La fille qui tressait les nuages

Je ne m'attendais pas à autant de noirceur avec ce livre. Pourtant l'autrice m'avait prévenu qu'il ne fallait pas se fier à la couverture. Je ne sais pas trop quoi en penser pour l'instant.

J'ai beaucoup aimé la plume de l'autrice mais j'ai trouvé que certains éléments n'étaient pas toujours clairs. J'ai l'impression d'avoir traversé un épais brouillard sans vraiment comprendre comment j'en étais sortie. J'ai eut l'impression que certaines révélations arrivaient un peu comme un cheveu sur la soupe.

Je ressors très perturbée de ma lecture. La couverture et le résumé ne m'avait pas du tout préparé à ce type de lecture, je ne m'attendais pas du tout à ça en commençant ce livre.

L'écriture m'a mise très mal à l'aise, il y a plein de TW qui ne sont mentionnés nul part avant de commencer le livre Spoiler(cliquez pour révéler)pédophilie, torture d'animaux, termes sexuel. Plus que le fait d'évoquer certaines choses difficiles, c'est plutôt la manière de le faire qui ne m'a pas du tout plu, je n'ai pas accroché avec le style d'écriture.

Je n'ai apprécié que Akiko en personnage, qui est douce, gentille et intelligente. Tous les autres sont perturbants, alternant entre naïveté et cruauté.

L'univers aurait pu être très intéressant, un Japon actuel mais avec sa touche de fantastique mais malheureusement cela n'est pas exploité. On nous balance les faits sans nous expliquer le contexte, comme si tout était logique.

Ce qui m'a fait tenir jusqu'à la fin c'est l'intrigue. J'avais envie de connaître le fin mot de l'histoire, qu'on nous dévoile petit à petit tout au long du livre.

Une lecture bien surprenante. Il ne faut pas se fier au titre qui est doux et rêveur. Mais l’histoire est tout d’autre. C’est dramatique et d’une noirceur intense. Abstenir. Une lecture que j’ai apprécié à partir de la moitié du livre.

Julian vit au Japon. Métisse, il subit les brimades suite à ses origines mi anglaises mi japonaises. Son ami Souichiro a une sœur dont julian est éperdument amoureux. Cette dernière meurt. Akiko est secrètement amoureuse de Julian va l’aider à éclaircir le mystère de cette disparition. Malédictions, secrets de famille, journal intime.

C'est l'histoire de 3 amis en fin de lycée dans un japon poétique/magique à la big fish mais aussi malaisant et glauque.

La fille du trio : Haru est capable avec ses aiguilles de tresser les nuages.

Le meilleur ami joue au cancre, rebelle, mystérieux, veut se faire passer pour plus adulte que les deux autres en étant froid et en s'intéressant aux femmes plus âgées.

Le héros, Julian, semble assez banal, rêveur, indécis quant au futur.

L'élément perturbateur est la mort de la sœur du meilleur ami que le héros aimait en secret. Sa mort a modifié les relations dans le trio mais "laissons les morts où ils sont" c'est ce que tout le monde répète à Julian qui commence à se demander si c'est pas le moment de chercher la vérité.

Une plume très poétique pour un récit étrange et inquiétant qui dépeint une histoire de malédiction familiale.

On passe de la compassion au dégoût. On ne sait pas qui croire jusqu'à la fin. Un récit assez déroutant.

Une bonne lecture un peu difficile psychologiquement.

Lecture très contemplative, beaucoup de description voir un peu trop à mon goût.

J'ai aimé le fait qu'on découvre vraiment la vérité à la fin et que rien nous laisse y penser avant, on ne se doute vraiment de rien jusqu'à la révélation finale. Ce ne sont que des rebondissements tout le long de ce récit.

Par contre, attention, car il porte sur des sujets très sensibles et très difficiles pour les personnes sensibles aux violences et maltraitances, abus (humain et animal).

Je déconseille donc cette lecture pour les enfants !

On alterne nos chapitres entre des chapitres flashbacks des époques plus tôt et l'instant présent, ce qui est assez agréable et nous aide à bien comprendre les évènements, on ne se perd pas dans les infos et c'est ce qui a sauvé ma lecture, je l'avoue.

Ce n'est donc pas un coup de cœur et surement pas une lecture que je relirais. Au moins, je sais qu'il ne faut pas se fier à la couverture !

Ce roman a été une agréable surprise, je ne m'attendais pas du tout à cette fin.

J'ai passé un très bon moment de lecture. J'ai beaucoup aimé la plume, c'est très imagé, j'avais l'impression d'être dans mon cerveau ^^.

Pour l'histoire j'ai bien aimé aussi, la tournure est assez sombre et, le contraste que cela donne avec le fait que l'ont suit des jeunes lycéens, donne une bonne dimension à celle-ci.

C'est l'un des point fort de ce récit je trouve. L'univers est intrigant, dommage qu'il ne soit pas beaucoup exploité. Le petit bé mol, des personnages qui intrigue énormément mais dont on reste un peut en surface.

A part le passé de quelques uns, il manque une profondeur psychologique un peut plus poussé à mon goût.

Ce n'est que mon avis, le côté très noir m'à donné envie d'y plonger vraiment très en détail ^^ En tout cas même si j'ai deviné certaines choses, je me suis régalé.

C'est court, direct, sombre, macabre, plein d'espoir, de beauté et d'amour... Le tout sur une plume poétique, douce et cash.

Une lecture atypique et surprenante ! C'est le premier roman que je lis de cette auteure et c'est une première approche plutôt positive pour moi, bien que j'ai été surprise à plusieurs reprises par le ton cru du texte sur certains passages. On ne s'attend pas vraiment à ça lorsqu'on voit la couverture qui, à première vue, laisse présager une histoire plutôt douce, dramatique et poétique (spoiler : PAS DU TOUT !!). Je pense qu'il faut être bien accroché pour cette lecture et surtout, s'attendre au pire. Je ne pensais pas du tout tomber sur un thriller de ce genre et c'est d'autant plus satisfaisant de se laisser surprendre. Il est difficile de parler de ce roman sans rentrer dans le spoil du scénario, mais je vous conseille vraiment de vous accrocher jusqu'au grand final qui m'a mit une bonne claque, je ne m'y attendais pas ! Les révélations sont bien dosées et relancent l'intérêt de l'intrigue quand ça commence à redescendre, tout en conservant le suspens. Certains passages sont dérangeants, malsains et dur à lire, renforçant le sentiment d'horreur et d'angoisse du mystère de l'intrigue principale. C'est un roman excellent que je ne recommande cependant pas à mettre dans toutes les mains, (personnes sensibles s'abstenir, amoureux des animaux aussi) pour lecteur avertis en quête de ce genre d'histoire bien sombre et dérangeante.

Faire cette chronique se révèle être assez délicat. J’aimerais vraiment trouver le juste milieu entre le fait d’exprimer tout ce que je ressens pour ce roman, et le fait de t’en dévoiler le moins possible dessus. Parce que je suis intimement persuadée que La fille qui tressait les nuages doit se découvrir au fur et à mesure de la lecture, c’est justement ce qui en fait tout l’intérêt.

Enfin, je peux commencer par dire que ce livre restera dans mon esprit pendant très longtemps. Alors que je ne m’attendais pas du tout à être le lectorat qu’il fallait à ce roman, il m’a rapidement embarqué. Je pense sincèrement qu’il est à la portée de tous – adeptes de l’imaginaire ou non.

Mais attention ! Ne te fis surtout pas à cette couverture toute guimauve, parce que ce qu’il y a derrière est d’une noirceur, d’une brutalité et d’une violence assez extrêmes. Je ne m’attendais pas à voir des sujets aussi graves être traités et vécus par des ados de 16 ans. Ça m’a assez choquée d’abord, et ça a continué au fur et à mesure que le récit évoluait. Ces surprises ont fait que j’ai fini par me dire que tout était possible, et ça a rendu le suspense qui tourne autour de cette histoire encore plus excitant et entraînant.

J’avais une véritable envie (presque un besoin) de tourner les pages, d’en apprendre plus, et de finalement connaître le fin mot de cette histoire.

C’était aussi la première fois que j’évoluai dans un récit qui se déroulait au Japon. D’une part, c’était beau. J’étais vraiment bercée par cette ambiance à la fois douce et inquiétante que cette géographie participait à nous donner. Mais j’ai aussi trouvé ce choix très judicieux quant aux caractères des personnages. Ils étaient très sereins, mais pas naïfs sur la situation, ce qui rendait les choses d’autant plus singulières pour nous. De plus, le Japon était l’endroit parfait pour développer tout l’aspect imaginaire, fantastique, et assez surnaturel de cette histoire. Bref, le cadre collait. En fait, je me rends compte qu’il y avait vraiment une ambiance telle que l’on peut en retrouver dans les dessins animés de Miyazaki.

Est-ce que tu commences à remarquer que je n’ai pas encore parlé du fond de cette histoire ? Oui ? Mince ! J’essaie de m’y mettre alors !

La fille qui tressait les nuages est un conte folklorique et fantastique extrêmement poétique qui retrace une quête de soi et de vérité, sous fond de secrets et de malédiction. C’est à la fois beau et tragique, surprenant et original. J’avais beau chercher la clef et la fin de tout ça, je n’ai fait qu’entrapercevoir la vérité. Je pense qu’une partie de mon cerveau avait compris la finalité de cette histoire, mais l’autre partie ne voulait pas le voir. Mille et une théories ne cessaient de se bousculer dans ma tête, sans jamais que je ne m’arrête sur une en particulier. Je me suis aussi beaucoup attaché aux personnages, les ai trouvés humains. Certes, ils sont très peu, mais ils ont tous un véritable rôle à jouer. Bref, c’était très bien ficelé.

J’ai simplement été légèrement déstabilisée au début (surtout dans le premier chapitre) par cette écriture qui rendait l’univers assez onirique et éthéré. En fait, j’avais du mal à savoir si c’était l’écriture très imagée et poétique de Céline Chevet qui contribuait à rendre une telle ambiance. Ou bien si c’était simplement une volonté de rendre l’univers en adéquation avec la partie fantastique de l’histoire. En tout cas, cette interrogation s’est dissipée après le premier chapitre, et j’ai simplement profité de La fille qui tressait les nuages en la prenant telle qu’elle était. J’ai très vite pris le pli de cette petite étrangeté. Et après coup, je me suis dit que si elle n’avait pas été là, l’histoire aurait été plus fade, ce qui aurait été sacrément dommage !

L'article complet est disponible sur le blog : https://desrevesdanslamarge.com/celine-chevet-la-fille-qui-tressait-les-nuages/

une lecture pas comme les autres !

Tout d'abord ne vous fiez pas à la couverture toute belle qui pourrait faire croire à un récit tout chou tout doux car on est loin, très loin du compte.

Famille maudite et tragédie au rendez vous sans oublier les chats. Je n'en dirai pas plus mais vous comprendrez bien assez tôt en lisant ce roman. #accrochezvous

J'avais déjà lu "Les chaînes du silence" de la même autrice le mois dernier et ce roman ci ne fait que confirmer ce que j'avais déjà remarqué : l'autrice a une plume tellement unique et superbement bien travaillé. Un mélange de poésie et de mystique totalement envoûtant. Ajouté à cela une histoire et ambiance super macabre,décalé et cela fait tout son charme.

Je n'en dirai pas plus sur l'intrigue en elle même pour ne pas vous gâcher le plaisir car c'est un de ses livres où l'histoire s'apprivoise et se révèle petit à petit au fur et à mesure qu'on avance pour finalement se révéler pleinement à la fin.

Je tiens quand même à vous dire que la fin est surprenante et que ce roman contient son lot de retournements de situation assez imprévisibles, en tout cas moi je n'ai rien vu venir !

Le seul petit hic pour moi a été du côté des personnages. J'ai eu du mal à compatir pour le perso principal que j'ai trouvé un peu con et égoïste dans sa façon d'être.

Il y a également une relation qui naît entre un prof et un des élèves (mineur donc) que je n'ai pas apprécié ni compris d'ailleurs. Ce n'est pas la 1e fois que je vois ce genre de choses dans un livre donc ça m'énerve assez de voir qu'aujourd'hui on banalise et romantise encore ça alors que ce n'est pas normal et totalement déplacé quand bien même l'adulte se trouve être une belle femme ce n'en est pas moins glauque.

Ma note :