Elles se rendent pas compte
Auteur
- Boris Vian (Écrivain)
Classement en biblio - 86 lecteurs
extrait
"Nous sommes dans sa chambre, décorée avec la folle simplicité chère à cette chère fille, c'est tout blanc et or et il y a un mètre de moquette par terre — un mètre d'épaisseur, vous me suivez".
Afficher en entierCommentaires récents
En lisant ce roman, j'ai eu l'impression que Boris Vian livrait sa propre violence et son propre nihilisme à travers Vernon Sullivan, son double noir. Dans cette course-poursuite glauque, agressive et àquoiboniste, j'ai eu l'impression d'entendre le cri de révolte d'u homme qui savait depuis l'enfance qu'il ne ferait pas de vieux os. Beaucoup de scènes sont très crues, certaines phrases sont sexistes et homophobes, mais j'ai éprouvé une drôle d'attirance un peu malsaine face à la petite musique angoissante qui imprègne tout le récit.
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Jeune j'adorais Sullivan/Vian...mais là j'ai été déçue même en lisant ce roman au 2nd degré. Ce roman aborde donc tous les sujets dérangeants de l’époque et encore de maintenant (sexe, drogue, violence).Un avis très mitigé sur ce roman car il est dérangeant et trop cru https://lecturesfamiliales.wordpress.com/2015/09/21/elles-se-rendent-pas-compte-de-vernon-sullivan/
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Un roman écoeurant, du début à la fin.
Bien sûr, puisqu'il est signé Boris Vian, on s'évertuera à vouloir absolument lui dénicher quelques qualités, qu'elles soient d'écriture ou d'audace...
Peine perdue : il faut parfois accepter de descendre de leur piédestal ceux qui y ont été hissés dans d'autres temps.
Et admettre que leurs oeuvres sont devenues révoltantes.
Tant pis pour la gloire !
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Roman incisif dans lequel le style de Vian s’impose comme incroyable. Les scènes d’action se succèdent, dans l’horreur, le rire, la poésie sans aucun temps mort ni répit. On appréciera cette écriture – aux relents presque théâtraux - directement adressée au lecteur ainsi que la profondeur (ou la superficialité voulue et assumée) des personnages.
L’auteur aborde des sujets comme la drogue, la violence et le sexe avec un style extrêmement décomplexé et le tout demeure au final aussi sophistiqué que léger. Vian joue avec les valeurs, les codes et les mœurs, il les retourne et les tort à sa guise, comme s’ils étaient physiquement malléables. Il embarque le lecteur dans un bain d’humour noir dans lequel il n’est pas difficile de se plonger. Et duquel on aimerait jamais ressortir, tant on se complaît dans cet univers si dramatiquement singulier.
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Mon premier Boris Vian : Un délice ! Un style plein d'humour et de sarcasme. Des dialogues cultes qui mêle argot et langage soutenu ou au moins courant admirablement bien. Des personnages attachant. En gros, que du plus.
Francis nous amène dans une aventure exotique pour protéger son amie (et plus) Gaya. Tout au long du livre on rit, on sourit et des fois on relit les passages en se disant "ah oui, j'avais bien compris..".
La manière dont il décrit tout ce qui lui arrive, tout comme le contexte dans lequel il évolue est merveilleusement agréable à lire.
Un bémol : Les souris s'en prennent plein la figure quand même.
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Date de sortie
Elles se rendent pas compte
- France : 1995-07-01 - Poche (Français)
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Editeurs
Résumé
Que Gaya s'apprête à en épouser un autre, Francis, son ami d'enfance et amoureux d'occasion, aurait peut-être pu l'admettre à la rigueur.
Mais que le fiancé lui fournisse de la drogue, non ! Surtout qu'il appartient à une drôle de bande, ce fiancé. Et qu'en plus il n'aime pas les filles. Et là, ça devient carrément louche. Parce qu'elle est d'une famille très riche, la petite Gaya. Alors il fonce, Francis. Beaucoup de bagarres, pas mal de sexe, quelques morts. Il faut ce qu'il faut : sans ça, elles se rendent pas compte ! Un " Vernon Sullivan " percutant, qui classe sans conteste Boris Vian parmi les classiques du polar noir.
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