Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre
navigation
sur
notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces
outils,
nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des
publicités.
Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et
l'art.
Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans
ces
domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des
offres
pertinentes.
Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien
vouloir
désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à
vous
fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et
tendances de
la
littérature et de l'art.
Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités
et
cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.
Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.
Cordialement,
L'équipe BookNode
P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre
option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée,
sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement,
cliquez ici.
Trahir qui disparut, dans "La Disparition", ravirait au lisant subtil tout plaisir. Motus donc, sur l'inconnu noyau manquant - un rond pas tout à fait clos finissant par un trait horizontal -, blanc sillon damnatif où s'abîma un Anton Voyl, mais d'où surgit aussi la fiction. Disons, sans plus, qu'il a rapport à la vocalisation. L'aiguillon paraîtra à d'aucuns trop grammatical. Vain soupçon : contraint par son savant pari à moult combinaisons, allusions, substitutions ou circonclusions, jamais G. P. n'arracha au banal discours joyaux plus brillants ni si purs. Jamais plus fol alibi n'accoucha d'avatars si mirobolants. Oui, il fallait un grand art, un art hors du commun, pour fourbir tout un roman sans ça !
D'après Wiki : "Lipogramme, du grec leipogrammatikos, de leipein (« enlever, laisser ») et gramma (« lettre ») : « à qui il manque une lettre » : figure de style oulipienne consistant à produire un texte d’où sont délibérément exclues certaines lettres de l’alphabet.
En d'autres termes, ce fameux livre sans E (ou presque paraît-il) que tout le monde connaît et que moins de monde a lu... Je m'attendais vraiment à quelque chose d'incompréhensible et de tiré par les cheveux... et en fait non, il est bel et bien possible de construire des phrases sans E ; il m'a fallu le voir pour le croire. La stratégie principale consiste bien sûr à écrire au passé pour contourner toutes les terminaisons en E.
Les premières pages sont assez ardues, de longues énumérations assez fastidieuses, mais ensuite il y a bel et bien une histoire, si tordue qu'elle soit (les personnages ont des noms impossibles !). En s'accrochant, on arrive à suivre un fil tortueux mais logique et... foisonnant. J'ai particulièrement aimé les moments de mise en abîme, dans lesquels les personnages se questionnent à propos du livre lui-même et de ce qui peut bien manquer.
Pour revenir à l'écriture, la contrainte met en valeur tout le talent et la richesse de Perec, qui accumule jeux de mots et néologismes. Comme quoi son ambition initiale (stimuler l'imagination) a bien porté ses fruits !
Mon seul regret est de ne pas avoir le dixième de culture qui m'aurait permis de saisir toutes les références qui fourmillent tout au long du livre. Je n'ai compris que quelques trucs par-ci par-là, par exemple l'hommage à Raymond Queneau, rebaptisé Quinault pour l'occasion.
Je ne dirais pas que c'est un livre dont l'histoire est particulièrement palpitante et facile à lire, mais il vaut vraiment la peine d'être au moins feuilleté, parce qu'il est unique en son genre.
Je me rappelle qu'un prof m'en avait parlé, maintenant que je le vois ici, ça me donne bien envie de le lire ! Je vais le chercher, j'ai hâte de voir ce que ça rend, un livre sans "e" alors que c'est la lettre la plus utilisée de notre langue.
L'histoire est compréhensible, là n'est pas le problème, mais le style est tout simplement épuisant -et comment pourrait il en être autrement sur un roman complet? C'est une prouesse, une vraie, mais qui aurait dû ne faire qu'un chapitre dans une autre oeuvre. L'histoire de base est assez difficilement résumable, étant donné son côté très baroque (une foule d'histoires imbriquées les unes dans les autres, une écriture foisonnante, jouissive, parfois même un peu prise de tête), mais le livre commence sur la révolte d'une ville entière affamée. Puis nous suivons la souffrance d'Anton Voyl, qui souffre d'un manque de sommeil consistant. Puis il disparaît, et ses amis se mettent à sa recherche, mais leur chemin est truffé de cadavres, de non-dits, de secrets et de disparus.
La lettre "e" est présente partout, même sans l'être. Il y a vingt-cinq chapitres, étant donné qu'il manque le numéro cinq, ou bien le cinquième carton manque, etc. Difficile d'oublier cette absence.
Cette disparition s'apparente à la disparition de l'essentiel : dans l'histoire, il manque la nourriture, le sommeil, la solution, donc l'essentiel. Les titres des chapitres sont accessoires parce qu'ils taisent l'essentiel. Les personnages tournent en rond, et meurent les uns après les autres parce qu'ils sont fondamentalement incapables de comprendre ce qu'est la clé, eux-mêmes vivant dans un monde sans "e". Bizarre mais intéressant.
C'est un livre déroutant écrit par un érudit des mots dont on ressent la jubilation à écrire ce livre. Bel exercice littéraire un peu fou qui n'en fait pas toutefois un livre qu'on aurait du mal à quitter. Même l'énigme a disparu.
J’entends parler de ce livre régulièrement depuis quelques années déjà. J’y pense et puis j’oublie. Enfin, j’ai sauté le pas.
Que dire, sans dévoiler quelle est cette disparition ? Même si le secret est connu depuis longtemps par beaucoup.
Il s’agit d’un ovni sans aucun doute, mais aussi et surtout d’un tour de force. Ce n’est pas qu’un exercice de style, l’auteur réussit véritablement à bâtir un roman avec son lot de rebondissements et parfois même un peu de suspens. D’aucuns diront que ce n’est pas non plus un suspens à vous tenir éveillé la nuit. C’est vrai, mais l’histoire se tient (plus ou moins), même si l’auteur a plus de mal à finir (j’ai ressenti la même chose après la lecture de « la vie mode d’emploi »). Mais l’intérêt premier n’est pas là.
L’auteur utilise tous les registres de la langue qui s’offre à lui : le style change, le rythme change ; il utilise tout à la fois un vocabulaire soutenu ou « populaire », fait même parfois appel à d’autres langues tel l’anglais. Le récit est entrecoupé parfois de textes d’auteurs connus ou non (en tout cas par moi), mais ils s’inscrivent plutôt bien dans l’histoire, avec une mention toute spéciale pour le texte de Victor Hugo.
C’est plutôt déroutant au premier abord, mais, au final, j’ai apprécié le jeu avec la langue, si inventif et plein de trouvailles.
Un coup de force littéraire et d'écriture qu'est l'abolition du "e" dans ce romain. Cette omission volontaire rend malheureusement la lecture complexe.
Je suis vraiment déçue de ne pas avoir accroché à ce roman. Le personnage de Perec est assez singulier, ses oeuvres sont si intéressantes à étudier, mais j'avoue que là, je suis perdue de chez perdue. Je ne comprends pas comment l'histoire commence, où elle va, à quoi servent toutes ces digressions... Je pense qu'il faudrait l'étudier en profondeur pour en révéler tout le génie singulier. Et je suis triste de ne pas avoir pu le percevoir, mais j'avoue que là... Ce n'est pas parce qu'il n'y a pas de -e, non c'est juste, pour moi, que l'histoire est trop débridée pour m'accrocher réellement. Donc davantage déçue par moi qui n'aie pas accroché que par le livre.
J'ai bien aimé ce roman par son originalité, l'exercice de style devait être très dur à réaliser, et le rendu nous offre de jolies phrases avec un drôle de rythme
Un auteur fait toujours le plaisir au lecteur d'écrire un livre en entier. J'ai donc pour conviction d'aller toujours au bout d'un livre. Les surprises peuvent arrivées. Pourtant, je n'ai toujours pas compris ce livre. Je félicite tout de même l'auteur pour la recherche. Mais à mes yeux, je n'ai trouvé aucune logique dans l'histoire de livre.
Je compte retenter ma chance avec un autre ouvrage.
Qui connait un roman aussi abracadabrant ? La disparition, un bouquin hors du commun. Sans trahir qui disparut, l’inconnu plus qu’aucun chaînon vital dans un manuscrit a fui. Il fallait un grand art pour fourbir tout un roman sans ça !
J’ai fait disparaitre, comme Georges Perec, la lettre E, mais son génie a pu le faire sur 300 pages !
Résumé
Trahir qui disparut, dans "La Disparition", ravirait au lisant subtil tout plaisir. Motus donc, sur l'inconnu noyau manquant - un rond pas tout à fait clos finissant par un trait horizontal -, blanc sillon damnatif où s'abîma un Anton Voyl, mais d'où surgit aussi la fiction. Disons, sans plus, qu'il a rapport à la vocalisation. L'aiguillon paraîtra à d'aucuns trop grammatical. Vain soupçon : contraint par son savant pari à moult combinaisons, allusions, substitutions ou circonclusions, jamais G. P. n'arracha au banal discours joyaux plus brillants ni si purs. Jamais plus fol alibi n'accoucha d'avatars si mirobolants. Oui, il fallait un grand art, un art hors du commun, pour fourbir tout un roman sans ça !
B. Pingaud
Afficher en entier