La vie secrète de Lady Deborah

Il m'a manqué des scènes chaudes notamment celles que rédige Déborah ( Bella Donna aurait été intéressante a découvrir ) cependant en dehors de ça le milieu de l'espionnage du vol et de l'écriture a fait un sacré bon Mélange qui me fait dire que j'ai apprécié cette lecture a tous points de vue.

Deborah, jeune veuve, a une vie morne, mais elle écrit des romans sensuels sous un nom de plume. Ayant vécu un mariage désastreux, elle est convaincue d’être une femme repoussante, mais elle a inventé un personnage féminin sulfureux. Elliot, quant à lui, ancien espion de l’armée, cambriole les demeures de ceux qui étaient responsables de l’approvisionnement dans l’armée, et qui sont à ses yeux responsables de la mort de soldats, ayant préféré des achats d’armement plutôt que de matériel médical ou de chevaux pour amener les blessés vers les hôpitaux de campagne. Il verse les gains de ses vols aux dispensaires s’occupant des vétérans mutilés.

Un soir, lors d’un cambriolage, Elliot tombe (littéralement) sur Deborah. Celle-ci ne le dénonce pas, tant elle hait son beau-frère qui la méprise. Mais en panne d’inspiration, elle souhaite participer à un cambriolage pour alimenter son prochain roman. Elle découvre que le danger l’excite.

Très vite, ces deux-là s’attirent, mais Deborah est enfermée dans une prison mentale, son défunt mari l’ayant maltraité psychologiquement et lui ayant répété qu’elle était une mauvaise épouse, repoussante. Elle s’est persuadée qu’elle ratait tout.

Ce roman est assez animé, bien mené, entre les doutes des personnages, les cambriolages et le jeu du chat et de la souris entre les deux protagonistes. Le lecteur se doute assez vite de la réalité de la vie maritale de Deborah, et on sent bien que le motif des cambriolages d’Elliot (Robin des bois pour les vétérans délaissés) est là pour nous le faire paraître sympathique. Cependant, il est pertinent de rappeler que pendant longtemps, les soldats blessés ou mutilés, voire mentalement dévastés par la guerre, étaient abandonnés à leur sort par les armées et réduits à la mendicité ou la délinquance pour survivre.

Cette histoire, cousue de fil blanc, n’est pas exceptionnelle mais se lit facilement pour un petit moment de détente.

J’ai longuement hésité entre classer ce livre dans « j’ai lu aussi » et le classer dans « je n’ai pas aimé » tant l’heroïne est insipide, nunuche et changeant d’avis comme une girouette. Le pauvre Elliott doit vraiment être très amoureux ou très résiliant pour supporter une pareille engeance. Parvenir à terminer ce livre a été une vraie épreuve et je n’ai jamais été aussi heureuse de terminer un livre !

Une romance historique plaisante bien que pas exceptionnelle.

Le couple était sympa, j'ai trouvé qu'ils allaient bien ensemble et j'ai aimé la construction de leur relation petit à petit.

Deborah est une femme de caractère, même si elle est parfois trop bornée et s'attache un peu trop au passé. Elle mettra très longtemps à aller vers le héros.

Elliott m'a beaucoup plu et je dois dire que je l'ai parfois plaint tant il doit se montrer patient pour que l'héroïne vienne vers lui. Spoiler(cliquez pour révéler)Dommage tout de même qu'il l'embrasse de force par surprise la première fois, je m'en serais bien passé...

Un bon moment !