Ce qu'il nous reste, Tome 1

"Ce qu'il nous reste", c'est l'histoire de James et Andrew, deux garçons que tout oppose à première vue, qui n'ont rien en commun. Dans un monde post-apocalyptique où la nourriture se fait rare et où les gens n'hésitent pas à se trahir, ils vont pourtant devoir apprendre à cohabiter, à se faire confiance et à s'aimer, d'abord doucement puis profondément. Au fil de leur périple à travers une Amérique ravagée, ils vont essayer de survivre tandis que leurs sentiments vont éclore peu à peu, telle une fleur, portant un espoir fou, celui de trouver un endroit pour vivre et réapprendre à vivre.

C'est un slow burn construit avec réalisme. C'est mignon, touchant et profondément humain : ils n'ont rien de survivalistes entraînés, ce sont deux ados qui se retrouvent sur la route. Chacun portant son histoire, parfois funeste, sur ses épaules. Ils feront des rencontres, bonnes ou mauvaises, peu importe, ils en sortiront grandis, quittant l'innocence et la naïveté de l'adolescence pour le monde des adultes. J'ai bien aimé l'alternance de point de vue qui permet de mieux comprendre les personnages et de s'y attacher au fil des pages.

L'auteur maîtrise très bien les codes du post-apo — sans zombies ou autres trucs pour cette fois —, avec des temps calmes et d'autres stressants, le tout saupoudré de référence à la pop-culture ; cela donne un livre rafraîchissant, drôle et prenant.

C'est un chouette roman que je recommande, à lire sans modération, au soleil.

Dans son ensemble, c'est un roman post-apo assez classique, mais qui se lit avec une franche facilité. Au départ, je pensais y trouver quelques zombies (ouais, je les aimes), mais je n'ai pas été déçue de ne pas en avoir.

Une megagrippe a eut raison de la quasi totalité des Hommes. On découvre alors Jamie qui vit seul dans le chalet qu'il a partagé avec sa mère désormais morte. Dans une routine bien huilée, son quotidien est perturbé par l'arrivée de Andrew, blessé.

Les sentiments entre Jamie et Andrew se développent en douceur tandis qu'ils vont devoir se confronter à ce qu'il reste du monde.

Si sur le papier rien n'est très original, Erik J. Brown arrive a capturer son lecteur dans une histoire simple, oui, mais avec des personnages solides et attachants, une écriture fluide et un rythme bien dosé.

Il s'agit d'un roman postapocalyptique plutôt classique : la "mégagrippe" a décimé la population mondiale, et nos héros doivent survivre dans un monde devenu hostile. La nourriture et les médicaments sont devenus des enjeux qui peuvent faire la différence entre la vie et la mort.

Andrew et Jamie, durant leur périple, vont être confrontés au meilleur et au pire de l'Humanité survivante, et leur bonté intrinsèque va être mise à mal par les agissements pas toujours amicaux des gens croisant leur route.

L'amour qui se développe entre eux est naturel et doux, sans militantisme.

Le récit aborde les questions soulevées par l'avènement d'une civilisation nouvelle : faut-il reconstruire à l'identique ou en profiter pour changer les choses ?

L'auteur précise en postface qu'il a écrit cette histoire avant le covid...

Un récit fluide et agréable, des personnages attachants, une histoire pas spécialement originale, mais bien menée.

Un joli roman post-appocalyptique, avec un romance douce et qui prend son temps. Pas de grosses surprises sur les embûches que rencontrent Andrew et Jamie, mais j'ai beaucoup aimer l'humour des deux personnages, un peu à la TJ Klune, qui rythme parfaitement l'histoire.

Une romance post-apo : c'est déjà un concept suffisamment original pour m'intéresser :) Et c'est ici réussi : les personnages sont très attachants, décrits avec beaucoup de douceur et de justesse, à la fois dans leurs interrogations et dans leurs interactions, dans un contexte classique type Walking Dead (sans zombies, mais on sait bien que dans ces histoires, les principaux dangers sont de toute façon humains ;) ). Une lecture très fluide et très agréable !

Un véritable coup de coeur, je l'ai lu d'une traite, je ne pouvais pas m'arrêter de lire avant de savoir la fin ! Il est d'ailleurs 2h30 du matin !

Cette romance qui prend forme au fil des pages m'a littéralement transporté ! La relation naissante entre Andrew et Jamie est magnifiquement dépeinte par l'auteur !

Un roman palpitant que j'ai lu d'une traite !!

« Ce qu’il nous reste » est un roman qui dépeint avec justesse la nature humaine dans une situation post-apocalyptique.

Une "mégagrippe" a décimé la majorité des êtres vivants en très peu de temps, bien différente et pire que l’épidémie que nous avons connue (même si l’auteur précise dans ses notes de fin qu’il ne voulait pas spécialement parler de Covid, l’histoire ayant été écrite en 2015 à l’origine, il a seulement mentionné ce virus pour inscrire l’histoire dans notre temporalité).

C’est l’histoire de deux adolescents qui, alors qu’ils tentent de survivre chacun de leur côté, se rencontrent. Presque immédiatement, on comprend que quelque chose les lie, qu’ils seront incapables de se faire du mal, et ils deviennent amis. Jamison (Jamie) aide Andrew à guérir de la vilaine blessure infligée à sa jambe par un piège à ours, puis ils sont obligés de quitter le chalet confortable dans lequel ils se trouvaient et partent sur la route. Ils ont un but – surtout Andrew, que Jamie se contente de suivre parce qu’ils ne veulent plus être seuls – mais vont faire des tas de rencontres sur leur chemin, bonnes et mauvaises.

J’ai beaucoup aimé le rythme du livre, les moments d’accalmie entre deux passages stressants. On voit différents modes de vie et différents endroits, avec la nature qui reprend le dessus et les humains qui sont prêts à tout pour survivre. Vraiment à tout. Jamie et Andrew doivent faire face à des choses dures et on les voit se transformer tout au long du roman, quittant l’adolescence pour se plonger dans ce monde où, la plupart du temps, la gentillesse et l’innocence n’ont pas leur place.

C’est aussi un roman avec beaucoup d’espoir et qui voit se développer des sentiments entre les personnages, que ce soit de l’amitié, entre eux et avec certains personnages secondaires, ou même de l’amour quand les sentiments se muent en attirance et évoluent. C’est rafraîchissant de lire une histoire post-apocalyptique sans zombies, aliens, robots, etc. et qui inclut des références de la pop culture que les lecteurs de young adult comprendront.

Côté personnages secondaires, j’ai particulièrement aimé Henri et Cara ! Elles ont chacune un caractère très différent mais aident beaucoup les garçons, aussi bien physiquement que moralement, apportant une chaleur bienvenue dans ce monde de fou.

On dit souvent que les chemins difficiles mènent à de belles destinations et ça décrit exactement ce roman. En bref, c’est une lecture tantôt haletante et tantôt mignonne, dans un univers que l’on espère ne jamais connaître. Je recommande à tous les fans de young adult, de dystopie et de romance !

Globalement un roman court et simple qui donne à lire une histoire touchante, bien construite et sensible, avec deux adolescents comme personnages principaux. En soi il n'y a rien à redire sur l'efficacité de l'histoire, si ce n'est la trame narrative, qui se voit à des kilomètres. Et donc la linéarité du voyage qui sans les actions et les pensées des personnages serait tout simplement redondante. J'ai bien aimé les personnages principaux, et la relation qu'ils tissent timidement et avec sincérité, mais ils sont restés un peu plats pour moi, j'ai l'impression qu'ils manquaient de personnalité (ce n'est que mon ressentis).

Sinon les questions de fond sont posées, au regard de cette apocalypse qui a détruit le système politique, économique, écologique etc. en place. Là encore de façon peu subtile, puisque c'est attendu, mais cela a au moins le mérite d'être accessible. Donc c'est un bon roman dystopique young adult dans l'ensemble. Assez convenu dans la thématique si on connait un peu, mais il reste un bon point d'entrée pour inciter un lectorat adolescent à se questionner à travers une œuvre de SF.

Beaucoup de très bons aspects dans ce roman post-apo et queer : les références à la pop culture, l'humour et les moments funs, l'alchimie entre les deux personnages principaux, mais aussi dans les moments plus sombres la critique sociale, la sensibilité quand le sang coule, la tension et le suspense quand nos deux protagonistes doivent se battre pour leur vie et faire des choix difficiles, et aussi par la suite quand ils doivent apprendre à vivre avec les conséquences de ces choix et leurs nouvelles réalités. Un livre très bien écrit où l'on suit deux ados au fil des joies et des horreurs de leur road trip post-apocalyptique, durant lequel ils sont confrontés à des moments qui résonnent avec notre propre réalité et nos crises actuelles. Un récit qui fait réfléchir tout en permettant des moments d'évasion sur les routes abandonnées des Etats-Unis, à conseiller aux grands ados et jeunes adultes amateurs de The Walking, Les 100 ou autres fictions survivalistes.