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Un soir que la neige tombe sur la Sérénissime, une femme blonde juchée sur des hauts talons et enveloppée dans un manteau de fourrure croise la route de notre cher commissaire Guido Brunetti. Elle s’appelle Franca Marinella, s’est fait remodeler le visage par un chirurgien peu adroit, cite Cicéron ou Virgile par cœur, et Brunetti est instantanément subjugué par cet étrange alliage d’intelligence, de culture et de beauté altérée par l’inconscience – comme sa Venise, décidément ! Qu’on songe à la pollution déversée dans les canaux, à ce complexe chimique géant installé aux abords de sa ville ! Aux ordures qui jonchent les rues de tout le pays, aux incinérateurs qui explosent dans tout le sud de l’Italie, à la Camorra qui s’enrichit de l’élimination des déchets ! Et Brunetti de se transformer en expert de l’environnement pour élucider le meurtre d’un routier…
Dans le couloir, un bruit de voix leur parvint du salon principal, celui qui donnait sur le Grand Canal. L’homme leur prit leurs manteaux en silence et ouvrit la porte d’un placard éclairé. Jetant un coup d’œil à l’intérieur, Brunetti remarqua un grand manteau de fourrure accroché à l’écart des autres vêtements, isolé d’eux par sa valeur ou par une attention particulière du responsable du vestiaire.
Attirés par les voix, ils se dirigèrent vers l’avant du bâtiment. Guido et Paola trouvèrent leurs hôtes devisant devant la fenêtre centrale – leur faisant donc face – pour permettre aux invités à qui ils parlaient de bénéficier de la vue sur les palazzi situés de l’autre côté du Grand Canal. Les voyant à nouveau de dos, Brunetti reconnut cependant le couple qui les avait précédés dans la rue ; ou alors, c’est qu’ils avaient des clones – un homme trapu et corpulent et une grande blonde au chignon élaboré, juchée sur des talons aiguilles. Celle-ci se tenait un peu à l’écart, regardant par la fenêtre, et ne paraissait pas participer à la conversation.
Deux autres couples se tenaient à côté de ses beaux-parents. Il reconnut l’expert-comptable du comte et son épouse, ainsi qu’une vieille amie de la comtesse qui, comme elle, était engagée dans les bonnes œuvres, et son mari, marchand d’armes et de technologie minière dans les pays du tiers-monde.
Le comte détourna un instant les yeux pendant ce qui paraissait être une conversation animée avec l’homme aux cheveux blancs, et vit sa fille. Il posa son verre, dit quelque chose à son vis-à-vis et se dirigea vers les Brunetti. À ce moment-là, l’homme corpulent se retourna pour accueillir les nouveaux arrivants et son nom revint à Brunetti : Maurizio Cataldo, personnage qui passait pour être écouté des membres influents de l’administration de la ville. La femme continuait à contempler la vue, comme si elle en était enchantée, et ne s’était pas rendu compte du départ du comte.
Brunetti et Cataldo n’avaient jamais été présentés l’un à l’autre, mais le policier connaissait son histoire dans les grandes lignes. Venus du Frioul au début du xxe siècle, les Cataldo avaient prospéré pendant la période fasciste et étaient devenus encore plus riches pendant le grand boom des années soixante. La construction ? Les transports ? Il n’en était pas sûr.
Le comte rejoignit Guido et Paola, les embrassa tous les deux, puis se tourna vers le couple avec lequel il s’était entretenu. « Tu les connais, Paola, mais pour Guido, je n’en suis pas certain. Ils ont très envie que je te présente. »
Sans être un grand polar, ce livre typique de Donna Leon procure un agréable moment de divertissement. J’ai davantage l’impression de suivre un feuilleton sur Brunetti et son entourage que de lire un roman policier, ce qui est acceptable dans la mesure où elle nous rend ces personnages sympathiques.
J'ai nettement moins aimé que l'autre Brunetti que j'ai lu et j'ai eu énormément de mal à finir ce livre, à cause de l'intrigue pas assez mouvementée à mon gout. Néanmoins j'ai beaucoup aimé le développement de la fameuse "Femme au masque de chair" bien traitée, touchante et plus profonde qu'il n'y parait.
Cette intrigue traité par le commissaire Brunetti est intéressante .Cela se passe dans le monde de l industrie des déchets .Pour moi le plus fut le ressenti du commissaire envers Franca Marinello. Son attirance pour cette femme cultivée ayant les mêmes lectures et surtout son visage .
Une enquête du commissaire Brunetti assez complexe sur fond de camorra.
Brunetti rencontre Franca Marinello lors d'un dîner chez ses beaux-parents. Charmé par son érudition, il est étonné par l'apparence figée et peu naturelle du visage de cette jeune femme. Le beau-père de Brunetti hésite à entrer en affaire avec Marinello et demande à son beau-fils de faire une discrète enquête sur lui. Parallèlement, Brunetti reçoit la visite d'un collègue carabinier, Filippo Guarino, qui lui demande son aide pour résoudre une enquête qu'il mène sur la mort du patron d'une entreprise de transport basée à Marghera (pas loin de Venise). Brunetti est sceptique car il sait que son collègue ne lui dit pas tout.
Finalement, les réponses aux différentes interrogations posées à Brunetti s'enchevêtrent en une histoire plus complexe et de bien plus grande envergure.
J'apprécie la "lenteur" des récits de Donna Leon, un peu au rythme des vaporetti qui longent le Grand Canal et ici, l'accent mis sur la psychologie des personnages a vraiment besoin du temps pris par l'auteure pour se poser.
Un roman intéressant même si ce n'est pas mon préféré.
Une enquête policière de Brunetti toujours aussi mou du genou. Il ne se passe pratiquement rien ou si peu que le lecteur se demande quand le livre va réellement commencer. Arrivé à la dernière page, il est bien obligé de constater que l'enquête est terminée, de façon expéditive, et que Donna Leon est la reine du polar soporifique.
Résumé
Un soir que la neige tombe sur la Sérénissime, une femme blonde juchée sur des hauts talons et enveloppée dans un manteau de fourrure croise la route de notre cher commissaire Guido Brunetti. Elle s’appelle Franca Marinella, s’est fait remodeler le visage par un chirurgien peu adroit, cite Cicéron ou Virgile par cœur, et Brunetti est instantanément subjugué par cet étrange alliage d’intelligence, de culture et de beauté altérée par l’inconscience – comme sa Venise, décidément ! Qu’on songe à la pollution déversée dans les canaux, à ce complexe chimique géant installé aux abords de sa ville ! Aux ordures qui jonchent les rues de tout le pays, aux incinérateurs qui explosent dans tout le sud de l’Italie, à la Camorra qui s’enrichit de l’élimination des déchets ! Et Brunetti de se transformer en expert de l’environnement pour élucider le meurtre d’un routier…
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