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Avec Le grand cahier nous étions dans un pays en guerre où deux enfants, des jumeaux, apprenaient à survivre en usant toutes les ressources du mal et de la cruauté. Puis les jumeaux se séparaient, l'un d'eux franchissant la frontière, laissant l'autre en son pays pacifié mais dominé par son régime autoritaire. Seul, désormais privé d'une partie de lui-même, Lucas, celui resté, semble vouloir se consacrer au bien. Il recueille Yasmine et adopte son fils Mathias, porte sa pitance au curé du village, tente de consoler Clara dont le mari fut pendu pour ‘‘trahison'', écoute avec attention la confession de Victor, le libraire qui rêve d'écrire un livre ... Et si c'était pire ? le propre d'un système totalitaire n'est-il pas de pervertir à la base tout élan de générosité ? Ce que découvrira Claus, le jumeau exilé de retour sur les lieux de ses premiers forfaits, sera plus terrible encore : qu'il n'y a pas de générosité sans crime, et qu'on est toujours deux, même quand on est seul.
Au-delà de la fable, l'auteur pousuit ici son exploration impitoyable d'une mémoire si longtemps divisée, à l'image de l'Europe, et nous livre une belle méditation désespérée sur la littérature.
"Je n'ai que cinquante ans. Si j'arrête de fumer et de boire, ou plutôt de boire et de fumer, je pourrai encore écrire un livre. Des livres, non, mais un seul livre, peut-être. Je suis convaincu, Lucas, que tout être humain est né pour écrire un livre, et pour rien d'autre. Un livre génial ou un livre médiocre, peu importe, mais celui qui n'écrira rien est un être perdu, il n'a fait que passer sur la terre sans laisser de trace."
À l'instar du "Grand cahier", bien qu'écrit de manière différente, "la preuve" perturbe, choque et au final, on ne s'en remet pas tout à fait. C'est le pouvoir des grands livres, selon moi, que de se s'accaparer d'une part de notre mémoire et de nous instruire. Les horreurs de la guerre sont abstraites pour les enfants de la paix que nous sommes, pour la plupart. C'est donc grâce à des auteurs telles qu'Agotha Kristov que nous pouvons nous approchez un temps soit peu de ses horreurs et encore! Sans doute ne comprendrons-nous jamais.
Nous suivons Lucas, le jumeau qui est resté dans le village, à la fin du "Grand cahier". Il nous récite sa vie, son quotidien, au travers de la guerre. Sans être au front, les villageois vivent eux aussi dans des conditions misérables. Lucas nous montre que parfois les bonnes intentions sont au final dommageables. Lui qui semble d'abord "bon", nous dévoile peu à peu un visage égoïste. Mais tout ce récit a une vérité fort dérangeante. Pour reprendre les propos d'un Lecteur: "Il y a un message dans cette trilogie, et il est terrible: il vaut mieux vivre l'horreur qu'avoir horreur de sa vie." Je n'aurais pas dit mieux.
Vous ne tirerez peut-être pas de joie à lire ce roman, mais vous en sortirez grandis, peut-être même perturbés. Mais c'est généralement le propre des livres sur la guerre de laisser ce genre de sentiment. Sans doute pour que la mémoire collective n'oublie pas.
J'ai été déçue par ce livre...En effet, contrairement au "Grand cahier", j'ai eu du mal à accrocher à l'intrigue. J'ai beaucoup moins apprécié la plume de l'auteur qui était si légère dans le "Grand cahier" et j'ai trouvé les personnages beaucoup moins attachants.
Un livre choc dont on ne se remet jamais vraiment.
Agota Kristof nous conte ici dans un français minimaliste, dénué de tout ornement (langue choisie par elle plutôt que son hongrois natal) l'histoire cruelle de deux jeunes enfants (les frères jumeaux klaus et Lucas) qui tentent de survivre dans un pays ravagé par la guerre, en compagnie de parents trop tôt disparus (leur mère), foncièrement mauvais (leur grand mère) ou lâche (leur père déserteur). Ils en viennent ainsi progressivement à considérer tous les adultes comme des intrus et des gêneurs.
Mais au delà des apparences se cache de sombres mystères, celui de la gémellité trouble de klaus et Lucas et au delà encore celui de la manipulation par un auteur de roman de ses lecteurs au moyen des mots et d'une histoire inventée. Il y a un message dans cette trilogie, et il est terrible, Spoiler(cliquez pour révéler) "il vaut mieux vivre l'horreur qu'avoir horreur de sa vie" . Après ce chef d'oeuvre, Agota Kristof ne parviendra jamais plus à atteindre ce niveau de qualité.
Je crois me souvenir qu'il s'agit du second tome, toujours est-il que j'ai très moyennement apprécié cette trilogie, je me suis forcée à lire les trois seulement car je voulais connaitre la fin.
Indiscutablement le meilleur des trois. Un suspens a vous rendre insomniaque, des revelations qui vous tiennent en haleine. L auteure nous retourne completement le cerveau.
Toujours aussi prenant comme livre, Agota Kristof est une auteure à lire et à relire. Sincèrement, la lecture des 3 tomes donnent une bonne idée du tout, et à chaque livre supplémentaire, notre compréhension de l'histoire change!
Presque meilleur que le premier tome qui avait marqué mon adolescence! Des révélations chocs et toujours cette ambiance particulière et propre à l'auteure...
Résumé
Avec Le grand cahier nous étions dans un pays en guerre où deux enfants, des jumeaux, apprenaient à survivre en usant toutes les ressources du mal et de la cruauté. Puis les jumeaux se séparaient, l'un d'eux franchissant la frontière, laissant l'autre en son pays pacifié mais dominé par son régime autoritaire. Seul, désormais privé d'une partie de lui-même, Lucas, celui resté, semble vouloir se consacrer au bien. Il recueille Yasmine et adopte son fils Mathias, porte sa pitance au curé du village, tente de consoler Clara dont le mari fut pendu pour ‘‘trahison'', écoute avec attention la confession de Victor, le libraire qui rêve d'écrire un livre ... Et si c'était pire ? le propre d'un système totalitaire n'est-il pas de pervertir à la base tout élan de générosité ? Ce que découvrira Claus, le jumeau exilé de retour sur les lieux de ses premiers forfaits, sera plus terrible encore : qu'il n'y a pas de générosité sans crime, et qu'on est toujours deux, même quand on est seul.
Au-delà de la fable, l'auteur pousuit ici son exploration impitoyable d'une mémoire si longtemps divisée, à l'image de l'Europe, et nous livre une belle méditation désespérée sur la littérature.
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