Un petit complément sympathique à l'univers des Chasseurs d'Ombres donnant des précisions supplémentaires et une petite idée de ce qu'est Idris. A lire pour les fans.

Ouvrage centré sur les oiseaux d'Europe, il satisfera l'ensemble des amateurs d'ornithologie et même les curieux observateurs de la gent ailée du continent. Très agréable à lire en plus avec une mise en page claire et jolie.
L'ouvrage est classé selon les différentes espèces d'oiseaux parmi lesquelles les gaviiformes, les grèves, les fulmars, puffins, cygnes, oies, canards, rapaces diurnes et nocturnes et passereaux. Les chapitres décrivent leurs comportements.
Les dessins, chacun très beaux, les montrent superbement à différentes activités : chasse, vol, parades nuptiales, nourrissage des petits, nidifications.
Bref, un magnifique ouvrage qui fera le bonheur des ornithologues et qui mériterait une meilleure mise en avant.

Je l'avoue j'ai été attirée par la couverture et le titre. Il n'y a pas à dire, la couverture a de quoi attirer l'oeil sur le présentoir des nouveautés de la bibliothèque municipale. Le résumé encore plus avec son folklore japonais.
Résultat : lecture clairement mitigée, tendant même vers le côté "je suis déçue au final".
L'écriture est très décevante. L'auteure commet beaucoup de fautes. Elle utilise le même mot dans plusieurs phrases de suite, la syntaxe est mauvaise. Il y a également un même passage identique l'un à la suite de l'autre (apparemment, cette maison d'édition n'emploie ni correcteur ni relecteur...). La plume de cette auteure a glissé sur moi sans me donner quelque chose à quoi me raccrocher. Un manque de rythme peut-être ? Une imprécision ? Je ne sais pas trop.
L'univers en lui-même : le folklore japonais est précisé par le lexique indiqué par les astérisques à chaque mot japonais, nous enseignant un peu le folklore japonais. Mais trop peu ! De plus, je sais par les différentes lectures du folklore japonais que j'ai fait, que les kitsune ne sont pas aussi cruelles que celles décrites dans le livre. Ce sont plus des yokai gentils dirais-je, malicieux à la limite. Mais bon, l'auteure se créé un univers à elle, pourquoi pas.
Le scénario en lui-même : lire deux destins qui s'entremêlent est quelque chose qui m'a intrigué, m'a un peu touché. Mais guère plus au final parce que je ne me suis pas attachée aux personnages. Par ailleurs, les deux destins qui s'entremêlent passent plus au premier plan que la quête d'indépendance. La douce Hikari m'a un tout petit peu touchée par sa volonté d'indépendance mais j'ai été déçue de son destin au final. Mina, elle, ne m'a absolument pas touchée. Je l'ai trouvée... froide. Je ne suis pas parvenue à la prendre en pitié. Et sérieusement ? Elle n'en veut pas à celle qui a tué son père ? Hum... J'ai eu envie plusieurs fois de gifler Natsume et je ne parviens toujours pas à la prendre en pitié.
Un univers resté finalement trop en surface à mon goût, des personnages quasi transparents comme les fantômes, une écriture maladroite. Je ne pense pas retenir grand chose de cette lecture au final. J'hésite toujours entre la classer dans "bronze" et "j'ai lu aussi". Allez : le bronze pour l'univers créé par l'auteur et (peut-être) pour les deux destins qui s'entrecroisent et la quête d'indépendance de Hikari et d'Akane. (Encore que, la quête d'indépendance d'Akane apparaît la plus forte parmi l'ensemble des personnages à mon sens).

Alors je me suis lancée dans la lecture à l'occasion d'un ebook offert. Sachant que le résumé ne me tentait pas. Mais bon, allons quand même.
Mais je ne vais juger que sur les 25 premières pages que j'ai lu, n'ayant pas réussi à aller plus loin.
Le style de l'auteur en lui-même est bon, entraînant dans les premières lignes, permettant de bien entrer dans l'histoire. Cependant, les phrases très longues, les paragraphes très longs également (écrit petit ou est-ce seulement à cause du ebook ?) m'ont très vite fait perdre le fil de l'histoire. Dommage.

Petite romance bien écrite, sans toutefois trop se développer ni s'étendre. Le scénario ne casse pas des briques mais permet de bien mettre en scène et de laisser la romance entre les deux personnages principaux se développer et s'installer doucement, bien que toutefois assez rapide.
Un petit roman bien sympathique qui détend par sa simplicité. Et bien écrit avec ça.

Style euh... d'écriture de débutant ou de collégienne, et encore.
Beaucoup de répétitions dans les phrases où un même mot est employé plusieurs fois : où sont passés les synonymes chez cette auteure, c'est un grand mystère.
L'intrigue est assez plate pour une saga de fantasy.
Les personnages sont très stéréotypés et tout aussi plats que l'intrigue. L'intrigue elle-même est très décousue : beaucoup de raccourcis pris et parfois pas les meilleurs.
Bref, à recommander pour un lecteur débutant et/ou peu exigeant.

On m'avait prévenu que je ne comprendrais rien, et que je comprendrais encore moins par rapport au tome 3. Je me lance quand même et... résultat... et bien je n'ai strictement rien compris et c'est peu dire.
Aussi, avant d'entamer ma lecture, je suis allée lire les commentaires précédents. Au moins, cela me rassure de constater que je ne suis pas la seule à n'avoir rien compris. Du coup je me demande comment il est possible de classer ce roman dans la catégorie diamant et comment il peut aussi bien être noté par les critiques.
Le terme "nébuleux" résume très bien ce volume. Je n'ai pas compris l'utilité des chapitres concernant Victoire. Je n'ai pas compris qui était qui et qui était quoi. Au final, je ne vois toujours pas qui est qui et qui est quoi. L'utilité de l'autre, du gaz, de certains personnages qui sont là, qui apparaissent et qui au final ne servent - pour moi - qu'à décorer et à permettre à l'auteur d'écrire des pages supplémentaires de tout et n'importe quoi. Pourtant, au premier volume, le scénario semblait vraiment bien partir mais alors au final... c'est bien nébuleux.
Les personnages sont quasi inexistants dans ce volume, consacré tout entier à la recherche de ce Dieu... Ce qui fait disparaître tous les personnages en les poussant au second plan, voire même au troisième plan voire carrément en les faisant passer au statut d"inutile" !
Même l'écriture qui avait été bien faite dans les trois premiers volumes est une horreur dans ce quatrième volume. Elle est lourde, inexpressive, plate. Elle me donne l'impression que l'auteure s'est forcée à écrire ce quatrième volume.
Concernant la fin ? Euh... je referme avec soulagement ce livre en sachant que cette saga est belle et bien terminée ! Je n'aurais pas à endurer un cinquième volume de n'importe quoi. La fin ouverte laisse un peu d'imagination qui conviendra à chacun. Et permettra aussi à chacun, du moins à ceux qui ont apprécié, de poursuivre un rêve qu'ils ont aimé. Le mien s'arrête là.
Allez, j'admets un coup de coeur pour l'écharpe et pour le pouvoir animiste d'animer les objets. J'imagine très bien tous mes objets inanimés venir vers moi alors que je les cherche, moi qui perds tout tout le temps.

Une suite qui dure qui dure c'est le moins qu'on puisse dire. Un très très long volume où, encore une fois, il faut attendre les dernières pages pour avoir l'action intéressante. Je me perds de plus en plus dans tous les nouveaux développements... Et je n'en comprends absolument pas certains.
L'écriture reste toutefois captivante même si le scénario devient fouillis au possible à mon sens. J'espère que le quatrième volume apportera un certain éclairage à l'ensemble. Je reconnais toutefois au moins que l'auteure a le mérite à me pousser à vouloir lire le quatrième volume alors que le scénario ne me passionne guère et que je me perds sur beaucoup de points.

Hum... quoi dire sinon que je reste perplexe sur ce troisième volume. De mon avis, il est bâclé sur plusieurs points.
Les personnages sont très mal utilisés dans ce dernier volume. Certains apparaissent sans qu'on sache trop à quoi ils vont servir. D'autres sont toujours là et ils sont très mal utilisés au final. D'ailleurs, dans le final, beaucoup de personnages meurent et c'est bien dommage. Rivière aurait pu être mieux utilisé je pense.
La magie dans cette saga... Je ne sais pas trop ce qu'elle fait là car les utilisations décrites avec plus de détails m'ont fait rire alors que les utilisations les plus intéressantes sont moins détaillées. J'ai eu l'impression que les utilisations les plus détaillées ont été un exutoire pour l'auteur, une sorte de petite digression dans son scénario pour souffler.
Concernant le scénario en lui-même, ce troisième volume est très axé sur les batailles. Beaucoup, beaucoup de batailles. Que ça en fait. Je mettrais un bon point car, pour une des rares fois, la conclusion n'est pas un happy end. Loin de là. On n'obtient quelques réponses à des questions laissées en suspens à l'issue du volume deux comme qui sont les coupables et les agents d'Amon Tugha dans le palais de Guideciel. Beaucoup d'autres choses sont bâclées : des personnages survivent, entraînant des questions sur leurs avenirs. Même pour un, on aurait souhaité en savoir plus.
Le seul point non bâclé est l'écriture. Elle est toujours aussi puissante que dans les deux premiers volumes bien que toutefois moins prenante. Toujours aussi entraînante niveau ressenti des personnages, je la trouve toutefois moins travaillée car c'est principalement par là que je sens le travail bâclé de l'auteur qui semble avoir du se forcer pour écrire ce troisième et dernier (heureusement au final !) volume.
Je finis donc cette saga sur un sentiment clairement mitigé. L'ensemble reste dans le classement or car j'ai eu malgré tout envie d'arriver jusqu'à la dernière ligne de la dernière page et que j'ai beaucoup apprécié la plume de l'auteur mais la conclusion finale, l'utilisation des différents personnages et le fait de ne pas en savoir plus sur l'avenir d'Havrefer me laissent perplexe.

Il faut reconnaître un certain charme à cette saga. Le scénario s'accélère très vite mais sans toutefois s'emballer vraiment. Le troisième volume s'annonce très prometteur au niveau de l'action et des rebondissements.
On respire et on vit au rythme de chacun des personnages. Surtout, j'aime bien le fait que, même si chaque chapitre donne le point de vue d'un personnage, il ne faut pas attendre plusieurs chapitres pour connaître la suite du point de vue de ce personnage.
Les personnages se développent aussi, se complexifient, grandissent. Une mention spéciale pour Merrick Ryder, le vilain garnement qui semble grandir le plus à mes yeux dans ce second volume. Je garde cependant un petit faible pour Rivière, même s'il passe très largement au second plan dans ce second volume.

Série satisfaisante dans l'ensemble entre magie, fantasy sur fond d'époque médiévale. Les intrigues sont bien montées, rythmées et entraînantes. Cependant, je décroche par moment sans trop savoir pourquoi.
Les personnages restent tous très attachants. Pourtant, il y a un je ne sais quoi qui fait que j'accroche moins qu'au début de l'histoire.

C'est toujours aussi intriguant et entraînant. Des enquêtes policières très originales. Certes, j'en connais l'issue vue que j'ai lu le roman avant le manga mais la lecture du manga permet encore plus de frissonner au rythme de cette nouvelle enquête de nos deux héros.

Attendu avec grande impatience c'est un véritable plaisir que de poursuivre les aventures d'Arte !
On la suit dans sa progression comme portraitiste puis en proie à des doutes, qui la font grandir. Elle est beaucoup moins naïve qu'au début et cela fait plaisir de voir un personnage qui évolue en bien, qu'on a envie de voir continuer à grandir et voir ce qu'il deviendra. Je m'attache à tous les personnages de ce manga. L'auteure arrive magnifiquement bien à nous transporter encore dans la Florence de la Renaissance italienne. Quelques intrigues politiques à venir se sentent bien dans le prochain tome au vu des dernières pages de ce volume. Après tout, que ne serait pas l'Italie de la Renaissance sans des intrigues politiques ?

Ce fut une bonne lecture. Cependant, je ferais le gros reproche que les personnages sont tellement bons qu'ils volent la vedette à l'intrigue. C'est clair. Je me suis attachée à chacun des personnages très facilement. Extrêmement facilement même. Ils sont tous très intéressants, chacun à leur manière, depuis Rivière jusqu'à Janessa. Même Norbul est fascinant. La manière dont la plume de l'auteur les décrit, adoptant le point de vue de chacun, permet de ressentir à leurs places, de s'attacher à eux, de respirer avec eux.
Concernant le scénario en lui-même, il reste d'un classique : un roi, une reine ensuite, une guerre, une histoire de batailles, des sauveurs improbables, de la magie. Rien qui ne semble bien surprenant à première vue mais ce n'est que le premier volume, peut-être que la suite offrira des points intéressants dans le scénario.
Je félicite l'auteur pour la qualité de sa plume. Elle est très agréable, fine, poignante. Elle permet de nous faire plonger encore plus dans l'univers monté par l'auteur, de faire ressentir les sentiments des personnages et les actions avec une grande force et une grande intensité.

C'est toujours un réel plaisir que de suivre cette saga. Les moments de tensions sont poignants et très vifs à ressentir à la lecture.
En prime, on en apprends beaucoup sur la tenue d'un conclave. Certes, les férus d'histoire connaissent déjà l'issue du conclave mais le suivre sous la plume de Fuyumi Soryo fait bien ressentir les tensions politiques du moment et les aventures de chacun.
Une seule chose à faire : attendre la suite avec une grande impatience !

Alors là déjà que la SF n'est pas ma tasse de thé, ce roman l'est encore moins. Je ne sais pas où je mets les pieds et il n'y a aucun glossaire ou quelconque explication sur le pourquoi du comment ! Dès que les premières pages je ne comprends rien de rien.... j'ai tenu 45 pages avant de laisser tomber. Et sans regrets !

Ah ! Cette lecture était excellente. Quand bien même il s'agit d'une version alternative de l'unification italienne, elle n'en reste pas moins très réussie.
Le scénario en lui-même est très bien monté. A aucun moment il ne permet de souffler dans la lecture. Une fois qu'on est embarqué dedans, il faut absolument le terminer pour tout savoir. L'intrigue a bien pris sa place, tout est installée. Il y a quelques surprises et des rebondissements bien sûr qui embarquent jusqu'à la dernière page.
Les personnages en lui-même restent de surface. Pas grand chose ne permet de s'attacher à eux niveau complexité, sentiments, etc ... même s'ils sont un peu plus travaillés que dans le premier volume, ils se dévoilent un peu mais guère plus. Cependant la manière dont l'auteur les utilise permet que le lecteur puisse s'attacher à chacun d'entre eux. J'ai toujours eu envie de réagir de la même manière qu'eux, notamment donner une gifle à un certain moment...
C'est très frustrant de lire la fin ! Et aussi de savoir que cette saga n'est qu'une duologie... La fin laisse beaucoup de questions en suspens...
Pour ma part, j'aurais bien aimé un troisième livre. Mais après tout, le choix est judicieux de la part de l'autrice car il permet d'imaginer tout et n'importe quoi. Et puis, comme elle l'a si bien dit : il suffit d'encre et de papier pour laisser le lecteur écrire son propre univers à sa suite...

L'idée d'écrire un monde avec de l'encre et du papier ? Superbe idée ! C'est toute l'essence du métier d'auteur. Alors non seulement le titre est très bien trouvé mais en plus, l'univers illustre très bien ce même titre.
Nous emmener dans un univers inventé ? Des univers reliés à d'autres univers ? J'ai déjà vu l'idée chez Roger Zelazny dans son cycle des Princes d'Ambre. Mais il n'empêche que le concept chez Gwendolyn Clare est tout simplement fabuleux !
Non sans rappeler les évènements réels de l'unification italienne, l'auteure vient ici y ajouter son monde. Les intrigues politiques s'imbriquent parfaitement bien dans cet univers.
Le scénario, extrêmement bien construit, recèle plein de surprises à chacune des pages. Une fois embarquée dedans, j'ai eu du mal à m'en défaire. Celui-là, c'est sûr, je ne pourrais jamais l'oublier !
Les personnages en eux-mêmes sont tous très intéressants, à la fois complexes et parfois si simples. Elsa surtout ! Elle qui paraît si puissante (et semble l'être !) et sûre d'elle avec son caractère bien trempé et pourtant qui est si naïve et si désemparée une fois sur Terre est vraiment charmante. Léo lui est très intriguant. Si j'ai détesté Porzia au début, finalement, je m'y suis attachée au fur et à mesure des pages.
L'écriture de l'auteure est sublime. Fine, légère, elle nous embarque sans nous permettre de souffler un seul instant. Il n'y a aucune lourdeur dans le style. Les moments intenses frappent de plein fouet, on retient son souffle aux moments adéquats,... l'écriture transmet très facilement toutes les émotions.
Bref, ce livre est un vrai bijou à avoir lu au moins une fois pour le plaisir de voyager et d'apprécier un univers complexe où tout est travaillé pour que chaque chose se révèle avoir un intérêt.

La bibliothèque offre l'occasion... de lire un succès de librairie que tout le monde adore mais pas moi.
J'ai lu moins de 100 pages je juge donc là-dessus. Si l'histoire tient au coeur de l'Italie des années cinquante, le récit en lui-même est lourd à lire.
Les deux fillettes sont insipides. Je ne parviens à m'accrocher ni à l'une ni à l'autre. Elles ont chacune leurs caractères mais ça reste... léger, rien sur lequel s'accrocher pour les apprécier.
L'écriture est dans un style que je trouve très lourde à lire. Je ne parviens pas à m'y faire. Peut-être est-ce aussi parce que je n'aime pas les romans d'inspiration autobiographiques(comme les autobiographies tout court d'ailleurs).
Pourtant, certaines scènes sont assez bien originales et frappantes, illustrant très bien la réalité.

Ce troisième volume, je ne l'attendais pas trop. Emprunt à la bibliothèque pour le lire donc. J'avoue que le deuxième volume me passionnait déjà moins, ce troisième volume me confirme donc que l'histoire devient moins attrayante. Le monde onirique ne l'est plus réellement avec une impression classique de déjà-vu avec les brigands qui attendent et les voleurs.
Le mystère ne s'épaissit pas des masses... J'ai eu l'impression que les deux héros font du surplace. Même Théo ne semble pas gagner en assurance au cours de ce voyage même si celui-ci ne fait que commencer...
Je trouve l'écriture aussi moins attrayante que dans le premier volume. L'ensemble me fait donc moins rêver et m'accroche beaucoup moins qu'espéré au vu du prometteur "monde onirique" annoncé dans les résumés du manga.

Après avoir été conquise par les Arsène Lupin du même auteur, je me suis laissée tenter par un autre roman.
Enfin un roman policier où je ne découvre pas le coupable au bout de quelques pages !
Littéralement embarquée dans la Venise des Lumières, suivre la jeune Pucci est un délice. D'illusions en illusions au milieu du carnaval, ce scénario policier historique nous offre des surprises, des rebondissements, des émotions fortes et un coupable qui n'est facile à identifier ! Tout ce qu'il faut pour écrire un roman policier excellent et rondement bien mené en 340 pages. Court mais intense !
L'écriture de Frédéric Lenormand est sublime. Elle nous entraîne avec une très grande facilité et nous dit "tu as commencé ? Maintenant termine d'une traite !".
Sans toutefois voir une réelle personnalité de la jeune Pucci, ce que je qualifie de "personnage laissée en surface", l'écriture de Lenormand nous la rend attachante et nous frappe de plein fouet, faisant ressentir toutes les émotions de la jeune fille avec une grande intensité.
Quand au scénario en lui-même, il ne "casse pas des briques" et semble être courant dans le monde des intrigues politiques vénitiennes. Mais l'auteur nous le complexifie suffisamment pour qu'il soit attachant et très intéressant.
Côté pédagogie en prime : on apprends le fonctionnement de la Sérénissime en plus de manière claire.

En fait, il est difficile de juger puisque je n'ai pas réussi à terminer de le lire. Je commente donc les 80 premières pages que j'ai lu avant d'abandonner.
Il faut dire d'entrée que c'est le genre de livre où il faut d'emblée aimer le style de l'auteur. Je n'aime pas du tout c'est clair. Je n'ai absolument pas réussi à m'y faire.
Du reste, l'histoire semble assez classique avec un loup de Wall Street en fuite, devenant un criminel en cavale. Je n'ai pas réussi non plus à m'attacher aux personnages non plus.
Dans l'ensemble, l'écriture de l'auteur est assez agréable à lire malgré tout.

Un roman qui tient beaucoup plus du questionnement sur soi voire du temps qui passe et d'un jugement porté sur l'Eternité et les croyances religieuses qu'une véritable enquête policière.
Le scénario est d'une platitude extrême. Il y a un meurtre certes. On apprends le nom du coupable dans les dernières pages certes. Mais on a une idée du coupable dès le début du coup... ça fait 400 pages de rien à dire, du blabla pour visiter Barcelone de l'Inquisition à aujourd'hui mais c'est tout.
Les personnages sont plats, inexpressifs. Je me pose encore la question de leurs utilités.
Transformer ce livre de pseudo-enquête policière inutile et inexistante et une histoire retracée de Barcelone en livrant des anecdotes aurait été plus intéressant.
Bref, à passer et à oublier.

Je vais arrêter ma lecture à ce volume-ci je pense. Je tenterais néanmoins le troisième... peut-être par curiosité voir si mes suppositions vont se révéler exactes ou non.
Concernant ce second volume, l'ambiance est lourde, pesante. Le scénario est bien monté certes. Mais il n'est pas aussi prenant qu'il aurait pu l'être en réalité. Je garde toujours une impression de déjà-vu, un mélange de plusieurs autres romans de fantasy que j'ai lu. Bref, pas de grande nouveauté pour moi ni rien de bien attrayant.
Les personnages révèlent un peu plus d'eux mêmes mais cela reste extrêmement superficiel. Je n'arrive à m'attacher à aucun des personnages, c'est vraiment dommage.
L'écriture de l'auteure reste assez prenante malgré tout, une de ses plumes dont on parvient difficilement à se défaire même si le bouquin ne nous passionne guère. C'est mon cas. Je me passionne guère pour cette saga. Je dirais même que j'en suis extrêmement déçue. Elle manque beaucoup d'originalité à mon sens.

L'entrée dans cet univers se fait par la petite porte, ou du moins, par un miroir. Mais après, je ne sais pas trop quoi en penser...
L'univers apparaît comme étant riche et foisonnant. Peut-être un peu trop. Beaucoup d'informations sont données, alors que d'autres non, et les manquantes, bien que semblant secondaires, donneraient peut-être pas mal d'informations à savoir. Peut-être seront-elles révélées dans les volumes suivants. Le monde en lui-même manque un peu d'originalité à mon goût. Ce n'est pas le premier roman que je trouve dans un univers post-quelque chose avec des pouvoirs propres à chaque famille, à chaque clan, à chaque royaume.
La cour du Pôle n'est pas si originale que ça non plus. Ce qui la fait sortir du lot est juste les illusions créées dans son architecture en somme. Le reste, autrement dit les jeux de pouvoirs et d'alliances sont, en somme, ce qui fait le "charme" et la dangerosité de n'importe quelle cour. La dangerosité apparaît à la petite noble provinciale, ici Ophélie, qui débarque dans un univers qui n'est pas le sien et doit faire attention à tout. Pas de grande nouveauté en somme.
Le scénario apparaît comme étant bien monté. Cependant, les réactions de Thorn par moment me font buter sur le scénario. J'ai l'impression de rentrer de plein fois dans un obstacle qui me fait sortir de ma lecture. A l'issue de ce premier volume, j'ai l'impression de savoir déjà sur quoi va se concentrer l'avenir, et du coup, je me demande bien de quoi seront fait les volumes suivants...
Concernant les personnages, je me suis très vite attachée à Ophélie, qui a tout de l'anti-héroïne, mais se place très vite au coeur de l'action. Thorn est très intriguant car peu d'informations filtrent sur lui. Ces deux personnages sont très bien montés et très complexes à cerner. Il en devient difficile de savoir qui est maître, qui fait quoi, même si parfois, c'est trop facile de deviner un potentiel coupable d'un acte.
Concernant l'écriture, la plume de l'auteur est magnifique. La romancière ici appartient à une rare catégorie d'auteur qui maîtrise toutes les subtilités de la langue française. Elle nous happe très facilement dans son univers qu'il est difficile de lâcher une fois qu'on a commencé à y plonger. L'attrait je pense est la manière dont on commence le roman, en expérimentant un des pouvoirs de l'héroïne. Sans détour assommant, cela nous fait rentrer directement dans l'univers. Mais j'en regrette du coup, de ne pas en savoir plus avant de commencer la lecture.
Allez, mention spéciale à l'écharpe d'Ophélie...
Autrement, je suis un peu dubitative face au succès de ce roman... Ok, il est riche, foisonnant, bien monté mais l'intrigue n'est pas si spectaculaire ni si originale que ça. J'ai une impression de déjà vu.

C'est une histoire à la fois triste et touchante, qui aborde la difficile question du handicap. L'histoire d'amour qui s'esquisse ici est touchante et ne cache rien de ce que le handicap inclut dans la réalité et dans l'histoire entre les deux héros.
Les héros sont attachants, chacun à leur manière, Itsuki par sa force de caractère, Tsugumi par son amour envers le jeune homme.
Rien n'est caché, tout est dit. C'est le quotidien de nombreuses personnes et ce manga se fait un très beau porte parole de leur réalité et de ceux qui les accompagnent.
Les graphismes apportent une touche de légèreté à une histoire quand même "lourde".
Pour autant, je n'ai pas réussi à accrocher vraiment à cette histoire. Les shojo ne sont pas ma tasse de thé. L'écriture peut-être qui m'arrête dans l'envie de continuer, qui ne parvient pas à me faire frissonner ni à m'immerger vraiment dans l'histoire entre les deux héros. Je suis très attachée à Itsuki mais beaucoup moins à Tsugumi.