien. » Ça ne se passe jamais comme ça. Il y a toujours les abrutis d’amis pour te forcer à les forcer à te suivre, même si tu n’en as pas envie. Tu parles d’un cliché !
— Je suis claqué, ma belle. (Il lui caressa la main avec son pouce.) Mais tu pourrais toujours me maintenir éveillé.
— Va te faire foutre.
Pete le repoussa doucement de sa main libre.
Jack lui lâcha la main et la saisit par la taille, sous sa chemise de nuit. Ses doigts se placèrent entre les côtes de la jeune femme et l'attirèrent tout contre lui.
Ils allaient bien ensemble.
— J'rigole pas, Pete.
Le pire c'était qu'il disait la vérité. Si Pete avait, à cet instant posé les mains à son tour, Jack ne se serait pas retenu.
Ce n'était pas à cause du démon, ni du fait des Ténèbres. Jack était certain d'une chose à propos de lui-même ; il était totalement incapable de résister à la tentation. Pete était la flamme et lui le papier : s'il la touchait il prendrait feu. Aucun doute là-dessus.