Une odeur de gingembre

C'est un livre superbe qui alterne pour la forme entre des échanges de courriers et des "notes" qui correspond à une sorte de journal intime.

il y est question de la vie d'une jeune femme au début du 20eme siècle, du choc de culture mais aussi d'amour et d'émancipation de la femme le livre est rythmé car il y a des rebondissements.

j'ai adoré.

Ce roman nous relate l'histoire d'une jeune femme écossaise qui quitte son pays pour épouser un homme vivant en Chine. On suit sa vie à travers ses lettres et son journal intime où elle voyagera dans plusieurs pays asiatiques, mais essentiellement la Chine et le Japon.

Il m'est difficile de commenter ce roman. J'en attendais peut-être trop. Un titre alléchant, un résumé attirant et une promesse de voyage un peu trop idyllique dans mon esprit sans doute. Je m'étais dis qu'on allait plonger dans la Chine et le Japon de l'époque et qu'il y aurait comme un sentiment de romantisme exotique, qu'on aurait au fil des lettres la description de temps de paysage pour tout simplement être dépaysé... Eh bien pas vraiment. C'est une réelle déception de ce côté là, car j'ai trouvé à plusieurs reprises ce roman froid, rigide et très accès sur l'aspect un peu protocolaire et à une trop forte importance de l'apparence. On sait bien qu'à l'époque ça comptait énormément, mais de là à que tous les personnages soient distants et froids, qu'on ne puisse pas vraiment s'attacher à l'un d'eux et que tout soit si dramatique... C'est dommage.

Une odeur de gingembre est un roman intéressant mais dans lequel j'ai eu un peu de mal à entrer. En vérité, je n'ai pas beaucoup aimé toute la première partie du roman, qui se déroule en Chine au milieu des ressortissants anglais. Je ne me suis pas tellement identifiée à l'héroïne (ce qui a été ainsi tout du long mais m'a bien moins dérangée par la suite), et je trouvais la lecture un peu fade. Si bien que je me suis arrêtée de lire à peu près au milieu, et que je n'ai pas repris le livre avant de longs mois. Heureusement, j'ai à peu près bonne mémoire alors j'ai pu poursuivre là où je m'étais stoppée.

J'ai donc repris ma lecture en cours de route, et directement dans la partie qui selon moi est bien plus intéressante : celle où l'héroïne se retrouve plus ou moins contrainte d'aller vivre au Japon. À partir du moment où Mary quitte sa maison, ou plutôt celle de son mari Richard, l'histoire prend une toute nouvelle tournure, à travers les événements mais également à travers l'oeil de Mary, qui est forcée de s'ouvrir à de nombreuses nouvelles choses, bien loin du milieu protégé des femmes d'ambassadeurs. À partir de là, le roman m'a vraiment plu.

J'ai trouvé l'histoire de Mary poignante et touchante. Comme je l'ai dis ci-dessus, j'ai eu parfois un peu du mal à la comprendre, mais j'ai suivie sa vie avec le plus grand des intérêts. J'ai aimé les rebondissements, les espoirs, les rencontres, les liens, les doutes, les bouleversements, les catastrophes et les petites joies. Ce roman est l'histoire d'une vie, de la vie de cette femme qui n'a pas vraiment choisi son destin, mais qui a fait comme elle a pu, qui a prit son courage à deux mains pour essayer d'avoir une vie correcte. Je ne suis pas toujours une grande amatrice des romans qui se déroulent à l'échelle d'une vie, mais celui-ci a su être particulièrement captivant. J'ai aussi apprécié le style de l'auteur. le point de vue directe de Mary, les lettres, son journal... Une immersion totale auprès de cette femme à la vie tourmentée.

Enfin, parlons des dernières pages... je ne sais pas si c'est ce que j'attendais, mais j'ai été émue, et je suis restée pensive un long moment après avoir refermé mon livre. Je trouve que c'est une très belle façon de finir ce long récit, dans la retenue mais en ayant finalement une réponse à ce qui hantera Mary pendant presque toute sa vie, comme une dernière marque d'amour malgré l'incertitude de ce qui arrivera par la suite.

Lien vers l'article du blog : https://www.lesplaisirsdesmots.fr/une-odeur-de-gingembre/

J'ai vite décroché, l'héroïne est niaise et pieuse à l'extrême. Je n'ai pas aimé comment elle décrit la pauvreté comme si après tout c'est normal ils sont asiatiques ils ne peuvent pas être comme nous les bourgeois blancs bien pensant. Bref, je ne le recommande pas.

J'ai absolument adoré ce roman, du début à la fin. Ce roman de vie d'une femme qui reste pleine de douceur et qui ne s'aigrit même face à toutes les difficultés. Un femme forte et tendre comme très peu d'héroïnes, du moins dans les romans qui m'ont été donnés de lire.

Au contraire des autres, je ne trouve pas ce manque de détails très intimes gênant. Je trouve que cela correspond très bien à la pudeur du personnage. Et leur passion se sent, il n'y a pas besoin de mettre des mots dessus, qui risqueraient même de la salir.

Je rejoins les autres commentaires concernant ce roman. A travers son journal intime, on suit l'histoire d'une jeune fille qui va tout de même devoir affronter bien des choses au cours de sa vie. On voyage avec elle dans deux pays, la Chine puis le Japon, où elle va devoir s'adapter malgré toutes les difficultés du changement de culture...

Mais malgré ce genre épistolaire j'ai souvent regretté qu'il n'y ait pas assez d'intime et qu'au final on ne sache pas tant que ça ce qu'elle ressent vraiment.

- COUP DE CŒUR -

Comment ne pas s'identifier à la jeune fille qui s'envole vers La-grande-aventure-de-sa-vie , le mariage. Comment ne pas frémir avec elle lorsqu'elle se retrouve seule dans un pays aux coutumes si étranges. Comment ne pas être émerveillé par son humilité, qui se révélera être sa plus grande arme face à la Vie. Comment ne pas pleurer, ne pas espérer, ne pas hurler aux côtés de Marie.

Magnifique roman épistolaire écrit avec une plume raffinée et subtile.

Un livre très poignant sur la destinée d'une femme avec un contexte historique (le japon et la chine du début du XXème siècle) très bien rendu.

A lire pour l'histoire de cette femme mais aussi pour tout ce qu'on apprend sur ces deux pays.

Livre intéressant, mais je le trouve déséquilibré. Pour ce qui est présenté comme un journal intime il n'y a pas assez d'intime et trop d'observations géographiques et sociales. Pas assez d'intime : on ne fait que pressentir le fossé qui se creuse entre les jeunes mariés. Et le récit élude trop la semaine romantique (?) passée avec son amant japonais. Alors que ces deux points vont conditionner le reste de sa vie. De même ces non dits empêchent totalement de comprendre Spoiler(cliquez pour révéler) pourquoi elle continue de fréquenter son japonais alors qu'il a kidnappé son fils ! On lui retire ses deux enfants et pourtant elle semble très vite s'en accommoder. J'aurais aimé que ce livre soit plus approfondi car il me manque des clefs de lecture. Sinon lecture très agréable et écriture plutôt soutenue.

Contrairement aux autres lecteurs, je ne trouve pas le livre trop long : l'histoire se développe sur une quarantaine d'années, 472 pages sont à peine suffisantes.

Une belle histoire, mais un peu longue. Le portrait d'une femme forte dans un pays et a une époque encore difficile pour la condition de la femme.