Commentaires de livres faits par Becky07
Extraits de livres par Becky07
Commentaires de livres appréciés par Becky07
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– Allez, piquez un roupillon, soldat Hayes.
Je frappai l'oreiller à quelques reprises, et je m'étendis
– Où diable as-tu appris l'expression «piquer un roupillon»?
Ren se mit à rire.
– Bonne nuit, Kells
- Joyeux anniversaire.
Je reculai un peu plus contre le hublot et, le cœur battant en rafales, je le scrutai comme si j'avais vu une apparition.
- C'est très joli, dit-il en touchant ma pierre de lune qui se promenait sur le creux de ma gorge.
- Mais... co-comment ? bredouillai-je, ébahie.
Un magnifique sourire éclaira son visage.
- Avec une facilité déconcertante. J'ai acheté un billet !
- Ha ! s'esclaffa-t-il. J'espère que tu ne vas pas me demander de déguerpir, car j'aurais beaucoup de mal à sauter de si haut sans me faire mal !
Son murmure fut comme une caresse.
Pourtant, rien ne m'aurait pu être comparé à la sensation que j'éprouvai au contact de ses lèvres sur les miennes. Le corps d'un vampire est froid puisqu'il se relève d'entre les morts, cependant, chaque fois que j'avais touché la peau de Phoenix, je n'avais jamais ressenti que la douceur de la soie. Je ne m'étais jamais demandée si ses lèvres avaient ce même pouvoir mais force m'était de constater qu'elles surpassaient de loin en toucher le peu de que j'avais connu auparavant. C'était comme un avant-goût du paradis.
Perdue et prête à tomber dans une gouffre de béatitude absolue, je flottais littéralement hors de la réalité et du coups du temps. Tout mon être n'était plus qu'un brasier incandescent et incontrôlable, soumis au bon vouloir de celui dont les lèvres posées sur les miennes en un premier vrai, et pur baiser, me brûlaient de leur magnifique volupté.
Ma main c'est serrée toute seule. Mon bras s'est armé tout seul. Mon poing a jailli - tout seul! - et s'est écrasé sur la bouche de Cole. Je n'ai rien pu faire pour me retenir. Sa tête est partie sur le côté, et un filet de sang est apparu sur ses lèvres.
Des hoquets stupéfaits se sont fait entendre derrière moi.
-J'ai récupéré, ai-je dit. Tu me crois maintenant ?
Il a posé ses yeux violets sur moi, paupières mi-closes, menaçant et furieux.
-On t'a déjà dit que les coups et blessures étaient passibles de prison ?
-Vraiment? Alors, arrête-moi.
Il s'est rapproché encore de moi. Soudain, j'ai senti son souffle sur ma peau, son odeur de bois et de santal, la chaleur de son corps.
-Et si je te prenais plutôt sur mes genoux pour te coller une bonne fessée?
-Et si je te faisais remonter les bijoux de famille dans la gorge d'un bon coup de genou?
-Si tu dois vraiment t'occuper de cet endroit précis de mon anatomie, je préfèrerais que tu le fasses avec tes mains.
-Tu peux toujours rêver. Hors de question que mes mains aillent faire quoi que ce soit dans ce secteur.
Un silence. Puis:
-Je parie que je peux te faire changer d'avis, m'a-t-il murmuré d'une voix éraillée
-Je parie que je peux te faire changer de dentier, ai-je rétorqué."
J'essayais sans y parvenir de retenir un frisson.
_Son nom est Blake. Et étais-tu en train de nous écouter, Daemon?
_Je garde un œil sur les choses.
Son nez frôla mon coup et mes doigts agrippèrent l'avier en acier inoxydable. "Et... son aide a été incroyable."
Fermant les yeux, je le maudis sous mon souffle.
_Il prend des risques, Daemon. Que tu l'aime ou non, tu dois lui donner sa chance.
_Je ne dois lui donner que les coups de pieds au cul qu'il mérite. Il posa son menton sur mon épaule. Je ne veux pas que tu fasses ça.
_Daemon...
_Et ça n'a rien à voir avec le fait que je le déteste. Ses mains on quittés le comptoir pour trouver mes hanches. Ou le fait que...
_Que tu es jaloux? lui dis-je de façon à ce que ma joue soit audacieusement près de ses lèvres.
_Moi? Jaloux de lui? Non, j'allais dire qu'il a un nom stupide. Blake? ça rime avec Flake. Allons..."
Flake : paillettes
"I'll give you a choice. Kill me. Or kiss me. But do one or the other. Before I do one or the other to you." - Ryodan.
"Je vais te donner le choix. Tue moi. Ou embrasse moi. Mais fait l'un ou l'autre. Avant que je ne te fasse l'un ou l'autre. " - Ryodan.
Cassiopée, page 662
Et c'est là que je le vis pour la première fois. D'un brun rappelant la cannelle, sa chevelure sauvage semblait étinceler sous les derniers rayons du soleil couchant. il observait attentivement les baleines. je n'avais encore jamais vu de garçon aussi beau, et sentis mon coeur s'emballer, battant à tout rompre dans ma poitrine. le nouveau venu portait un t-schirt gris parfaitement ajusté, qui révélait tout de son torse musclé, sur un jean noir. même ses immondes bottes de caoutchouc kaki paraissaient hors de prix sur lui. je frissonnai en le voyant si fraîchement vêtu, déjà que mon coupe-vent me protégeait à peine du froid.
mais ce qui m'interpella le plus, ce fut son visage. ses traits, à la fois fins et marqué, me rappelaient les sculptures grecques que nous avions étudiées au cours d'arts plastiques. malgré le long hiver, sa peau avait conservé un léger hâle doré. il gardait les lèvres serrées comme s'il était contrarié, et ses yeux étaient remplis de tristesse alors qu'il observait les baleines
Et là j'entendis la petite voix de pimbêche de Valérie:
-Elle ne veut plus de toi, mais je vois comment tu la regardes !
J'ignorais de qui elle parlait, et encore moins avec qui. Je continuai donc d'avancer, tournant au coin du couloir.
Je vis alors Calum de dos, devant son casier ouvert. Ni lui, ni Valérie n'avaient remarqué ma présence.
-Arrête de te faire des films, Valérie ! Entre Emma et moi, il n'y a jamais rien eu de sérieux. Je lui ai donné quelques cours de guitare, et c'est tout. Et puis ça va, je peux bien regarder qui je veux !
Il garda un instant le silence, avant d'ajouter:
-Elle ne m'intéresse pas. Elle ne m'a jamais intéressé. J'ai juste voulu être sympa avec elle.
La Terre s'arrêta de tourner et je restai figée. Mes livres me glissèrent des mains et tombèrent au sol dans un boucan d'enfer. je m'empressai de faire volte-face et me ruai vers la sortie.
-Emma ! Em !
Calum courrai derrière moi.
Je couru jusqu'a la voiture sur le parking. Ou pouvait bien être Amélie ? C'est elle qui avait les clés.
Sans crier gare, Calum me rattrapa et se jeta littéralement sur moi, m'obligeant à me tourner vers lui. Il m'attira contre lui et enfonça son visage dans mes cheveux, haletant:
-N'en crois pas un mot, je t'en pris, pas un mot de ce que je viens de dire ! Tu le sais hein ! Tu sais bien que je ne pense rien de tout ça !
J'étais comme paralysée, incapable de bouger ou de prononcer la moindre parole. Le sentir tout contre moi me déstabilisait complètement, et son parfum si familier m'enivrait.
Page 207-208
Celui-ci a répondu à sa place.
-Environ cinq cent soldats humains, et peut-être huit cent morts-vivants. Sans compter la dizaine d'ufas morts qui gardent sa tente.
-Et nous sommes...
Loren a fait semblant de compter.
-...six, c'est ça. Aucun problème.
— Reviens-moi, ordonnai-je de nouveau.
Il souriait lorsque je relevai la tête.
— Tu dois m’embrasser, comme dans tes contes de fées.
— T’embrasser ? répétai-je.
— D’abord, tu dois dire oui, ensuite tu dois m’embrasser.
J’entendis des sirènes au loin et me demandai qui avait appelé la police.
— Je dois dire oui ?
Il s’assit à côté de moi et acquiesça.
— Et à quoi je dirais oui, au juste ?
— Une simple question à laquelle il faut répondre par oui ou non, Dutch.
Sa demande en mariage.
— Tu me fais du chantage.
Je ne pus m’empêcher d’être outrée. Et un peu flattée. Il haussa les épaules.
— S’il faut en arriver là, alors oui.
Je baissai les yeux pour regarder son visage, ensanglanté et meurtri, mais toujours si beau que mon cœur se serra.
— Oui, répondis-je.
J’avais été stupide de le faire patienter pour la réponse que j’avais toujours su au plus profond de moi vouloir lui donner. Je ne pouvais pas vivre sans lui. Ce serait comme de demander à un tournesol de vivre sans soleil. Sans rien ajouter, je posai ma bouche contre la sienne.
[...]
— Oui.
Je répétai ma réponse, au cas où il ne m’aurait pas entendue la première fois.
Deux charmantes fossettes apparurent aux coins de sa bouche sensuelle.
— Tu l’as déjà dit.
— Je sais. Je voulais juste m’assurer que tu m’avais entendue.
Il arqua un sourcil.
- C'est à se demander si tu as jamais fais l'amour.
La jeune fille secoua la tête et répondit ce qui, même à ses propres oreilles, sonnait piteusement :
— Il était malheureux…
— Ah ! À la bonne heure ! Et par conséquent tu t’es dévouée ?! La charité va drôlement loin avec toi !
Sans que je ne le voie venir, Kyle rampa jusqu’à moi. Je me tassai sur moi-même pour échapper à la vague de chaleur que son irritation expédia dans ma direction. C’est dans une position précaire, les bras tendus derrière moi, le corps dans un angle inconfortable, que je subis les remontrances de mon beau loup sans oser rétorquer quoi que ce soit.
Mode alpha activé…
— Impossible. Tu me rends foutrement catégorique sur tout ce qui te concerne. Je suis catégoriquement consterné quand je vois le bordel que tu laisses partout où tu passes et dans ma vie en général depuis que tu as débarqué comme une putain de tornade !
Il ponctua ce constat fort injustement en tendant le bras pour englober la chambre. C’était lui qui avait fait le plus gros du travail !
— Je suis catégoriquement exaspéré par ton entêtement à la con. Je dois résister à l’envie de te cogner la tête contre un mur, les trois-quarts du temps !
Ses doigts se resserrèrent sur un vide dont les dimensions correspondaient de manière inquiétante à celles de ma tête qui se trouvait sans doute trop près.
— Je suis catégoriquement ulcéré par les saloperies de mensonges que tu me sers et je dois lutter pour ne pas te les arracher un par un en fourrant ma langue dans ta bouche !
Son visage se colla au mien. Je crus que sa langue allait effectivement trouver un moyen de s’engouffrer entre mes lèvres déjà entrouvertes de stupeur.
— Je suis catégoriquement horrifié par mon besoin quasi obsessionnel de savoir quelle foutue couleur de vernis à ongles tu portes chaque foutu jour depuis que j’ai eu le malheur d’apercevoir tes orteils orange dans notre salle de bain !
Il saisit mon pied et se débarrassa, et de ma botte et de ma chaussette pour regarder mes orteils avec la détresse d’un homme à qui on offrirait une trousse de maquillage et qui ne saurait pas faire la différence entre un mascara et un tube de rouge à lèvres.
— Seigneur, vert ! s’écria-t-il en lâchant brusquement mon pied pour se passer une main tremblante sur le visage.
— Vert d’eau, en fait, précisai-je, ce qui me valut de me faire fusiller du regard.
— Je n’ai pas fini !
O.K., très bien !
— Je suis catégoriquement excité à en bander comme un taureau à chaque fois que tes seins se gonflent sous mes yeux quand tu es énervée contre ta propre excitation que je te maudis de ne pas assumer !
Il me saisit la main et me la colla d’office sur son entrejambe pour expliciter ce qui n’avait pas besoin de l’être, vu comme j’avais tendance à fixer cet endroit, avec encore plus d’assiduité depuis un certain réveil fougueux.
— Je suis catégoriquement fou de ta grande gueule, tellement que je me demande si tu mords avec autant de hargne que tu en mets dans chacun des mots que tu craches !
Alors que je m’attendais presque à me faire ausculter les crocs comme chez le dentiste, Kyle me surprit en saisissant doucement mon menton et en venant me mordre, lui, dans le cou. J’en laissai échapper un gémissement plus ravi qu’outré, tandis que, tout contre mon oreille, il acheva son argumentation.
— Je suis catégoriquement prêt à éviscérer l’homme que tu pleures, même si je me suis retenu de le faire des centaines de fois pour la simple et bonne raison que tu tenais à lui, alors que c’était, bordel de Dieu, un motif suffisant pour le rayer de la surface de la Terre et de l’univers tout entier.
- Les obsèques sont vendredi, dit-il.
- Je sais.
- Ma mère...
(...)
- J'ai dû aller aux pompes funèbres tout seul. Elle n'a pas pu. Je suis resté là à écouter le type parler de la musique, des fleurs et du capitonnage du cercueil, si on le voulait en soie ou en satin. Et la seule chose à laquelle je pensais, c'était à quel point Mina avait peur du noir. Et qu'il était horrible que je leur permette de l'enterrer.
Il laisse échapper un rire sans joie qui m'écorche les oreilles.
- C'est pas le truc le plus débile que t'aies jamais entendu ?
- Non.
Je lui prends la main, et resserre ma prise quand il tente de la retirer.
- Non, ce n'est pas stupide.
(...)
- Je ne cesse d'essayer d'imaginer comment ça s'est passé. Si ça été rapide. Si elle a souffert.
Il tourne la tête vers moi et cette fois vrille son regard dans le mien. J'y décèle un abîme de douleur, dans lequel il veut que je plonge avec lui.
- Elle a souffert insiste-t-il ?
- Trev, je t'en prie, arrête.
(...)
- Je te déteste.
(...)
- Je déteste que ce soit toi qui aies survécu, poursuit-il. Et je déteste avoir été soulagé d'entendre que tu allais bien... je te hais.
Il me serre les doigts à me broyer les os.
- Je hais la terre entière
source site "dans notre petite bulle"
— Elie ?
Je résistai à l’envie de me boucher les oreilles.
— Elie, Rose te parle, insista Frank.
— Je ne veux rien entendre.
— Arrête de faire ta chochotte. J’ai besoin de toi pour trouver un bon titre pour les prochaines aventures du clan du hameau, s'emballa Rose.
— Ce n’est pas le boulot de Karen Lad, ça ?
— Si, mais elle est trop lente et ses idées sont nulles. Elle a même osé pensé à « Orteil » !
— On a failli avoir Merveil, soupira Frank.
— Hé ! Cela ressemble trop à mon livre ! s’écria Vermeil.
— Ton livre ?
— Celui dont je suis le héros.
— Dont tu es le héros ? Ouais. Alors on n’a pas lu le même livre… marmonna Franck.
— Vous me saoulez avec ça, s’agaça Samuel. Vous avez vraiment envie qu’elle recommence à prendre notre petite famille et à la secourer dans tous les sens ? Alors on aura quoi cette fois ? Une guerre contre les Briseurs ? Un complot de multiformes ? Qui sera blessé ? Franck ? Simon ? Moi, je ne veux qu’une seule chose. Qu’elle nous fiche la paix.
— Ça, ce n’est pas possible, fit observer calmement son frère.
— Et pourquoi pas ?
— Manquerais-tu à ce point d’empathie ? Tu n’as l’impression qu’il manque quelque chose ? s'irrita l'Ours.
— Quoi ? Une future belle-sœur croisée entre un dragon et une tornade ? J’espère qu’elle nous préservera de cela.
— Tu sais ce qu’elle te dit la future belle-sœur, espèce de chat crasseux ? siffla Circé.
— Qu’est-ce que tu viendrais faire dans une famille de changeformes alors que tu n’es même pas fichue de distinguer un tigre d’un poisson-rouge ? s'enquit Samuel sur un ton doucereux.
— Pourquoi a-t-elle fallu qu’elle t’invente ?
— Pourquoi a-t-il fallu qu’elle te rajoute au quatrième tome ?
— Imbécile.
— Personnage secondaire.
— Crétin.
— Mégère.
— Samuel, Circé. On se calme, dis-je. De toute façon, nous n’avons malheureusement pas voix au chapitre.
— Ça veut dire quoi ? Que tu ne m’aurais pas acceptée si on t’avait demandé ton avis ? s’écria Circé.
— Non cela veut dire que Karen sait déjà parfaitement où elle va nous emmener. Le cinquième tome s’appelle Loch Eil. La couverture est déjà choisie et nous n’avons plus qu’à subir la suite.
— Merde.
— Tu l’as dit, Samuel.
Et con… et très sexy. Mais il était hors de question que je l’admette.
- Au fait, tu es... vraiment superbe. Bien trop belle pour cet idiot.
Le rouge au joues, je baissai les yeux.
- Tu as bu ?
- Malheureusement non. Mais je suis curieux de savoir pourquoi tu me poses la question.
- Tu ne me fais jamais de compliments, d'habitude.
- Ce n'est pas faux. (Il soupira avant de se rapprocher. Quand il posa sa joue contre la mienne, je sursautais.) Je ne vais pas te manger. Ni te peloter d'ailleurs. Détends-toi.
Ma répartie mourut sur mes lèvres lorsqu'il leva la main qui était posée sur ma hanche pour positionner ma tête contre son épaule. Au moment où ma peau entra en contact avec le tissu de son costard, une myriade de sensations me traversa. Il plaça de nouveau ses doigts contre mon dos et on ondula doucement au rythme de la musique. Au bout d'un moment, il se mit à fredonner. Je fermais les paupières. Ce n'était pas seulement agréable. C'était euphorisant.
- Suis-moi. Allons marcher un peu.
Je l’observai avant de considérer ma robe.
- il est un peu tard, tu ne crois pas ?
- Je réfléchis et je m’exprime plus clairement quand je marche. (il me tendit la main) Sinon, je me transforme en super salaud et je sais que tu n’aimes pas beaucoup cette facette de ma personnalité.
- Ah, ah.
J’examinai sa main tendue. Mon cœur s’était subitement emballé.
- En tout cas je ne te prendrai pas la main.
- Pourquoi pas ?
- On ne va pas se tenir par la main alors que je ne t’apprécie même pas.
- Aie. (Il se toucha la poitrine en grimaçant). Tu me blesses.
Mouais. Il fallait qu’il prenne des cours de comédie.
- Rassures-moi, tu ne compte pas m’abandonner dans les bois ?
- ça serait la vengeance parfaite, mais je ne ferai jamais ça. Je doute que tu survivrais très longtemps sans quelqu’un pour venir te sauver.
- Merci pour la confiance, ça fait plaisir. »
Une émotion presque imperceptible passe dans ses yeux, mais disparaît avant que j'ai eue le temps de l'identifier.
- Comment veux-tu que je le sache ?
- Parce que tu es une de ces saloperies puantes.
- Oh ... Tu viens vraiment de me blesser, là.
Je me redresse brutalement et repousse la couverture sur le côté avec plus de force que nécessaire. J'attrape mes affaires de toilette avant de me diriger vers l'une des deux salles de bains.
-Bonjour à toi aussi ! lance mon compagnon d'une voix traînante. (Ma main est posée sur le bouton de la porte de la salle de bains lorsque je l'entends ajouter:) Et au cas où tu te demanderais, la réponse est oui.
Je me fige sur place, effrayée à l'idée de me retourner.
- Oui ?
Oui, il m'a tenue dans ses bras cette nuit, ou oui, il sait que j'ai aimé ça ?
- Oui, tu peux venir avec moi, répond-il d'une voix où le regret pointe déjà. Je vais te conduire à notre nid.
Aucun pistolet, aucune épée, aucune armée, aucun souverain n'auront jamais plus de pouvoir qu'une simple phrase. Les épées peuvent blesser et tuer, mais,les mots vous poignardent et s'enfoncent dans la plaie, s'incrustent dans votre corps pour devenir des cadavres qu'on trimballera avec vous plus tard, tout en essayant de creuser et d'arracher leur squelette qui se cramponne à votre chair.
- Tu l'avais dit à tes parents ?
- Tu parles ! J'étais persuadé que j'étais magicien et que j'allais recevoir une lettre de Poudlard. (Sa poitrine tressaute : il rigole en sourdine.) Mes parents ont cru que j'exagérais. Ils ont arrêté de me lire Harry Potter le soir même.
source site "dans notre petite bulle"
– Je veux faire exploser quelque chose.
Kishan se mit à rire.
– Tu es vraiment la fille qu'il me faut.