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Commentaires de livres faits par Anna19

Extraits de livres par Anna19

Commentaires de livres appréciés par Anna19

Extraits de livres appréciés par Anna19

J'ai trouvé cette histoire vraiment captivante, j'ai adoré. On suit tout le parcours d'un homme, de la rencontre de ses parents à son entrée dans l'âge adulte. Sauf que plus les pagent défilent et plus on se rend compte que le fil rouge de cette histoire est surtout le "monstre", toujours à la lisière de cette famille.

On s'attache énormément à Noah, le narrateur, mais aussi à ses parents et ses deux sœurs, tous profondément humains. Ces existences passées en accéléré nous font vivre les drames, les malheurs, les joies et les espoirs qui en désillusions, ne laissant que des regrets. On sent vraiment les dégâts du temps qui passe et qui emporte tout, plongeant l'histoire dans une atmosphère de nostalgie et de mélancolie vraiment marquantes.

L'élément central de ce roman, c'est la créature qui s'intéresse aux Turner et avec laquelle Noah va nouer une relation aussi trouble que fascinante. Le roman se veut clairement un hommage au genre de l'horreur et, plus particulièrement, à Lovecraft, avec la présence de cette "Cité", un univers effrayant et malsain qui existe tout près du notre, à la périphérie de notre vision, et qui hantera certains des personnages leur vie durant.
Fidèle à la tradition lovecraftienne, l'auteur laisse cet univers largement plongé dans le mystère, la brièveté de l'aperçu qu'il nous en offre ne le rendant que plus inquiétant.

En bref, ce roman en partie horrifique est surtout porté par la force de ses personnages et des émotions qu'ils véhiculent, n'oubliant pas de nous plonger au passage dans certaines scènes très dérangeantes.
On se pose des questions, on a peur parfois, on est souvent triste, et tout cela forme un roman étonnant et passionnant qui se lit en une bouchée !
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date : 25-08-2019
Si le tome 1 de Zalim m'avait déçu sur certains aspects, je me rassurais en me disant que les lacunes seraient comblées dans le second tome et que chaque pièce trouverais sa place. Finalement, je referme le second tome de cette histoire plutôt déçue.

J'ai surtout eu l'impression que l'intrigue était survolée, qu'elle manquait de fond. Le tome 1 posait pourtant de bonnes bases pour ce qui est de l'univers dans lequel on évolue.

Dans ce tome 2, beaucoup de personnages sont laissés de côtés, comme Kaia et Agda, de qui on a l'impression que l'auteur ne sait plus trop quoi faire. La première partie du livre se concentre sur Elyana et Jad et est plutôt convaincante, entre la relation difficile qui se noue entre les deux personnages et l'évolution de la cohabitation entre Elyana et Zalim. En revanche, à partir du moment où Zalim commence à collaborer avec Elyana, tout va trop vite. L'histoire avec les bateaux ennemis, puis les robots géants pour les contrer, semble presque effleurée. Le moment venu, Zalim arrive rapidement pour sauver la situation et éclipser tout le reste. On sait qu'il va arriver à offrir la victoire au camp d'Elyana, rien ne le met jamais vraiment en difficulté.

Et puis, le coup du roi de la faction ennemie qui vient sur le bateau juste quand il faut pour mettre fin à la guerre, vu qu'il n'a pas d'héritier capable de prendre la relève, ça sonne vraiment comme une grosse facilité pour tout clôturer et que l'histoire se termine sur une note positive pour tout le monde.

En résumé, Zalim est une duologie qui promettait une bonne histoire, mais qui est finalement un peu bâclée sur la fin, selon moi. ça manque cruellement d'approfondissement, et peut-être aurait-il fallu songer à développer l'histoire sur trois tomes plutôt que deux.
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J'ai bien aimé l'atmosphère steampunk immersive, l'univers approfondi, cette ville de Germania très bien décrite. L'arrière-plan politique et les intrigues de cour contribue à l'atmosphère embrumée et mystérieuse.

En revanche, j'ai eu du mal à m'attacher vraiment aux personnages. Il y a toujours une certaine distance avec eux, on arrive pas à les comprendre tout à fait. Certains aspects de leur personnalité sont juste survolés, ou traités avec indifférence.
Maxwell est sûrement le plus réussi pour moi, avec son charisme, son génie et sa détermination farouche à sauver son frère. Vikoria, quant à elle, est souvent agaçante, et Jeremiah n'est, au final, pas si développé que ça : on en sait très peu sur l'homme qu'il était avant sa transformation. En outre, certains personnages montrent à un moment ou un autre un côté impitoyable parfois déstabilisant, parce qu'il ne correspond pas forcément à l'image qu'on cherche à nous renvoyer. C'est surtout ce que j'ai ressenti au sujet de Joachim, qui est quand même appelé à devenir le prochain Kaiser et qui laisse une pauvre fille plus ou moins innocente être torturée et tuée par deux pervers (qui leur ordonne de le faire, même). Je n'ai rien contre les personnages sans pitié, mais il me semble que pour être vraiment crédible, ce genre de personnages doivent savoir montrer un peu d'humanité, quand la situation s'y prête.

L'intrigue est au premier abord prenante et bien construite, avec sa part de mystères et de questionnements. Cependant, arrivé à la fin du livre, on s’aperçoit que plusieurs éléments n'ont pas été approfondis du tout, ce qui laisse une impression frustrante.
Spoiler(cliquez pour révéler)
la mystérieuse deuxième orfèvre, dont on attend de connaître l'identité, est finalement violée et tuée "hors champ" comme un vulgaire personnage secondaire, sans même avoir pu dire un mot ou sans qu'on assiste au moindre face à face entre les deux orfèvres. Le personnage avait pourtant le potentiel pour apporter un vrai plus au final, si on lui en avait laissé l'occasion. On n'assiste pas de réelle rencontre avec l'automate de la Kaiserin non plus. Sans parler de la boîte à musique retrouvée par pur hasard, un détail que j'ai trouvé assez peu crédible.


En bref : un bon univers et une intrigue prenante, mais des résolutions parfois trop rapides ou qui manquent de crédibilité, et des personnages souvent fades.
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Winter constitue une très bonne conclusion à une série qui n'a fait que se bonifier avec le temps. Toutes les pistes et tous les personnages se réjoignent sur Luna, le mystérieux empire dont on a tant entendu parler et qu'on va enfin visiter.

J'ai trouvé ce tome globalement plus intense et prenant, avec des scènes de batailles (ou de fuite) vraiment bien écrites et tout en tension. C'est assez nouveau, par rapport aux autres tomes, ce genre de scène d'action pure, et ça fait du bien de sentir éclater toutes les tensions qui se sont construites au fil des romans. La lutte entre Levana et Cinder arrive à son apogée et chacune rassemble ses forces pour les jeter dans la bataille, Levana se reposant sur son pouvoir, sur la manipulation et la peur qu'elle inspire, tandis que Cinder s'attire le soutien d'un peuple opprimé qu'elle promet de défendre et rassemble autour d'elle des alliés fidèles et précieux. La révolte ne tarde pas à gronder sur Luna, et c'est le début d'une spirale de violence dans laquelle tous les personnages sont entraînés et dans laquelle ils ont tous leur rôle à jouer.

J'ai trouvé le personnage de Winter vraiment touchant. Je l'ai déjà dit dans mes critiques des autres tomes, mais le gros point fort de cette série reste la construction de personnages atypiques et de liens forts et inspirants pour les unir. Winter est sûrement l'un des mieux construits de tous, surtout sachant qu'on a eu moins de temps pour la connaître et qu'elle parvient à être d'emblée si captivante.

Au fond, Cinder est paradoxalement celle qui m'a le moins intéressée, alors qu'elle est un peu l'héroïne autour de laquelle tout le monde se rassemble et qui est censée inspirer en tant que leader. Au final, je pense que le côté un peu transparent du personnage est dû au fait que l'auteur semble avoir pris la maîtrise de son univers et de ce qu'elle voulait en faire au fur et à mesure, jusqu'à le développer à son potentiel maximum avec Cress et Winter, qui élargissent notre vision du monde dans lequel on se trouve et des enjeux qui s'y jouent.

Il me reste à me procurer le tome "bonus" centré sur l'histoire de Levana, parce qu'elle reste l'un des personnages les plus intéressants de la série et que je suis très curieuse d'en apprendre plus sur ce qui l'a menée là où elle est, surtout après les quelques révélations faites dans ce dernier tome.
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J'ai eu beaucoup de plaisir à retrouver les personnages de Vicious, plusieurs années après une lecture coup de coeur qui m'avait particulièrement marquée.

Vengeful nous fait traverser, plus ou moins dans l'ordre, les quatre années qui ont séparé la fin de Vicious du début de cette suite. Qu'est-il advenu d'Eli après son arrestation ? Qu'on fait Victor, Sydney et Mitch, maintenant que le but ultime de Victor a été atteint ?

L'histoire se repositionne rapidement sous forme de dualité entre Victor et Eli. Ils ont beau être dans une situation complètement différente, avec peu d'espoir de se revoir un jour, chacun est sans arrêt dans les pensées de l'autre. Ils sont comme des aimants qui s'attirent et se repoussent à la fois, et leur relation est fascinante.

Vengeful nous offre quelques flash-backs au sujet d'Eli pour nous aider à comprendre qui il est et répondre à des questions laissés en suspends dans Vicious (je pense à la provenance des cicatrices sur son dos).

On rencontre de nouveaux personnages, comme la shapeshifter June, qui va tisser un lien intéressant avec Sydney, et évidemment Marcella, autour de qui toute l'intrigue va tourner. J'ai eu du mal, au début, avec ce personnage, surtout parce que j'ai trouvé sa mise en place trop longue. Tous ces flash-back sur sa vie avant "l'incident" qui la rend EO n'étaient peut-être pas nécessaires. Au début du roman, on a envie d'en voir plus au sujet de Victor et ELi, et moins au sujet de Marcella.

Heureusement, à mesure que les choses avancent, l'intrigue se rééquilibre. Marcella se trouve liée à tout le reste, et force et d'avouer qu'elle est un personnage fort et charismatique, que le pouvoir rend complètement badass.

N'oublions pas le retour de Stell, le policier de Vicious qui dirige maintenant une unité spécialement chargée de capturer les EO. Je trouve ce personnage assez important dans l'univers de ces romans parce qu'il est le seul qui conserve un sens moral, le seul qui soit encore là pour nous rappeler ce qui est bien et ce qui est mal. Il est un peu le point d'équilibre entre Eli et Victor.

En résumé, un super roman, tout de même en dessous de Vicious au niveau de la force de l'intrigue et des personnages, mais Vicious mettait la barre très haut. le jeu du chat et de la souris entre Victor et Eli fonctionne toujours aussi bien, et c'est un plaisir de voir s'étendre l'univers autour de la notion d'EO, même si ce roman reste clairement plus centré sur le développement des personnages que sur le renouvellement de son intrigue après le tome 1. Je ne sais pas si une suite est prévue, mais je l'espère assez, parce que la fin de ce roman ne m'a pas semblé satisfaisante en tant que "vraie" fin (contrairement à la fin de Vicious, pour le coup).
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Quel bonheur de retrouver l'univers et les personnages de The Unhewn Throne ! Malgré le temps passé depuis que j'ai lu le deuxième tome (presque un an), tout m'est rapidement revenu en mémoire, c'est la preuve que cette histoire est bien marquante. Et ce dernier tome a beau faire plus de 800 pages, je n'ai pas vu le temps passer pendant ma lecture, j'en redemanderais, même.

Cette conclusion à la trilogie est un vrai feu d'artifice, dans lequel tous les enjeux sont mis à nus et toutes les forces en présences mises face à face pour un combat acharné. Les différents groupes de personnages se croisent, se rassemblent ou se combattent.

L'évolution de la fratrie des Malkeennian est assez remarquable, chacun a eu à traverser ses propres épreuves, et chacun verra ses convictions remises en question et ses forces poussées à bout dans ce troisième tome.

Certains face à face sont vraiment passionnants, comme celui Kaden / Adare, tant attendu parce que, franchement, Kaden méritait qu'on le secoue un peu. Celui entre Adare et Triste, parce qu'elles ont au final une histoire similaire : traitées comme des pions, elles ont refusé de jouer le jeu toutes les deux. J'ai aussi aimé cette relation étrange entre Valyn et Huutsuu.

Après tout ce temps, c'est un plaisir de retrouver Kaden, Valyn et Adare réunis. C'est surtout plaisant de voir Adare pouvoir enfin s'expliquer et trouver grâce aux yeux des autres, parce qu'elle n'a pas été épargnée durant ces trois tomes et systématiquement accusée de tous les maux, alors qu'elle était celle qui comprenait probablement le mieux tout l'aspect politque du conflit.

Mon seul regret concerne le destin de Rampuri Tan, que, je trouve l'auteur a jeté au lion dans ce tome, comme s'il ne savait plus trop quoi en faire. Sa fin était trop brutale et sa décision n'avait pas trop de sens de mon point de vue.

En bref, la trilogie Chronicle of the Unhewn Throne est un univers de fantasy qui gagne vraiment à être connu, une pépite cachée qui n'a rien à envier aux grands noms de ce genre. L'univers est foisonnant, les personnages hyper attachants bien que tous aient leurs failles et leur part d'ombre, les intrigues politiques complexes. Si les pavés en anglais ne vous font pas peur, je vous conseille de foncer !
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Le club des érudits hallucinés est un roman qui fait vraiment honneur aux classiques de la littérature française du XIXe siècle, tant par son style, très maîtrisé, que par son intrigue, qui reprend celle de L'Eve future de Villiers de L'Isle-Adam.

Je n'ai malheureusement pas lu L'Eve Future, mais je connais à peu près son intrigue et et j'imagine bien à quel point l'auteure du Club des érudits hallucinés a modifié le personnage de Eve/Eugénia pour lui rendre une part d'humanité et de sentiments, tout en posant les questions morales que Villiers de L'Isle Adam omettait. Le club des érudits hallucinés rend ici hommage à la femme en la plaçant au cœur d'une intrigue où Eugénia, l'andréïde conçue pour être un objet, part en quête d'une identité. Ce que cherche avant tout Eugénia, c'est prouver qu'elle est humaine, et qu'elle a une âme.

Le roman nous pose un tas de questionnements métaphysiques ou mystiques sur ce qui fait un être humain, pour arriver à une conclusion que j'ai trouvé très belle.

L'intrigue se situe dans un passé revisité, dans un genre proche du steampunk. Un métal appelé orichalque a apparemment permis l'invention de nouvelles machines, et une ville de scientifiques a été implantée en plein Antarctique pour en effectuer l'extraction. On ne sait pas grand chose de ces détails, qui ne restent que des éléments de l'univers dans lequel baigne l'intrigue.

Le récit se compose de toute une panoplie de personnages très divers et marquants, auxquels on parvient à s'attacher peu à peu. Ceux-ci nous entraînent dans une véritable chasse au trésor, une aventure qui les mènera chacun à un élément du puzzle et qui nous fera voyager en Angleterre, à Pondichery et en Antarctique. Et plusieurs surprises sont à attendre de certains d'entre eux.

En bref, Le club des érudits hallucinés est un roman qui se lit comme un bonbon qu'on déguste tant la langue y est belle. Quant à l'intrigue, elle cache de nombreux questionnements profonds sur la signification de l'âme, sur l'exploitation humaine, les dangers moraux de certaines avancées scientifiques et sur ce qui fait un être humain. L'histoire bénéficie de personnages sympathiques, tous bien rattachés à leur siècle mais confrontés à des questionnements sur ce à quoi pourrait ressembler le futur.
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date : 17-03-2019
Après que l'Homme ait asséché la planète, des mers fantômes sont apparues, remplies d'animaux marins cherchant à se venger. L'humanité est désormais elle aussi en voie de disparition, n'ayant plus nulle part où être en sécurité. Oural est un exorciste, il est capable de repousser les fantômes et de protéger ceux qui l'entourent, ce qui fait de lui quelqu'un de très précieux. Un jour, Bengale et son bateau pirate pénètrent dans son bastion et le kidnappent. Le capitaine affirme récolter des âmes pour les offrir en sacrifice au dernier animal marin vivant, qui en échange fera revenir les mers.

Mers mortes est un roman fantastique, mais surtout un récit très allégorique, sur la nature destructrice de l'Homme, qui au fil du temps a perdu son âme, et sur sa rédemption possible.

Dés le départ, on est plongés dans une atmosphère angoissante, oppressante. Personne n'est jamais en sécurité et, face aux animaux fantômes, presque tout le monde est impuissant.

Les personnages sont tout en nuances et évoluent au fil de l'histoire. Oural,qui a été élevé dans un cocon, découvre le monde pour la première fois et doit revoir toutes ses certitudes. Bengal est à la fois charismatique et mystérieux, il cache plus d'un secret. Trellia, la dauphine fantôme amie d'Oural, semble constituer le dernier lien restant entre l'Homme et l'animal, la dernière marque d'amitié et de confiance entre deux espèces, et peut-être le dernier signe d'espoir.

On est horrifiés devant les flash-back qui montrent la mort de tel ou tel animal marin, par la faute de l'homme et souvent de manière cruelle.

On sent que l'auteure n'a pas voulu épargner les humains de son histoire, peu sont innocents. Bengale arrache des âmes innocentes pour les enfermer dans des cages ou pour lui-même, tout son équipage le suit et cautionne ses actes, et Oural, bien que déterminé au départ à protéger l'humanité, en vient à commettre des actes condamnables envers ses semblables. Oural est celui à qui on s'identifie et s'attache en tant que lecteur, pourtant on finit par être horrifié par ses actes, à travers lesquels il nous montre qu'il n'est qu'un humain, lui aussi.

Tous ceux que l'équipage va rencontrer sur son chemin sont mauvais d'une manière où d'une autre, l'humanité ne semble avoir aucun représentant digne de ce nom. C'est au point où l'on se demande plusieurs fois de qui avoir pitié : des humains qu'il reste ou des fantômes d'animaux qui ont tant souffert. Le roman nous donne une réponse assez claire à ce sujet.

En bref, Mers mortes est une histoire sombre, qui nous glace et nous présente une humanité par nature violente, cruelle ou égoïste, que seul un véritable acte de sacrifice pourra racheter. Mais en sont-ils capables ?
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date : 08-02-2019
The Outsider commence comme un pur thriller policier, avec un enfant assassiné, une arrestation de suspect et le début d'une enquête qui semble insoluble. Puis le récit opère un virage à 180° et nous ramène sur un terrain plus familier pour Stephen King, celui du fantastique. Le livre a beau avoir été vendu comme un thriller, je ne le conseillerai pas à un fan de thriller, il n'en a quand même que peu de caractéristiques, et ne plairait pas à quelqu'un n'aimant pas le fantastique ou l'horreur.

Malgré les comparaisons que j'ai pu entendre, The Outsider n'est pas un Mr Mercedes, les personnages sont moins attachants et profonds, et le côté phsychologique si fascinant dans Mr Mercedes est ici relativement absent. Ce qu'on a, ce sont des scènes qui donnent des frissons, qui répugnent, c'est ce côté malsain de toute l'histoire. C'est du King fantastique, quoi.

L'antagoniste du livre, le fameux "outsider", est assez flippant, une sorte de boogeyman sadique qui se cache sous votre lit.

J'ai été contente aussi de retrouver un personnage de l'univers de King, qui s'intègre parfaitement ici et finit même par voler la vedette aux autres héros, qui paraissent un peu pâle en comparaison.

Je n'ai pas retrouvé la tension crescendo présente dans la trilogie Mr Mercedes, ni le même attachement aux personnages que dans les écrits plus anciens de King. Je dirais même que sur la fin, certains détails semblent un peu survolés, comme si l'auteur était pressé d'en arriver au bout.

L'histoire reste prenante malgré tout, l'écriture de Stephen King réussi à nous emporter jusqu'au bout, mais sans nous accrocher à nos siège, et sans nous faire ressentir de véritable lien avec les personnages. Le plus réussi reste probablement ce monstre dont on découvre peu à peu les caractéristiques. The Outsider est bien meilleur que l'était Sleeping Beauties, son roman précédent, mais pas du niveau de la trilogie Mr Mercedes.
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Encore une fois, je trouve que la série est meilleure de tome en tome. L'univers se développe, les personnages aussi, et les relations entre chacun se font plus profondes et complexes. L'auteure est parvenue, graduellement, à étendre son univers jusqu'à le rendre vraiment dense.

Le gros avantage de Cress, se sont ses personnages. On retrouve ceux des tomes précédents, qu'on connait maintenant très bien, et on en découvre d'autres, comme Cress. L'auteure a très bien amené le conte de Raiponce, en transposant tous les principaux aspects de l'histoire dans son univers. J'ai particulièrement aimé le développement offert au personnage de Thorne, jusqu'ici relégué à un rôle très secondaire et souvent plus là pour être comique qu'autre chose, il prend ici une toute nouvelle dimension, jusqu'à devenir réellement attachant.

Cress est un personnage féminin intéressant, bien différent de Cinder et Scarlet par son côté immature et timide. Le lien qui se crée entre elle et Thorne est certainement la paire la plus touchante de la série jusque là.

C'était aussi agréable de voir Iko trouver une présence plus "physique" au sein de l'équipe, elle qui est là depuis le début et qui est souvent hilarante.

L'apparition du personnage de Winter est très intrigante et on a tout de suite envie d'en savoir plus sur elle. Ce qui est intéressant est qu'elle va enfin apporter un autre point de vue sur l'histoire, tourné vers Lunar. Avec elle, on va se rapprocher de la reine Levana et pouvoir regarder de près le fonctionnement de son royaume.

En bref, Cress est une excellente suite à cette série qui se bonifie de tome en tome. Les liens avec les contes sont très bien tissés, avec subtilité et sans que cela donne un côté artificiel à l'histoire, comme j'en avais eu le sentiment dans la première partie de Cinder. J'ai hâte de lire le tome final !
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date : 19-12-2018
J'ai beaucoup aimé Legend, qui a le mérite de bénéficier d'un univers vraiment fouillé; on est dans un monde dystopique où une partie de la terre a été recouverte par les eaux et où, après une sorte de guerre civile entre les états des États-Unis, une dictature s'est installée, "La République".

On suit deux personnages que tout oppose: Day, un criminel qui appartient au peuple et qui vit dans la pauvreté, et June, membre surdoué de la République, qui a été élevée selon ses valeurs et qui a appris à être impitoyable avec ceux qui menacent le pays.

J'ai aimé la manière dont les deux personnages nous sont présentés, et la manière dont ils évoluent petit à petit. June est celle qui change le plus, évidemment, puisqu'elle commence avec des oeillères et qu'elle ouvre peu à peu les yeux. Les deux personnages sont approfondis et on s'attache facilement à eux, ainsi qu'aux personnages secondaires comme Tess.

Bien que plutôt "young adult" le roman est de manière générale assez sombre, on est dans un univers sans pitié et Day comme June auront à subir leur lot de pertes douloureuses. C'est aussi un roman complexe, avec un certain nombre de secrets politiques, des complots et des groupes rebelles cachés, même si tout cela n'est qu'effleuré dans ce premier tome.

Legend se dévore comme un roman d'aventure tant il y a de péripéties qui nous font trembler pour les personnages. Quelques révélations apparaissent au sujet du fonctionnement de la République, mais il reste beaucoup à apprendre, j'espère que tout le côté politique sera plus développé dans les tomes suivants parce que c'est très intrigant.
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Allez tous vous faire foutre est donc un roman assez particulier (y a qu'à voir le titre, déjà pas banal) et cette particularité tient surtout au style de l'auteur, complètement bordélique. C'est surtout dans la ponctuation que ça débloque : l'auteur met des virgules quand il a le temps et il n'y a pas non plus de tirets pour les dialogues. ça donne quelque chose d'assez intrigant au début, et de parfois assez difficile à suivre. Le parti pris est de nous mettre plus que jamais dans la tête du personnage principal.

Alors oui, c'est original, et cela rend le personnage de Jack très charismatique et badass, mais au fond, je me demande si ce côté volontairement embrouillé n'a pas plus desservi l'histoire, pour moi, qu'autre chose: il y a plusieurs détails de l'histoire que je ne suis pas sûre d'avoir bien compris, tant c'est confus et tant l'auteur semble souvent plus se concentrer sur l'originalité de son style que sur son récit.

Pourtant il est plutôt bon, ce récit, surtout grâce à un personnage principal irrévérencieux au possible qui fait souvent sourire et à des personnages secondaires originaux. L'intrigue est déjantée et dynamitée et on ne peut nier que notre narrateur survolté impose un rythme effréné au récit.

En bref, une bonne histoire et de bons personnages, mais un style qui cherche trop à sortir des sentiers battus et qui m'a souvent donné mal à la tête.
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date : 01-12-2018
Kaplan nous plonge dans une intrigue complexe, une dystopie qui se déroule en 2049 et dans laquelle un pays est en guerre froide avec l'une de ses villes qui a fait sécession et qui se trouve être au cœur de son territoire. Cela donne une situation désespérante pour les habitants de Leeton, qui sont prisonniers et n'ont pas beaucoup de perspectives d'avenir.

Le roman suit deux personnages issus chacun des deux camps, l'un est envoyé pour espionner Leeton, l'autre est chargé d'espionner l'espion. Chacun d'eux arrive persuadé d'être dans le meilleur camp possible, mais les deux vont devoir remettre leurs certitudes en question.

J'ai été impressionnée par la profondeur donnée aux personnages centraux et à tout le contexte politique, en assez peu de mots finalement. Les clés de la situation politique globale nous sont données petit à petit, jusqu'à ce qu'on ait une assez bonne vue d'ensemble et qu'on puisse ressentir un certain sentiment oppressé. Car finalement, ces deux camps sont autant des prisons l'une que l'autre, la première par la dictature et la seconde par ses frontières bouchées. Et les deux camps auront recours à des méthodes discutables pour arriver à leurs fins.

Il y a beaucoup de cynisme dans cette histoire, des relents de 1984 et de V pour Vendetta. On est enveloppés dans une atmosphère suffocante et le fait que le narrateur de toute l'histoire soit Rimbold, un enfant de quinze ans enrolé comme espion et qui cherche à s'accrocher à son innocence malgré tout ce qu'il sait et ce qu'il a fait, accentue le malaise. On est laissé avec l'impression que lorsqu'il s'agit de politique, il n'y a pas de bon camp, que certains se retrouvent toujours manipulés pour servir les fins des autres.

En bref, j'ai passé un très bon moment avec Kaplan, un roman qui peut se lire d'une traite et qui nous happe très facilement dans son univers. L'auteur aborde des sujets profonds, qui font réfléchir sur la significations de mots comme démocratie, dictature et liberté.
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date : 07-11-2018
Une jeune prostituée qui a perdu la mémoire, une nouvelle drogue qui circule dans les quartiers miséreux de Paris et un tueur qui sévit et laisse ses victimes dans un état atroce. Voilà quelle est à peu près la situation lorsque débute cette histoire.

Comme souvent avec Scrinéo, je suis d'abord tombée amoureuse de la couverture de ce roman. Et puis j'ai lu la quatrième et j'ai senti qu'une histoire originale se cachait sûrement dans ses pages. Il n'y a pas beaucoup de défauts à trouver à ce roman, qui bénéficie surtout d'un univers fort et très bien décrit. On sent vraiment l'atmosphère lourde, déshumanisée de ce Paris steampunk.

Les personnages ont tous un petit quelque chose bien à eux qui leur donne de la profondeur, et on craint souvent pour eux dans cette ville où la vie et la dignité humaine ne semble plus avoir beaucoup de valeur. L'univers sombre dans lequel les personnages évoluent réhausse les qualités et la sympathie de ces quelques protagonistes pourtant endurcis eux aussi. Aucun d'eux n'est un saint, la plupart sont même capables du pire, mais on ne peut s'empêcher de les apprécier quand même.

L'auteure prend le temps de nous immerger dans son univers et le récit commence doucement, pour gagner en tension et en violence peu à peu. L'intrigue est bien ficelée, les divers mystères disséminés trouvent des réponses satisfaisantes et le roman acquiert sur la fin un côté baroque et classique qui m'a beaucoup plu.

En bref, Rouille est pour moi un roman à découvrir. Si vous aimez le steampunk et les univers immersifs, les atmosphères sombres et les récits un peu cruels dont les personnages ne se sortent pas indemnes, n'hésitez pas.
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date : 31-10-2018
J'ai passé un bon moment avec ce roman, qui offre un certain mélange de gravité et de légèreté. Gravité parce qu'on se trouve quand même dans une entreprise de pompes funèbres et que l'héroïne côtoie la mort quotidiennement. On se trouve face à des familles en deuil qui doivent prendre les ultimes décisions concernant leur être cher et le regarder pour la dernière fois avant qu'il ne soit enterré ou inhumé. Ce n'est pas forcément facile à lire, et certaines scènes sont assez poignantes.

D'un autre côté, l'intrigue en elle-même a quelque chose d'assez décalé, avec une héroïne qui est Passeuse d'âmes, qui a pour amis les Corbeaux d'Odin (sous forme humaine et très sympathique), pour patronne la divinité nordique Hela et pour intérêt amoureux Lucifer. On croise aussi d'autres personnages mythologiques comme Perséphone ou Lillith et on traverse des lieux comme les Enfers ou le Purgatoire.

J'ai trouvé qu'il y avait une ambiance à la Supernatural, pour ceux qui connaissent la série. On combat des démons, on manie des pouvoirs puissants et on sauve plus ou moins le monde, tout ça dans la bonne humeur.

Parallèlement à ça, il y a aussi toute une réflexion non dénuée d'intérêt sur le thème de la mort et la manière dont elle est traitée dans nos sociétés modernes.

Bref, Pandemonium est un livre qui se lit facilement, rempli de personnages originaux, au ton souvent drôle, et où les choses s'enchaînent vite. Peut-être trop vite, parce qu'au font le roman n'a pas toute la profondeur qu'il aurait pu avoir. On reste en surface de beaucoup de choses et on a parfois l'impression de survoler les sujets.
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J'ai vraiment passé un bon moment à Sharakhai, l'univers très dense m'a impressionnée, on se retrouve vite immergé tout entier. On ne s'éparpille pas dans des millions de personnages principaux, ça fait du bien pour une fois, on se concentre surtout sur Ceda et Emre, que l'auteur va approfondir à fond jusqu'à nous donner l'impression que ce sont de vieux amis. Je les ai trouvé poignants, tous les deux, on apprend à les connaître grâce à des flash-back qui nous montrent les épreuves qu'ils ont traversées et comment elles les ont forgées.

Il y a tout un contexte à la fois politique et religieux, la manière dont Sharakhai est gouvernée est entourée de mystères, de traditions étranges et de dissimulations. On va comprendre peu à peu ce qui fait de Ceda quelqu'un d'unique et le rôle qu'elle aura à jouer. Les enjeux sont énormes, les factions nombreuses et les dangers omniprésents.

A la fin de ce premier tome, la quête de Ceda se révèle un peu mieux et elle s'est rapprochée de la mission qu'elle s'est fixée depuis qu'elle est enfant. Il reste encore beaucoup de chemin à parcourir et de secrets à révéler, cependant, notamment au sujet des douze rois, chacun possédant sa particularité, et sur lesquels très peu de choses ont été dévoilées encore.

Dés le premier tome, cette série sent la fresque épique, on n'en est qu'au prélude, mais on brûle d'envie d'en savoir plus.
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date : 14-10-2018
Derrière-toi est un petit thriller assez classique, et même assez cliché. J'ai trouvé l'histoire prévisible et l'héroïne un peu insupportable, par son côté parfois trop hystérique. D'accord, personne ne veut la croire, et ça peut être agaçant, mais son comportement irrationnel n'aide pas non plus.

Au niveau de l'intrigue, beaucoup trop de choses paraissent vite évidentes, si bien que les tâtonnements des personnages peuvent énerver (les flics sont, par exemple, bien peu intuitifs).

L'histoire part d'une idée originale - une femme qui est persuadée d'avoir été enlevée, mais sans que personne ne la croie - mais cela tombe finalement très vite dans quelque chose de vu et revu.

J'ai aussi trouvé quelques enchaînements narratifs assez maladroits et quelques "ficelles" un peu trop grosses (
Spoiler(cliquez pour révéler)
la copine de l'héroïne qui a des infos utiles mais qui se trouve être partie en retraite yoga loin de toute civilisation, le mari qui se satisfait de voir que sa femme a perdu la mémoire, mais qui ne semble pas s'inquiéter qu'elle puisse la retrouver subitement et se souvenir de ce qu'il lui a fait, le collègue qui a des infos qu'il pourrait répéter aux flics, mais qui ne dit rien, le psy qui suit l'héroïne mais qui ne s'est apparemment pas rendu compte qu'elle était sous l'emprise psychologique de son mari...
)

Voilà, tout ça pour dire que Derrière-toi n'est pas un roman qui m'aura tenu en haleine. Il se dégage quelque chose d'assez naïf de l'écriture, qui ne m'a pas convaincue. Le roman se lit vite et facilement, mais avec un certain ennui. Ce n'est peut-être juste pas mon genre de lecture.
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date : 26-09-2018
Quoi qu'on en pense une fois la lecture finie, les livres de Sébastian Fitzek ont toujours cette particularité : une fois qu'on les a commencé, on se retrouve très vite happée par les péripéties, au point de finir le livre très vite. Après coup, une fois le livre terminé, il convient de se demander si on a vraiment été convaincu par l'intrigue et les révélations, mais la lecture en elle-même est toujours assez addictive.

Le Briseur d'âmes est un roman plutôt court (à peine 300 pages en poche). Du coup, tout va encore plus vite, trop vite à mon goût même : je n'ai pas vraiment eu le temps de m'attacher aux personnages, entre le rythme effréné du récit et le peu de développement. Pour ce qui est de la construction, rien à redire : c'est intrigant, mystérieux, on se pose des questions et les réponses sont crédibles, pour moi en tout cas. Les thèmes abordés, sur la mémoire et l'hypnose, sont intéressants, même si Fitzek ressasse un peu toujours les mêmes, à différentes sauces.

Il m'a manqué ce petit plus pour vraiment me sentir à la place des personnages et frissonner avec eux. Pour moi, il y a des moments où tout va vraiment trop vite, la tension n'a pas le temps de s'installer. Ce rythme rapide est peut-être aussi une technique de l'auteur pour nous empêcher de saisir les indices dont il parsème son récit sur les quelques révélations finales, parce que plusieurs choses sont faciles à deviner.

Pour résumer, une intrigue ciselée et bien menée de bout en bout, des thèmes médicaux bien mis à profit et une utilisation maîtrisée des mystères révélés à petite dose. Mais pour moi, il m'a manqué une atmosphère vraiment pesante et une montée en tension pour vraiment m'impliquer dans l'histoire. Et puis, les personnages sont eux aussi assez plats, ils ne renvoient jamais de réelle émotion. On ne s'attache à personne, on ne craint ou ne déteste personne.
C'est un roman plaisant à lire mais qui, à mon avis, est vite lu vite oublié.
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J'ai beaucoup apprécié ce roman, je l'ai trouvé très rythmé, dès le départ on est plongé dans une intrigue complexe et celle-ci est extrêmement bien menée de bout en bout. Impossible de s'ennuyer une seconde, donc. Pour ne rien gâcher, tout le récit baigne dans une atmosphère de magie, de dissimulations et de dangers très agréable.

Les personnages sont crédibles et sympathiques. Esta, sa fraîcheur et son impertinence à une époque où ce n'est pas forcément ce qu'on attend d'une femme, est vite attachante. Même chose pour Harte, de par sa volonté de s'en sortir et ce côté mystérieux chez lui, cette potentielle part d'ombre qu'il cache. Le reste du groupe n'est pas en reste : Jianyu, Viola, Dolph, Nibs... tous ont quelque chose à apporter à l'intrigue. On a très envie d'en savoir plus sur chacun d'eux.

La mécanique du voyage dans le temps et du passé ou futur qui se modifie est très cool. Le système des affinités aussi, surtout le fait que ce soit souvent très mystérieux, du coup on essaie de deviner ce que chacun peut faire.

L'atmosphère de gang, de camaraderie entre les membres du groupe de Dolph est très cool. Il y a aussi beaucoup de méfiance dans l'air, que ce soit entre différents gangs ou au sein même de ceux-ci. On se rend compte que certains manipulent peut-être les autres, que tout le monde n'est pas forcément aussi digne de confiance qu'on aurait pu le penser.

La fin de ce premier tome présente un petit retournement qu'on ne voit pas forcément venir et qui relance brusquement l'intrigue sur de nouveaux rails. Les enjeux se complexifient et on sent que ce premier tome n'était au final que l'introduction particulièrement approfondie d'une histoire bien plus étendue.
Un véritable antagoniste émerge à la fin, qui promet d'être particulièrement retorse et de donner beaucoup de fil à retordre à Esta et aux autres tant il semble capable de tout anticiper. ça donne très très envie de lire la suite !
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J'adore l'univers du cirque dans les histoires, l'atmosphère glauque et pesante que peut inspirer ce genre de milieu. J'avais adoré la série La Caravane de l'étrange (terminée trop tôt malheureusement, mais je recommande ses deux saisons). Bref, c'est avec plaisir que je me suis plongée dans les nouvelles de Nutty Circus, et je n'ai pas été déçue du voyage !

Toutes ont su capter l'essence de l'univers du cirque, des freak shows et des troupes itinérantes. On retrouve à plus ou moins forte dose leur côté inquiétant et envoûtant à la fois, et chaque histoire, à sa manière, fait froid dans le dos.

Ma préférée est sûrement Mauvais choix, de Nicolas Sick, pour avoir réussi à être à la fois effrayante et hilarante. Une mise en garde sur les dangers de jouer les invocateurs de démons quand notre livres de sort est en anglais, et qu'on est pas bien sûr de la traduction... Lady Freaks, de Anna-Laure Guillaumat, m'a bien plue aussi, pour son atmosphère typiquement carnavalesque. Lou de L. Williams m'a donné froid dans le dos par la note désespérée et amère qui s'en dégage.

Je ne vais pas parler de toutes les nouvelles, mais simplement dire qu'elles ont chacune leur petit univers et leur petite touche décalée, assez pour créer le malaise ou nous horrifier. Je recommande à ceux qui aiment les histoires un peu sordides et les atmosphères bien pesantes !
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Un troisième tome qui m'a un peu moins emballée que le second (que j'avais trouvé vraiment excellent). J'ai trouvé tout le début assez long : on se retrouve dans une situation de statu quo où chacun se remet de ce qui est arrivé à la fin du tome précédent et où l'on se prépare à la guerre imminente. Du coup, il ne se passe pas grand chose, et regarder les personnages faire leur petite vie, ça va bien cinq minutes.

Heureusement, les héros restent toujours aussi attachants, c'est d'ailleurs sur eux et leurs relations que repose en grande partie le roman. Mention spéciale pour Nesta, qui est pour moi LE personnage de ce troisième tome. Tout le mystère qui l'entoure, son caractère si particulier et les relations qu'elles développe peu à peu avec ceux qui l'entourent, tout cela fonctionne à merveille. Je l'ai trouvée intéressante dès le premier tome et je suis bien contente que l'auteure l'ait développée de cette manière.

L'auteure sait très bien tisser les liens entre ses personnages, construire les sous-entendus, les ambiguïtés et la naissance des sentiments. On l'a vu dans les 2 tomes précédents, et c'est peut-être aussi ce qui rend ce troisième tome un poil plus fade : la relation entre Feyre et Rhys est installée, leur couple est solide, amoureux, uni... bon, c'est bien gentil mais ça ne vaut pas leur relation du 2e tome, où les sentiments d'amour et de haine étaient imbriqués, où il y avait de la passion, des désirs refoulés, des secrets... Feyre n'a plus grand chose d'intéressant à montrer et son personnage m'a semblé tourner en rond. Pour ce qui est de Rhys, il a toujours quelque chose de fascinant mais perd un peu en charisme, probablement parce qu'il n'a plus ce côté mystérieux, cette part d'ombre des débuts.

Les personnages de Cassian, Mor et Elain apportent eux aussi de l'intérêt au récit. J'accroche moins à d'autres, comme Azriel ou Lucien, mais c'est une question de sensibilité j'imagine.

L'intrigue peine à gagner en tension, mais le combat final est quand même impressionnant, on sent tout le tragique du moment et on a peur pour absolument tout le monde, ce sont des sensations que j'adore ressentir dans un roman. Dommage que sur les 700 pages du livre, on doive en attendre 500 pour sentir enfin les enjeux monter.

Je dirai aussi qu'il y a peut-être un peu trop de personnages à mon goût, et c'est peut-être la raison pour laquelle le groupe du tome précédent s'en trouve éclipsé, alors qu'on voudrait les voir plus. Certains nouveaux sont importants pour l'intrigue, mais j'ai eu la sensation qu'il y avait trop de retours inattendus, trop de retournements de vestes et d'actes héroïques de dernière minute. C'est comme si l'auteur avait voulu faire venir tous les personnages qu'elle a pu évoquer dans ce dernier tome (sans toujours savoir quoi en faire), cela m'a parfois paru artificiel.

En bref, la trilogie dans son ensemble m'a plu, surtout grâce à des personnages forts et à une intrigue à l'évolution inattendue. J'ai trouvé cependant que ce dernier tome s'enlisait un peu par moment, qu'il s'éparpillait trop alors qu'on aurait aimé qu'il se concentre plus en détail sur les points importants. L'auteure promet d'autres histoires dans l'univers de Prythian, cela me semble nécessaire vu qu'il nous reste plein de questions en suspend au sujet des personnages secondaires et de l'univers en général. J'espère juste que ces tomes suivants sauront se concentrer sur une intrigue à la fois et faire de la place aux personnages que l'on affectionne le plus, sans qu'ils soient simplement des faire valoir présents pour faire plaisir aux lecteurs. J'aimerais bien que l'on retourne dans le passé, qu'on voit la fameuse guerre d'avant la construction du mur, ce genre de choses. à voir donc, ce que donnera la suite !
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J'ai longtemps hésité à commencer ce livre, qui était dans ma PAL depuis un moment, tout simplement parce que je me doutais qu'une fois le nez dedans, je n'aurais plus qu'une envie : découvrir tous les tomes affiliés à cette histoire. Or j'ai déjà plusieurs séries en cours et je suis une lectrice trop dispersée pour arriver à m'y retrouver. Finalement, je me suis lancée quand même, et je ne m'y étais pas trompé : j'ai adoré le premier tome de L'assassin Royal.

Prendre un petit garçon et le faire évoluer sous nos yeux pendant 400 pages, jusqu'à l'adolescence, il n'y a pas à dire, ça fonctionne super bien. Surtout quand c'est si bien écrit. L'assassin royal est donc la définition même du roman initiatique, avec un gamin ignoré de tous que l'on sait appelé à un grand destin.

Fitz est super attachant, il transmet des émotions fortes à mesure qu'il traverse les épreuves qui le feront mûrir. Au cours de ce tome, il évolue considérablement, mais on est aussi conscient que sa vie ne fait que commencer. Le récit étant raconté par le vieux Fitz, on sait qu'il va survivre et traverser encore beaucoup de choses.

L'intrigue est vraiment passionnante, et ce même si l'action arrive surtout à la fin. On a juste envie de connaître la suite, de savoir ce qui arrivera au petit Fitz, quelles décisions il va prendre et ce que lui feront subir ses ennemis...

Tout se passe principalement à la cour royale, et cela donne au récit une petite atmosphère de roman historique très appréciable. On en aurait presque envie de croire à l'existence, en des temps lointains de ce royaume et de ses personnages (si l'on excepte toute la partie fantastique, quoi ^^).

Les secrets, les intrigues politiques, les machinations et les luttes de pouvoir, tout est présent pour construire peu à peu un univers plein de profondeur et de reliefs. Aucun personnage ne peut laisser indifférent, les bons, les mauvais et ceux dont on ne saurait dire dans quel camp ils se trouvent. L'auteur donne à chacun suffisamment de background et de finesse pour qu'on puisse se faire une idée précise d'à qui on a affaire et à quoi s'attendre avec eux (à l'exception du fou, mais le mystère qui l'entoure est évidemment voulu).

En résumé, un début de série qui nous plonge directement dans un univers immersif à souhait, avec des personnages marquants. L'intrigue se dévoile peu à peu, révélant toute sa complexité à mesure que Fitz grandit et est à même d'en comprendre les intrications. Voilà, maintenant j'ai envie de savoir la suite, de tout savoir de l'existence de Fitz et du destin du royaume de Castelcerf.
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J'ai adoré le premier tome de cette bd qui met en scène Long John Silver, le personnage de L'île au trésor, plusieurs années après les événements du roman de Robert Louis Stevenson.

Bon, déjà, j'aime beaucoup L'île au trésor, et surtout son univers, depuis que j'ai vu la série Black Sails qui se situe, elle, avant les événements du roman. Forcément, j'avais très envie de voir ce que pouvait donner cette BD.

Je n'ai pas été déçue, d'abord parce qu'on retrouve une ambiance très sombre, aidée par les très belles illustrations, et ensuite parce que l'atmosphère de piraterie est parfaitement bien rendue. Les personnages sont louches à souhait, ils sont irrévérencieux, impitoyables, cupides et fourbes, mais il émane déjà de chacun d'entre eux un charisme certain.

Le personnage de Vivian Hastings m'a fascinée, et celui d'un John Silver vieillissant mais toujours aussi rusé et déterminé m'a beaucoup plu aussi.

Ce premier tome est surtout une introduction des personnages et des enjeux de l'intrigue à venir. On se situe dans l'Angleterre du XVIIIe siècle, immergé dans les rêves de richesses inimaginables qui se cacheraient aux Amériques. L'intrigue reprend la légende de l'Eldorado à son compte et embarque ses personnages dans une chasse au trésor au cœur du Nouveau Monde.

Même si l'intrigue avance lentement pour l'instant, on est vite captivé par cet univers, qui sent bon l'aventure et l'exotisme. Je ne vais pas manquer de me procurer les autres tomes pour prolonger le voyage et voir notre équipage faire face à de vraies épreuves !
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J'ai beaucoup aimé le premier tome de cette trilogie young adult. Je suis rentrée dans l'histoire assez vite et les personnages sont rapidement sympathiques. Pérismer, c'est un roman pour adolescents avec des ados pour héros, mais c'est aussi une intrigue parfois assez sombre, où les personnages vont subir des épreuves difficiles, et faire face à des ennemis redoutables. Malgré leur jeune âge, l'auteur ne les épargne pas, et cela fait toute la profondeur du roman.

Alors cette trame fantasy reste assez classique au premier abord, avec de jeunes élus aux grands pouvoirs, qui représentent le seul espoir de vaincre une grande menace, et qui seront amenés à évoluer et se découvrir eux-mêmes.

Mais j'ai tout de même trouvé une certaine originalité et fraîcheur dans le style de l'auteur et surtout le rythme insufflé à l'histoire. On passe par plusieurs lieux, les personnages évoluent chacun à leur manière, jusqu'à une confrontation finale parfaitement bien menée.

Les personnages, d'âge et de caractère différent, vont révéler peu à peu leurs qualités et leurs défauts. Au terme de ce premier tome, il leur reste encore beaucoup de chemin à parcourir avant de prendre confiance en eux, gagner en maturité et apprendre à contrôler leurs capacités.

En bref, un roman prenant, où les moments d'action et d'introspection, ceux dramatiques et ceux plus légers, sont parfaitement dosés. On termine ce premier tome sans s'être ennuyé une seconde, et avec l'impression de n'avoir fait qu'effleurer cet univers. La destinée de Pharnis, Amonis, Erian et les autres ne fait que commencer, et j'ai hâte de découvrir la suite des aventures des jeunes héros.
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date : 07-08-2018
Sisters est un roman au premier abord assez intrigant, avec une intrigue qui se pose et qui promet des secrets de famille et des révélations aussi tordues qu'inattendues. Malheureusement, le récit n'a pas tenu ses promesses pour moi, et j'ai vite fini par trouver le temps long. Il y a un gros creux au milieu du récit, et en fait je devrais même dire que le roman est construit entre creux où l'on s'ennuie et brefs sursauts d'action.

Tout s'accélère sur la fin où le roman arrête enfin de tourner autour du pot, mais je dois dire que je n'ai pas été complètement convaincue par les révélations apportées. Parce qu'au fond, on se doute dès le début de la raison pour laquelle Irène a été abandonnée. On voit plus ou moins venir le truc dès les premières pages, et pourtant il faut en attendre 300 de plus juste pour avoir la confirmation que les choses sont exactement ce qu'on pensait. Je m'attendais évidemment à un gros choc dans les dernières pages, quelque chose que je n'aurais pas vu venir, trop focalisée sur la solution évidente. Mais il s'avère que cette solution évidente est à peu près la seule que l'auteur a à nous proposer. Alors oui, il y a bien quelque chose, mais... bof. ça ne m'a pas fait tomber de ma chaise, et la manière dont c'est amené est si lente qu'une fois encore, on comprend tout avant que les révélations aient fini de tomber. ça donne l'impression que l'héroïne est lente à la détente parce qu'elle ne pige rien.

Pour ce qui est des personnages, je ne peux pas dire qu'Irène m'ait vraiment touchée. Je l'ai trouvé un peu trop geignarde, elle s'apitoie souvent sur son sort, elle se laisse balader trop facilement et ses réactions sont souvent discutables. Je n'ai pas vraiment éprouvé de compassion pour elle. El est plus intéressante, mais son côté délirant et incontrôlable aurait plus être plus poussé, là, il est plus souvent suggéré que montré.

L'intrigue repose sur des bases que j'ai trouvées fragiles : difficile de croire au fait que les parents (surtout la mère) aient abandonné totalement une fille qu'ils aimaient, alors qu'elle n'avait que 3 ans, et qu'ils se sont astreints à ne plus avoir aucun contact avec elle pendant tout ce temps. D'autant plus qu'il a dû vite devenir évident pour tout le monde qu'El et Irène avaient recommencé à se voir régulièrement. Pourquoi les parents ne sont pas intervenus pour prévenir Irène et la protéger à ce moment-là ?

La relation entre les deux soeurs est pourtant fascinante, en elle-même. Cette relation qu'elles se sont construites, entre amour et haine, entre attirance et répulsion, est plutôt bien développée et expliquée tout au long du roman.

En bref, Sisters repose surtout sur le lien complexe et tordu entre Irène et El, mais autour de ça, l'intrigue peine à avancer. C'est poussif, c'est souvent prévisible et le comportement de certains personnages secondaires n'est pas toujours cohérent. La plupart des "secrets" que l'auteur s'efforce de garder cacher sont trop évidents pour que le lecteur se creuse vraiment la tête pour les deviner. On en vient même à être exaspéré quand les personnages parlent par énigme ou à demi-mots pour conserver un suspense inexistant. Dans le genre thriller psychologique, on a quand même vu mieux.
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Après avoir adoré la précédente trilogie d'Anthony Ryan, j'avais très envie de me plonger dans Dragon Blood, qui dès le début m'a fait retrouver avec plaisir le style précis et dynamique de l'auteur.

J'ai beaucoup aimé l'univers de ce roman, qui m'a paru fouillé et original. Il me faisait tantôt me sentir dans un roman de fantasy pur, tantôt dans un western et tantôt dans un roman d'aventure. On a un mélange entre des capacités surnaturelles et anciennes conférées par le sang des dragons, et des technologies industrielles telles que les armes à feu ou les bateaux à moteur.

Comme c'était déjà le cas dans Blood song, on suit plusieurs groupes de personnages assez éloignés les uns des autres, qui ont chacun leurs objectifs et leurs obstacles. On se rend rapidement compte de la profondeur de l'intrigue, avec à la fois un contexte politique important (géré par le personnage de Lizanne), des conflits militaires entre nations et entre peuples différents (que l'on découvre à travers Hilemore) et un gros contexte historique et mythologique, avec d'anciens secrets et rites au sujet des dracs (mis au jour par Clay).

Les intrigues les plus intéressantes à suivre jusqu'ici sont certainement celles de Lizanne et de Clay, que j'ai par ailleurs trouvé très sympathiques. L'arc d'Hilemore reste assez en retrait du reste et, pendant une bonne partie du livre, on ne comprend pas trop le lien avec les autres ni pourquoi il est important de suivre son parcours. Mais j'imagine qu'il prendra plus d'importance par la suite, et c'est aussi l'une des choses qui m'ont beaucoup plu dans ce roman : Il m'a donné l'impression d'être une sorte d'origin story de tous ces personnages qui, à la fin de ce premier tome, sont arrivés à un tournant décisif qui va tout changer pour eux. C'est surtout vrai pour Clay, qui a un parcours vraiment fascinant, de simple voleur de bas fonds à... tout autre chose ! Une évolution que l'on voit prendre forme petit à petit mais qui s'opère véritablement dans les derniers chapitres, faisant accéder ce personnage qui, jusqu'ici, restait assez paumé, ignorant et incompétent quant à tout ce qui arrivait autour de lui, au rang de véritable héros et pièce maîtresse de l'histoire.

L'intrigue semble, au premier abord, assez classique, mais nous n'en sommes en réalité qu'aux prémices et, connaissant Anthony Ryan, j'ai bon espoir de voir évoluer cela vers quelque chose de plus complexe que ce à quoi on pourrait s'attendre.

On a droit à notre lot de batailles épiques, et si dans Blood song elles avaient lieu sur les champs de bataille, dans Dragon Blood elles sont navales, quand elles n'opposent pas des humains à des dragons.

Etant assez fascinée par les dragons, j'avoue que j'ai eu un peu de mal avec la manière dont ils sont traités dans ce roman, comme du bétail qu'on exploite. Certaines scènes faisaient mal au cœur, d'autant qu'aucun personnage ne remet jamais véritablement en cause cette manière cruelle de procéder. Je ne peux qu'espérer que cette partie de l'intrigue évoluera elle aussi !

Pour résumer : un très bon premier tome pour moi, qui mélange les genres, présente un univers fouillé et une palette de personnages différents mais complémentaires. La grande force de ce roman réside dans sa construction, et cette sensation qu'on a de voir les personnages se diriger vers un point déterminant de leur existence, qui va les changer à jamais. Les personnages que nous retrouverons dans le tome 2 ne serons plus tout à fait les mêmes que dans le 1. Ce qu'ils ont vécu les a changés et ils ont désormais des objectifs tout autres. Ils sont comme sortis de leur cocon pour prendre peu à peu la forme des héros épiques comme Anthony Ryan en a le secret.
J'ai terminé ce tome en ayant envie de rester dans cet univers, et je me suis aperçue que je m'étais vraiment attachée à ces personnages, mine de rien. J'ai hâte de pouvoir me plonger dans le tome 2 !
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