Les Gens de Mogador, Tome 1 : Julia (I)
Auteur
- Elisabeth Barbier (Écrivain)
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extrait
Après cela le sens commun lui revint.
Cette cérémonie à grand spectacle allait prendre l'allure d'une provocation vis-à-vis des siens.
Et la traîne qu'exigeait Rodolphe, eût-elle été raccourcie de moitié, eût encore suffit à faire rire aux dépens d'une épousée haute comme trois pommes.
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Premier tome d'une série de 6.
Dans celui-ci on découvre Julia, jeune fille rebelle de son époque, qui ose s'opposer au patriarche pour épouser celui qu'elle aime et non celui qu'on lui a choisi.
On est ici dans une saga familiale et non une saga historique, les luttes entre royalistes et bonapartistes ne sont que très peu évoquées.
L'histoire est dans l'ensemble assez plate, certaines scènes se répètent et on devine facilement ce qui va arriver.
Même si le personnage de Rodolphe est un brin loufoque je ne me suis attachée à aucun d'entre eux, tellement caricaturaux.
Julia ayant même réussi à m'agacer à force d'osciller entre femme forte et petite fille mièvre.
La rédaction m'a aussi parfois épuisée quand les phrases ne savent pas se distinguer entre les paroles et les actes.
Une saga qui s'étoffera peut-être au fil des tomes mais que je ne découvrirai pas au-delà de ce N°1.
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J'ai beaucoup aimé ce premier tome. J'ai aimé ce saut dans le passé avec son vocabulaire, ses coutumes et son charme désuet.
Julia est rebelle et attachante, tout comme Rodolphe.
L'histoire laisse présager une très belle saga familiale. Je lirai avec plaisir la suite de ce recit
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La mise en appétit de cette série, pour le moins connue, est appréciable. On y rencontre une famille, une atmosphère, un domaine. Au fil des pages, l'auteure nous entraine avec elle dans les mas provençaux. Sa plume n'y est que chant des cigales et terre de propriétés. Julia, une héroïne peu surprenante mais touchante par son humanité sans fard, est le fer de lance de cette épopée familiale. Sa jeunesse, la fougue de sa passion pour Rodolphe et son tempérament sans concession nous la rende similaire a nous, lecteurs. Ses peines, beaucoup de nous les ont éprouvé, ses colères, nous les avons ressentis...oui, un premier tome prometteur et intéressant au plan sociétal.
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Résumé
Docilité, patience, abnégation, respect des usages, ces vertus primordiales exigibles des femmes, peine perdue que d'avoir tant fait pour les inculquer à Julia.
Mme Angellier le constate une fois de plus en écoutant sa fille aînée proclamer son refus de se laisser marier à quelqu'un qui ne lui plaît point quand bien même cette union convient à son père. Oserait-elle envisager des épousailles qui n'auraient pas l'agrément d'Alfred Angellier ?
En ces années 1850 et quelque, l'idée en est à peine concevable. Julia y songe pourtant - elle aime Rodolphe Vernet, fils d'un colonel d'Empire installé au domaine de Mogador depuis une huitaine d'années : de la « racaille bonapartiste », aux yeux d'un royaliste ultra comme Alfred Angellier.
Celui-ci éconduit avec fureur le prétendant, et renvoie sa fille au couvent. Il faudrait n'être pas une Julia fougueuse et volontaire pour s'incliner. Longue est l'attente, dur le combat à soutenir, avant d'entrer en souveraine à Mogador.
Et là encore l'attendront d'autres luttes à entreprendre pour agrandir le domaine et consolider la famille - ces Gens de Mogador dont ce volume, consacré à Julia, commence la passionnante histoire.
Source : Le Livre de Poche, LGF
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