Qu'attendent les singes ?

C'est un de mes romans préférés de Yasmina Khadra, j'ai savourer ma lecture du début jusqu'à la fin. Et voilà des années plus tard je me rend compte que je me souviens de chaque détail de l'histoire chose assez rare me concernant car beaucoup de roman ne m'ont jamais réellement marqué

Je n'avais pas encore lu un roman "noir" de Yasmina Khadra. C'est noir, noirceur des actes, des hommes pris dans un certain engrenage mais très pédagogique sur la vie algérienne et algéroise. Et une belle leçon sur la vie : du noir peut émerger lumière et espoir. Toujours une très bon moment de lecture offert par M.Yasmina Khadra.

Sabs plus, si ce n'est pour la réalité socio-économique du contexte dans lequel se déroule l'histoire et la réalité des choses. Pas mal, mais pas un must-have

Quand je lis un livre de Yasmina Khadra, je suis émerveillé par la beauté de son écriture. Les images et les scènes, même les plus sombres, émergent des phrases comme des fleurs resplendissantes. L'intrigue est très bien ficelée. Le suspense n'est pas très soutenu. Mais on ne saurait s'en plaindre lorsque l'on se laisse bercer au gré des phrases et des images qu'elles produisent. Par contre, le portrait qu'il peint de l'Algérie me paraît bien sombre. J'ose espérer que ce pays comporte aussi son lot de bons côtés et moments de bonheur.

Fidèle à lui-même Yasmina Khadra nous offre un bon moment littéraire. Ce livre se lit bien et pousse à la réflexion sur les vrai problèmes de société algérienne. Néanmoins, malgré la complexité du scénario, le suspense ne dur pas longtemps... beaucoup de rebondissements mais le suspens est levé dès la page d’après. J’ai pris plaisir à lire cet ouvrage!!!

Touchée, coulée par ce roman noir qui dénoncent certains faits réels de cette Algérie bouillonnante. Non seulement l'écriture nous emporte dès les premières pages mais l'histoire ne peut que toucher notre sensibilité face à un pouvoir destructeur.

Au début :

- "C'est un matin splendide, qui n'existe que pour lui-même comme un rossignol qui chante dans un monde de sourds; un matin algérien, avec son soleil de décembre éclatant et froid pareil à un joyau punaisé dans l'azur, hors de portée des rêves tordus, des prières biaisées et des Icare aux ailes rognés.

Nora commissaire à Alger se bat pour son poste, pour sa condition de femme et pour cette jeune fille retrouvée morte dans les bois de Baïnem, près d'Alger. En parallèle l'histoire de ce journaliste pris dans les filets de la corruption, et autour, toute les manipulations de ceux qui ont le pouvoir dans ce pays. J'ai été voir un peu la bio atypique de cet auteur qui m'a intriguée, tout n'est pas très clair là non plus, cet auteur a reçu des prix pour certains de ses romans et a été accusé de plagiat pour d'autres. Je pense, mais ce n'est que mon point de vue, que certains ont voulu l'évincer, il en disait peut être un peu trop… Quatre de ces œuvres ont été portées au cinéma (dixit Wikipédia). Je remercie Emilie qui m'a offert ce roman, j'ai toujours été très sensible à ce qu'il se passait en Afrique du Nord, c'est dans mon âme… Je vais suivre cet auteur de près et si certains l'ont lu et apprécié que me conseillez-vous?

Yasmina Khadra est un écrivain engagé, je n'en doute plus. Il fait preuve de courage en décrivant le triste état dans lequel se trouve ce pays, aujourd'hui. Mais c'est pour mieux dénoncer les abus d'un pouvoir totalitaire et en même temps faire prendre conscience aux citoyens qu'il serait temps de prendre en charge sa destinée et devenir " digne de marcher parmi ce magnifique peuple ... ".

Assez déçue de ce livre.

Je trouvais le résumé attirant, et pourtant, c'est à peine si l'histoire évoque la disparition de la jeune étudiante. En effet, on est carrément à coté de la plaque : on parle de d'autres personnes. Aussi, on évoque d'autres meurtres, qui ne me semblaient pas très important dans l'histoire car rien que l'idée de découvrir qui a tué la jeune étudiante était, de base, bonne... or on évoque son cas dans un ou deux chapitres seulement.

Il y a beaucoup trop de personnages pour si peu, je ne me suis attachée à aucun d'eux, car comme j'ai dit, il y en avait trop et ils n'étaient pas assez décrits.

Il y a peut-être un peu Zine qui m'a touché, surtout vers la fin.

Je m'attendais à une grande enquête, farfelues, ponctuée de rebondissements, je m'attendais à ce qu'on suive la commissaire et qu'on découvre avec elle le délire incessant des hommes, je m'attendais à un grand thriller, beaucoup de suspens, une découverte de l'Algérie sous tous ses recoins pour trouver l'assassin de la jeune fille.

D'un coté, j'ai bien aimé la plume de l'auteur, les conversations endiablés entre les différents protagonistes, avec chacun leur propre répondant qui donnaient du peps au récit.

On se croirait dans les années noires de la pègre américaine avec des cadavres dans tous les coins. Yasmina Khadra y va de son style incisif. Il dépeint dans cette fiction plus vrai que vrai une Algérie qui souffre d'un gangrène virulente. J'ai bien aimé le dépaysement.

Si la force d'un livre se mesure en partie par le souvenir qu'il nous en reste après l'avoir refermé, force est de constater que quelques mois après l'avoir lu, il ne m'a pas marqué plus que ça...