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Commentaires de livres faits par chloejustine

Extraits de livres par chloejustine

Commentaires de livres appréciés par chloejustine

Extraits de livres appréciés par chloejustine

Franchement pas une réussite pour moi. Pourtant, "Maybe Someday" est mon roman préféré de Colleen Hoover avec "Confess" donc j'aurais dû me réjouir de découvrir la suite et fin de l'histoire de Ridge et Sydney ... Pourtant, j'aurais préféré ne jamais la lire.

En effet, ayant lu "Maybe Someday" en mai 2015 (déjà presque 7 ans déjà), je gardais un excellent souvenir de lecture mais, force est de constater que j'ai grandi (j'avais 16 ans quand j'ai lu "Maybe Someday", 23 ans aujourd'hui). Et je pense que j'avais une vision encore assez naïve des histoires d'amour car, avec le recul, il y a quand même quelque chose qui me choque dans la relation Ridge/Sydney.
Spoiler(cliquez pour révéler)
(la tromperie qu'ils ont infligé à Maggie)


J'aurais aimé que ce tome soit uniquement centré sur Maggie et sa reconstruction après sa rupture avec Ridge, sa rencontre avec un nouvel homme (Jake), son combat dans la maladie ... Il y avait tellement de choses plus intéressantes à dire. Au lieu de ça, on se retrouve avec un tome aux multiples points de vue : celui de Maggie, celui du love interest de Maggie (Jake), celui de Ridge et celui de Sydney.

Je suis désolée mais l'histoire n'aurait pas dû se concentrer autant sur Ridge et Sydney car on a déjà eu leur histoire dans "Maybe Someday". Là j'ai trouvé que c'était plus lourd qu'autre chose et ça m'a même fait voir les personnages d'une façon plus négative (je ne supporte plus Sydney). En fait, j'aurais aimé que Colleen Hoover fasse quelque chose comme Penelope Ward avec Stepbrother/The boy next door : un tome sur l'histoire Ridge et Sydney (= Maybe Someday) et un tome sur l'histoire de Maggie et Jake, et UNIQUEMENT sur Maggie et Jake (= Maybe Now). Si ça avait été le cas, j'aurais largement préféré ce livre.

Ce sont vraiment tous les passages avec Ridge et Sydney qui ne m'ont pas plu et je n'ai pas aimé l'hypocrisie de Sydney envers Maggie puis tout ce petit monde qui devient les meilleurs amis du monde comme si on était dans le monde des bisounours ...

Non, franchement, je suis déçue. Il y avait matière à faire un tome génial sur Maggie et Jake. Là je trouve que Colleen Hoover s'est trop éparpillée, que la tournure de l'histoire est même too much (#bisounours) et je ne reconnais pas les personnages que j'ai tant aimé dans "Maybe Someday".

Un flop pour moi. Un roman qui aurait pu avoir du potentiel (ne serait-ce que le sujet de la mucoviscidose aurait pu être mieux développé) mais tout est survolé pour laisser place aux disputes de couple de Ridge et Sydney, de Brigette et Warren ... C'était vraiment lourd par moments et j'avais hâte de terminer le roman pour passer à autre chose.

Dommage, j'ai été habituée à mieux de la part de Colleen Hoover. Ce ne fut pas une franche réussite pour moi.
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https://aliceneverland.wordpress.com/2016/10/05/the-ones-daniel-sweren-becker-concours/

The Ones est sûrement la dystopie la plus actuelle que j’ai pu lire. A ce titre, le premier chapitre est tout simplement phénoménal et nous met immédiatement dans l’ambiance. De plus, l’auteur ne s’est pas projeté trop loin dans le futur et nous livre une situation qui pourrait bien être celle de demain, tout en faisant écho à celles d’hier et d’aujourd’hui. Bref, dès le départ, The Ones promettait d’être une lecture déroutante…

Et, en effet, dans un monde où certains sont nés différents, pas « comme les autres », Daniel Sweren-Becker a parfaitement réussi à faire ressentir cette peur de l’autre, de l’inconnu. Une peur qui s’adapte cruellement à de nombreuses réflexions faites actuellement dans les médias. Surtout, à l’heure de la génétique actuelle, où l’éthique s’efface tout doucement au profit de l’idéalisation des bébés catalogues, il est très intéressant de lire les réflexions que l’on trouve dans The Ones.

Car ce livre fait réfléchir, incroyablement. Au-delà de l’intrigue, superbement bien amenée et à travers laquelle il est bien difficile de prendre position tant les avis sont partagés et se valent les uns les autres, l’auteur développe une critique que l’on ne peut s’empêcher de vivre. Je me suis révoltée, j’ai vibré devant les injustices que subissent nos personnages. Mais j’ai aussi compris un bon nombre de pensées, j’ai réfléchi autant que je me suis indignée.

En somme, Daniel Sweren-Becker a su dépasser le caractère habituel de la dystopie. Ici, on a véritablement une réflexion sociétale que l’on ne peut s’empêcher de ramener à notre actualité d’aujourd’hui. L’intrigue est aussi rythmée qu’intelligente, on a du mal à savoir qui va s’en sortir indemne ou non. Très rythmée, elle donne une véritable fluidité et un côté addictif à l’histoire. Et quand vient la fin.. Quelle fin !! Elle révolte encore plus et nous laisse sur un sentiment d’impuissance qui ne donne qu’envie d’en lire la suite, tout simplement.

En définitive, j’avais peur que The Ones ne soit qu’une dystopie de plus, mais ce livre se révèle être beaucoup plus que cela. Je me suis régalée, de la première à la dernière page, et j’ai été surprise de découvrir un univers bien plus proche du notre que l’inverse. Mais, surtout, j’ai adoré toutes les réflexions que ce livre amène à se faire. Extrêmement intelligent, vous ne pourrez pas vous empêcher de dévorer cette histoire et d’en ressortir plus grandis encore. Une lecture marquante pour un sujet qui possède bien des échos…
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date : 15-08-2016 par Jordan voir tout les commentaires de Jordanses comms
http://wandering-world.skyrock.com/3281287458-SWEET.html

SWEET, c'est une petite bombe. C'est une de ses lectures rares et absolument divines qui nous transportent grâce à leur rythme incroyable et leur atmosphère ultra addictive. Je pense que je tiens-là ma lecture angoissante et gore de l'été et de l'année 2016. Vraiment. SWEET résonne comme un véritablement changement d'air et j'ai adoré cela. Ici, pas d'histoire de maladies, de cancers, d'amours impossibles ou encore de créatures mystiques. Non, au contraire : une intrigue explosive et captivante au beau milieu de l'océan avec, comme principaux thèmes, la dépendance et la critique d'une société à la recherche du corps parfait sur fond d'horreur et de luxe. Mon dieu, que ce cocktail est grisant. Je pense que je n'aurais pas pu lire SWEET à un meilleur moment de l'année : sous le soleil, au bord de la piscine, totalement détendu et prêt à m'engager au cœur d'un voyage littéraire aussi asphyxiant qu'exaltant. Cette histoire est indéniablement un de mes coups de cœur de l'été grâce à son intrigue inédite et terriblement palpitante.

Pour commencer, et cela va sûrement paraître surprenant vu l'ambiance du roman, j'ai trouvé SWEET vraiment très, très drôle. En effet, l'héroïne principale, Laurel, est aussi charmante et intelligente qu'elle est hilarante et pleine de répartie et j'ai trouvé cela absolument génial. C'est jeune femme pleine de confiance en elle concernant certains domaines et bien plus réservée sur d'autres et cela lui confère une personnalité hyper attachante qui m'a énormément plu. Laurel ne se laisse pas marcher sur les pieds et est déterminée. Faire sa connaissance et passer du temps à ses côtés a été un véritable plaisir. De plus, le duo qu'elle forme avec sa meilleure amie, Viv, apporte encore une touche de dynamisme et d'humour à l'histoire. Les deux adolescentes s'adorent et leur amitié et parfaitement crédible d'un bout à l'autre du roman. Je me suis éclaté avec elles, tout simplement. Je ne trouve pas d'autres termes pour décrire ce que j'ai ressenti à part ceux-ci, quand j'y réfléchis. J'écris ces mots à leur sujet avec le sourire aux lèvres, élément déjà amplement suffisant pour me faire dire que ce sont des héroïnes que j'ai adoré. Laurel est incroyable, drôle et émouvante et elle me manque déjà énormément.

SWEET est, de plus, écrit du point de vue de Tom, jeune homme célèbre et brisé qui m'a entièrement convaincu également. J'ai beaucoup aimé pouvoir découvrir sa perspective sur les évènements qui prennent place à bord du paquebot et sur les effets du Solu sur ses voyageurs. Tom qui, en apparence, semble superficiel et hautain au possible s'avère, finalement, être un garçon hyper adorable et auquel je me suis vraiment attaché. Par ailleurs, sa relation avec Laurel évolue plutôt progressivement et m'a semblé assez logique bien que, peut-être, un peu trop rapide. Néanmoins, j'ai adoré l'équipe qu'ils formaient et le fait qu'on sente bien qu'ils étaient vraiment unis. Les héros créés par Emmy Laybourne sont tous vraiment épais et possèdent un caractère bien défini. Honnêtement, je ne trouve rien du tout à leur reprocher. SWEET est véritablement un récit sans aucun défaut.

Passons à l'intrigue, puisque c'est LE point qui m'a le plus renversé. Les choses commencent calmement, je dirais. Rien de bien impressionnant n'a lieu même si, dès le départ, on sent bien que le vent va rapidement tourner. Tout est trop parfait, trop lumineux, trop beau pour que la tendance ne s'inverse pas. Petit à petit, on s'aperçoit que des taches d'ombre apparaissent sur ce tableau parfait. Puis, sans que nous n'en ayons vraiment conscience, nous nous retrouvons au cœur d'un chaos à la fois électrisant et passionnant. Vraiment. SWEET est tellement, tellement saisissant. Les descriptions sont hyper visuelles, le climat est angoissant et terrifiant dans le meilleur des sens et le rythme ne fait qu'aller crescendo. D'ailleurs, l'écriture de l'auteure est très cinématographique. Certaines scènes sont si bien décrites (sans aucune longueur, en plus) que j'avais l'impression d'admirer une fresque. Je n'avais jamais ressenti ça jusqu'à présent. L'auteure parvient à rendre sans difficulté ce qu'elle a en tête et c'est extrêmement impressionnant. On ne fait pas que lire le roman, on EST dans le roman. Très vite, la terreur s'empare de nous. Plus les jours passent, plus les effets du Solu deviennent dévastateurs et Laurel va tout faire pour s'en sortir. Ses espoirs et ses peurs deviennent immédiatement les nôtres et, vraiment, j'ai trouvé cela grandiose. On est pris corps et âme par cette histoire. Les rebondissements s'enchaînent et les coups de théâtres qui s'entremêlent nous effraient autant qu'ils nous captivent. Il y a quelque chose de profondément malsain dans ce roman qui nous fait perdre la tête et nous pousse à en demander encore plus. J'ai dévoré SWEET en moins d'une journée tant son rythme, ses personnages et son écriture sont enthousiasmants et galvanisants au possible.

Jusqu'à la conclusion, l'allure ne diminue jamais. On a aussi bien le souffle coupé que le cœur qui bat la chamade. L'ambiance apocalyptique du navire nous enivre et nous emporte. Cependant, après un final sans défaut, j'ai trouvé l'ultime chapitre bien trop ouvert à mon goût. Même si tout est fait pour que nous sachions vers quoi l'avenir de Laurel et Tom tend à évoluer, je reconnais qu'en savoir plus n'aurait pas été de trop. Cette fin colle parfaitement à l'ambiance du récit mais reste – et c'est bien dommage – trop large et évasive à mes yeux. C'est le seul petit reproche que je pourrais faire à l'auteure bien que, avec seulement trois pages qui ne me conviennent pas sur la totalité de l'histoire, je ne pense pas être en mesure de me plaindre.

En résumé, SWEET est un livre que j'ai adoré. C'est frais, c'est prenant, c'est terrifiant, c'est dynamique : bref, tout ce que j'aime. Les héros que nous rencontrons m'ont tous complètement charmé, la plume de l'auteure est digne d'un scénario de cinéma et l'intrigue du récit et son évolution sont absolument époustouflantes. Malgré une fin un peu trop ouverte à mes yeux, SWEET est un gros coup de cœur car c'est un livre vraiment rafraîchissant et plein de nouveautés. Des romans comme celui-ci, je pense que je n'en aurai jamais assez. Une lecture étourdissante et éblouissante sur laquelle je vous conseille de vous jeter dès sa sortie en France !
Avez vous apprécié ce commentaire ? +13
date : 04-08-2016 par marionlxclt voir tout les commentaires de marionlxcltses comms
Ok, vous êtes prêts ? Oubliez tous les livres que vous avez pu lire de Colleen Hoover. Oubliez toutes les romances, tous les personnages qu'elle a créé. Plongez dans ce livre à l'aveugle. Ne lisez pas d'extraits. Si vous pouvez l'éviter, ne lisez pas le synopsis non plus. À vrai dire arrêtez tout de suite de lire ma critique et foncez en librairie acheter ce livre.
Il va vous détruire. Il va vous reconstruire. Il va vous changer comme peu de livres en sont capables. Il va vous pousser à vous questionner sur ce que vous pensez réellement, vous inciter à revoir vos points de vue. Il va vous offrir du recul sur des situations qui vous paraissaient inéchangeables. Il va vous donner envie d'hurler et de pleurer. Il va faire battre votre coeur à toute allure. Il va tout simplement vous donner l'impression d'être dans la peau de Lily, de partager ses joies, ses doutes, ses peurs, ses peines, ses amours. Son humanité. Lily n'est pas votre héroïne que vous rencontrez dans la plupart des livres, celle qui a réponse à tout et qui fait les bons choix aux bons moments. Lily c'est vous. Vous n'êtes plus spectateur, vous êtes acteur. Vous êtes les défauts du personnage, et vous êtes ses forces. Vous êtes les choix qu'elle fait. Vous allez en comprendre certains et en rejeter d'autres. Vous êtes embarqué dans cette quête de vérité car ce n'est plus Lily qui cherche a découvrir cette vérité mais c'est vous aussi. Et vous voulez la connaître peut-être encore plus que Lily. Voilà ce qui fait la force de ce livre. Vous tirez autant de leçons de ce livre que les personnages eux même, peut-être même encore plus. Tellement d'émotions, tellement... Si vous n'êtes pas affecté ne serait-ce qu'un minimum par les mots et l'histoire de ce livre, alors vous n'êtes pas humain.
Alors ayez confiance en ce livre. Ayez confiance en Colleen Hoover, je vous promets que vous ne serez pas déçu. C'est une magnifique histoire comme on en voit peu. Je n'ai jamais lu une dédicace aussi intense, poignante et émouvante que celle que nous offre Colleen à la fin. Bravo madame pour ce chef d'œuvre.
Avez vous apprécié ce commentaire ? +239
4,5/5

http://wandering-world.skyrock.com/3277150832-LA-5EME-VAGUE-T-3-LA-DERNIERE-ETOILE.html

Oh mon dieu. Quelle lecture. Quel voyage. Quelle claque. LA DERNIÈRE ÉTOILE est un ultime tome absolument époustouflant et grandiose à la superbe trilogie qu'est LA 5È VAGUE. Si j'avais eu un plus de mal avec le second opus, ce troisième roman m'a complètement retourné. J'en sors totalement bouleversé, extrêmement ému et indéniablement ébloui. Rick Yancey nous livre, ici, un final à la hauteur de mes espérances et bien loin de tous les stéréotypes possibles. C'est une conclusion explosive et brillante qui m'a pris aux tripes et qui résonne comme un point final inoubliable.

La première chose qui m'a marqué en entamant ma lecture, c'est l'épaisseur de tous les protagonistes. Qu'il s'agisse de Cassie, de Sam, d'Evan, de Zombie ou de Ringer, ils sont tous – absolument tous – si approfondis et crédibles que j'en reste encore bouche-bée. Rick Yancey les dote d'une humanité renversante qui m'a coupé le souffle, c'est aussi simple que cela. On les sent brisés, fêlés, paumés et défoncés. Je trouve que ces deux derniers termes sont parfaitement adéquats, pour être honnêtes. Plus familiers, mais indubitablement révélateurs. Ils sont tous à bout de souffle et on se retrouve exactement dans le même état qu'eux en découvrant à quel point la peine, le chagrin, la douleur et la perte s'entrechoquent en eux. Je crois que je n'ai jamais lu un roman dans lequel autant de héros sont si écorchés vifs. L'auteur dépeint avec brio toute une palette d'émotions fortes et cela m'a vraiment impressionné. Le chaos présent en chacun des protagonistes est clairement palpable et j'ai trouvé cela absolument génial.

Néanmoins, Rick Yancey n'oublie pas de faire entrer la lumière dans les ténèbres qui règnent au cœur de cette histoire. L'espoir est également un sentiment clé de ce roman. On sent bien que malgré toute la confusion qu'ils éprouvent, les héros veulent continuer de se battre et d'avancer. Ensemble, ils ne font qu'un, une seule et même entité pour sauver l'humanité. Les enjeux sont tellement lourds que l'atmosphère du récit en est inévitablement affectée et j'ai énormément aimé cela. Le climat est asphyxiant mais c'est divinement bon. Cet univers apocalyptique dans lequel nous sommes plongés atteint son paroxysme. Il est écrasant et accablant et cela n'a jamais été aussi jouissif. On se sent piégés de toute part et l'auteur parvient à rendre cela grisant. Dès lors, on veut sans arrêt en savoir plus, aller plus loin et, finalement, découvrir toutes les réponses à nos questions.

D'ailleurs, l'auteur ne laisse rien au hasard de ce côté-là. Toutes nos interrogations trouvent finalement des explications. Tous les héros connaissent une fin qui leur est propre. La boucle est bouclée avec beaucoup de talent et de réussite. Néanmoins – et c'est là le seul bémol du roman à mes yeux – le fait que Rick Yancey nous livre des réponses par le biais d'autant de héros et de changements de points de vue m'a un peu perturbé. J'ai eu, à plusieurs reprises, du mal à identifier qui racontait quoi malgré le fait que j'étais plongé dans ma lecture. J'ai dû relire certains passages pour être sûr de bien saisir quel héros était à l'origine de quelle révélation. Cependant, cela n'enlève rien au charme des réponses qui nous sont offertes. En effet, LA DERNIÈRE ÉTOILE nous permet, enfin, de connaître l'ultime mot de l'histoire et de découvrir comment tout se termine, chose que j'attendais depuis des mois. Je dois l'avouer : je suis aussi émerveillé que je suis anéanti.

En effet, la conclusion de ce roman et de la série est absolument captivante et dévastatrice. J'ai adoré tous les choix qu'a fait l'auteur, tous les ultimes rebondissements, toutes les surprises à la fois horribles et si convaincantes qui ne cessent de s'enchaîner. La fin de LA DERNIÈRE ÉTOILE est un crève-cœur et, pourtant, elle est lumineuse et porteuse de belles promesses pour l'avenir. Les sacrifices sont grands et nos émotions en voient de toutes les couleurs. J'ai été fasciné et choqué et mes sentiments ont été pulvérisés et broyés. Rick Yancey délivre, ici, un final majestueux et prodigieux. Tout s'accélère, tout s'intensifie, tout explose et, nous, on implose. On implose et en prend plein la tête. Le final de LA DERNIÈRE ÉTOILE est comme la mort d'un astre : beau, triste, fort et éclatant.

En résumé, LA DERNIÈRE ÉTOILE est une lecture que j'ai énormément aimée. Les héros sont plus émouvants et adorables que jamais, l'ambiance du récit est éprouvante mais magnifique et les retournements de situation sont tous parfaitement justifiés. Je me répète, mais je suis entièrement satisfait et convaincu par ce troisième et dernier volet. Il ne reste rien à expliquer et même les quelques ouvertures qui persistent me semblent incontestablement adaptées à l'histoire et à ce vers quoi elle va possiblement évoluer. LA 5È VAGUE est donc une trilogie marquante grâce à ses héros profondément humains et son intrigue extraordinaire. Une saga envoûtante et hors norme que je vous recommande extrêmement chaudement.
Avez vous apprécié ce commentaire ? +5
date : 13-03-2016 par Jordan voir tout les commentaires de Jordanses comms
http://wandering-world.skyrock.com/3271728000-NIL-T-1-NIL.html

Extatique, explosif et excitant, NIL est un véritable coup de foudre. Dévoré en à peine une journée, ce roman m'a complètement transporté et m'a totalement pris aux tripes. Une fois lancés dans le récit, impossible pour nous d'en ressortir et de trouver le courage de reposer le roman. À mi-chemin entre Le Labyrinthe et Lost, NIL est une lecture haletante, saisissante et époustouflante qui possède un rythme à couper le souffle. Tout s'enchaîne avec une rapidité éblouissante et les nombreux rebondissements auxquels nous nous retrouvons confrontés sont absolument renversants. Les héros sont hyper touchants et leur détermination m'a énormément plu. Même si la romance entre Thad et Charley voit le jour beaucoup trop rapidement pour être crédible et qu'il reste des tonnes de questions sans réponse, je ressors de ma lecture complètement conquis et des étoiles plein les yeux. C'est assez étonnant, d'ailleurs, pour moi qui aime tout savoir une fois le livre refermé. Néanmoins, Lynne Matson est parvenue à créer un univers tellement passionnant et sidérant qu'il en arrive à gommer tous les (petits) points noirs que je peux trouver au roman et, ça, c'est tout simplement incroyable.

Dès les toutes premières pages – les tous premiers paragraphes, même – l'auteure nous entraîne avec elle au cœur d'un univers fantastique et ultra palpitant. Du début à la fin du livre, aucune seconde de répit ne nous est accordée. À partir du moment où nous rencontrons Charley et Thad – grâce aux chapitres alternant leurs deux points de vue – l'aventure commence et démarre sur les chapeaux de roue. Plus le fil conducteur se délie et plus ils nous apparaissent comme des protagonistes ultra touchants et irrémédiablement adorables. Je me suis énormément attaché à eux, aussi bien lorsqu'ils étaient seuls que lorsqu'ils formaient un duo. Charley et Thad possèdent de nombreuses qualités et failles hyper émouvantes qui les rendent à la fois humains et irrésistibles. On les sent tout aussi perdus et à la recherche de réponses que nous et cela nous permet de nous sentir extrêmement proches d'eux. Ils sont comme nous, à l'affût du moindre indice et tout aussi apeurés et, en même temps, galvanisés par l'élucidation des mystères de l'île de Nil. Les autres personnages qui peuplent cette histoire sont tout aussi sympathiques et agréables à suivre que nos deux héros. Ils en voient tous d'absolument toutes les couleurs et ne peut rien faire d'autre à part vouloir les prendre dans nos bras et les encourager à ne pas perdre espoir. Lynne Matson est véritablement parvenue à créer des protagonistes convaincants.

Cependant, et c'est là l'un des seuls défauts de NIL, j'ai trouvé que la romance entre Thad et Charley s'épanouissait bien trop rapidement pour qu'on puisse y croire. C'est beaucoup trop instantané, beaucoup trop attendu et – surtout – beaucoup trop niais pour qu'on puisse s'en contenter. Heureusement que cette histoire d'amour n'occupe pas une place centrale dans le récit, sinon je pense que j'aurais été déçu de ma lecture. En effet, l'auteure a eu la bonne idée de placer les sentiments amoureux des héros au second-plan et, ainsi, cet amour immédiat m'a semblé moins dérangeant.

La clé de voute de NIL est, sans l'ombre d'un doute, son ambiance mystérieuse qui tire ses origines dans les nombreux coups de théâtre qui s'entremêlent au sein du récit. En effet, NIL, c'est tout simplement 460 pages de pure surprise. Je n'avais pas lu de romans aussi perturbants, frappants et enivrants depuis des mois. Le rythme de cette histoire est effréné, démesuré et ahurissant et, évidemment, c'est tellement, tellement enivrant. Plus on progresse et plus les secrets s'épaississent, élément que j'ai trouvé extrêmement utile et addictif. On veut toujours en savoir plus, aller plus loin et percer les mystères de cette île qui semble n'exister nulle part. Il y a des révélations explosives, des morts inattendues, des retournements de situation grandioses et des évènements à couper le souffle. Tous ces ingrédients forment un cocktail volcanique et déchaîné qui m'a incontestablement hypnotisé.

Néanmoins, comme dit plus haut, Lynne Matson laisse la plupart de nos interrogations sans aucune réponse. Étrangement, ce n'est pas plus gênant que cela. En effet, on comprend finalement que le but de cette histoire ne réside pas nécessairement dans ses explications mais dans le fait de la vivre et d'être totalement absorbés par celle-ci. Je n'avais jamais vraiment expérimenté une telle sensation et je dois avouer en être le premier surpris. De plus, j'ai appris que la suite de cette histoire possédait énormément d'explications, information qui m'a ravi. Je pense que ce premier opus est vraiment là pour poser les bases et mettre toute l'énigme en place afin de nous en exposer les éclaircissements plus tard. En résumé, même si le flou reste pratiquement total, j'ai été captivé par cette intrigue d'un bout à l'autre. La conclusion est, elle aussi, vraiment satisfaisante. Ce premier volet peut se lire comme un roman unique, finalement, et j'ai trouvé cela tellement agréable. Nous avons une vraie fin malgré les révélations manquantes et j'applaudis Lynne Matson pour ce coup de maître.

NIL est donc un coup de foudre, une lecture intense et palpitante que j'ai énormément et profondément appréciée. Les personnages sont solides et crédibles, la romance – bien que bancale – est heureusement relayée au second-plan et les rebondissements sont tous plus époustouflants et remarquables les uns que les autres. L'atmosphère de ce récit est indiscutablement hyper intéressante et excitante. NIL est, pour le moment, un des meilleurs livres que j'ai pu lire cette année. Un roman électrisant et jubilatoire que je vous recommande de découvrir sans plus attendre.
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Ce roman est le meilleur de la trilogie !
J'ai trouvé la fin un peu trop mignonne, je m'attendais à une fin avec plus de passion et de douleur.
J'ai été heureuse de voir que l'histoire d'amour était bien exploitée et que le voyage dans le temps ne servait pas juste de prétexte pour la mettre en avant mais avait un rôle indispensable dans l'histoire.
Encore un livre qui se lit très rapidement et avec lequel on pense un bon moment : il part dans ma liste de bronze.
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date : 26-08-2015 par MargotM voir tout les commentaires de MargotMses comms
WAHOU... ! Alors ça, c'est de la dystopie pleine d'actions, de mystères et de révélations. Plus on avance dans le roman et plus on est tenu en halène. Quand on referme le livre, on regrette de n'avoir pas le second tome à ouvrir de suite.

Ce qui m'a plu et fascinée, c'est que j'avais toujours l'impression que le roman changeait de genre. Il y a tout. Un peu d'amour (un peu, juste pour adoucir les mœurs), des enquêtes policières, de la science-fiction, de la réflexion sur l'humanité, sa perception de la beauté et l'immortalité, de l'action.

L'histoire connaît d'incroyables rebondissements, et quand on croit que c'est la fin, que l'on a enfin démêlé le vrai du faux, Surprise ! L'auteure en remet une couche.

Les pages s'avalent toutes seules tant le suspens est grand et la plume agréable.

Je referme le livre en criant, toute retournée, émerveillée, et frustrée de n'avoir pas la suite.

--> Arrêtez-vous en chemin, Starters est une dystopie envoutante, qui ne vous prendra que quelque jours de lecture tant elle est addictive mais qui vous accompagnera en pensées encore un bout de temps.

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En lisant le résumé je ne m'attendais en aucun cas à cela..

Ce livre est une pépite à savourer .. De plus, de pouvoir nous meme entendre toutes les chansons qui ponctuent le livre est un pur plaisir pour les amoureux de musique.

Maybe Someday est mon premier roman de Colleen Hoover mais sûrement pas le dernier, elle a un don pour nous faire ressentir toutes les émotions qui se déroulent au cours de l'histoire. On vit réellement le roman, on se sent vivre à travers chaque personnage, c'est impressionnant! Le livre se lit très bien et très rapidement aussi!

Je suis moi aussi tombée amoureuse de Ridge et de sa sensibilité, malgré son "secret". Je me suis retrouvée dans le personnage de Syd'. Même Warren est attachant. Et Maggie trop parfaite, compte tenu de sa place dans l'histoire. Car l'auteure à eu le talent de nous faire connaître les personnages comme s'ils étaient bien réels.

J'ai trouvé l'histoire en elle-même originale, superbe et d'un sens magique. Un peu comme les liens qui se forment entre Ridge et Syd' au fil des jours.. Le fait que tout soit rattaché à la musique, que livre regorge de paroles de chansons permet de mettre encore plus de mots sur les sentiments qu'éprouve Syd' et Ridge, c'est un vrai plus.

Je ne peux que recommander ce livre à toutes les personnes accrocs aux histoires d'amour compliquées voir impossible, entre deux personnes fragiles et un peu trop sensibles.
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Ce livre m'a tenté après avoir lu autant de bonnes critiques. Malheureusement, je me suis vite aperçu que ce n'était pas pour moi.
Suis-je trop vieille ? Je n'en sais rien mais en tout cas, j'ai trouvé que toute cette histoire manquait cruellement de profondeur. C'était plat. Tout y est noir ou blanc, bref, une très mauvaise vision du racisme selon moi. Je n'ai trouvé ça ni émouvant, ni prenant.
Bref, ça m'a laissé complètement froide, pire, ça m'a par moment profondément agacée. J'ai trouvé que tout y était stéréotypé et couru d'avance. La fin ne m'a pas surprise, bien au contraire. C'était tellement évident. Pathos début, pathos fin ! Et même j'ai envie de dire : heureusement qu'il y a cette fin ! Sinon ça aurait été encore pire.
J'ai été très déçu par cette lecture. Sephy et Callum ne m'ont pas ému, leur relation était tellement clichée...
La thématique principale était intéressante de prime abord, mais la façon dont l'histoire est écrite, la façon dont elle évolue m'ont laissé de marbre.
C'est une façon de dénoncer le racisme et la discrimination, d'accord. Mais toutefois, je pense que ce sujet est traité de façon trop tranché, avec trop d'atermoiements fatigants et chiants (oui oui, chiant). Disons que je n'ai pas été réceptive. C'est bien dommage pour moi.
Je ne lirai pas la suite...
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http://wandering-world.skyrock.com/3253397924-PHOBOS-T-1-PHOBOS.html

Que d'explosions ! Que d'étincelles ! Décidément, j'enchaîne les coups de cœur et les lectures passionnantes ces derniers temps. PHOBOS est un des romans les plus addictifs et saisissants que j'ai eu la chance de lire dans ma vie. Vraiment, je n'écris pas ça pour exagérer ou vous impressionner, c'est tout simplement un constat : PHOBOS provoque chez nous une frénésie juste incontrôlable. J'ai été irrésistiblement happé par l'imagination de l'auteur et la réalité dans laquelle il a décidé de nous entraîner. Tous les complots et les surprises qui nous attendent dans cette histoire m'ont coupé le souffle et m'ont laissé bouche bée. Je ressors de ma lecture avec une immense sensation de vide : J'AI BESOIN DE LA SUITE MAINTENANT. Patienter jusqu'à la sortie du tome 2 va être une véritable torture.

Le truc qui m'a le plus frappé en entamant ma lecture, c'est la facilité avec laquelle Victor Dixen nous fait entrer dans son récit. Le truc, c'est que l'auteur parvient, avec ses mots, à nous faire glisser dans un tout autre univers sans que nous en ayons conscience. C'est une sensation absolument divine. A chaque fois que je reprenais le roman pour avancer dans l'intrigue, je déconnectais complètement du monde réel. Sa plume est tout bonnement passionnante et enivrante. On se laisse perdre dans chaque mot, chaque rebondissement et chaque émotion avec un plaisir incommensurable. Je n'avais pas ressenti une telle chose depuis des mois. J'étais ailleurs, tout simplement, et c'était à la fois grisant et exaltant.

Pour tout vous dire, je ne reproche absolument rien à cette histoire. J'ai tout adoré. Le seul petit bémol (qui ne m'empêche pourtant pas d'attribuer 5/5 au livre, ce qui signifie VRAIMENT qu'il est génial) que je pourrais souligner, c'est peut-être le manque d'approfondissement de chaque personnage, essentiellement du côté des filles. Comme nous passons l'exclusivité du temps de leur côté de l'aventure, j'ai trouvé que l'auteur aurait pu les rendre encore plus épaisses et s'arrêter plus longtemps sur leur caractère respectif. Léonor, l'héroïne, est indéniablement le protagoniste le mieux décrit, mais j'aurais aimé que toutes les autres candidates suivent ce modèle. On en apprend assez sur elles pour les distinguer et nous faire une idée de qui elles sont vraiment, mais j'aurais aimé en savoir davantage. Néanmoins, et c'est précisément ce qu'il faut retenir, je suis tellement tombé amoureux de cette histoire que ce point noir est vraiment minuscule. Je cherche un peu la petite bête, pour être sincère.

En effet, l'univers de PHOBOS est tellement riche, tellement dense, tellement palpitant et tellement fascinant qu'on en oublie le manque de détails au sujet des personnages féminins. Je vous assure que je n'ai jamais été autant saisi et à bout de souffle à cause d'un roman. Les rebondissements s'enchaînent à une vitesse et avec une cohérence incroyable. Tout est logique et s'imbrique parfaitement dans le retournement de situation précédent. C'est fou, délirant et tellement, tellement jouissif. Les coups de théâtre sont tous plus énormes et palpitants les uns que les autres, l'intrigue est tellement tordue et oppressante qu'elle en devient magnifique et extraordinaire. On veut sans cesse en savoir plus, sans cesse voir comment les choses vont évoluer, sans cesse avoir le souffle coupé. Encore et encore. Encore et encore. Parce que c'est précisément ce que PHOBOS provoque en nous : l'impression d'étouffer, d'être au bord du précipice sans jamais franchir la limite. Dès lors, ce sentiment devient comme une drogue et on ne peut plus s'en passer. Le seul moyen d'y remédier ? Lire, lire, lire et lire encore. C'est pourquoi j'ai dévoré PHOBOS en moins d'une journée. Cette histoire est juste époustouflante et dévastatrice. On se prend au jeu d'être à la fois le lecteur dans la vie réelle et le spectateur à l'intérieur du roman. J'avais l'impression d'assister à chaque programmation depuis mon canapé, pour être clair. L'aventure de PHOBOS se vit plus qu'elle ne se lit. C'est une véritable expérience sensorielle et c'est aussi déroutant que démentiel.

Jusqu'à la dernière page, l'auteur nous en fait voir de toutes les couleurs. La conclusion du récit est explosive, volcanique et ravageuse. J'ai besoin d'en connaître plus et de découvrir ce qui va advenir des douze personnages dont je viens à peine de faire la rencontre. Les ultimes pages sont un vrai tsunami de révélations, de trahisons et de retournements de situation tout juste renversants. Victor Dixen nous en met plein la vue et je pense qu'il doit tirer un plaisir malsain à nous torturer. Nous laisser sur une fin pareille, c'est juste cauchemardesque d'après moi. C'est un final en apothéose que nous offre ici l'auteur et je dois bien avouer que si son but était de me donner envie de m'endormir jusqu'à l'arrivée du tome 2 en novembre, il a réussi son pari haut la main. Je veux juste aller me cacher dans une grotte, attendre que le temps passe et me jeter sur la suite de cette histoire. Quelle fin !

En résumé, PHOBOS est un coup de cœur. C'est un roman haletant, grandiose et exceptionnel. Même si j'aurais apprécié en savoir plus sur les autres personnages, j'ai adoré Léonor, le concept brillant et parfaitement maîtrisé de cette superbe intrigue et la plume hyper addictive de Victor Dixen. Je crois qu'il va me falloir un peu de temps pour redescendre sur Terre et pouvoir me concentrer sur ma prochaine lecture tant j'ai l'esprit encore embrumé par cette histoire juste incroyable. Un récit spectaculaire sur lequel je vous recommande de vous jeter sans plus attendre !
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date : 08-06-2015 par tek voir tout les commentaires de tekses comms
Je dois avouer que l’histoire ne m’emballait pas au début. Principalement à cause d’un certain manque d’originalité dans le choix de l’univers : une citée sous-marine, la terre ravagée par la pollution, des sirènes… C’est du déjà-vu (mille fois même). Mais cela ne signifie pas que l’auteur ne peut pas en faire quelque chose de bien. Dans ce cas-ci Allie Condy nous surprend, elle nous prouve rapidement qu’il s’agit bien d’un monde qui lui est propre bien qu’elle se montre plutôt avare sur les descriptions (cela dit, un lecteur imaginatif en a d’autant plus le loisir de laisser libre cours à ses propres perspectives). L’histoire prend rapidement un bon rythme nous apportant les informations au compte goutte, ce qui correspond bien à la situation du personnage principal.

Il y a trois gros défauts à mentionner : le manque d’originalité des noms (Océana, Sea, Atlantia, difficile de ne pas comprendre que ça se passe sous l’eau), le manque de complexité des personnages qui remplissent tous parfaitement leur rôle sans jamais offrir aucune surprise et enfin les dialogues qui manquent de profondeurs et de punch. On peut saisir que les dialogues soit parfois bref, principalement concernant Sea, mais au moment clef de l’histoire où on attend un texte qui aurait pu donner des frissons vu son importance, on survole quelque chose de plat et même de plutôt d’incomplet.

Pour conclure, un avis bref : j’ai bien aimé, je l’ai même lu très vite, car l’histoire me donnait envie d’en connaitre la suite, mais je suis déçue que l’auteur n’ait pas cherché à plus approfondir cette histoire qui avait du potentiel.

Et merci beaucoup à booknode pour ce livre !
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L'ordre de tuer de James Dashner est terminé et que dire...
L'histoire remonte 13 ans avant la création du labyrinthe, seule le prologue et l'épilogue on un rapport avec les personnes de la trilogie.
Le reste explique ce qui c'est passé avant et surtout l'origine de la "braise". Ce livre est largement à la hauteur de ceux de la trilogie et je le conseille on apprend beaucoup de choses sur la manière dont c'est passé l'histoire.
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4,5/5

L'ORDRE DE TUER est un roman que j'ai A-DO-RÉ, tout simplement. Je me suis vraiment éclaté pendant ma lecture. J'ai eu l'impression d'être plongé dans un très bon film d'horreur : suspense, terreur et scènes sanglantes sont autant d'éléments qui m'ont pris aux tripes et qui rendent ce récit ultra palpitant. En fait, j'ai même eu, à plusieurs reprises, le sentiment que je regardais un épisode de The Walking Dead tant les univers semblent proches. L'ORDRE DE TUER est un excellent préquel à la trilogie L'ÉPREUVE qui m'a permis, une seconde fois, d'être complètement subjugué par la plume et l'imagination de James Dashner. J'avais un peu peur d'être déçu après avoir lu quelques chroniques sur cette histoire, mais c'est totalement l'inverse qui s'est produit !

SUITE : http://wandering-world.skyrock.com/3249333124-AVANT-LE-LABYRINTHE-T-1-L-ORDRE-DE-TUER.html
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On pourrait difficilement faire plus décevant que ce livre là, et pourtant, j'ai lu absolument tous les Guillaume Musso. J'étais une fan. Etais, parce que Monsieur Musso réécrit la même formule encore et encore: une histoire fantastique, une histoire d'amour difficile, et un twist finale.
Sauf que cette fois, et depuis déjà quelques romans, cela ne prend plus.
La fin de "L'instant présent" donne terriblement envie de pleurer: soit la fin est inutile, soit c'est tout le roman. En tous cas, les deux ne vont pas ensemble et j'ai eu l'horrible impression d'avoir perdu 4heures de ma vie (par chance, c'est le sujet initiale du livre!) en le lisant.
Si on aimait "Et Après", si on aimait "Seras tu là", c'est parce qu'on ouvrait revenir en arrière et voir les petits indices, ici non, ici on efface tout simplement plus du trois quart du livre qui finalement, ne servaient pas à grand chose.
Et bien sûr on échappe pas au héros médecin, écorché vif...
Bref. J'avais un doute avec les derniers Musso, mais maintenant, il semble sûr que celui ci aura été mon dernier...
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Alors là - chapeau bas à l'auteur de cette dystopie. Je l'ai lu en 2 jours et j'ai beaucoup pris sur mes heures de sommeil pour savoir qu'est ce qui allait arriver à ma chère Mare. Bon alors mon ressenti sur ce roman: beaucoup de points positifs avec notamment le fait que dès les premières pages on rentre direct dans l'histoire. On a pas droit à une longue introduction de plusieurs chapitres destinée à décourager les moins courageux. L'auteur nous donne juste ce qu'il faut pour comprendre l'environnement de Mare, le gouffre qui sépare les argents des rouges. Mare est rouge de naissance et donc destinée à la pauvreté et la souffrance et puis tout change d'abord avec la mésaventure de sa soeur mais surtout sa rencontre avec l'un des princes argent: Cal. Ah Cal! dommage que la romance avec ce dernier ait été un peu rélégué même si l'action et le suspense compense un peu ce léger manque. Ce livre est un vrai petit bijou - à lire absolument. J'attends la suite avec impatience
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Mon avis sur…
L’histoire
Autant vous prévenir, cette chronique risque de partir dans toutes les sens, un peu comme mon cœur qui s’est fait bourlinguer à gauche et à droite pendant ma lecture. Ce que je peux vous assurer, c’est que c’est un livre aussi génial que frustrant (et comme là je suis, vraiment, très frustrée, c’est vous dire à quel point il est magique !).
On s’immerge dès les toutes premières pages dans le monde post-apocalyptique créé par Amy Engel. Après une guerre nucléaire. On en apprend plus sur les nouvelles règles mises en place : le conflit entre les deux familles, les mariages forcés… Et qu’est-ce qu’on peut détester, tout comme Ivy, les Latimer, familles ennemies depuis des générations ! Puis, on découvre que tout n’est pas noir ou blanc, mais que cet univers est teinté de nuances, tout comme Ivy va finalement le réaliser.
Ivy est une jeune femme qui, au départ, souhaiterait être aussi forte que sa grande sœur Callie, celle qui, initialement, devait s’occuper des Latimer et en particulier du fils, Bishop. Puis, au fil du roman, elle va ouvrir les yeux, non seulement sur lui et son père, mais également sur sa propre famille. Je l’ai trouvée courageuse, sensible, timide et prête à tous les sacrifices pour ceux qu’elle aime. C’était une déchirure que de l’abandonner à la fin de ce livre.
Bon… sinon y a Bishop. Non. Sinon y a BISHOP ! Le Bishop charmant ! Le meilleur Book Boyfriend au monde ! Non, je n’exagère pas ! Damn, il est tellement parfait : beau, sexy, téméraire, humain, honnête, droit… Le genre qui ferait fondre même un bloc de glace en plein pôle Sud (contrairement à ce qu’on croit, c’est là qu’il fait le plus froid). Bref… Vous avez compris : je l’ai adoré. Et pour le coup, l’abandonner fut une réelle torture. Surtout de la sorte ! Amy Engel est une sadique… une vraie, une pure, une dure !
Dans les personnages secondaires, nous avons le père d’Ivy, un homme froid, distant, prêt à tout pour accéder au pouvoir et même à sacrifier sa propre fille. Plus on avance dans le livre et plus on le déteste, à mesure qu’on découvre qui il est réellement.
Puis, il y a Callie. Alors là, je n’aurais qu’une phrase pour elle : Callie, JE TE HAIS !!!
Voilà, c’est dit. Y a pas à dire : on se sent mieux après.
Parlons un peu histoire et action : autant vous le dire tout de suite, on ne s’ennuie pas une seconde dans ce roman. Et on est tellement pris que la fin arrive bien trop vite ! On suit Ivy dans la découverte de sa nouvelle vie de femme mariée, où elle doit mettre en place le plan établi depuis longtemps par son père. La tension augmente à chaque page du livre, pour finir en apothéose à sa toute fin… et QUELLE FIN ! Le genre qui vous donne envie de traverser les océans pour aller trouver l’auteur et mettre tout en œuvre pour lui soutirer les informations sur le tome 2 ! Sérieusement, c’est presque de la torture ! Surtout quand on apprend que cette suite sort en VO en novembre 2015 ! *PAN ! *
Bref, vous l’aurez compris : « The Book of Ivy » est une lecture totalement addictive, palpitante et haletante. Je l’ai refermé à la limite de pleurer toutes les larmes de mon corps, mais surtout avec la furieuse envie de tout casser chez moi.
C’est un roman que vous ne pourrez tout simplement pas lâcher dès l’instant où vous l’aurez ouvert. Un gros coup de cœur chez Lumen qui réussit là l’exploit que, sur quatre livres lus chez eux en ce début d’année, c’est le troisième Coup de cœur/Coup-de-poing/Coup de foudre !

L’écriture :
La plume d’Amy Engel est fluide tout en étant délicate. Elle parvient à nous toucher en plein cœur et on s’attache si facilement à ses héros au fil du livre, qu’on ne veut plus les abandonner. Elle décrit parfaitement les sentiments qui évoluent au fil des pages, en même temps que la réalité de la société se dévoile. Et des personnages qu’on adore au début, on en vient à la haïr à la fin, et inversement. Sa plume est tout simplement parfaite… et elle vous chamboulera à coup sûr !

Et si vous doutez encore de l’acheter, voici 15 raisons qui vous feront courir jusqu’à vote libraire :
Pourquoi faut-il avoir Ivy dans sa bibliothèque ?
1. Bishop.
2. Il y a un max d’action.
3. Bishop.
4. L’héroïne est vraiment touchante.
5. Bishop.
6. La société créée par Amy Engel est particulièrement saisissante de réalisme.
7. Bishop.
8. Les pages se tournent toutes seules tant on est happé par l’histoire.
9. Bishop.
10. On en ressort totalement chamboulé.
11. Bishop.
12. La couverture est juste sublime.
13. Bishop.
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J'ai adoré lire la suite "La 5e Vague".
L'univers dans lequel nous plonge Rick Yancey est encore une fois addictif et oppressant, son écriture est magique et il parvient à nous percuter à chaque mot, à nous faire ressentir avec précision toutes les émotions des personnages qui sont loin d'être ménagés d'ailleurs ; en effet, à nouveau, rien ni personne n'est épargné, l'atmosphère est rude et tout au long du livre nos héros vont vivre des catastrophes et imprévus qui vont nous clouer sur place. C'est là le principal atout de ce deuxième tome, selon moi : on ne sait jamais à quoi s'attendre et plus le roman avance, plus nos certitudes s'effondrent, les révélations sont très nombreuses et c'est vraiment ce que j'ai le plus aimé dans "la Mer Infinie"!
Évidemment, il y aussi nos fameux protagonistes sur lesquels j'avais tant craqué dans le premier tome, j'ai retrouvé avec plaisir leurs histoires, leurs dialogues si savoureux, leurs caractères à chacun et les complexes relations qu'il entretiennent. On en découvre de nouveaux, assez mystérieux mais eux non plus ne laissent pas indifférents. La narration de Cassie m'a un peu manqué, mais je comprends qu'il ait fallu mettre en valeur Ringer, avec toutes les surprises que nous préparent ses apparitions !
Il y a un seul problème que j'ai eu pendant ma lecture, les longueurs surtout au début. Mon attachement envers les héros a un peu compensé, mais niveau action, on pataugeait parfois sur place. Nous ne bougeons donc pas tout le temps dans "La Mer Infinie", nous ne sommes pas non plus à court de souffle tout au long du livre, mais les découvertes et les rebondissements suffisent à nous laisser bouche bée à de nombreuses reprises. À la fin, on ne sait plus où donner la tête!
J'ai tellement hâte que la conclusion paraisse pour trouver enfin les réponses à nos questions, c'est agréable de n'avoir aucune idée de quel sera le dénouement!
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date : 18-12-2014 par Micheline voir tout les commentaires de Michelineses comms
Ce livre est très étrange. J'ai eu envie de claquer les personnages tous les chapitres ou presque mais en même temps je les ai bien aimés (parfois). Le livre est long (trop) et leur jeu de "je t'aime, moi non plus" est lourd mais bizarrement je veux lire la suite. Ça doit être mon côté masochiste... Croisons les doigts pour qu'Hardin et Tessa soient moins cons dans le tome 2, quand même.
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date : 21-05-2014 par Cywen voir tout les commentaires de Cywenses comms
J'ai lu 'un jour' en tout premier, et je pense pas que cela fut une bonne idée. On retrouve un peu le style de l'auteur, mais le roman reste à certains moments sans queue ni tête, comme si les réflexions du personnages n'avaient aucun sens. Et au début, c'est assez troublant. Mais vraiment. Du genre on se demande si le personnage est sain d'esprit, ou si c'est l'auteur qui est en mode wtf. Mais petit à petit, on s'y fait, et c'est parfois drôle. Oui, il y a des moments où j'ai ris, car le personnage de Brian est complètement pitoyable ! Mais à un point ! Ce qui on finis le livre me comprendront avec la scène du coup de boule, ou quand il rencontre la mère d'une de ses amie dans son plus simple apparat à minuit dans le cuisine, ou bien pour la saint valentin. J'ai même eu parfois pitié de lui, mais au final, j'ai appris à l'apprécier, à vivre sa petite vie misérable, et surtout, je voulais savoir comme cela allait se finir. Mais la fin m'a un peu laissé sur ma faim ( ^_^). Mais ca reste tout de même une bonne lecture qui m'a bien occupé pendant quelques jours ...
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http://altheainwonderland.blogspot.fr/2014/04/maybe-someday.html

J'adore les romans de Colleen Hoover, et je pense même d'ailleurs pouvoir dire qu'elle est mon auteure favorite. J'ai adoré la trilogie Slammed, je suis tombée amoureuse de Hopeless (ainsi que de son roman compagnon Losing Hope), et j'attend encore le jour où je serais déçue par un de ses romans. Est-ce que ce jour serait arrivé avec Maybe Someday ? ... Oh que non ! Si vous preniez toute l'adoration que j'ai eu pour Slammed, que vous l'ajoutiez à mon coup de cœur pour Hopeless, et que vous multipliez tout cela par 10, vous atteindriez peut-être l'énorme coup de cœur qu'à été ce roman ! Parce que Maybe Someday c'est une lecture coup de poing et une somptueuse aventure.

Le jour de ses 22 ans, Sydney découvre que son petit ami Hunter la trompe avec sa meilleure amie et colocataire Lori. La jeune femme se retrouve alors à la rue et ne trouve d'aide qu'auprès de Ridge qui n'était jusqu'alors que "le musicien du balcon d'en face". Une étrange amitié s'était liée entre eux alors que le jeune homme jouait de la guitare sur son balcon aux moments où Sydney étudiait sur le sien, s'imaginant ses propres paroles aux mélodies. Face au désarroi de la jeune femme Ridge lui propose de rester dans la chambre habituellement occupée par son frère, alors en tournée avec son groupe Sounds of Cedar, mais en échange il a une petite condition. Puisqu'il est en plein syndrome de la page blanche et que les mélodies ont l'air de tant inspirer Sydney, elle devra accepter de l'aider à écrire les prochaines chansons du groupe...

Une relation entre amitié, attirance palpable, et amour de la musique va se lier entre les deux jeunes gens. Au fil des paroles qu'ils vont écrire pour Sounds of Cedar, ils vont se découvrir et s’apprivoiser sans les habituelles barrières qui sont érigées entre les gens. Forcément, en s'ouvrant cœur et âme dans leurs textes et mélodies, il y a peu de place pour de vrais non-dits... Cependant Ridge a une petite amie, Maggie, et Sydney lutte vraiment pour surmonter la trahison de son ex. Il y a donc bien des obstacles qui se dressent sur le chemin de leur relation que j'ai pourtant adorée. J'ai adoré son évolution, sa douceur, son tragique.

J'ai également adoré Sydney que ce soit dans ses doutes ou ses peurs. La façon dont elle se bat pour surpasser son sentiment de trahison et son attirance naissance pour Ridge ne peuvent que nous parler. C'est un personnage qu'il est très facile d'apprécier et de supporter. On vit toute l'histoire à ses côtés, avec elle, et ses émotions deviennent très souvent les notre. Toutefois au delà de Sydney, j'ai surtout adoré Ridge. Je crois même que je suis un peu amoureuse de lui... et encore "un peu" est un euphémisme.

Il m'est compliqué de réellement trop parler de son personnage sans vous révéler un point fondamental du récit. En effet, Ridge a une particularité qu'il est dur de ne pas évoquer lorsqu'on parle de lui, mais sur laquelle je me refuse de spoiler. Si ce n'est pas un gros secret, et que c'est révélé assez rapidement dans le récit, je ne voudrais gâcher le plaisir de personne et je pense que c'est toujours mieux de garder les petites surprises pour la lecture. Je dirais simplement que c'est une particularité qui forge réellement son personnage et a été un de ces petits plus magique qui est porteur d'énormément de force.

Le fait est qu'au delà des personnages le truc qui fait de Colleen Hoover une auteure si spéciale, c'est qu'elle nous fait tout ressentir avec beaucoup d'intensité. On se prend les personnages et l'histoire en pleine poire, et c'est encore plus flagrant dans Maybe Someday. Ce roman il ne se lit pas, il se vit tout simplement. On est embarqué dans les vies de nos héros et on partage toutes leurs joies et leurs peines comme si elles étaient les notre. Si Ridge a une manière très forte et pure de ressentir la musique dans le roman, c'est avec autant d'intensité et de pureté qu'on ressent ce récit !

Pour tout vous dire, l'immersion est si complète que pour la première fois je n'ai pas réussi à me projeter en avance dans l'histoire. Je ne savais tout bonnement pas qu'elle était la meilleure issue pour ces personnages, ni celle que l'auteure risquait de privilégier. Après tout est-ce qu'une fin heureuse c'est forcément quand les personnages finissent ensemble ? Est-ce que parfois la meilleure fin, la plus satisfaisante, ça ne serait pas autre chose ? Comptez sur Maybe Someday pour remettre toutes vos certitudes à zéro !

En conclusion, Maybe Someday est encore un petit bijou qui nous est offert par Colleen Hoover. Cette auteure a un réel talent pour créer des personnages et histoires captivants et mémorables. J'ai rarement lu des romans qui m'ont autant fait vibrer que les siens, et ce dernier en date atteint réellement une magnifique apogée. A lire absolument !
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Cosplay ! Un roman qui selon moi va faire beaucoup parler de lui, j’en mets ma main à couper !!! Je pari beaucoup sur ce nouvel auteur et cette nouvelle saga qui va faire son entrée dans nos chères petites librairies à partir du 2 janvier prochain. Cosplay, première volution, un titre à première vue assez peu évocateur (« Cos » pour costume et « play » pour jouer), la présentation en quatrième de couverture pourrait également en laisser perplexe plus d’un. Et pourtant ne vous fiez pas à ce petit préambule étrange, car ce livre est une véritable petite bombe !! Et la suite promet d’être encore meilleure…

Dès les premiers chapitres Laurent Ladouari montre le ton, je craignais un peu (je dois l’admettre) de tomber dans un roman compliqué et dans lequel j’allai devoir être très attentive pour bien comprendre le déroulement de l’histoire, et bien pas du tout ! Le style de l’auteur est fluide et percutant, il maîtrise et connait parfaitement son sujet. Le tout se lit à une vitesse ravageuse. Une fois entrée dans le jeu, il est vraiment très difficile d’en sortir !!!

Nous commençons tout d’abord par faire la connaissance des personnages principaux du livre et notamment de la thésarde très intelligente et maligne Katie Dûma. Nous apprenons dès les premières lignes que 1T, une entreprise spécialisée dans la fabrication de microprocesseur, est au bord de la faillite. Elle vient tout juste de se faire racheter par Adamas, un puissant homme d’affaire aux idées loufoques, craint et jalousé par le reste du monde. Né gitan, Adamas est un homme bien énigmatique, le mystère entourant son personnage est vraiment intriguant, et je peux vous assurer que l’on VEUT savoir qui est Zoran Adamas. Sans compter ses brèves apparitions que l’on devine la plupart du temp, car Adamas adore jouer au chat et à la souris avec le commun des mortels. Le tout dernier chapitre m’a cependant permise de mieux le cerner. Mais Zoran Adamas n’est pas le seul personnage mystère de ce roman, et rapidement nous allons faire la connaissance de ses proches collaborateurs qui sont tout aussi incroyables et indéchiffrables que lui.

« Les prédateurs finissent tous de la même façon. Lorsque l’angoisse de disparaitre les abandonne, ils s’empâtent, s’alourdissent, ralentissent. Bientôt quelqu’un prendra leur place et les précipitera du sommet de la chaîne alimentaire où ils étaient trop confortablement assis. » p33

Le personnel de 1T se retrouve brusquement « pris en otage » par l’équipe d’Adamas qui leur demande de participer à un jeu, le Cosplay. Et ce, dans le but de tenter de sauver ou bien de détruire leur entreprise. Le Cosplay est un jeu virtuel. Coiffés d’un casque étrange et de capteurs au niveau des doigts, les participants choisissent un avatar parmi tout un tas de personnages historiques, mythiques ou oniriques. Ils sont alors projetés virtuellement dans un monde de fiction, un univers très proche visuellement des locaux de leur entreprise actuelle. Ainsi cachés derrière leur personnage de fiction, les salariés de 1T n’hésiterons pas à exprimer leur mécontentement. Armés d’armes à feu tous les coups sont permis dans le Cosplay et l’ensemble du personnel ne tardera pas à faire l’étalage des non-dits et des rumeurs les plus folles concernant leurs collègues ou supérieurs. C’est le grand déballage chez 1T, une apocalypse foudroyante et imprévisible la ravage. Et les joueurs les moins populaires se retrouvent vite dans la fosse aux squales…Game over !
Fraîchement recruté à 1T, Katie n’a pas d’autre choix que de participer au Cosplay. Et sans s’en rendre compte, son entrain et son amour pour 1T feront de son personnage de fiction un des principaux leaders du Cosplay.

« Dans l’océan, il y a des requins. Sur la terre, des lions. Dans les cieux, des aigles. Choisis bien ton rôle dans ce drame ! Car celui qui n’est pas lion, aigle ou requin est une proie qui vit dans la peur d’être dévorée. Mais, si le sinistre métier de requin te répugne, pour n’être la proie de personne dans ce bocal, un seul moyen : fais-toi dauphin. Leurs joyeuses assemblées tiennent tous les requins en respect. Ils sont les véritables seigneurs de l’élément marin. » P34

Que ce soit dans le Cosplay ou bien à l’extérieur du jeu, Laurent Ladouari à imaginé tout un panel de personnage vraiment très intéressant. Sans pousser très loin dans leur passé, la description qu’il nous en fait est suffisante pour nous permettre de nous attacher (ou bien de détester) ses personnages. Les chapitres sont assez courts et donnent un bon rythme au roman, le point de vue omniscient nous permet de nous projeter et de saisir avec encore plus de facilité l’univers crée par l’auteur.

S’il fallait néanmoins trouver quelques points négatifs, je dirai que je me suis assez souvent mélangée les pinceaux concernant certains personnages que je n’arrêtai pas de confondre. Car finalement, il y pas mal de personnages à mémoriser. Et en cette période « troublée » d’avant fête j’ai eu beaucoup de mal à trouver le temps de me plonger d’une seule traite dans ce roman, mes coupures répétées ne m’ont certainement pas beaucoup aidées !!! Autre point que je voudrai aborder, (attention ce n’est pas négatif du tout) j’ai été quelque peu déstabilisée car il n’y a pas de repères de temps ni d’espace dans ce livre. Nous ne savons pas à quelle époque nous sommes, ni à quel endroit. Nous savons néanmoins qu’Internet n’existe plus, que la monnaie courante est l’écu, que la ville dans laquelle nous progressons est ceinturée par un mur (dans la zone est en dehors de la zone) après que le monde ait subi une guerre (la guerre du Pacifique), qu’il y a un couvre feu et des règles de sécurité très strictes … Mais à vrai dire nous sommes tellement obnubilés par le sort de 1T et de ses occupants que l’aspect non développé concernant l’époque et la localisation, ne m’a finalement pas plus « titillé » que cela. (je ne serai tout de même pas contre quelques explications supplémentaires par la suite…)

En bref : Ce livre m’a vraiment laissé une très bonne impression ! Ce roman d’anticipation novateur, original et abracadabrant (enfin pas si invraisemblable que cela en fin de compte…) de jeu virtuel pour « sauver » une entreprise m’a vraiment beaucoup plu ! Il y a de l’humour, de l’action, une véritable intrigue, des questions, des tonnes de questions encore suspens… Qui est vraiment Julien ? Et Natacha ? Nemo ? 1T va-t-elle réussir à produire ce qu’elle nous promet ? Adamas est très loin de nous avoir livré tous ses secrets ! Je veux également en savoir plus sur Nonpareil, et Tancrède, et Paul… Bref, avec Cosplay Laurent Ladouari a réussi le pari de rendre passionnant un sujet qui au premier abord peut paraitre ennuyeux. Cosplay est LE petit bijou qu’il faut se procurer dès le début de l’année prochaine !
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Complètement improbable !!

Je m'attendais absolument a tout sauf a ce dénouement et a une telle intrigue ! Je suis surprise à tous les niveaux. C'est bizarre car j'ai autant adoré que détesté ce livre tant certains passages sont cruels, injustes et même insoutenables. D'un coté je me suis laissé emporté par toutes ces histoires liées et absolument touchantes mais je reste un peu sur ma fin car Kaleb m'a énormément manqué !

Concernant le livre du volcan on ne peu que féliciter l'auteure qui nous livre une véritable mythologie. J'ai trouvé chaque personnages tellement profonds, charismatiques et marquants que j'ai l'impression qu'ils font tous un peu partis de moi à présents et je vais avoir du mal a me détacher d'eux. On ressent absolument toutes les émotions que l'auteure souhaite nous retranscrire. Myra Eljundir a un talent fou pour nous atteindre par ses mots s'en est déroutant !

Bref, c'est la fin d'une saga étonnante, qui m'aura profondément marqué, et je suis partagé entre tristesse et frustration car j'en voudrais plus encore. Une superbe aventure qui s'achève !
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date : 02-11-2013 par Prilla voir tout les commentaires de Prillases comms
http://prilla-in-booksland.skyrock.com/3193274831-Demain-de-Guillaume-Musso.html

Ah ! Enfin ! Enfin un Musso qui arrive à ma conquérir ! Je m'acharnais à vouloir lire des Musso puisqu'on m'en disait du bien, et Demain est le premier a vraiment me plaire. Un livre qui n'a l'air de contenir que de la romance, mais qui se révèle fantastique au bout de quelques chapitres.
On rencontre tout d'abord Matthew, un professeur à Boston, dont la femme est morte dans un accident de voiture. Il vit avec sa petite fille, et en colocation avec April. Il est toujours en deuil, même après un an. Emma, elle, vit à New York, et est une grande sommelière. Ils se rencontrent grâce à un échange de mail après que Matthew ait acheté l'ancien ordinateur portable d'Emma. Je me suis surtout attaché à Emma. Elle a l'air de manquer de confiance en elle, mais elle reste pourtant très forte. Elle a un grand cœur, peut être un peu trop, et elle a subi une grosse peine de cœur. Matthew, est lui aussi très généreux, et toujours amoureux de sa femme; il a beaucoup de mal à faire son deuil et n'est pas près à passer à autre chose. On rencontre aussi Romuald, un petit Français un peu geek, très mignon, que j'ai beaucoup aimé.
Cette fois-ci, j'ai apprécié l'écriture de Musso, il a vraiment réussi à me transmettre les émotions des personnages, et à me faire rentrer dans le décor américain. J'ai franchement dévoré ce roman, les pages se tournaient d'elles-mêmes. Certains termes scientifiques sont très bien expliqués, ce qui permet de bien comprendre les comment du pourquoi.
Niveau rebondissements, Demain est vraiment complet. On va de surprise en surprise, et on ne peut rien prévoir. Et le côté étrange de la situation permet de nous laisser encore plus dans le mystère, et donc de nous surprendre encore plus lorsque les réponses à nos questions sont données.
La fin est très bien faite, je l'ai beaucoup aimée, même si j'aurais aimé qu'elle soit plus développée, comme dans tous les romans de Musso que je l'ai avant, mais, dans Demain, toutes les réponses que l'on attend sont données.
En conclusion, Demain est un bon livre mêlant romance et fantastique. La situation est très originale et l'on ne s'y attend pas au début, mais elle semble normale au fil des pages. On s'attache assez facilement aux personnages, et on rentre très facilement dans l'univers du livre. Le meilleur Musso que j'ai lu.
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WAOUH quelle fin et quelle plume !!
Cette trilogie est vraiment hors norme, ce qui fait qu'on aime ou qu'on aime pas, ici il n'y a pas de demi-mesure, et bien moi j'ai aimé !!
Je ne regrette absolument pas d'avoir succombé à Kaleb. Au cours des saisons j'ai aimé dire qu'il était "diaboliquement attachant" et ce dernier tome le confirme.

Dans Fusion vous trouverez toutes les réponses à vos questions, rien n'a été oublié, et rien ne nous est épargné à un tel point que vous ne pourrez être que soulagés d'arriver à la fin. Mais je vous préviens une fois ce livre ouvert vous ne pourrez plus vous en détacher tellement il est envoûtant, car il a une particularité ... il contient un autre livre vieux de plusieurs siècles qui se transmet de génération en génération pour relater l'histoire des Enfants du Volcan (EDV) !

Et oui dans cette ultime saison nous remontons le temps au travers des extraits tirés du Livre du Volcan, ce qui nous permet de découvrir les ancêtres de Kaleb. J'avoue qu'au début c'est déconcertant car le livre démarre directement sur Wholtan, Edda et Hermeda, les premiers EDV, et même si leur histoire est des plus captivante j'ai du avancer de plusieurs chapitres afin de voir s'il s'agissait bien de la fin de la trilogie et non pas d'un livre intermédiaire, mais non, il s'agit bel et bien du livre final qui se trouve être un panachage entre le passé, le présent et le futur.

Une fois qu'on sait ça c'est avec envie et délectation qu'on s'immerge dans Le livre du Volcan pour découvrir cette surprenante prophétie. Car ce livre est comme les émanations de la grotte du volcan Eyjafjöll, il est enivrant et on ne peut plus s'en passer ! On veut tout savoir, tout comprendre et tout connaître de Järell, Östan, Hel ou encore de Loki. Que leur est-il arrivé ? Comment Le Livre du Volcan a-t-il pu arriver dans les mains de Kaleb après tant de siècles ? Comment peuvent-ils l'aider dans la réalisation de la prophétie ? Et pourquoi Kaleb est-il autant marqué par Loki ?

Mais malgré tous ces nouveaux personnages, ces rebondissements, et ces nouvelles histoires qui sont des plus enivrants, on ressent et on regrette les trop nombreuses absences de Kaleb, d'Abigail et des autres EDV, et oui ils se sont effacés pour laisser la place au Livre du Volcan. Cette saison III a une particularité, car en plus des trois parties qui la compose, vous trouverez dans chacune d'elle des chapitres qui alternent entre le passé et le présent. Soyez prévenus vous allez naviguer entre Kaleb, ses ancêtres et les EDV, que nous allons aussi connaître un peu plus. Ils seront également confrontés à la prophétie et devront faire un choix qui pourrait changer l'issue de l'affrontement finale ... Qui résistera à la fusion utilme ?

On peut dire que l'auteur, Myra Eljundir, nous aura offert une histoire recherchée, travaillée, aboutie et un univers des plus déconcertant avec Le Livre du Volcan et Kaleb. Elle n'a pas ménagé ses efforts, et il est bon d'avoir eu mal !

Je terminerais en disant que la petite phrase "TOUT EST BIEN QUI FINAL MAL" m'a arraché quelques larmes tellement la fin est bouleversante, désarmante et surprenante !
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date : 04-03-2013 par Jordan voir tout les commentaires de Jordanses comms
http://wandering-world.skyrock.com/3146706962-Addict.html

Addict est différent de ce à quoi je m'attendais. Pas mieux, mais pas pire non plus. Juste différent. Je m'attendais à une histoire très intense, très haletante et obsédante de la première à la dernière page. Je m'attendais à découvrir des personnages matures et durs à cuire. Je m'attendais à découvrir de véritables séances de torture et des défis sanglants. Oui bon ok, je m'attendais à quelque chose dans la même veine dans les films SAW, en fait. Au final, je n'ai rien eu de tout ça. Ou presque. Si le début du roman est assez lent et pose les bases du récit, je dois bien reconnaître que les derniers chapitres m'ont fait vibrer et m'ont coupé le souffle. Littéralement. L'ambiance de Addict, sur la fin, m'a juste fait suffoquer. Malheureusement, cet excellent point ne rattrape pas tout. Même si Addict est un roman sympathique et qui délivre d'importants messages, ce n'est pas une lecture immanquable.
Au tout début, il y a déjà quelque chose qui m'a dérangé : le prologue. Voyez-vous, l'auteure nous décrit une scène plutôt prenante et qui nous permet d'entrer directement au cœur des choses puis, pouf, on passe à autre sans y revenir. Je dois bien avouer que je n'ai absolument pas compris qui était la personne dont elle nous parlait dans ces premières pages. Ensuite, nous passons au premier chapitre et nous rencontrons Vee. Vee est une héroïne à laquelle je ne me suis pas du tout attaché. Non pas parce qu'elle est antipathique ou stupide, mais je ne sais pas, je n'ai pas ressenti d'émotions spéciales en apprenant à la connaître. Par ailleurs, il y a une chose qui m'a énormément dérangé : son immaturité. En fait, en commençant Addict, je m'étais préparé à vivre cette lecture aux côtés de protagonistes très matures, prêts à tout pour remporter leurs défis tout en laissant échapper leurs failles. Un peu comme si l'histoire les aurait poussés dans leurs derniers retranchements. Vous voyez ce que je veux dire ? Or, là, ce n'est pas du tout le cas. Vee exécute un premier défi, puis un autre, puis un autre, sans vraiment réfléchir aux conséquences. En plus, j'ai bien senti que Jeanne Ryan tentait de faire transparaître un côté adulte en elle. Il y a certaines réflexions qu'elle nous livre qui sont plus poussées et plus profondes que que les autres. Mais à part ça, Vee reste très niaise. En plus de ne pas se concentrer sur les conséquences de ses actes, elle fait quasiment systématiquement les mauvais choix. Puis elle s'en veut ensuite. Non mais attends, il fallait y penser avant ! Surtout que Vee va rapidement entrer dans une phase de psychose, et se mettre à douter de tout. Que j'ai trouvé ça ennuyant ! Autant habituellement je ne crains pas, autant là c'était l'horreur. Que ce soit dans pour les défis ou pour ses sentiments, elle n'arrêtent pas de se plaindre de ne pas être sûre de pouvoir continuer. Tssssst ! Heureusement, elle se rattrape au final, en devenant une toute autre personne. Mais je vous reparlerai de ça en en arrivant à la conclusion du roman.
Niveau sentiments, d'ailleurs, j'ai trouvé l'espèce de "romance" carrément bizarre. Vee va faire la rencontre du beau Ian lors d'un défi qu'ils vont devoir réaliser ensemble. Et hop, un mot, un regard, et elle tombe raide dingue de lui. Non non non non et non ! C'est du grand n'importe quoi ! Surtout que Ian m'a semblé adopter un comportement étrange tout au long du livre. Le truc, c'est que l'histoire se déroule sur quelques jours à peine ( peut-être même quelques heures ). Et notre Ian, au bout d'une soirée, appelle Vee "bébé" ou "chérie". Au secours. Puis même, Vee craque tellement facilement que ça en devient drôle. Par contre, j'ai apprécié la relation Vee/Tommy/Matthew, qui aurait méritée un peu plus de développement et d'approfondissement. Là, au moins, il y avait de la matière. Mais non, facilité oblige, Jeanne Ryan nous créé une histoire d'amour vraiment pas convaincante.
Heureusement, les rebondissements - et les défis - rattrapent le tout. Si, au départ, les épreuves sont assez simples et m'ont donné envie de les essayer, la suite de l'histoire corse les choses et rend l'intrigue ultra perturbante. Moi qui m'attendais à recevoir une bonne dose d'adrénaline, la deuxième partie du récit est parvenue à me l'offrir ( ok, à un niveau moins élevé que je l'aurais désiré, mais quand même ). Voyez-vous, les derniers défis sont vraiment difficiles, psychologiquement parlant. Vee et Ian, ainsi que les autres joueurs auxquels Addict les forcera à se lier, vont véritablement en voir de toutes les couleurs et être vidés mentalement et physiquement. Les ultimes épreuves sont très dures à lire, car on sent que tout peut basculer du tout au tout en quelques secondes. Le jeu Addict prend une toute nouvelle tournure, à la fois dangereuse, terrifiante, excitante et malsaine. J'ai adoré le sentiment de claustrophobie qu'ont provoqué en moi les derniers chapitres de l'intrigue. C'était vraiment génial. Carrément flippant, mais génial. Comme dit précédemment, Vee se transforme totalement et devient plus forte, plus sûre d'elle. Elle m'a bien plus convaincu dans les derniers défis que dans les premiers, pour lesquels elle adoptait des réactions plus qu'incohérentes. Elle comprend les enjeux qu'entraîne son inscription à Addict, et cela m'a beaucoup plu. Surtout que la conclusion du livre est gorgée de pression, de suspense et de retournements de situation qui sont juste imprévisibles.
Addict nous permet de comprendre beaucoup de choses et nous délivre d'importants messages. Dans une société où les réseaux sociaux et l'appât du gain évoluent de manière exponentielle, je suis persuadé qu'un jeu dans le style d'Addict fonctionnerait à merveille. Je me demande même si je ne craquerais pas, d'ailleurs. Jeanne Ryan nous offre une belle leçon d'humilité concernant nos désirs et nos ambitions, et jusqu'où nous sommes prêts à aller pour y accéder. Je dois bien avouer que les réactions des candidats et celles de Observateurs, bien que totalement opposées, sont compréhensibles de la même manière. Je suis presque sûr que je ne pourrais pas m'empêcher de regarder Addict si le jeu était réellement diffusé. Par ailleurs, Jeanne Ryan nous permet de réfléchir sur les télé-réalités, et sur toutes les émissions filmées en général qui nous permettent de découvrir la vie de candidats enfermés. Est-ce vrai ? Et si tout était joué ? Autant d'interrogations sur lesquelles il faut apprendre à s'arrêter.
Enfin, la conclusion du roman est des plus étranges. C'est une fin trèèèèès ouverte, mais cela ne m'a, bizarrement, pas plus gêné que ça. Je crois que c'est parce que je ne me suis pas attaché à Vee, et que cette fin semble lui réserver encore beaucoup de choses. Du coup, je me fiche un peu de ce qui va lui arriver. Mais quand même, j'aurais aimé en savoir plus. En outre, Vee et Ian deviennent les leaders d'un mouvement qui m'a semblé se mettre en place bien trop rapidement. Comme si ça coulait de source. Comprenez donc que je ne suis vraiment pas convaincu par la fin du livre.
Addict est donc une lecture divertissante et prenante dans les dernières pages. Malheureusement, les protagonistes ne m'ont absolument pas touché, et leurs réactions disproportionnées et illogiques m'ont rapidement agacé. Vee est une héroïne très immature, dont l'auteure a essayé de faire quelque chose en la laissant apparaître comme plus âgée et plus mûre à travers quelques réflexions, mais la sauce ne prend pas vraiment. Elle prend toujours les mauvaises décisions. Malgré tout, les excellents éléments qui peuplent les derniers chapitres rattrapent un peu le tout. Il en va de même avec les réflexions que nous délivre Jeanne Ryan. Un bon roman aux défauts nombreux et énervants, qui aurait pu être excellent s'il avait pris une direction différente et possédait une héroïne plus forte et plus mature.
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