New York Odyssée

Comme beaucoup d'autres lecteurs, je rejoints l'avis qu'il s'agit d'une lecture inégale. Certains passages sont un peu longs, surtout insipides voire sans intérêts. MAIS, d'autres passages sont particulièrement prenants et touchants, et comme j'ai pu le lire les 150 pages du milieu à elles-seules méritent, il me semble, la lecture de ce livre.

De plus, la manière de raconter l'histoire change de celles que j'ai déjà pu lire, de point de vue en point de vue, et m'a beaucoup plu. Le destin de tous les personnages sont liés sans être entièrement dépendant les uns des autres.

Que dire de ce livre a par ce qui est répété partout : il est innégal.

La première partie du livre est sympa bien qu’un peu longue.

La dernière partie est clairement longue et ennuyante.

Et entre les deux... incroyable. J’ai rarement eu de telles emotions en lisant un livre. J’étais vraiment transportée. J’ai adorée.

Malheuresement la suite déçois un peu. On est satisfait du résultat, mais les emotions sont perdus.

Je conseillerais quand même ce livre. Juste pour les 150 pages du milieux, qui sont, pour moi, absolument incroyables.

Un roman d'une qualité certes variable, mais qui, et c'est ce que j'en retiendrai, bouleverse tout sur son passage. Si certaines portions sont un peu longuettes, elles sont largement compensées par toutes les pépites disséminées dans l'ensemble de l'oeuvre.

Une solide écriture "à l'américaine" fait que l'histoire se lit facilement. Les personnages semblent vrais dans leurs faiblesses et leurs contradictions. Chacun vit à sa façon la maladie et la mort d'un être cher. Ils perdent leur innocence mais en sortent grandis.

Mouais, j'ai eu énormément de peine à le terminer ... ! C'est dommage car le scénario aurait pu être tellement bien exploité et j'ai vraiment adoré l'écriture poétique et la façon dont l'histoire est racontée.

Malheureusement, les personnages ne sont ni très interessants ni attachants, et on a pas vraiment l'impression de les connaître même après avoir lu 600 pages les concernant.

Et puis, lors de la deuxième partie, j'ai vraiment perdu le fil au point de vouloir abandonner et j'ai eu toutes les peines du monde à arriver au bout. Il ne se passe rien, on a juste la description de l'état d'âme de chaque personnage qui, je le rappèle, ne sont pas vraiment "présents". Ce n'est qu'une suite de description de vies normales sans qu'il ni s'y passe rien de digne d'intérêts ou qui l'aurait peut-être été si les personnages avaient tenus un peu la route.

Mais donc voilà, petite déception pour moi. Cependant ne vous découragez pas après mon commentaire car je ne m'attendais pas à un livre de ce style où je m'y m'ennuie justement la plupart du temps ...

Livre inégal, New York Odyssée est plein de belles choses et bourré de défauts. Il est attachant et, pourtant, parfois, on s'en détache et il serait presque possible de ne jamais le terminer.

Cinq personnages s'entrechoquent, évoluent et vivent ensemble, loin les uns des autres, prisonniers de leur destin. Ils ne se valent pas. Jacob est le seul qui ressorte vraiment du lot, Sara le suit tant bien que mal tandis que William et George étouffent derrière eux. Quant à Irene, elle n'est présente qu'en apparence, en filigrane, et c'est peut-être mieux ainsi.

Le déroulement manque de rythme suivant les parties. Le début est laborieux. Ce n'est que lorsque la maladie d'Irene fait son apparition dans la vie des cinq amis qu'enfin le roman acquiert une consistance propre. Ensuite, ce sera les montagnes russes. Des passages justes et poignants, d'autres qui donnent envie de sauter des pages.

Malgré tout, le souvenir laissé par ce livre n'est pas anodin. Il restera l'image d'un espoir après la tempête.