La gaieté

Troisième roman de Justine Lévy que je lis, et sans doute celui qui m'a le plus touché (question d'habitude avec son personnage ou son écriture peut-être...) ; un récit nécessaire, à fleur de peau et sensible. J'aime le dynamisme avec lequel J. Lévy écrit : c'est brutal et jamais casse-gueule. Il y a aussi un côté voyeur à lire ses récits que je jugerai assez thérapeutiques mais on ne tombe jamais dans le misérabilisme ou la crise d'égo. Tout sonne juste, c'est parfois drôle tant c'est triste et je me suis souvent retrouvé dans les questionnements évoqués par l'auteure. Un roman coup de poing qui m'a bouleversé.

Cela commence par un ton nouveau chez Justine Lévy.

Quelques passages comiques qui éclairent une perspective nouvelle. Un réel talent de ce côté là.

Mais vite, on retombe dans cette histoire familiale qu'on lui connaît, et ce ton qui est toujours la même au cours de ses livres : la tristesse mélancolique un peu masochiste en ligne de fond. Le ressassement.

Les mêmes fantômes, longuement (re)décrits.

L'impression de lire chaque fois le même livre, la même histoire.

On lui souhaite d'en sortir un jour.

Rien de neuf si l'on a déjà lu Justine Lévy.

Lorsque j'ai lu ce livre, je ne m'attendais pas à cette fin. J'ai pris une claque. Un livre que je met dans mes coup de coeur. Je vais peut être le relire afin de l'évaluer correctement. ❤

Bon moment. J'ai beaucoup aimé ce roman. A conseiller.

Je n'ai pas aimé cette lecture.

La narratrice m' énervait un peu. Peut-être parce qu'elle avait tout mais ce n'était pas assez. Mais quelque part, elle me rappelle moi avec toutes ces peurs. L'écriture de l'auteure rattrape beaucoup l'histoire.

Malgré un style correct, je n'ai pu terminer ce livre.

Trop angoissant, trop négatif.

Une lecture éprouvante.

Les traumatismes de l'enfance montrent bien que la vie d'adulte en sera marquée à jamais.

Pourtant c'est avec beaucoup de courage que Justine se livre sans fioritures.

J'ai été ravie de retrouver Justine Lévy dans ce livre. J'avais déjà lu rien de grave et j'aime le côté frais de l'auteur. On n'a pas l'impression de lire un roman mais plutôt de prendre des nouvelles d'une amie. On s'inquiète pour elle, on se réjouit de ses joies et de la savoir enfin heureuse. C'est un roman tendre et émouvant...

Je viens de la voir dans la Grande Librairie sur la 5 et voici que son dernier ouvrage se trouve dans le rayon nouveauté de ma bibliothèque de quartier.

Je m'en empare donc et comme c'est le premier livre d'elle que je lis et que je sais qu'elle en a déjà écrit trois, je le regrette mais je fonce et ne suis pas déçue. Le livre est court, juste 215 pages et écrit avec une grosse police de caractère (ce qui épargne mes yeux car les poches, ce n'est pas drôle) et donc je le lis rapidement en deux jours. Et si je le lis si vite c'est qu'il m'a happée, qu'il m'intéresse de par son style si léger et amusant (voir la scène où Louise furieuse qu'une conasse fasse du gringue à son Pablo, lui rentre dedans d'une drôle de façon !) et aussi par ses histoires. Ses histoires avec ses belles-mères genre marâtres. Ses histoires avec sa mère présente ou passée car elle lui manquera toujours. Ses histoires avec ses deux enfants, Angèle et Paul, qui lui redonnent le goût de vivre et d'être gaie. Un réel plaisir de lecture.

Je viens de la voir dans la Grande Librairie sur la 5 et voici que son dernier ouvrage se trouve dans le rayon nouveauté de ma bibliothèque de quartier.

Je m'en empare donc et comme c'est le premier livre d'elle que je lis et que je sais qu'elle en a déjà écrit trois, je le regrette mais je fonce et ne suis pas déçue. Le livre est court, juste 215 pages et écrit avec une grosse police de caractère (ce qui épargne mes yeux car les poches, ce n'est pas drôle) et donc je le lis rapidement en deux jours. Et si je le lis si vite c'est qu'il m'a happée, qu'il m'intéresse de par son style si léger et amusant (voir la scène où Louise furieuse qu'une conasse fasse du gringue à son Pablo, lui rentre dedans d'une drôle de façon !) et aussi par ses histoires. Ses histoires avec ses belles-mères genre marâtres. Ses histoires avec sa mère présente ou passée car elle lui manquera toujours. Ses histoires avec ses deux enfants, Angèle et Paul, qui lui redonnent le goût de vivre et d'être gaie. Un réel plaisir de lecture.

Comment ne pas être emportée par le flot continu de souvenirs, d'anecdotes, par le quotidien de cette narratrice qui décortique avec humour et acidité parfois sa vie et ses choix ? Le style déstabilise, peut déplaire, mais personnellement il m'a énormément plu. On n'a pas l'impression de lire un roman, plutôt d'être dans la tête de Louise. Et qu'est-ce que j'ai aimé cette femme pleine de fragilité, de doutes, de questions et très critique envers elle-même ! Les pages se tournent d'elle-même, on a le sentiment qu'écrire est salvateur pour Louise mais qu'elle nous guérit aussi en écrivant. C'est un tourbillon de mots qui nous entraine avec lui que ce roman au titre si optimiste !