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" Tu t'attendais à quoi ? Je lui ai dit. Tu crois que ça va être facile de me quitter ? Tu crois que je vais te laisser faire comme ça ? J'ai lancé le cadre par terre, le verre s'est brisé mais comme c'était pas assez, j'ai bondi du lit et j'ai déchiré la photo, celle qu'il prétendait tant aimer, la photo de nous deux en mariés, beaux et légèrement ridicules, il y avait tant de monde qu'on ne connaissait pas à notre mariage qu'on est partis avant la fin. Il a eu l'air triste, plus de la photo déchirée que du fait de me quitter. Il a toujours été fou avec les photos. Parfois je me disais qu'il n'aimait les choses de la vie que pour les voir un jour en photo. Moi c'est le contraire, rien ne me fait plus peur qu'une photo de bonheur avec toute la quantité de malheur qu'elle promet, qu'elle contient, mais sans le dire, en cachant bien son jeu. Je ne savais pas encore que c'était la meilleure chose qui puisse m'arriver, qu'il me quitte. Comment j'aurais pu le savoir ? Il était toute ma vie, sans lui je n'existais pas. "
on n'avait pas vingt ans, on s'aimait mais on ne savait pas ce que cela voulait dire, on ne savait pas que ça voulait dire qu'on allait souffrir, qu'on allait pleurer et se battre et se faire du mal et avoir envie de mourir, on avait vu les autres mais on n'était pas les autres, on était un miracle, on allait gagner là où Ariane et Solal avait échoué, on vivait dans l'instant, on ne se posait pas de questions, on ne savait pas qu'un jour l'amour deviendrait un souvenir qui tord le cœur.
Justine Lévy sait nous faire passer dans les diverses états de ses personnages. Une citation que j'adore de ce livre : " Je me dis que je ne l'aimerais jamais, quoi qu'il fasse, quoi qu'il dise, parce que l'amour est atroce, parce que l'amour cesse toujours un jour et que je ne veux plus vivre, jamais, la mort de l'amour. "
Lu en 2017. Justine Lévy m'avait une fois de plus touchée par sa plume. Authentique, n'y allant pas par quatre chemins, malgré tous les méandres (sentimentaux, psychologiques) par lesquels elle est passée et qu'elle nous expose dans ce roman autobiographique.
Un récit délivré dans un langage parlé, qui pourrait dérouter par le manque de respiration, de ponctuation, mais que j'avais apprécié pour la profondeur et la sincérité qu'il dégage.
Une écriture très fluide qui se lit d'un trait (comme le livre d'ailleurs). Les phrases font parfois deux pages et on ne s'en rend même pas compte. Justine Levy nous entraine dans son univers et son histoire et ne nous lache pas d'une semelle. Chacun (et surtout chacune) se reconnait forcément au détour d'une page dans les doutes et les peurs de Louise. Evidemment il y a l'histoire médiatique qu'il est difficile de mettre de côté. Un beau coup de pied dans les faux semblant des "people(s)". Et puis surtout un sens de la formule qui vous scotche : "Fumer tue.L'héroïne est universelle dans sa douleur de jeune femme blessée et flouée par un premier amour défunt et un mari qui la quitte pour nouer une relation avec sa belle-mère, la maîtresse de son propre père. Une trahison doublée d'une liaison incestueuse... Tout cela débute dans la maison de vacances familiale de la narratrice, circonstance aggravante. Le mari se rêve en J-J Servan Schreber ne doutant pas de garder nouvelle conquête et ancienne épouse...
Un avortement pathétique, un mari pusillanime, une rivale collectionneuse compulsive, nymphomane ...
Le style est incisif et ne nous accable pas par un pathos inutile. L'auteur a le sens des formules qui font mouche. Le roman est tour à tour poignant et... drôle. C'est sa force. J'ai été emportée par l'histoire du début à la fin.
« Et puis la tristesse passera, elle aussi, comme le bonheur, comme la vie, comme les souvenirs qu'on oublie pour moins souffrir.
J’avais un peu peur vu la thématique que l’histoire soit déprimante mais au contraire c’est un gros coup de coeur pour l’écriture, certaines citations sont vraiment magnifiques et ça m’a donné envie de relire Hell de Lolita Pille (un des meilleurs livres au mooonde !) je trouve qu’il y a pas mal de similitudes entre les deux histoires ❤️
Moyennement bien écrit, sobriété dans les propos concernant cette rivale, voleuse d'hommes....l'auteure a su rester digne malgré la douleur et l'envie de vengeance naturelle...on n'a juste pas envie de croiser, un jour ,ce genre de mangeuse d'hommes et qu'une telle histoire nous arrive..Le sujet est poignant.La fragilité et le mal être de l'héroine sont touchants et les thèmes qui expliquent ce mal être sont révélés par petites touches .On ressent fort bien l'horreur de la situation .
Une très belle écriture de la part de Justine Lévy, sincère et courageuse.
Lorsque j'ai acheté ce livre, j'ai simplement lu la quatrième de couverture et j'ai été tout de suite séduite. Finalement ce n'est que lorsque j'ai terminée ma lecture que j'ai enfin pris conscience de qui en était l'auteure. Je n'étais même pas sûr d'être dans une autobiographie et lorsque je me suis informée sur ce livre, j'ai compris toute l'histoire derrière, que c'était bel et bien une auto-fiction.
Pour aimer ce livre, je pars du principe qu'il faut avoir été sois-même brisé. Sinon, jamais le lecteur ne peut se mettre à la place de l'auteure et donc ressentir la dureté de l'abandon, la trahison, la descente au enfer pur et dure.
C'est un livre rapide à lire, seulement sa trame sans structure et ses phrases sans fin ma souvent dérangée dans ma lecture.
Mon livre-lumière depuis des années. Je me rends compte que c'est dur de trouver les mots pour ce genre de lecture, car c'est tellement spécial, tellement propre à chacun, que l'expliquer est trop compliqué. Mais ce que j'aime dans ce livre, c'est qu'il parle d'un premier amour renversant, passionné, et de comment on peut s'en sortir, si on s'en sort. La vie continue, rien n'est grave, on se remet de tout.. Ou pas ?
Premier roman que je découvre de Justine Lévy et je reste marquée, même après avoir refermé le livre, par son style d'écriture sobre et pourtant poignant.
Résumé
" Tu t'attendais à quoi ? Je lui ai dit. Tu crois que ça va être facile de me quitter ? Tu crois que je vais te laisser faire comme ça ? J'ai lancé le cadre par terre, le verre s'est brisé mais comme c'était pas assez, j'ai bondi du lit et j'ai déchiré la photo, celle qu'il prétendait tant aimer, la photo de nous deux en mariés, beaux et légèrement ridicules, il y avait tant de monde qu'on ne connaissait pas à notre mariage qu'on est partis avant la fin. Il a eu l'air triste, plus de la photo déchirée que du fait de me quitter. Il a toujours été fou avec les photos. Parfois je me disais qu'il n'aimait les choses de la vie que pour les voir un jour en photo. Moi c'est le contraire, rien ne me fait plus peur qu'une photo de bonheur avec toute la quantité de malheur qu'elle promet, qu'elle contient, mais sans le dire, en cachant bien son jeu. Je ne savais pas encore que c'était la meilleure chose qui puisse m'arriver, qu'il me quitte. Comment j'aurais pu le savoir ? Il était toute ma vie, sans lui je n'existais pas. "
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