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Commentaires de livres faits par MelissaMacy

Extraits de livres par MelissaMacy

Commentaires de livres appréciés par MelissaMacy

Extraits de livres appréciés par MelissaMacy

En ouvrant Le Gang des Prodiges, Tome 1, le lecteur pénètre immédiatement dans un récit au rythme soutenu et à l'intrigue palpitante dans le pur esprit des Comics MARVEL.

Dans cette histoire racontée à deux voix, on suit tout d'abord Nova, alias Nightmare dont le toucher plonge ses adversaires dans d'affreux cauchemars, une jeune fille rongée par la colère, la tristesse et l'amertume. Nova ne vit que pour se venger des Renégats, une bande de super-héros justiciers, qu'elle tient pour responsable de la mort de ses parents. Pour elle, cette organisation incarne le mensonge, la trahison et, surtout, les illusions perdues. Membre d'une faction adverse composée de super-vilains, la jeune fille réussit à infiltrer les Renégats lors de sélections d'embauche. A cette occasion, elle rencontre Adrian, le fils adoptif de deux des membres fondateurs de ce mouvement. Avec ses côtés, la soif de vengeance de la jeune fille va à la fois prendre forme mais aussi vaciller...

Grâce à la voix d'Adrian, le lecteur suit l'aventure depuis un tout autre point de vue, celui d'un jeune homme en quête de réponses comme d'identité qui ne voit sa position au sein des Renégats que comme un privilège dû aux liens familiaux qui l'unissent aux membres éminents des Renégats. Désireux de prouver sa valeur, Adrian œuvre en solo comme en secret sous le nom de La Sentinelle, un super-héros énigmatique doté de multiples pouvoirs. Au cours de l'une de ses interventions, il affronte Nightmare dont les citations lui rappelle les circonstances de la mort de sa mère biologique. Dès lors, le jeune homme n'aura de cesse de la traquer afin d'obtenir de plus amples informations sur ce terrible événement. Bien sûr, il ne sait pas que celle qu'il pourchasse n'est autre que sa nouvelle partenaire...

Ensemble, Nova et Adrian vont nous immerger dans une aventure peuplées de rebondissements, d'actions et de surprises au sein d'un univers à la fois crédible et particulièrement bien réussi.

La dimension dystopique apporte un questionnement sur les valeurs du Bien et du Mal, sur les concepts de loyauté et de dévouement ainsi que sur la nécessité ou non de posséder des pouvoirs pour devenir un super-héros.

Le style de l'auteure est simple et efficace comme souvent dans les romans YA.

Mon seul petit bémol : une fin sortie un peu du chapeau...

En tout cas, j'ai passé un excellent moment avec ce livre qui marque le commencement d'une saga vraiment sympa, certes peu originales mais terriblement bien construite.

Avis aux amateurs de X-Men et autre Comics, ce roman est pour vous.
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Avec Ronces Blanches et Roses Rouges, l'auteure immerge le lecteur dans un univers de conte tel qu'on pouvait en lire, enfant, assis sur les genoux de nos parents.
La magie est à chaque page et nous transporte dans un récit où vengeance rime avec mélodies enchanteresses et passé oublié.

Dans ce conte, on suit deux sœurs, Blanche et Rose, filles d'un illusionniste qui croit que son jour de gloire vient d'arriver. Et tandis qu'il se rend sur son lieu de spectacle, la ville subit un tremblement de terre qui bouleverse son existence ainsi que celle de ses filles. Les deux sœurs sont kidnappées par une marâtre qui les séquestre dans une maison perdue au fond des bois.
Ayant perdue la mémoire, les deux fillettes grandissent dans cet univers étrange où chaque sortie est un défi contre la nature et surtout contre l'ours qui semble les traquer. Leur quotidien oscille entre corvées et ennui jusqu'au jour où la marâtre décide qu'il est grand temps que Blanche se marie...
Atterrée par cette décision qui l'oblige à quitter sa sœur et la maison, Blanche s'enfuit... Mais en pensant échapper à son destin, la jeune femme ne fait que s'enfoncer davantage dans un plan machiavélique fomenté contre elle depuis longtemps. Un plan qui met en scène un Pianiste aux mélodies envoutantes...

Si l'histoire se concentre essentiellement sur Blanche, cette jeune fille courageuse et sage, qui ne cesse de vouloir protéger sa sœur envers et contre tout, le lecteur croise également la route d'un geôlier aussi froid que charmant mais aussi celle d'un ours plutôt protecteur, d'une petite sœur pétillante en proie aux sautes d'humeur, d'un nain énigmatique et d'une marâtre manipulatrice.

J'ai adoré le personnage de Blanche ainsi que celui du Pianiste. J'ai aimé leurs duels ainsi que leurs rapprochements, l'univers dans lequel leur affrontement s'exerce... J'ai aimé aussi la revisite, ses codes et les références multiples aux histoires traditionnelles qui font notre culture commune : Boucle d'Or, le Petit Chaperon Rouge, Hansel et Gretel, la Petite Sirène, la Reine des Neiges, Blanche-Neige, la Belle aux Bois Dormants...
J'aurais cependant voulu que la marâtre et le nain soient davantage mis en lumière et que la seconde partie du récit soit mieux développée pour que le suspense et la tension puissent pleinement prendre leur envol.

Du point de vue du style, j'ai globalement apprécié la plume de l'auteure qui, là encore, s'est mise au diapason du genre littéraire qu'elle voulait créer : un conte traditionnel. J'ai toutefois regretté, par moment, certaines lourdeurs dans les tournures de phrase.

Malgré ces quelques bémols, l'aventure Ronces Blanches et Roses Rouges vaut vraiment le coup d'être tentée car la magie est là, sous nos yeux, au fil des pages, et elle opère pour nous faire revivre des sensations oubliées, des sensations de petite fille émerveillée qui n'attend que le dénouement de l'histoire pour reprendre son souffle.
Amateur(e)s de Grimm ou d'Andersen, ce roman est pour vous.
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En commençant cette fantasy, je ne savais pas trop à quoi m’attendre. Le synopsis avait l’air sympa, la couverture alléchante et le partenariat passé avec les éditions Plumes du Web m’avait déjà convaincue de la qualité de leurs ouvrages, alors c’est confiante que j’ai ouvert ce livre…

L’histoire démarre en trombe avec une chasse à l’homme dans laquelle Blue Belle, l’héroïne néphilim (mi-ange, mi-humaine), tente d’échapper à un démon qui la traque pour en faire une esclave sexuelle. Après une lutte acharnée, la néphilim est capturée. Blessée mais déterminée à se rebeller coûte que coûte, Blue parvient à s’échapper par un portail magique qui la conduit dans une grotte, refuge secret du Prince Lysander, héritier bafoué des Cieux, tueur incontesté de néphilims. Leur rencontre est immédiatement électrique, elle oscille tour à tour entre attirance irrépressible et répulsion attendue, entre séduction inavouable et violence intempestive. Affaiblie par son premier combat, Blue Belle se retrouve de nouveau captive. Les circonstances ainsi qu’un pacte de sang vont contraindre la jeune fille à collaborer avec l’ange qui lutte lui aussi pour sauver sa vie constamment menacée par son oncle bien décidé à l’évincer définitivement de l’échiquier du pouvoir. Si cette partie tarde un peu à évoluer vers une intrigue palpitante, la suite n’est que pur régal et ravira les fans d’épopée et de quête car les héros, embarqués dans une course contre la montre, devront déjouer les complots qui les guettent et mettre la main sur un antidote disparu. La fin de ce premier volume, extraordinaire, promet un deuxième opus croustillant car le passé de Blue la rattrape… Elle n’est pas qu’une néphilim dépourvue d’ailes, elle est celle qui rétablira l’Équilibre.

Le texte sous-tendu par une tension narrative permanente prend d’abord des allures de récit érotique pour peu à peu nous jeter au cœur d’un suspens impitoyable. Le style de l’auteure, brut de décoffrage et parfois fleuri, surprend par son intensité.

Les personnages présentent des caractéristiques fantasy intéressantes mais ils flirtent parfois trop avec les stéréotypes de ce genre littéraire en arborant des traits guerriers et rustres peu subtils. Paradoxalement, les faiblesses de Blue Belle ainsi que la sensibilité exacerbée de Lysander et de Red par rapport à leurs singularités physiques réchauffent le récit et lui apportent une touche d’originalité.

L’univers fantastique est très présent dans la description des personnages mais il aurait pu être développé dans les décors pour permettre à l’œuvre de s’affirme davantage dans le registre du merveilleux.

Au final, après une mise en route un peu lente, l’histoire m’a totalement subjuguée par son rythme, frénétique, qui ne cesse de monter en puissance… Vivement le deuxième tome ! Et merci aux éditions Plumes du Web pour cette découverte incroyable.
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Un très bon premier tome pour cette saga fantasy qui jongle avec les mondes parallèles, faisant osciller les degré de magie.
L'originalité du scénario et le rythme soutenu de la trame narrative nous tiennent en haleine du début à la fin du récit.
Les personnages sont convaincants et ne manquent pas de charme.
Le style de l'auteure est impeccable.
Un roman à dévorer sans modération.
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La conclusion d'une fantasy moyennageuse à la structure et au style impeccable.
Le roman nous tient en haleine du début à la fin, tout comme le premier tome.
Les personnages nous entrainent dans une aventure qui jongle entre stratégie, complot, sacrifice et trahison...
Un plaisir pour l'esprit à partager sans modération.
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date : 18-08-2017
Une entrée en matière remarquable pour cette saga fantasy très bien écrite. Le lecteur y suit une jeune fille naïve mais déterminée à retrouver sa soeur en dépit des pièges qui parsèment son aventure. L'illusion et la réalité se confondent pour créer une ambiance unique, proche d'un conte merveilleux. Le style de l'auteure est simple mais les nombreuses comparaisons ou images rendent la narration délicate et poétique. Les personnages sont attachants...
Caraval est donc un livre que je vous recommande vivement !
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date : 08-08-2017
Après avoir vu la série Tv, le livre est tout aussi poignant.
Je reste encore scotchée par cette histoire bouleversante, tenue par des personnages d'une extrême intensité.
Le puzzle entre l'histoire racontée par Hannah et la réalité vécu par Clay est juste horriblement sublime...
Un drame ordinaire mis en scène avec une sincérité touchante.
A lire !
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date : 05-08-2017
Passenger marque le premier épisode d'une saga fantastique relatant l'histoire d'une famille de voyageurs temporels qui se déchire pour défendre leur vision de la maîtrise du temps. Et tandis que Cyrus, surnommé "le vieux", souhaite régné sur ses pairs autant que sur la chronologie en souverain absolu, une poignée de rebelles s'évertue à lui mettre des bâtons dans les roues pour restituer l'Histoire quitte à sacrifier le présent...
Immergée malgré elle dans cette querelle intestine dont elle ne connaît absolument rien, Etta va devoir apprivoiser son don et sauter d'époques en époques à la recherche d'une relique capable de lui rendre sa mère prise en otage par "le vieux"...

Le début du roman est lent, long et presque... ennuyeux. A de nombreuses reprises, je me suis demandée si je n'allais pas conclure cette lecture pour passer à autre chose... mais, finalement, je me suis accrochée et j'ai bien fait car après plus de 200 pages (eh oui quand même !) l'histoire m'a enfin transportée dans un univers palpitant : celle d'une quête contre la montre où notre héroïne, une jeune violoniste new-yorkaise de notre époque, se voit contrainte, pour sauver sa mère, de remonter la piste d'un astrolab convoité par le "seigneur du temps". Le scénario qui jusque là se perdait en descriptions tant psychologiques que spatio-temporelles, prend alors des allures de récit d'aventure palpitant où la trahison, l'espionnage et la résolution d'énigmes pimentent et entravent la progression de l'héroïne.

Le style est un peu classique mais les émotions sont bien retranscrites pour donner au texte une dimension parfois intense.
Les personnages sont plaisants à suivre, c'est peut-être ce qui m'a retenue dans cette lecture.
Le final est bien pensé et donne envie de lire la suite à condition que l'auteure règle les problèmes de rythme qui pénalise cette histoire originale.
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Le fin d'une superbe saga fantasy !

On retrouve dans cet opus une Adelina plus sombre et plus seule que jamais. Une jeune femme décidée à retrouver sa sœur coûte que coûte... Conquérant toutes les terres qui les séparent, la jeune Elite n'hésite pas à laisser derrière elle un empire terrifié, divisé, reproduisant à l'identique la répression de l'Inquisition qu'elle réprouvait tant, mais cette fois sur les humains. Lorsque Raphaël la contacte pour lui demander son aide afin de sauver sa sœur d'une maladie étrange, Adelina se lance à corps perdu dans une course contre la montre qui la conduira à remonter le fil d'une légende remettant en cause l'existence même des Elites...

L’Étoile de Minuit m'a complètement séduite. Le style est parfait, le scénario impeccable et les personnages sont tous extrêmement bien charpentés.

Un livre et une aventure qui méritent l'attention de tous les fans de magie, de moyen-âge et de contes des origines.
Un univers fort et envoûtant porteur de valeurs d'égalité et de fraternité...
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Le titre, ajouté au synopsis, m’ont fait ouvrir les pages de ce roman de pur style chick-lit. Et c’est ainsi que je suis entrée dans la vie d’Abby Harper, jeune attachée de presse prometteuse à qui l’on confie l’épineux dossier Garrett McIntyre, le paria d’Hollywood, celui qui a claqué la porte alors qu’il était au sommet de sa gloire... D’abord hésitante, Abby se laisse finalement convaincre par le défi. Elle prend sa voiture et fait route vers Soledad, une petite cité balnéaire située loin des strass et des paillettes, avec une seule idée en tête : convaincre le rebelle d’assurer la promotion du dernier film qu’il a tourné. Dès le début de leur rencontre, un duel s’engage. L’ex-acteur en a soupé de la notoriété, il veut vivre libre sans contrainte... et surtout sans personne pour le juger. A force de persuasion et d’honnêteté, Abby parvient à apprivoiser la star tandis que des liens indicibles se tissent déjà entre eux. Partagée entre son professionnalisme et sa passion naissante, la jeune femme met son orgueil ainsi que ses préceptes de côté afin d’accomplir sa mission...

Conventionnel mais plaisant, le scénario rebondit tour à tour sur la séduction, la manipulation, la sincérité, le lâcher prise, la trahison... jusqu’à cette fin attendue mais débordante d’émotions pour notre plus grand plaisir.

Le duel qui s’installe entre les personnages principaux montrent la profondeur de la psychologie des héros qui portent merveilleusement cette intrigue. Elle, très à cheval sur ses principes, évolue rapidement, même si elle ne veut pas se l’avouer, pour goûter aux joies d’une vie simple, sans programme, sans stratégie, sans plan d’actions. Lui, plus retords, consent à faire quelques concessions à la seule condition qu’elle se soumette à toutes ses volontés... De cette rencontre va naître une histoire banale mais totalement unique.

Le style de l’auteure y est pour beaucoup car Emily Blaine choisit de nous raconter sa romance du point de vue d’Abby qui s’exprime à la première personne pour mieux nous faire vivre l’immense palette des émotions qu’elle ressent.

Les Filles bien ne tombent pas amoureuses des mauvais Garçons est certes sans surprise mais nous cueille par la force des sentiments qu’il dégage grâce à ce duel électrique savamment orchestré.
A lire pour passer un agréable moment en compagnie d’une savoureuse comédie sentimentale dans la plus pure tradition hollywoodienne.
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Ce second livre commence par une légende, celle d’un dragon avide de pouvoirs dont le destin, brisé par une mère en colère, s’achève en volées de poussières de coeur pétrifié semées à tous vents... Puis le roman commute sur l’histoire que nous avions laissée, il y a quelques mois, en refermant les pages du premier volume. Avec une horde débarrassée des renégats mutants refusant d’accepter l’aide d’un garçon mi-homme mi-dragon, Ren.
Et tandis que dans la vallée, les villageois reçoivent la visite d’un étrange guerrier déterminé à exterminer ce qui reste des écailleux de Ter, la horde décide d’emprisonner Ren afin de parer à toutes menaces...
Personne ne sait alors que l’ennemi véritable se dissimule dans une brume maléfique qui s’insinue dans le corps d’hôtes manipulables afin d’accomplir un rituel destiné à ressusciter le plus vil des dragons obnubilé par sa revanche...

Avec Le Dragon noir, l’aventure fantasy se poursuit en posant les bases d’un récit légendaire, presque oublié, qui surprend les héros dans leurs querelles quotidiennes.
L’action est partout. Le décors est somptueux et le style impeccable.
La conclusion de ce volume laisse présager une suite totalement inattendue en compagnie de personnages aussi attachants qu’intrigants...

A lire que l’on soit petit (10 ans) ou grand fan de dragons, de magie, de complots et de sombre vengeance.
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Le livre commence avec la voix de Gaby, sur les bancs de l’université, le jour de la rentrée, le premier jour de sa toute nouvelle vie à Clarks, petite bourgade tranquille de Californie.

Le lecteur comprend vite que la jeune femme n’est pas comme les autres, qu’elle a un pouvoir, celui de pénétrer la tête des gens qu’elle côtoie. Seule, isolée car recherchée par les autorités à cause de son don, Gaby va pourtant nouer des liens ambigus avec son professeur de psychologie, Matthew Baker, qui la fascine autant qu’il l’exaspère du fait de son arrogante assurance et de leur aptitude commune : lire les pensées. Et tels les deux pôles d’un aimant, les deux jeunes gens vont jouer à “Fuis-moi, je te suis. Suis-moi, je te fuis” jusqu’à ce que la situation se complique et que Julia, la meilleure amie de Gaby, soit sur le point de se faire arrêter pour avoir découvert, au hasard d’une enquête de police, une liste secrète… que le gouvernement protège.

Sans penser aux conséquences de leurs actes, Matthew et Gaby vont se lancer à la rescousse de la jeune femme et, par la même, plonger au coeur de la résistance qui s’organise afin de contrer l’arrestation systématique et sans fondement de ce qu’ils sont : des Déviants…



Si l’entrée dans cette histoire a été quelque peu compliquée pour moi, la suite n’a été que pure plaisir.

Le scénario, après quelques chapitres introductifs un peu longs, prend vraiment son envol pour ne plus jamais lâcher le suspense. L’histoire flirte sans cesse avec la trahison et le doute, l’incertitude et la manipulation. Le final est superbe et donne le ton pour une suite extrêmement intéressante…



Les deux personnages principaux sont tout en relief et campent des héros aussi sensibles que déterminés.

Dans le rôle de la novice, Gaby joue de curiosité et de force de caractère pour faire avancer le récit tout en préservant le mystère.

Matthew, lui, reste assez en retrait pendant une bonne moitié de l’aventure pour finalement nous dévoiler ses attentes ainsi que ses appréhensions. A ce moment du roman, les barrières tombent et la romance fait basculer le thriller vers des nuances plus subtiles du fait des sentiments qui se déploient.

Il faut ajouter aussi que ce livre possède une pléiade de seconds rôles indispensables. J’ai tout particulièrement aimé celui d’Evan, le confident qui deviendra également l’initiateur de Gaby dans le contrôle et le développement de ses pouvoirs. J’ai adoré aussi celui de Jake Sawyers, le père de Gaby, maillon essentiel au destin tragique…



Le style de l’auteure m’a un peu laissée perplexe au départ, puis je me suis habituée à cet enchaînement de phrases simples mais efficaces, à ces dialogues tranchés, pour ne finalement ressentir que l’énergie de la narration et la force des émotions.



Mon seul petit regret : que l’univers dystopique, mélange d’autoritarisme et de restrictions liées au développement durable, ne soit pas plus marqué car même s’il organise le quotidien de cette société, il aurait été souhaitable qu’il s’exprime de façon plus engagée, voire contraignante.



Ce premier tome de Déviants me donne clairement envie de connaître la suite de cette saga young adult qui oscille délicieusement entre dystopie et thriller tandis que la romance titille nos sens au fil des pages. L’histoire ainsi que son traitement m’a un peu fait penser à la série américaine Tomorrow People’s. Merci aux éditions Plumes du Web pour m’avoir fait connaître un deuxième coup de coeur.

A lire de toute urgence pour tous les frissons qu’il procure.
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date : 14-06-2017
Nightfall est une fantasy young adult pleine de tensions qui dès les premières pages plonge le lecteur dans une ambiance sombre, enveloppée de mystères, qui ne s’arrête jamais.

Les auteurs y mettent en scène un monde original, une île abritant un village sur lequel La Nuit tombe pour les quatorze prochaines années. Les habitants qui, jusqu’alors, y vivaient tranquillement au gré du Jour qui les baignait depuis quatorze ans, sont contraints de quitter les lieux. Le climat froid, presque polaire, le manque de visibilité mais surtout, les règles auxquelles ils ont juré de se plier avant de s’installer sur ces terres, les y obligent. Pourtant, avant de prendre les bateaux qui les conduiront vers les régions désertiques, les villageois ont une dernière mission à accomplir : nettoyer, ranger et réaménager les maisons qui les ont accueillis...
Intrigués par ce rituel obéissant à des instructions aussi précises qu’étranges, Liam, Kana et Marine, trois jeunes villageois, s’interrogent... Que se passera-t-il à la tombée de La Nuit ? Le village sera-t-il investi par un autre peuple ?
La perte d’un collier, un malencontreux accident ainsi qu’une amitié indéfectible conduiront les trois adolescents à braver les interdits, à rester sur l’île malgré les promesses faites... Seuls dans un village plongé dans l’obscurité, nos trois héros découvriront, à leurs dépens, ce qui se cachait derrière les contes et légendes de leurs parents...


Ce qui m’a frappée tout au long du récit, c’est avant tout cette ambiance qui s’électrise à mesure que La Nuit tombe et que les préparatifs du départ avancent. La construction des chapitres, le choix des mots et des actions conduites tendent tous vers un seul et même objectif : faire naître le doute puis la terreur dans la tête des héros tout comme dans celle du lecteur qui se laisse happer par cette fuite désespérée mais inévitable qui propulse nos trois personnages vers une quête d’un ailleurs moins dangereux.
Qu’il s’agisse de Liam, Marine ou Kana, que le lecteur suit tour à tour au gré des nombreux rebondissements du récit, ils m’ont tous paru crédibles et attachants. Leur spécificité majeure est qu’ils endossent des rôles auxquels ils n’étaient pas forcément préparés... Liam, “l’homme fort” du groupe, physiquement diminué suite à un accident, va devenir rapidement le maillon faible à protéger tandis que Kana, aveugle de naissance, va peu à peu s’acclimater à ce nouvel environnement pour devenir l’élément moteur du récit. Quant à Marine, elle ne cessera de nous étonner par l’exploitation de ressources ancrées dans son histoire personnelle.
Si le récit nous projette de surprises en surprises, c’est grâce au style développé par les auteurs. Diaboliquement efficace, il sème le trouble et l’émotion au fur et à mesure des pages pour rendre cette histoire complètement addictive.

Nightfall est donc un coup de coeur pour moi qui saura séduire les amateurs de suspense et de frissons.
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Les vilains contes de L’ivre-Book se veulent un hommage à la littérature fantastique d’hier et d’aujourd’hui. Un vivier au sein duquel se côtoient les auteurs confirmés et ceux en voie d’éclosion, tous au service de ce genre qui nous a fait rêver ou cauchemarder depuis toujours.

Les plumes libèrent leurs histoires tantôt effrayantes tantôt grinçantes pour notre plus grand plaisir.

12 auteurs sont au sommaire de ce premier volume, autant de variantes sur notre littérature de prédilection.

Zombies, vampires ou encore psychopathes, ils vous attendent tous au creux de ces pages.

Mon avis :

En ouvrant ce livre, on pénètre immédiatement dans un autre monde, celui du fantasy / fantastique où zombies, vampires, succubes, sorcières et autres créatures terrifiantes se disputent la vedette...

Écrits par douze auteurs différents, les histoires et les univers se succèdent pour nous livrer une œuvre dont les fils conducteurs sont invariablement le mystère et la tension.

Qu’il s’agisse d’une réécriture du conte de La Belle au Bois dormant, d’une lettre adressée à un vampire, d’un compte-rendu de recherches médicales, d’un flot de pensées intérieures ou de purs récits façon road trip ou bien traditionnels, tous ces textes sont originaux et abordent des thèmes bien connus de la littérature fantastique en empruntant des chemins inusités...

Alors même si, parfois, certains textes manquent de relief ou de profondeur, que les styles varient du langage parlé aux phrases classiques en passant par des plumes modernes, laissez-vous surprendre par ce florilèges de personnages tous extrêmement bien bâtis ainsi que par l’intensité narrative afin de découvrir comment l’homme pourrait évoluer si une étrange pandémie venait à ravager l’ensemble de la planète, comment un agent du F.B.I. se laisse abuser par une enquête des plus étranges, comment un artiste en quête de gloire est prêt à tout, comment un jeune vampire maladroit et gaffeur émerge de sa solitude, comment un chevalier courageux sauve une princesse et un royaume d’une malédiction centenaire, comment un enfant devient un meurtrier psychopathe, comment une gardienne de cimetière gère son cheptel de morts, comment des fantômes peuvent vous accompagner sur une portion de route, comment une succube parvient à vous voler votre âme, comment une contamination peut changer votre vie en véritable cauchemar, comment un pacte diabolique peut se retourner contre son signataire et, enfin, comment un arbre maléfique peut assouvir sa soif de sang...

Personnellement, je suis totalement tombée sous le charme de la plume de Bénédicte Coudrière tout comme j’ai adoré plonger dans l’univers envoûtant de Henri Bé.

Alors comme moi, n’hésitez pas à tourner les pages de ce recueil de nouvelles pour découvrir de nouveaux talents.

Merci aux éditions L'ivre-Book pour ce beau moment de lecture.
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date : 08-06-2017
Avec La Cave, le lecteur pénètre immédiatement dans la vie et la tête de Summer, une adolescente de seize ans qui partage son temps entre ses copines, son petit ami, Lewis, et sa famille. Alors qu’elle s’apprête à rejoindre son groupe d’amies pour assister à un concert, la jeune fille se fait surprendre par un inconnu qui la kidnappe pour la jeter dans un sous-sol aménagé en appartement dans lequel vivent déjà trois autres détenues. D’abord affolée par ce qui lui arrive, Summer, rebaptisée Lilas par son agresseur, pense à se rebeller afin d’échapper à cet enfer qui se referme progressivement sur elle, mais Violette, l’une des trois autres prisonnières, la devance et se fait froidement assassinée par Trèfle, leur ravisseur. Summer comprend alors que seule, elle ne pourra rien faire... Elle a besoin d’Iris et de Rose et surtout d’un plan pour échapper au rôle que veut lui faire endosser Trèfle, celui de l’épouse parfaite. Mais comment convaincre ses deux co-détenues de l’aider quand elles ont pris le parti de coopérer pour se rendre l’existence plus facile ? Les jours passent, les semaines aussi... Summer ne cesse de chercher une issue à son calvaire tout en espérant de tout son coeur que quelqu’un, dehors, la trouve... Lewis, de son côté, ne désespère pas. Persuadé que sa petite amie est encore vivante, il se démène pour organiser au mieux les recherches, bien déterminé à ne jamais abandonner...

A travers ce roman bouleversant, l’auteure cherche à retracer le parcours douloureux de trois personnages qui nous racontent tour à tour leur perception de l’histoire. Avec Summer, le lecteur suit le cauchemar de la réclusion, l’enfer de la bataille vaine, l’identité de soi qui s’estompe au bénéfice de la survie... Grâce à Lewis, le lecteur entre dans l’enquête infructueuse, connaît le doute des retrouvailles, l’angoisse de la découverte de la vérité et l’obstination acharnée de la quête du savoir. Enfin, en pénétrant les pensées de Trèfle, le lecteur plonge dans le trouble mental obsessionnel qui s’exprime par le meurtre et la séquestration afin de satisfaire une certaine vision de la pureté suite à une série d’événements qui a marqué son enfance.

Chaque personnage est touchant par la profondeur des émotions qu’il dégage. Ces émotions sont d’ailleurs le fil conducteur de la tension narrative qui anime ce thriller psychologique incroyable qui nous fait basculer peu à peu dans l’horreur.

Les mots sont justes, le scénario impeccable. Mes seuls regrets en refermant ces pages sont :

- de ne pas savoir pourquoi Trèfle a choisi de s’éloigner de son schéma habituel en kidnappant une adolescente aimée et entourée au lieu de se cantonner aux SDF comme il avait l’habitude de le faire,

- de ne pas avoir suivi l’intégralité du parcours de Trèfle, de son enfance jusqu’à son premier passage à l’acte car cette partie de l’histoire, et en particulier sa relation avec sa mère, aurait permis de mieux cerner les causes de son trouble et de mieux comprendre son besoin de rétablir une certaine moralité.

La Cave est un presque coup de coeur pour moi car les émotions sont à chaque page et la tension créée par la structure du récit appelle vraiment à la lecture du prochain chapitre... Malgré quelques frustrations de lectrice exigeante, ce livre est une réelle réussite en terme de frissons. J’ai souffert et frémi au rythme des péripéties que doit endurer Summer. J’ai vibré quand Lewis se rapprochait de la vérité... J’étais tétanisée en marchant dans les pas de Trèfle...

Amateurs de thriller et d’émotions, ce livre est fait pour vous.
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date : 06-06-2017
Trois ans après avoir découvert leurs extraordinaires pouvoirs, Izia et Morgane, dotées respectivement d'une vue perçante et d'une force de séduction, ont commencé une nouvelle vie, dans l'anonymat de leur identité secrète. E-Nathan, l'IA créée par leur ami assassiné par Pro-Eve - une organisation militant contre l'existence des mutants - les protège et les guide via son interface ou leurs téléphones.
Chacune évolue indépendamment mais le destin a décidé de les réunir à nouveau, lors d'un show télévisé présentant des mutants au public. Mais les filles ne sont pas seules, Samuel, le mutant à la santé de fer qui les a trahies pour rejoindre son père - le scientifique à l'origine du projet d'expérimentation génétique -, et Timothée, l'empathe, sont également présents. Le premier pour participer au show, le second pour servir une organisation secrète dont le but est de voler des informations qui doivent être révélées lors de l'émission.
Très vite, les forces en présence s'affrontent et le show est interrompu. Pris en otages, les quatre jeunes gens vont devoir mettre de côté leurs différents passés pour affronter l'ennemi et comprendre ce qui se passe vraiment.


Après le Suivant sur la Liste, Manon Fargetton nous propose La Nuits des Fugitifs, ce X-Men à la française extrêmement bien construit et à la prose efficace.
Dès le début, le ton est donné et le suspense nous emporte pour ne jamais nous lâcher.
L'histoire, racontée à cinq voix, développe le point de vue et les actions menées par chaque personnage, respectant ainsi la personnalité de tous et utilisant les capacités spécifiques des héros pour servir le récit.
Personnellement, dans ce second tome, j'ai particulièrement apprécié suivre Izia (alors que dans le premier tome, j'avais eu un vrai coup de coeur pour Timothée). Je l'ai trouvée drôle, pleine de bon sens et de maturité pour son âge. Car, ici, la jeune fille devient un leader naturel que l'on a plaisir à écouter.
Le bémol réside, pour moi, dans le choix des aptitudes mutantes des héros que j'ai trouvé peu original, sinon ce roman aurait pu être un coup de coeur tant il est bien mené.


Avec ce deuxième et dernier tome, l'auteure conclut brillamment sa saga, ce qui est tellement rare dans une série que je souhaite absolument le souligner.
La Nuit des Fugitifs est un thriller haletant, extrêmement bien ficelé, qui se lit vite et facilement pour un maximum de plaisir.
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date : 01-06-2017
Avec Les Élémentaires, le lecteur est immergé dans un monde fantasy riche et captivant, obéissant à un système féodal où les grands seigneurs règnent en maître sur leur duché tandis qu’alentour les brigands et la faune sauvage se disputent les chemins.

Tous possèdent des pouvoirs liés aux quatre éléments mais une poignée d’entre eux, victimes de dérèglements hormonaux, ne parviennent pas à les maîtriser. Cassandra, jeune mage de feu, fait partie de ceux-là… Son handicap est tel qu’il l’oblige à passer la majeure partie de son temps dans l’eau d’une piscine pour ne pas déclencher d’incendie. Coupée du monde, de la vie et surtout des gens qui l’aiment, la jeune fille ne rêve que d’une chose : être choisie pour suivre une cure, seule véritable remède contre le mal qui la ronge et la prive de tout. Fille d’un Duc, Cassandra compte sur les relations et l’argent de son père afin d’exaucer son unique souhait…

Quand le miracle se produit et que sa candidature est enfin acceptée, l’adolescente pense être à l’aube d’un nouvel espoir… Les dangers qui parsèmeront son voyage, les complots qui rythmeront sa quête ainsi que l’inexpérience de ses gardes du corps entacheront son optimisme et feront de sa quête un véritable cauchemar…



Si le début du roman m’a convaincue en dressant le portrait d’une riche héritière que l’existence a malmené du fait de son handicap, la suite ne m’a pas emportée malgré un scénario riche en rebondissements.

La ritournelle des péripéties, le caractère un peu particulier de Cassandra qui oscille entre impulsivité, colère et égoïsme, le manque de tension narrative ont eu raison, à la longue, de mon détachement pour cette histoire.

Seul le style fluide de l’auteure, ponctué d’acronymes rigolos, a réussi à me garder entre ces pages.



Les Élémentaires sont donc une petite déception pour moi qui m’attendais à vivre une aventure young adult enlevée ou une romance pleine d’émotions…

L’originalité était pourtant au rendez-vous. Le thème du handicap lié à la magie aurait pu porter cette œuvre vers une dimension plus philosophique…

Je reste sur ma faim.
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date : 30-05-2017
The Memory Book est le journal des souvenirs de Sammie, une lycéenne de 17 ans, brillante, sage et raisonnable qui vient d'apprendre qu'elle est atteinte d'une dégénérescence cérébrale génétique capable de lui faire perdre la mémoire à tout moment.
Persuadée qu'elle peut gérer sa maladie et déjouer le sort dramatique qui lui pend au nez, la jeune fille jette pêle-mêle les événements de sa vie sur le disque dur de son ordinateur portable afin que son futur elle se souvienne précisément de qui elle était vraiment...
Le début du roman est marqué par une rigueur et un sérieux sans faille puisque Sam consigne tous ses faits et gestes ainsi que la moindre de ses impressions. Elle tente de dresser un auto-portrait fidèle, mais le lecteur sent déjà, dans ses propos, qu'elle écrit surtout pour se prouver qu'elle ne sombrera pas, qu'elle sera plus forte que la maladie et qu'elle s'en sortira. Sa rencontre avec Stuart, le garçon de ses rêves, au moment même où les symptômes de son mal se déclarent, fait basculer le récit quotidien dans la romance et ajoute une dimension émotionnelle au discours qui se limitait jusqu'alors à l'auto-dérision. Le mensonge par omission, l'intériorisation, la remise en question vont alors prendre le pas sur la logique pour faire rebondir l'histoire vers cette fin aussi touchante qu'inévitable…

Grâce au style qu'elle déploie, Lara Avery nous immerge dans la tête et le présent de Samantha, nous faisant vivre chaque épisode, qu'ils soient décisifs ou anodins, marquants ou insignifiants, comme si nous étions véritablement dans la peau de l'héroïne. Ainsi, chacun d'entre nous peut s'identifier à ce personnage incroyable qu'est Sammie, côtoyer la pléiade de seconds rôles qui l'épaule ou la confronte à ses erreurs et vivre cette aventure dramatique qui s'intensifie à chaque page tournée.

Si le début ne m'a pas totalement séduite, le contexte ainsi que la personnalité de Sammie m'ont peu à peu charmée jusqu'à cette conclusion terrible qui, il faut bien l'avouer, m'a arrachée quelques larmes.
Certes, le scénario est un peu couru d'avance mais les émotions sont bien placées et le ton qui oscille entre humour et tension dramatique fait vite disparaître les impressions de déjà-vu.


Avec The Memory Book, j'ai passé un moment d'intimité avec l'un des personnages de fiction les plus solides que j'ai jamais rencontré.
A lire pour l'émotion et la sincérité du discours qui dépeint sans détour la vie et les sentiments d'une personne qui s'efface peu à peu...
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Le Mirage de Gemma, premier tome d'une saga d'anticipation intitulée Eden commence avec panache par un meurtre de sang-froid. Son héroïne, Eden, est une tueuse à gage à la solde du gouvernement chargée d‘éliminer les dissidents... Son quotidien est fait d'ordres de mission qu'elle exécute sans jamais se poser de question, guidée par sa foi aveugle dans le système politique de Gemma, sorte d'utopie basée sur le pacifisme, le calme et le respect des règles édictées (prohibition, moralité irréprochable, intégrité...) Quand la jeune femme est désignée pour une mission d'infiltration dans un groupuscule rebelle, Eden pense résoudre ce problème comme elle l'a toujours fait, en comptant sur son impartialité. D'abord mise à l'épreuve afin de prouver sa loyauté, Eden est ensuite intégrée à la faction rebelle où elle découvre peu à peu l'envers du décors... Et tandis que des opérations de grande envergure se mettent en place pour déstabiliser le pouvoir en place, Eden commence à douter... Et si le gouvernement de Gemma cachait en son sein des criminels notoires et des desseins malhonnêtes... Perdue, ne sachant plus vers qui se tourner, Eden devra choisir son camp...


Le scénario de ce premier tome suit la trame d'une enquête classique avec son lot de rebondissements qui arrive toujours à point nommé pour donner à l'ensemble une tension sans surprise mais convaincante. La romance qui est mise en place, même si elle manque d'originalité, alimente le suspense. La conclusion de ce récit est, pour moi, le point fort de ce roman. Elle laisse entrevoir beaucoup de potentiel quant à ce qui s'en suivra dans les prochains tomes...


Le style de l'auteure est agréable, fluide. Il met en scène une héroïne d'abord froide et dénuée de sentiments qui obéit à la lettre aux ordres qu'elle reçoit. La mission d'infiltration va la changer et la faire évoluer jusqu'à devenir la pièce maîtresse de la réussite ou de l'échec du coup d'état qui se trame en coulisse...
Dans ce tome, chaque personnage est cohérent et construit pour apporter son soutien à l'histoire. Si j'ai apprécié Eden et Henry, je n'ai en revanche pas vraiment accroché avec le leader rebelle que j'ai trouvé trop stéréotypé pour être touchant.


L'univers science fiction est très peu présent alors qu'il aurait pu faire toute la différence. Heureusement, la dystopie prend le relais pour nous entraîner vers un questionnement à la fois politique et philosophique.

Au final, le Mirage de Gemma marque le début d'un récit intrigant, dont la suite promet d'être croustillante à condition qu'elle ne bascule pas vers des schémas trop connus.
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date : 21-05-2017
Wren, Callum, Addie et les Reboots libérés de la ville d'Austin arrivent au camp des réfugiés pour découvrir que les rebelles en qui ils avaient fondé tant d'espoir, vivent en réalité sous la coupe de Micah, un vieux reboot très expérimenté au rang presque aussi élevé que celui de Wren et qui déborde d'hostilité envers les humains au point d'en faire sa principale ressource de viande. Choqués, Wren et les siens s'expriment plus ou moins discrètement sans savoir que, dans ce camp, rien n'est soumis à discussion. Micah règne en maître et dès que la mutinerie pointe le bout de son nez, le vieux reboot a ses méthodes pour régler les problèmes. Wren et Addie seront les premières à en payer les frais...


Entre romance et guerre, Reset nous conte l'histoire d'une espèce qui se cherche tant dans son positionnement au sein de la société que dans les valeurs qu'elle doit défendre. Et c'est avec Wren et Callum, ces deux reboots amoureux, que le débat va naître. Chacun s'exprimant avec sa voix.
Si Wren ne sait pas trop où elle en est, Callum, lui, n'a que des certitudes. Les Reboots doivent aider les humains à se libérer de la SHER, l'organisme gouvernemental qui dicte ses lois partout dans le pays, tout en défendant les leur restés prisonniers. Alors lorsque Micah entre dans l'équation, imposant son point de vue violent et hégémonique, les deux jeunes gens se trouvent partager. Même si Wren ne cautionne pas les idées du vieux reboot, elle n'en reste pas moins convaincue que les humains ne sont pas son problème. Pourtant, dès lors que Micah lui révèle ses plans d'anéantir l'humanité pour régner seul, la jeune fille comprend qu'elle doit choisir son clan. Choisir entre l'amour et la vengeance.


Dans ce contexte, le scénario de Reset évolue de façon assez classique, exploitant le volet politique et philosophique pour asseoir ses actions. En ce sens, le roman est solide, mêlant judicieusement les phases d'actions et celles de réflexion.


Les personnages sont convaincants, dans les deux camps, voire les trois puis quatre lorsque les agents de la SHER ainsi que les humains entrent en scène.
Personnellement, j'ai été prise d'affection pour Callum, ce reboot presque humain longtemps considéré comme faible dans le premier volume mais qui, ici, se révèle être un fin stratège, un "sage" que l'on écoute. C'est lui qui tient les clés du récit entre ses mains et c'est grâce à lui que l'histoire évolue dans la direction prise. Wren, quant à elle, s'affranchit de son passé, de son conditionnement et des sentiments qu'elle croyait nourrir vis à vis des humains, de sa vie de captive et d'elle-même. Elle devient enfin une jeune fille qui pense et réagit par elle-même, sans autre référence ni schéma préalablement établi. J'ai beaucoup aimé également le personnage de Riley, le formateur de Wren qui dans cet épisode joue un peu le rôle du grand frère bienveillant sur qui on peut compter.


Enfin et surtout, j'ai aimé suivre la construction de cette société toute neuve et fraîche, bâtie sur des préceptes de liberté et d'égalité.


Alors, même si j'avais trouvé Reboot un peu fade, Reset m'a convaincue que cette saga dystopique avait un message à livrer. Un de ceux qui valent la peine d'être lu et partagé.
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The Effigies, Les Flammes du Destin commence tambours battants dans la ville de New York lorsqu'une armée de spectres, profitant d'une défaillance du système de protection de la cité, attaque la population… Et tandis que Maia, jeune lycéenne peu sûre d'elle, nouvellement promulguée Effigie, cette guerrière aux pouvoirs élémentaires, tente de sauver sa peau ainsi que celle d'une petite fille, elle est repérée par la Secte, l'organisation chargée d'éradiquer toute menace. Emmenée par une équipe conduite par Belle, l'égérie des Effigies, pour accomplir sa toute première mission, Maia pénètre avec appréhension dans un monde que, jusqu'alors, elle ne suivait qu'à travers les tabloïds et les forums de fans pour découvrir une réalité bien éloignée de ce qu'elle s'était imaginée… Les Effigies ne sont pas les héroïnes qu'elles vénéraient mais des pantins à la solde de la Secte qui ne cesse d'édicter des lois sans véritable fondement. Lorsque des souvenirs des anciennes Effigies, mortes au combat, font irruption dans sa tête, Maia est troublée par la discordance entre ce qu'elle voit et ce qu'on s'évertue à lui dire. Alors quand un certain Saul, un garçon étrange qui possède certains pouvoirs dont celui de contrôler les spectres, cherche à la contacter, la jeune fille ne sait plus quoi penser… En menant son enquête, Maia va découvrir les dessous d'une histoire abracadabrante dont les répercussions mettront en péril sa vie et celle de ses camarades Effigies.

Si le scénario rebondit d'actions en actions sans jamais s'arrêter, le livre, lui, répond au classique du genre fantastique avec une opposition entre deux groupes qui s'affrontent pour gagner le pouvoir et dont l'héroïne va subir les mensonges ainsi que les menaces jusqu'à l'éclatement de la vérité.
Avec ce premier tome, la saga démarre plutôt fort en semant des graines de mystère tout au long des pages. Le lecteur est happé par la tension narrative qui le transporte de missions en missions sans jamais pouvoir vraiment dénouer les fils de l'intrigue qui se tissent à son insu.
Les souvenirs apportés par les précédentes Effigies ainsi que le dédoublement de personnalité qui affecte Saul, ce personnage ambigu, considéré tout d'abord comme LE méchant de l'histoire avant de devenir un maillon essentiel dans la chaîne d'énigmes à résoudre représentent, à mes yeux, les points forts du roman.

Le personnage de Maia reste cependant assez conventionnel puisqu'on retrouve une héroïne novice et malléable, au prise avec des événements qui la dépassent et qui va utiliser cette épreuve pour se forger une identité propre. L'originalité de son caractère repose surtout sur le fait qu'elle refuse d'utiliser ses pouvoirs, estimant d'une part ne pas mériter le don qui lui est fait et d'autre part, ne pas être à la hauteur des nouvelles responsabilités qui lui incombent.
En ce qui concerne les autres Effigies, on peut souligner la présence de Belle, la taciturne du groupe, qui apporte la touche de relief nécessaire à ce récit ainsi que la présence de Rhys et Vasily, ces gardes du corps aux buts pour le moins contradictoires.

La lecture est facile et agréable car le style reprend les codes classiques de ce genre d’œuvre.

The Effigies, Les Flammes du Destin, est donc pour moi le premier épisode d'une saga fantastique young adult assez réussie. Reste à savoir si les questions laissées en suspend dans ce premier opus seront reprises et expliquées dans les prochains tomes.
A suivre...
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date : 14-05-2017
Dans un monde où le virus KDH fait mourir les gens et rebooter les plus jeunes, la SHER, l'organisation gouvernementale qui régit le monde, recueille ces morts redevenus vivants pour en faire des soldats obéissants, traquant froidement les criminels ainsi que les contestataires. Wren fait partie de l'élite. Avec ses 178 minutes de mort, elle est le meilleur soldat qui existe, doublée d'une formatrice hors paire.
Lorsque Callum, surnommé 22 en raison de ses 22 minutes de non-vie, devient son apprenti, personne ne comprend. Pourquoi la jeune fille perd-elle son temps avec ce presque humain ? Wren, elle, fait fi des rumeurs qui circulent car, avec Callum, c'est comme si sa vie reprenait le chemin des émotions trop longtemps oubliées.
Mais en laissant ses sentiments l'envahir, 178 va vite se rendre compte que son idéal de vie, jusqu'alors contrôlé et raisonné, va beaucoup changer...

Curieuse de découvrir l'histoire qui se cachait derrière ce synopsis énigmatique, j'ai ouvert Reboot.
L'univers dystopique m'a aussitôt séduite ainsi que cette rencontre improbable entre deux personnes qui n'auraient jamais dû se fréquenter.
Wren est aussi professionnelle et méthodique que Callum est sentimental. L'alchimie qui s'instaure entre eux malgré le poids du regard des autres, et en particulier de l'administration, rend le récit attractif. Pourtant, passé l'introduction, le livre retombe dans la banalité de la rébellion classique et attendue qui se manifeste par : une évasion, une course-poursuite et une quête au remède miraculeux. Le run-trip est long et il n'apporte pas grand chose à l'intrigue si ce n'est le rapprochement des deux héros qui aurait eu lieu quoiqu'il arrive.
Reboot n'est donc pas la lecture que j'attendais. Je pensais trouver une héroïne forte et compliquée, elle n'est en fait qu'une jeune recrue naïve qui change d'avis aussi vite qu'elle tombe amoureuse malgré son reconditionnement exceptionnel. De ce point de vue, j'ai trouvé l'histoire peu convaincante voire caricaturale.
Malgré tout, Reboot est un roman qui se lit facilement, eu style fluide et agréable. Dommage que le scénario soit resté dans les sentiers battus.
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Le Plaisir de te détester, c'est l'histoire de Marie, une jeune femme presque trentenaire, sans boulot ni mari qui vit en colocation avec un courant d'air et qui partage ses confidences avec Mel, sa meilleure amie. A l'occasion d'une réunion d'anciens élèves, la jeune femme renoue avec David, son ex du lycée... Mais au lieu du jeune homme insignifiant de l'époque, Marie retrouve un homme sexy et sûr de lui, patron de son entreprise qui lui offre le job dont elle a besoin pour se remettre à flot. Persuadée que cette proposition cache en réalité une vengeance déguisée, Marie accepte à contre coeur... S'engage alors un duel aussi comique qu'émouvant.

A partir d'un scénario simple et banal, Émilie Million construit une histoire pleine de modernité, proche de la comédie sentimentale burlesque pour notre plus grand plaisir.
Son personnage principal, Marie, est drôle de maladresse, touchante de naïveté et surtout attachante de spontanéité. Elle nous convainc que son récit est singulier par l'intensité des émotions qu'elle y projette et c'est là toute la force de ce roman : transformer une histoire complètement ordinaire en un moment sympathique et prenant qui se lit facilement.
Le style est jeune, dynamique ; il se rapproche du langage parlé pour créer une atmosphère pétillante quelques soient les circonstances.

Mon bémol réside dans le manque d'originalité du scénario ainsi que dans la construction des personnages secondaires qui répondent un peu trop, à mon goût, aux stéréotypes que l'on rencontre habituellement dans ce genre de romances.

Le Plaisir de te détester reste quand même, pour moi, une lecture agréable, un moment de divertissement que j'ai envie de partager ;)
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Dans une galaxie dominée par une fédération de neuf planètes, certains êtres possèdent un “don”, un pouvoir unique. Akos, de la pacifique nation de Thuvhé, et Cyra, soeur du tyran qui gouverne les Shotet, sont de ceux-là. Mais leurs dons les rendent, eux plus que tout autre, à la fois puissants et vulnérables. Tout dans leurs origines les oppose. Les obstacles entre leurs peuples, entre leurs familles, sont dangereux et insurmontables. Pourtant, pour survivre, ils doivent s’aider – ou décider de se détruire.

Avec Marquer les Ombres, la nouvelle saga dystopique de Veronica Roth, le lecteur plonge dans une histoire où la science fiction rencontre la fantasy pour retracer les rivalités de deux ethnies qui se disputent une seule et même planète au sein d'une coalition interstellaire.
Le récit est conduit par deux jeunes héros assez emblématiques de leur peuple. L'un, Akos, représente les Thuvésits, ces êtres aux coutumes et aux traditions évoluées qui dominent la planète Thuvé en respectant les codes et les lois de l'Assemblée des neuf planètes. L'autre, Cyra, est la fille du chef des Shotets, ces pirates un peu barbares, rejetés de tous qui n'ont survécu jusqu'alors que par débrouillardise et force de caractère.
Si tous reconnaissent les "dons" engendrés par la présence du ruban-flux, sorte de flux énergétique qui anime les êtres de capacités aussi uniques qu'extraordinaires, la proclamation des destins de certains enfants divise cependant les deux peuples. En kidnappant Akos et son frère, la famille régnante Shotet pense ainsi prendre l'avantage sur ses rivaux car l'un d'entre eux sera le prochain Oracle. Le posséder, c'est connaître l'avenir et pouvoir le déjouer...
Dans ce contexte délicat, Akos fait la connaissance de Cyra. Ennemis au premier regard, les deux adolescents vont pourtant tisser des liens qui les changeront à jamais... Et pendant que l'un apprendra à devenir un combattant hors paire, l'autre ouvrira son coeur pour se libérer de son héritage tant familial que personnel.


Si le récit démarre dans la lenteur en établissant le cadre ainsi que le rôle des personnages, la suite trouve un second souffle lorsque les deux héros se rencontrent pour lutter d'une même voix contre les injustices. La dystopie oscille alors au rythme de la romance en suivant des ficelles bien connues mais néanmoins porteuses. Trahison, manipulations, vengeance, égoïsme, idéalisme... servent de rebondissements à cette saga qui, peu à peu, n'oppose plus les peuples mais bien les membres d'une même famille...


Les personnages de Cyra et d'Akos sont profonds et attachants. La première campe tout d'abord un bourreau aussi insensible qu'implacable de part le don qui l'accable. D'un seul toucher, elle peut infliger la souffrance et la douleur... jusqu'à la mort. Elle se considère comme un monstre et n'hésite pas à surjouer son rôle de fléau dans le royaume de son frère. Le second, quant à lui, incarne la parfaite victime qui cherche à prendre sa revanche... A côté de ce duo tout en contrastes, une pléiade de seconds rôles se dispute la vedette. Et dans ce maelstrom de personnages, certains manquent de cohérence tel que Rizek, le frère de Cyra, jeune despote en quête de pouvoirs et de reconnaissance, qui échange ses mauvais souvenirs contre ceux d'autrui sans pour autant évoluer psychologiquement.


Le style est agréable même s'il manque parfois de relief et qu'il s'enlise ça et là dans des répétitions inutiles.


Alors certes, Marquer les Ombres n'est pas le roman que j'attendais après avoir lu Divergente... Mais le mélange de fantasy et de science fiction, la profondeur des personnages principaux m'a peu à peu convaincue.
Reste à savoir si le prochain tome répondra aux nombreuses questions restées floues dans ce premier opus...
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Après la destruction du Bosquet, Alina, Quinn, Bea et une poignée de survivants veulent gagner Sequoïa, l'autre enclave résistante et tandis que certains le font en bateau, d'autres choisissent les chemins terrestres, plus dangereux.
Personne ne sait ce qu'ils vont y trouver car Sequoïa est une communauté étrange... Une communauté qui pratique des tests de fertilité, qui impose à ses ressortissants un métier ainsi qu'un partenaire...
Loin du Dôme, affranchis des castes, nos héros devront encore se battre pour conserver leurs libertés élémentaires alors que Ronan, l'espion militaire, n'aura de cesse de les retrouver...
Dehors comme dedans, la situation n'a jamais été aussi explosive.

Second Tome de la Duologie La Loi du Dôme, L'Espoir ponctue avec soin cette dystopie young adult de science fiction.
Dans cet ouvrage, plus que jamais, il est question de survie. Survie sous le Dôme où les émeutes ont conduit le gouvernement à se durcir, quitte à prendre des mesures encore plus restrictives pour démasquer les résistants. Survie dans la communauté de Sequoïa où des règles avilissantes régissent le quotidien. Survie enfin dans le monde extérieur où la faim, le froid et le manque d'oxygène transforme n'importe qui en proie potentielle pour les vagabonds.
D'un point de vue de la trame, le récit se divise en cinq parties : le voyage, le choix, la fuite, le retour et le printemps. Chacune nous immerge dans une aventure aux enjeux puissants où l'instinct et le bon sens guident les prises de décision.

On retrouve bien évidemment, en personnage principal, Alina et ses convictions fortes, qui sera dans ce roman la pierre angulaire de la résistance, mais aussi Quinn et Bea qui rêvent d'une vie meilleure à partager ensemble malgré leur appartenance à des castes différentes. On fait aussi mieux connaissance avec Ronan dont le rôle, parfois ambigu, sera néanmoins essentiel... Et puis, il y a cette myriade de seconds rôles distribués de façon magistrale pour que le tome vive des rebondissements extraordinaires...

Si l'histoire est racontée à quatre voix, c'est pour que le lecteur s'imprègne de chaque univers et de chaque épreuve comme s'il la vivait pleinement.
Le style est accrocheur. Simple mais bigrement efficace.
Le rythme est soutenu tout au long du récit grâce aux rebondissements que connaissent tous nos héros.

Quant à la conclusion, elle est à l'image du titre, porteuse d'espoirs...

J'avais adoré le premier tome, ce deuxième volume est à mon sens tout aussi réussi car les questions de fond restent fortes. Intégrité, convictions, loyauté et sacrifice de soi pour le bien commun sont les valeurs que ce livre défend.
Un beau moment de lecture en compagnie de personnages attachants.
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date : 04-05-2017
Hallucinations collectives ou fin du monde imminente… ?
Du jour au lendemain, une vague d’hallucinations balaie le monde : visions, spectres, flashbacks du passé… Au début, ces visions n’ont rien de remarquable. Il s’agit souvent d’objets égarés dans le temps, d’ombres distinguées du coin de l’œil ou encore d’aperçus d’amis ou de parents depuis longtemps décédés. Mais progressivement, ces manifestations ont tendance à se prolonger et à se répandre, à devenir plus saisissantes. Plus terrifiantes.
Alors que ces phénomènes prennent une tournure réellement apocalyptique et que le chaos généralisé menace, certaines personnes se réfugient dans la religion, d’autres en appellent à la science.
Seul un homme, motivé par des raisons intimes aussi bien que professionnelles, est en mesure de soupçonner la vérité. Mais ce que découvre ce psychiatre, John Macbeth, dépasse de loin les frontières de la religion et de la science. Et cela pourrait lui coûter sa raison comme sa vie…

Le livre commence dans la salle de réunion d'un grand laboratoire de recherches, lors d'une présentation de travail. Là, une équipe propose de pratiquer des tests psychiatriques sur un cerveau artificiel afin de mesurer les effets d'une pathologie donnée sur une I.A. isolée de toutes autres données...
Dans le même temps, partout dans le monde, une série d'hallucinations individuelles comme collectives tend à se répandre tel un virus lors d'une pandémie. Les conséquences en sont nombreuses : suicides, attentats, actes de barbarie, violences isolées...
Très vite, les meilleurs scientifiques sont invités à se pencher sur la question et parmi eux, John Macbeth, éminent psychiatre et membre actif du projet P1 en charge de mettre à l'épreuve la fameuse intelligence artificielle face aux maladies mentales que l'homme peut rencontrer.
A travers les témoignages d'une dizaine de personnes, de tout âge, de tout sexe et de tout milieu social, le lecteur chemine dans un patchwork d'expériences où se mêlent visions et réalité, passé et présent.
Si le début du roman est marqué par la structure du thriller, le développement s'essouffle en nous proposant une collection d'événements sans réel rapport les uns avec les autres. Le personnage principal, John Macbeth, y contribue aussi pour beaucoup, car il n'endosse que très tardivement le rôle d'enquêteur et de "sauveur". La fin est brillante mais peu étoffée si bien qu'elle nous laisse perplexes quant aux intentions de l'auteur qui ne cesse d'opposer la science à la religion pour finalement remettre en question toute cette analyse en considérant les réponses apportées par l'I.A. comme une singularité négligeable.


Les personnages sont convaincants bien qu'ils n'apportent pas tous quelque chose au récit. Les témoignages de certains d'entre eux compliquent parfois le scénario inutilement.
J'ai tout particulièrement apprécié celui du docteur Hoberman qui était, selon moi, la pièce maîtresse de ce puzzle mais dont l'auteur a préféré se séparer...


Le style est agréable, parfois compliqué, mais la structure connaît trop de lourdeurs qui plombent la tension narrative.


Biblical est un roman de science fiction intéressant par les questions qu'il soulève et les concepts scientifiques qui le sous-tendent mais qui manque malheureusement d'intensité dans son fil narratif. Le potentiel était pourtant là...
Pour ma part, je ne trouve pas cette lecture décevante car elle invite à la réflexion philosophique et nous apporte beaucoup d'éléments d'analyse tant au niveau scientifique que psychologique mais j'aurais préféré qu'elle suive un scénario plus entraînant plutôt qu'un catalogue de témoignages qui ne révèle sa fonction qu'au cours des trois dernières pages.
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