Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
719 155
Membres
1 035 510

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Quand tu écouteras cette chanson



Description ajoutée par BooksFan-ny 2023-01-09T09:54:50+01:00

Résumé

Le 18 août 2021, j'ai passé la nuit au Musée Anne Frank, dans l'Annexe. Anne Frank, que tout le monde connaît tellement qu'il n'en sait pas grand-chose. Comment l'appeler, son célèbre journal, que tous les écoliers ont lu et dont aucun adulte ne se souvient vraiment. Est-ce un témoignage, un testament, une œuvre ? Celle d'une jeune fille, qui n'aura pour tout voyage qu'un escalier à monter et à descendre, moins d'une quarantaine de mètres carrés à arpenter, sept cent soixante jours durant. La nuit, je l'imaginais semblable à un recueillement, à un silence. J'imaginais la nuit propice à accueillir l'absence d'Anne Frank. Mais je me suis trompée. La nuit s'est habitée, éclairée de reflets : au cœur de l'Annexe, une urgence se tenait tapie encore, à retrouver.

[Source : Éditions Stock 2022]

Afficher en entier

Classement en biblio - 99 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par AmandineStuart 2023-06-21T11:36:53+02:00

Anne n’œuvrait pas pour la paix. Elle gagnait du temps sur la mort en écrivant sa vie. N’oubliez pas ceci, insiste Laureen Nussbaum : Anne Frank désirait être lue, pas vénérée. Hannah Arendt qualifiait l’adoration dont elle est l’objet de “sentimentalisme bon marché aux dépens d’une immense catastrophe”… Elle n’est pas une sainte. Pas un symbole. Son Journal est l’œuvre d’une jeune fille victime d’un génocide, perpétré dans l’indifférence absolue de tous ceux qui savaient. N’utilisez pas le mot espoir, s’il vous plaît.

Afficher en entier

Ajoutez votre commentaire

Ajoutez votre commentaire

Commentaires récents

Diamant

« Les hommes sont complices de ce qui les laisse insensibles. »

J'aime beaucoup les musées, ils ont une âme, ils expriment, à travers le temps et l'espace, la mémoire de notre passé.

Lorsque j'ai visité Amsterdam il y a de cela quelques années, je n'ai pas manqué de me rendre dans certains lieux incontournables de la capitale, notamment le musée Van Gogh et le Rijksmuseum. Mais je n'ai jamais été autant bouleversée que par la visite de la maison d'Anne Frank. C'est un lieu de mémoire, mais je me suis sentie gênée, presque honteuse de faire la queue pour visiter cet endroit, comme si je n'avais pas place dans cette histoire.

Cette jeune fille a vécu cachée, pendant vingt-cinq mois, avec sa famille, au deuxième étage d'un immeuble qui ressemble à beaucoup d'autres. C'est dans le silence indispensable de « l'Annexe », une cachette aménagée par son père dans son entreprise, qu'elle va commencer à rédiger un journal, s'inventant une amie imaginaire, Kitty, à qui elle raconte sa vie quotidienne et lui confie ses peurs, ses angoisses.

« Anne n'oeuvrait pas pour la paix. Elle gagnait du temps sur la mort en écrivant sa vie… Son Journal est l'oeuvre d'une jeune fille victime d'un génocide, perpétré dans l'indifférence absolue de tous ceux qui savaient. »

*

Je découvre Lola Lafon avec ce livre intimiste, lequel m'a particulièrement touchée. « Quand tu écouteras cette chanson » assortit admirablement pudeur et respect, authenticité et simplicité, justesse et finesse, délicatesse et sensibilité, partage et transmission.

Vous allez peut-être penser que je suis dithyrambique, trop excessive, mais ce que j'ai ressenti est difficilement exprimable. L'autrice m'a emportée dans son histoire, dans celle d'Anne Frank et de sa famille, et plus généralement dans l'histoire de toutes ces familles victimes de la Shoah.

*

Lola Lafon a choisi de passer la nuit du 18 août 2021 dans « l'Annexe » du Musée Anne Frank, marchant sur les traces d'un passé, celui d'Anne Frank, de sa famille et de leurs amis.

« Cette nuit, je la passerai là où huit personnes, vingt-cinq mois durant, ont dû se plier au silence, en apprendre toutes les nuances, des chuchotements jusqu'aux pas feutrés en passant par l'immobilité totale. »

La solitude et le silence de la nuit accompagnent l'autrice dans ce lieu chargé d'histoire, imprégné d'une atmosphère à la fois feutrée, lourde mais authentique.

C'est avec beaucoup de maîtrise et de finesse que Lola Lafon entrelace passé et présent, le texte d'Anne Frank et le sien. Les mots se fondent ainsi dans la nuit en une narration à deux voix qui se rencontrent et s'entremêlent.

« L'angoisse, écrit-elle le 8 novembre 1943, est une masse sombre qui ne nous pousse ni en bas, ni en haut, mais se tient devant nous, mur impénétrable, qui s'apprête à nous détruire mais ne le peut pas encore. »

*

Ainsi, Lola Lafon raconte cette nuit émotionnellement forte qui va constituer un véritable moment d'introspection. Aux réflexions d'une grande lucidité d'Anne Frank quant à la barbarie des nazis ou au génocide des juifs, vont se superposer celles de l'autrice, sur son identité juive et son histoire familiale tronquée par des vides et des silences.

Des destins de gens ordinaires s'invitent dans cette nuit si particulière, des vies anéanties par les mouvements imperturbables de l'Histoire avec un grand H.

« Un jour, cette horrible guerre se terminera enfin, un jour nous pourrons être de nouveau des êtres humains comme les autres et non pas simplement des juifs, écrit Anne Frank, le 11 avril 1944. »

*

En pénétrant dans les pièces de cette « Annexe », c'est un sentiment de vide et d'absence qui nous enserre. Et de manière très étrange, en même temps, on a l'impression qu'au coeur de ces lieux austères et inhabités, Anna Frank et les siens y « habitent » toujours.

Mais pour les huit personnes qui ont vécu dans l'inconfort de ces minuscules pièces pendant de si longs mois, qu'a représenté cette « Annexe » ? Un refuge ? Une prison ? Un piège ? Un supplice ? Un espoir ?

« On ne peut pas se représenter la lourdeur des heures, l'épaisseur des semaines. Comment imaginer vingt-cinq mois de vie cachés à huit dans ces pièces exiguës ? »

Des mots de l'autrice me reviennent à l'esprit au moment d'écrire ces lignes : courage, combat, vie, mort, confiance, espoir, tristesse, souffrance, extermination.

Mais celui qui revient le plus souvent dans le texte de l'autrice, c'est la peur qui a habité continuellement les pensées d'Anne Frank. Cette peur qui revient sans cesse, laissant une empreinte indélébile sur ce récit : peur d'être entendus, peur d'être dénoncés, arrêtés et séparés, peur de mourir, peur de perdre l'espoir.

« La peur est-elle un envahissement brutal, semblable à un courant d'arrachement, cette force qui entraîne au large contre laquelle on ne peut lutter, ou la peur se dilue-t-elle dans les jours qui passent, et on finit par s'y faire, à la peur ? »

Le journal d'Anne Frank s'achève le 1er août 1944 lorsque les clandestins sont dénoncés anonymement, arrêtés et déportés. Anne Frank meurt du typhus dans le camp de Bergen-Belsen à l'âge de 15 ans. Des huit clandestins, seul, le père d'Anne Frank survivra aux camps de la mort.

Le livre de Lola Lafon s'achève sur le vide laissé par la mort d'une personne qui habite ses pensées. Une autre époque, plus récente, un autre régime politique, mais avec toujours cette folie meurtrière qui pousse les hommes à des génocides.

« I started a joke

Which started the whole world crying

Till I finally died, which started the whole world living

Oh, if I'd only seen that the joke was on me »

Bee Gees (*)

*

C'est dans un style épuré et posé, doux et amer, nostalgique et mélancolique, que l'autrice appelle l'intime pour aborder avec beaucoup de profondeur, les thèmes de la mémoire, des souvenirs, de l'identité, des traumatismes transgénérationnels.

Avec subtilité et pertinence, Lola Lafon va être également amenée à s'interroger sur l'acte d'écrire, sur le sens et le poids des mots, et à évoquer la censure du texte de la jeune autrice à sa parution, un sujet malheureusement d'actualité avec Agatha Christie retitré ou Roald Dahl réécrit ou retouché.

« Peut-être commence-t-on parfois à écrire pour faire suite à ce qu'on a perdu, pour inventer une suite à ce qui n'est plus. Pour dire, comme le petit rond rouge sur un plan, que nous sommes ici, vivants. Si la mémoire s'étiole, les mots, eux, restent intacts, ils sont notre géographie du temps. »

*

Pour conclure, c'est avec honnêteté et délicatesse que Lola Lafon nous transmet un récit poignant et émouvant. Sans jamais supplanter Anne Frank, sans jamais édulcorer les propos de la jeune femme, l'autrice redonne vie au passé, à Anne, à sa soeur Margot et aux six autres personnes recluses, à cette « Annexe » marquée par ces deux années d'enfermement. Je me suis glissée dans les pas de l'autrice, ils m'ont ramenée dans ces pièces sombres et exiguës. A ses côtés, j'ai retrouvé les traces du passage d'Anne Frank.

« Quand tu écouteras cette chanson » est un très beau roman qui perpétue la mémoire, pour que le passé ne s'efface jamais et que personne ne puisse dire un jour que les déportations massives et les camps d'extermination n'ont jamais existé.

« L'amour s'en va comme cette eau courante

L'amour s'en va

Comme la vie est lente

Et comme l'Espérance est violente »

Apollinaire

****

(*) Traduction de la magnifique chanson des Bee Gees

J'ai voulu faire une plaisanterie, qui a mis en pleurs le monde entier,

Mais je n'ai pas compris que c'était de moi qu'on rirait, oh non.

Jusqu'à ce que finalement je meure, ce qui permit au monde entier de vivre

Oh, si seulement j'avais compris que c'était de moi qu'on rirait

****

Afficher en entier
Or

J'aime bien la plume de Lola Lafon qui m'a appris encore plein de choses sur Anne Franck, notamment ce qui s'est passé après l'arrestation. Mettre en parallèle son histoire personnelle était une bonne idée. Pour l'autrice, c'était une épreuve de se confronter au passé de sa famille à travers l'histoire d'Anne Franck.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par Maryel 2024-02-11T19:07:00+01:00
Argent

Dès les premières pages, j’ai eu l’impression que l’auteure s’adressait à moi : je me suis sentie en effet tout de suite concernée par ces phrases « Anne Frank, que le monde connaît tant qu’il n’en sait pas grand-chose » puis quelques lignes plus loin « son célèbre journal, que tous les écoliers ont lu et dont aucun adulte ne se souvient vraiment » … voilà qui est dit et qui plante le décor ! Et c’est avec une certaine gêne que j’ai pris conscience du fait que je faisais partie de ce « monde », de ces « écoliers » et de ces « adultes » …

Et puis, j’ai été emportée par ce roman ; j’en ai apprécié la structure narrative, les chapitres courts et les phrases souvent brèves, comme en écho à la vie d’Anne Frank. J’ai également aimé le style, l’écriture tantôt délicate et émouvante, tantôt abrupte et percutante mais toujours riche, les mots sont forts et justes. J’ai également apprécié cette façon pour le moins originale de traiter le sujet ( qui reste malheureusement d’actualité) et le lien permanent avec la propre histoire de la narratrice, qui maintient ainsi le suspense dans une histoire dont on connaît a priori la fin.

Bref j’ai été séduite par ce roman , je l’ai trouvé émouvant, poignant et parfois même bouleversant.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par Maricaa 2024-01-30T14:39:35+01:00
Diamant

Il y a des livres sur lesquels on ne peut pas commenter.

Sur lesquels les mots nous manquent.

Des mots qui se brisent contre les horreurs décrites, les vérités nues et cruelles, les réflexions que l'on tait, que l'on se tait.

Des mots qui nous manquent, parce que nous n'avons jamais eu le courage de regarder la réalité en face, et que la stupeur qui nous prend quand on le fait nous fait perdre nos mots.

Parce que les réflexions soulevées font échos dans les nôtres, dans nos passés.

Parce qu'on s'en veut de ne justement pas avoir les mots.

Je n'ai pas les mots pour décrire cette lecture et tout ce qu'elle a fait sur et en moi.

Je ne vous remercierai jamais assez, Lola Laffon, pour les avoir eu. Jamais.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par Ayu_lis_ 2024-01-05T13:12:29+01:00
Argent

Une très belle découverte, un roman très poignant que je ne suis pas déçue d'avoir lu. Je lirai sûrement d'autres livres de Lola Lafon du coup.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par Natflo 2023-12-29T14:47:05+01:00
Or

Bel hommage....j'ai lu le journal il n'y a pas si longtemps dc je l'avais tjrs en mémoire....

Et les petites touches autobiographiques de l' auteur me donne envie de lire d'autres livres qu'elle a écrit.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par Kiki1744 2023-12-24T12:34:30+01:00
Diamant

Lola LAFON choisit de passer une nuit au musée et pas n’importe lequel, celui consacré à Anne Frank, à Amsterdam ; musée qui englobe l’annexe où Anne Frank, a passé avec sa famille ses dernières années.

Encore un écrit sur Anne Frank, que l’autrice a voulu éviter même si elle a parsemé son propos de fragments de la vie d’Anne Frank,, illustrés par des témoignages qu’elle a recueillis et de textes sur Anne Frank,et d’Anne Frank,, elle -même.

A travers cette préparation à cette nuit bien spéciale puis pendant, Lola LAFON nous livre un véritable plaidoyer sur l’écriture et plus particulièrement celle d’Anne Frank,, qui, malgré son jeune âge, a fourni un texte dense, réflexif, non édulcoré, qui dépasse le journal intime pour devenir une œuvre littéraire. C’est sur le statut d’écrivaine d’Anne Frank,que Lola LAFON base son roman en y rajoutant une intime introspection sur elle-même, sa famille, disséminée dont des branches de l’arbre généalogique ont été calcinées et à qui il manque des racines de racines. Car Lola LAFON est juive. Son histoire familiale n’est faite que de fuites : de Russie, Pologne et et obligé de fuir, par sa famille, la Russie, la Pologne et elle-même de la Roumanie communiste.

C’est cette réflexion sur l’écriture et les raisons d’écrire qui rendent ce roman fort beau et bigrement puissant d’autant que Lola LAFON l’illustre d’extraits d’auteurs d’autant plus intéressants que son propos prend une force incroyable. C’est aussi une critique acerbe de ceux qui ont détourné les écrits d’Anne Frank,pour qu’ils soient plus ceci ou moins cela et qu’ils évitent d’heurter les consciences. Anne Frank, était une sacrée autrice avant gardiste et c’est cela que revendique Lola LAFON dans son métier d’écrivaine.

Une autrice dont j’avais entendu parler et dont je vais lire les autres livres.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par Tatianais 2023-11-19T10:26:59+01:00
Diamant

Il me faudrait des dizaines d'heures pour trouver les mots et exprimer mon émotion.

Je ne m'attendais à rien, mais Lola Lafon m'a tout donné.

Les larmes qui ne peuvent pas couler; cette histoire qui résonne tant dans la mienne; la terrible envie de se battre et d'écrire.

Je voudrais garder ce livre pour moi, parce qu'égoïstement j'ai l'impression qu'il est ma voix.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par cocon 2023-10-12T19:00:31+02:00
Or

Le 18 août 2021, j'ai passé la nuit au Musée Anne Frank, dans l'Annexe. Anne Frank, que tout le monde connaît tellement qu'il n'en sait pas grand-chose. Comment l'appeler, son célèbre journal, que tous les écoliers ont lu et dont aucun adulte ne se souvient vraiment. Est-ce un témoignage, un testament, une œuvre ? Celle d'une jeune fille, qui n'aura pour tout voyage qu'un escalier à monter et à descendre, moins d'une quarantaine de mètres carrés à arpenter, sept cent soixante jours durant. La nuit, je l'imaginais semblable à un recueillement, à un silence. J'imaginais la nuit propice à accueillir l'absence d'Anne Frank. Mais je me suis trompée. La nuit s'est habitée, éclairée de reflets : au cœur de l'Annexe, une urgence se tenait tapie encore, à retrouver.

Afficher en entier
Or

Une nuit dans l'annexe là où se sont cachés les Frank. Très joli roman, belles réflexions sur l'histoire, le racisme, l'appropriation d'un personnage.

Afficher en entier

Date de sortie

Quand tu écouteras cette chanson

  • France : 2023-08-23 - Poche (Français)

Activité récente

Fliva23 l'ajoute dans sa biblio or
2024-01-13T17:47:36+01:00
Natflo le place en liste or
2023-12-29T14:31:02+01:00

Évaluations

Les chiffres

lecteurs 99
Commentaires 23
extraits 66
Evaluations 44
Note globale 8.29 / 10

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode