Kaamelott, Tome 8 : L'Antre du basilic

Un tome que j'ai un petit peu moins aimé que les précédents mais c'est toujours un réel plaisir de retrouver la plume d'Alexandre Astier.

Perceval et Karadoc sont encore une fois mis en avant, on dirait bien qu'ils sont les chouchous de cette adaptation BD, pour notre plus grand plaisir puisque tout ce qui les concerne vire au cocasse. Cette BD est donc très drôle

Vraiment impressionnant de voir que Karadoc et Perceval sont capables de certaines choses en réalité.

Une super BD humoristique, un chouette complément à la série !!

J'ai beaucoup aimé ce tome-ci : une quête pleine de dangers pour ces personnages que j'aime tant et fidèles à eux-mêmes, de l'humour, du sarcasme.

Je lis avec les intonations des personnages de la série TV dans la tête et c'est juste énorme.

C'est pour moi l'un des meilleurs albums de cette saga. Je vais maintenant m'atteler au tome 9, qui fait suite à celui-ci.

Une BD à laquelle j'ai tout de suite accroché, il y a de l'humour tout le long et les disputes entre les personnages sont juste géniales ! Un très bon scénario, des personnages aussi hilarants et attachants que dans la série télé, le duo épique Perceval et Karadoc est au rendez-vous, c'est parfait. J'adore cette univers autour de l'époque du roi Arthur et ses légendes.

Un des tomes les plus drôles de la série de BD. Là encore Perceval et Karadoc sont le fer de lance de cette mission... Mission typique de l'héroïc fantasy : une troupe de compagnon, un labyrinthe à explorer, un monstre et un trésor caché. Tout ça parsemé de nombreux rebondissements, d'engueulades, de quelques bras cassés ( au sens figuré... ).

Bref, un bon moment de lecture qui fait gentiment patienter en attendant la sortie du film...

Dans la série Kaamelott, on voit souvent notre bon roi se lancer dans des missions d’exploration avec ses chevaliers de la Table ronde. Souvent, le danger est suggéré, mais les effets spéciaux n’y sont pas (ce qui, à titre personnel, ne me dérange pas du tout puisqu’à mes yeux, la série se suffit telle quelle). Les BD ont l’avantage de venir compléter et enrichir notre imaginaire et c’est ce qui se passe ici.

Pour la petite histoire, Arthur, Leodagan, Lancelot, Perceval, Caradoc Bohort, Père Blaise et Merlin entrent dans des boyaux souterrains et labyrinthiques pour mener à bien une mission bien dangereuse. Une mission de haut vol, pour une dynamique… électrique. Entre Perceval et Caradoc qui expérimentent la technique du lancer omniprésent (vous ignorez ce que c’est ? C’est normal !), le Père Blaise qui oublie de cartographier leur trajet et Bohort qui tremble des genoux au moindre embranchement… on n’a pas vraiment le temps de s’ennuyer.

Si je dois retenir le positif de cette lecture, c’est le plaisir sans cesse décuplé de retrouver des personnages que j’adore. Ils sont tous égaux à eux-mêmes, on s’imagine sans mal ces scènes se produire dans la série. La fraîcheur y est, l’humour également ! J’ai bien rigolé par moment.

Le problème vient du manque d’approfondissement à plein de niveaux. L’arrivée de la jeune femme qui est, pour moi, un raccourci destiné à se faciliter la tâche. L’utilité et l’intérêt de la mission menée par les chevaliers (s’ils ne cherchaient pas un trésor, que cherchaient-ils ?). La scène dite « d’action » qui arrive aussi vite qu’elle se termine. Était-ce vraiment approprié de nous vendre le Basilic à tout prix alors qu’il apparaît à peine ? Et la fin… Autant jusqu’à maintenant, j’ai toujours été fan des dénouements créés par Alexandre Astier, autant ici, je n’ai pas compris. C’est bref, abrupt, ça nous laisse sur notre faim. Alors le résultat est sympa parce que ça mène à une impasse qui n’en est pas vraiment une, mais tout le cheminement prévu pour y arriver ne tient pas la route. C’est le gros point faible de ce tome 8.

En résumé, L’antre du Basilic est loin d’être le meilleur de la saga (je pense l’avoir encore moins aimé que Contre-attaque en Carmélide). Si j’ai pris un plaisir immense à retrouver les personnages et leurs bouffonneries, j’ai cependant eu beaucoup plus de difficultés à comprendre le cheminement de l’histoire. Dans l’ensemble, elle m’a paru brouillonne et mal rythmée.

Ma chronique : https://april-the-seven.weebly.com/bandes-dessineacutees/kaamelott-tome-1-larmee-du-necromant-alexandre-dupre-steven-dupre

J'ai très peu accroché à la série en BD, déçue de voir le contexte historique et littéraire qui est si attaché à la série être ici rejeté.

Dès les premières planches, j'ai réalisé à quel point cet univers arthurien décalé m'avait manqué. Mais aussi à quel point je l'avais intégré. de sorte qu'à chaque réplique, la voix de l'acteur concerné résonnait dans mon esprit. Une aventure bien drôle mais bien courte. La dernière planche annonce une seconde partie, que j'imagine être "Les renforts maléfiques", annoncée pour le moment au 1er janvier 2020.