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Le livre de maître Mô



Description ajoutée par Skyhunter 2021-11-11T17:54:33+01:00

Résumé

Jean-Yves Moyart était avocat au barreau de Lille, sa ville natale. " Avocat provincial ", comme il aimait à se décrire, pénaliste dans l'âme, il se donnait corps et âme à son métier. La nuit, il profitait de ses insomnies pour raconter les histoires qu'il avait vécues. Il les publiait sur son blog sous le pseudonyme de Maître Mô.

Les récits les plus forts ont été rassemblés dans un livre – Au guet-apens – qui a suscité bien des vocations. Personne n'a su comme lui raconter l'humanité des prétoires. Ses histoires ont la force du réel. Si la fiction a besoin de vraisemblance pour être crue, la vie est capable de tout. La justice ordinaire est souvent extraordinaire.

Ce livre, aujourd'hui épuisé, méritait une nouvelle vie. Cette troisième édition est augmentée de textes inédits. De nouvelles générations de lectrices et de lecteurs pourront ainsi découvrir le coeur immense de cet avocat humaniste qui " portait la peine des autres, se consumait pour eux et ne riait que de lui ", selon les mots de la chroniqueuse judiciaire du Monde Pascale Robert-Diard.

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Classement en biblio - 21 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par JaneEyreBronte 2024-09-14T22:54:45+02:00

Et puis, coup de théâtre pour moi, alors que nous attendions désormais l’audiencement de notre affaire devant la cour d’assises, Ahmed m’apprit, lors d’une visite, que Roger était mort, en cellule– les deux hommes n’étaient pas détenus dans la même maison d’arrêt, mais Radio-Prison fonctionne à la vitesse de l’éclair entre tous les lieux de détention d’une même région. Il ne serait donc jamais jugé, et Ahmed se retrouvait le seul accusé de l’assassinat de Geneviève.

On ne peut décemment se réjouir de la mort d’un homme. Pourtant, tout à la passion avec laquelle je me battais pour l’innocence d’Ahmed, je crois bien que c’est ce que je fis, en le convainquant que désormais, rien ne s’opposait plus à ce que les soupçons que je concevais à l’égard de feu son ami soient exprimés, largement exprimés… Je n’en crus pas mes oreilles en l’entendant refuser cette ligne de défense, au nom de sa mémoire, au nom du respect dû à Monique. Cette fois, j’explosai : je lui hurlai que Roger, là où il était, non seulement ne pouvait plus rien dire, mais encore n’en souffrirait pas trop, et que Monique ne serait peut-être pas d’accord, mais qu’un moment de honte passe plus vite qu’une peine de réclusion criminelle. Je sommai Ahmed d’oublier es pudeurs et sa noblesse, de me laisser dire ce que j’aurais à dire. Enfin, il finit par me donner son accord.

Je tentai une chose inédite, en vue de l’audience qui approchait : j’écrivis à l’avocat adverse en lui demandant avec la plus grande solennité, si jamais il avait pu recueillir, dans le secret de leurs échanges, des aveux de Roger. Dans ce cas, m’autoriserait-il à solliciter de nos bâtonniers respectifs la levée du secret professionnel qui scellait en principe sa bouche, afin de permettre de le faire citer à comparaître à l’audience, pour qu’il en témoigne, étant donné l’enjeu, ni plus ni moins que la vie d’un autre homme ?

Il me répondit par une lettre d’injures, affirmant que jamais Roger ne lui avait avoué quoi que ce soit, ayant toujours au contraire protesté de sa totale innocence. Mais, écrivait-il, s’il avait reçu des aveux, jamais il n’aurait accepté d’en témoigner, pour l’honneur de l’épouse de son client, et pour le sien. Imaginais-je un instant sans déraisonner qu’il aurait soutenu pendant deux ans son client dans ses dénégations, pour se couvrir ensuite de ridicule en avouant à la fois sa culpabilité et, partant, sa parfaite connaissance d’un mensonge ?

Je ne lui demandais évidemment pas d’inventer des aveux, même pour sauver mon client. Je suis avocat, pas délinquant ou complice de délinquant. Toutefois, si Roger s’était confié à lui, à sa place, je n’aurais pas hésité un quart de seconde. Chacun en pensera ce qu’il voudra.

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par Valeriegeorge 2024-04-04T15:02:59+02:00
Or

Jean Yves Moyart était avocat au barreau de Lille,il se décrivait comme pénaliste de l'âme, l'homme aux fortes convictions humanistes a voulu exprimer dans ce livre les émotions l'énergie qu'il a eu tout au long de sa carrière .

Ici il partage quelques situations qui l'ont marqué profondément,sans jamais avoir regretté,il exerçait son métier avec passion.

Maître Mô comme il aimait se faire appeler est décédé à cinquante trois ans,sa disparition aura suscité une grande émotion dans le monde.

Je découvre un homme aux fortes convictions qui n'a de cesse de défendre de son mieux des hommes devant les tribunaux de Lille .

Parfois les situations sont vraiment déroutantes mais jamais l'homme ne se détournera de son but,la défense.

Un témoignage poignant, très intéressant qui peut mettre à mal certaines de nos convictions.

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Commentaire ajouté par Maryssandre 2024-03-22T19:59:42+01:00
Diamant

Ma plus grande tristesse dans la lecture de ce livre, c'est de savoir que la fabuleuse personne, que l'on apprend à connaître au fil des histoires, n'est plus. Ces histoires sont merveilleusement humaines ! Même pour les personnes qui ne sont pas aimable au premier abord. Malgré que certainement aucun membre de sa famille ne verra ce commentaire et les quelques années depuis le décès de Maître Mô. J'aimerais présenter mes plus grandes condoléances à la famille et aux amis de Maître Jean-Yves Moyart.

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Or

Un très bon recueil d’histoires juridiques assez passionnantes. C’est parfois difficiles de lire certaines « histoires » mais en même temps très intéressant. Les termes juridiques sont très bien expliqués et des « non juristes » pourraient suivre sans difficulté toutes ces affaires.

Vraiment j’ai adoré, c’est passionnant et ça se lit très vite.

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Commentaire ajouté par Skyhunter 2021-11-11T18:10:00+01:00
Diamant

Magnifique livre qui nous fait découvrir la justice du quotidien, merci Maître Mô !

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Ariald l'ajoute dans sa biblio or
2024-05-12T14:15:18+02:00

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