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Si vous me suivez depuis quelques mois, vous devez savoir que le tome 2 est celui que j’ai le moins aimé jusqu’à présent. Je l’ai adoré, bien sûr, mais il était en dessous des autres, car j’ai un petit faible pour Jasper depuis le tout début. Ici, il y a eu un subtil changement. Car l’Ombe que l’on découvre dans le tome 2 – hautaine et lointaine – n’est plus qu’un souvenir. Elle devient un peu plus vulnérable, sa carapace se fissure et s’ouvre à… l’amour ?
Oups, je n’ai même pas pris le temps d’expliquer un peu le contenu de ce 4eme opus que j’en viens déjà à bavasser sur son héroïne. Reprenons ! Dans Un Subtil Parfum de Soufre, nous retrouvons Ombe au moment où les aventures de Jasper nous sont relatées dans le tome 3. En fait, ces deux romans partagent deux scènes d’un point de vue différent : la première et la dernière. Ça peut paraître étrange, mais je trouve ça assez brillant, car de ce fait, on fait des connexions stupéfiantes.
Ombe est donc à la recherche d’informations concernant le trafic de drogue auxquels les vampires semblent mêlés. Après un tête-à-tête avec Erglug, elle finit par tomber sur… des loups-garou. Elle en sauve un de justesse et là, c’est le coup de foudre ! Mais de nombreux dangers continuent de la poursuivre, et la jeune femme, bien qu’incassable, risque d’en faire sérieusement les frais.
Comme toujours, je me suis refusée à lire le résumé. Bien que court, il donne déjà trop d’informations (vous me direz, je viens d’en donner un bon paquet, moi aussi), et du coup l’effet de surprise est un peu amoindri. Mais ça n’enlève rien du tout à l’explosion de ressentis qui nous balayent durant toute la lecture. La romance tient une place plus importante que d’habitude et je dois dire que j’ai beaucoup aimé ça (fleur bleue, moi?). Ombe devient plus… tangible. Elle laisse peu à peu tomber le masque renfrogné qui la caractérise pour se laisser aller. Et puis il y a toujours son franc-parler, son don pour aller droit à l’essentiel sans essayer de raisonner. Je me suis particulièrement régalée lors du combat contre le loup-garou. Elle a une façon de nous surprendre avec ses répliques, c’est juste exquis ! Elle est beaucoup plus attachante que dans le tome 2. Sa fragilité rend le lecteur plus enclin à se retrouver en elle.
Concernant les péripéties, tout s’enchaîne à merveille et les liens commencent à se faire entre les différents tomes. Les missions qu’Ombe et Jasper ont dû remplir n’étaient pas des missions indépendantes, et même si les connexions ne se font pas de façon claire, on se doute que ça cache quelque chose de très très gros ! Pierre Bottero a su entretenir un mystère de tous les instants.
La note de fin nous apprend qu’il est décédé quelques jours après avoir terminé le premier jet de ce roman. Il a succombé à sa passion pour la moto dans un accident de la route. Deux réflexions s’imposent alors à moi : 1. C’est salement ironique sachant que la toute dernière scène de ce tome nous montre Ombe et Jasper sur une moto ; 2. Ce premier jet, ce roman brut, n’a aucunement l’air d’une histoire inachevée, tâtonnante. Pierre Bottero avait un talent énorme et même sans avoir travaillé et retravaillé son texte, celui-ci est de loin le plus touchant que j’ai lu de lui. Je suis admirative, et encore le mot est bien faible.
Ce qui force le respect dans ces 4 premiers romans, c’est que les auteurs n’ont pas cherché à tirer la couverture de leur côté. Le travail de chacun réalisé sur les tomes est respecté, tout s’imbrique à la perfection. Jasper et Ombe sont inoubliables et chacun pour des raisons différentes.
En résumé, on referme Le Subtil Parfum du Soufre la tête pleine de questions. Les mystères s’épaississent, l’envie de poursuivre s’accroit ! Mais l’émotion et les larmes sont également au rendez-vous, avec une fin qui laisse un arrière-goût fort amer, plein de gravité. J’ai déjà mes petites hypothèses, notamment avec le titre et la notion d’odeur qui revient à plusieurs reprises. J’attends de voir si mes idées sont les bonnes.
Ma chronique : http://april-the-seven.weebly.com/jeunesse---young-adult/a-comme-association-tome-4-le-subtil-parfum-du-souffre-pierre-bottero
Lorsqu’il était petit, seulement âgé de 7 ans, Vane Weston a survécu à un ouragan. Ses parents, eux, non pas eu la même chance. Leurs corps ont été retrouvés totalement défigurés. Les médias l’ont décrit comme un enfant miraculé, personne ne s’explique qu’il soit revenu indemne. De cet épisode, il ne garde aucun souvenir. Il a été adopté par une famille aimante, avec le sentiment d’être une personne totalement banale.
Dix ans plus tard, il coule des jours paisibles dans le sud de la Californie, avec ses parents adoptifs. Vane a bien grandi, mais s’il ne se souvient de rien avant ses sept ans, un visage persiste dans son esprit chaque fois qu’il ferme les yeux : celui d’une jeune fille brune avec des yeux bleus saisissants. Il ne sait pas qui elle est, mais elle peuple chacun de ses songes. Lors d’un rendez-vous galant, cette même fille apparaît sous ses yeux, et c’est là que tout commence. Elle lui dévoile alors un grand secret, celui des sylphes.
J’avais déjà entendu parler de la mythologie des sylphes/sylphides. Ces génies de l’air capable de manier les vents selon leur volonté propre. Mais ici, l’auteur a fait plus que piocher dans des légendes lointaines, elle en a fait quelque chose de tout personnel ! J’ai été estomaquée en prenant conscience de la richesse de son univers. L’idée des quatre vents, des communautés, des rivalités, la façon dont la trame se construit et gagne en complexité… Shannon Messenger a pensé à tout, chaque action est là pour renforcer un peu plus la mécanique du scénario. C’est bluffant !
Alors oui, j’ai eu beaucoup de mal au début. Il faut dire que le roman est essentiellement introducteur. Il faut le temps de poser les idées et l’ambiance. Il règne durant les deux cents premières pages une atmosphère étouffante. Mais une fois que Vane commence son entraînement, j’ai été séduite. J’ai enfin compris pourquoi ça avait pris autant de temps. Le rythme évolue subtilement. La lenteur du début se transforme en un compte à rebours haletant. Le fait qu’il y ait une échéance rajoute un stress supplémentaire, et le pic d’angoisse se produit alors dans les cent dernières pages. Et là, bon courage à celui qui cherche à s’extirper de l’histoire. C’est tout bonnement impossible tant les événements sont addictifs. La fin est grandiose, teintée de mélancolie et généreuse en révélations extraordinaires. On en ressort soufflé !
J’ai lu quelques chroniques (notamment celle de ma partenaire Lire une passion), qui décrivaient Audra comme une personne immature, contrairement à Vane. Personnellement, je ne l’ai pas du tout perçu de cette façon. Déjà, j’ai adoré les deux personnages. Ils se complètent. Audra apporte à Vane ce qui lui manque et vice-versa. Ce dernier est assez insouciant et impulsif. Mais il a un très bon fond, tout en gardant son esprit de bon vivant, même dans les moments critiques. J’ai adoré son côté optimiste, ainsi que la grande douceur qu’il dégageait. Il est nettement plus facile à cerner qu’Audra. Elle, elle se montre plus secrète. Elle se donne un air de dure à cuir, s’enferme dans des concepts rigides et s’empêche littéralement de vivre pleinement son enfance. Les contraintes qu’elle s’inflige, ça montre qu’elle a une volonté de fer, mais aussi une envie de se punir. Mais il ne faut pas oublier qu’elle n’a que dix-sept ans. Audra fait tout ça pour taire sa fragilité et ses blessures. Au fond d’elle, il y a toujours cette enfant effrayée qui a perdu les êtres auxquels elle tenait. J’ai adoré son côté brisé, enveloppé dans une carapace dure et imperméable.
Les autres personnages sont abordés dans leurs rapports avec nos deux héros. La famille adoptive de Vane, où les échanges m’ont quand même beaucoup fait rire et sourire. La relation Audra/Arella, plus complexe, mérite aussi qu’on s’y attarde. On prend conscience de cette complexité au fur et à mesure, et on finit même par oublier que ces gens-là sont fictifs, tant Shannon Messenger les rend réalistes.
Sa plume est envoûtante et tisse son histoire de façon à nous happer jusqu’à la toute fin. C’est un style très soigneux, qui prend du temps à se mettre en place. Mais une fois qu’on est vraiment dedans… impossible de ne pas adorer ! C’est tellement bien décrit, tellement bien pensé ! Son imagination ne connaît aucune limite !
En résumé, Let the sky fall est un très bon premier tome, qui ouvre les portes sur une mythologie encore peu abordée. Les héros sont attachants et s’apprécient d’une façon différente. La trame se construit peu à peu, jusqu’à faire pleuvoir des révélations en cascade. Et les dernières pages… les dernières pages, mes amis, sont pleines de surprises et vous laisseront bouche bée. Plongez vite dans cette petite merveille !
Ma chronique : http://april-the-seven.weebly.com/jeunesse---young-adult/let-the-sky-fall-tome-1-let-the-sky-fall-shannon-messenger
Stephen est un adolescent de seize ans qui vit à New York. Seulement, il ne ressemble à personne d’autre, il est né invisible. Son père l’a quitté pour fonder une famille ailleurs, et sa mère, après avoir fait tout son possible pour l’élever dans l’amour et la tendresse, a succombé à une maladie. Le jeune homme est donc tout seul depuis environ un an, et la solitude lui pèse affreusement. Personne ne le voit, personne ne le dévisage. Il erre comme un fantôme depuis toujours.
Mais tout est sur le point de changer le jour où une nouvelle famille s’installe dans son immeuble. Par le plus pur des hasards, il fait la rencontre d’Elizabeth, une jeune fille du même âge que lui. Et contrairement aux autres, Elizabeth, elle, parvient à le voir. Malgré l’incongruité de la situation, quelque chose va naître entre eux, tout comme un désir impérieux de briser la malédiction dont Stephen est la victime. Et Elizabeth semble être la personne toute désignée pour ça.
J’aime beaucoup les histoires qui allient la romance au surnaturel. Ça peut donner des mélanges surprenants. Malheureusement, ici, ça n’a pas vraiment pris. Pourtant, tous les éléments étaient là pour fasciner le lecteur. Dès le début, je me suis sentie proche de ce pauvre garçon invisible aux yeux de tous. J’avais envie qu’il trouve quelqu’un à aimer, et quelqu’un qui puisse l’aimer en retour. Mais ça a un peu pêché, et je pense que c’est parce qu’on assiste à peine aux prémices de leur béguin qu’ils sont déjà en train de se déclarer leur flamme. C’est allé un peu trop vite à mon goût, je n’ai pas vraiment ressenti cette excitation concernant le couple. Alors que les auteurs semblaient vouloir mettre l’accent sur cet aspect de la trame : l’histoire d’amour.
Cela dit, j’ai trouvé l’idée de la malédiction et de tout ce que ça implique… brillante ! C’était original, bien pensé et même addictif à certains moments. On découvre cette mythologie qui imprègne les rues de New York, et le mix était assez détonnant, ça collait vraiment bien. Après, la façon dont les auteurs ont choisi de l’exploiter peut ne pas plaire, car le rythme est assez lent. J’ai cependant beaucoup apprécié les scènes qui se passaient dans le métro ou dans Central Park. Elles rajoutaient une crédibilité qui manquait dans les autres aspects du récit.
Quant aux personnages, il y a aussi beaucoup à dire. Stephen m’a intriguée dès le début, lorsqu’on le découvrait avec les yeux d’Elizabeth. Hésitant, parfois passif et en retrait… Au lieu de m’ennuyer, son comportement m’a paru parfaitement adéquat avec sa situation. Habitué à être invisible, il a tendance à se comporter comme s’il n’était pas vraiment là, même quand on le voit.
J’ai été agacée par Elizabeth dès le début. J’ai trouvé son attitude très saccadée. Parfois paniquée et l’instant d’après anormalement sûre d’elle, j’ai eu des difficultés à la cerner et à comprendre certains de ses agissements. Malgré ça, elle n’est pas dénuée d’un fort caractère, ce qui n’est pas désagréable. J’ai quand même préféré son frère, Laurie, qui, à mes yeux, est le gros point fort de ce roman. Son passé (assez violent et secret) l’a rendu plus méfiant, mais il n’en est que plus fort et détend l’atmosphère en toute occasion. J’ai particulièrement adoré ses répliques incongrues qui allègent les situations les plus tendues.
Il y a également un protagoniste qui m’a marquée, mais dont je ne parlerai pas en détail ici ; il s’agit de Maxwell. On ne peut qu’admirer le rôle machiavélique qui lui a été attribué. Même lorsqu’il n’était pas là, il laissait une empreinte bien particulière.
Les plumes des auteurs se marient très bien. Le style est clair, aérien, même si j’ai trouvé que les scènes surnaturelles étaient mieux décrites par Andrea Cremer que David Levithan (cela peut sans doute s’expliquer par le fait qu’elle écrit plus de livres qui prennent place dans l’imaginaire que lui).
J’en viendrai maintenant à la fin. Le scénario devient haletant et particulièrement envoûtant dans les dernières pages. J’avançais sans voir le temps défiler. Malheureusement, cette conclusion ne m’a pas du tout convaincue. J’ai eu l’impression que les auteurs avaient agité une carotte sous mon nez pendant plus de 400 pages, pour finalement retourner au point de départ. J’ai refermé le livre en me disant : “tout ça pour ça ?!”. Ce n’était pas la fin que j’attendais, mais alors pas du tout.
En résumé, Invisibilité a été une lecture agréable. La mythologie abordée est excellente et les plumes qui nous relatent l’histoire sont empreintes d’une vraie poésie. Malheureusement, des détails m’ont tout de même chiffonnée : une trame qui traîne en longueur, une romance qui n’a pas su me convaincre et une fin un peu décevante. C’est donc un avis en demi-teinte, en ce qui me concerne.
Ma chronique : http://april-the-seven.weebly.com/romance1/invisibilite-andrea-cremer-david-levithan
Je tiens tout de même à faire un petit aparté concernant la couverture. Autant je trouve que ces ambiances données par Hugo Roman sur les livres de la collection sont sympathiques (quoique parfois un poil trop dénudées), autant celle-ci ne représente en rien les personnages principaux. Ridge et Sydney sont tous les deux censés avoir les cheveux clairs. Je n’aime pas quand l’éditeur ne fait pas l’effort de rester cohérent avec l’histoire, c’est vraiment dommage.
Bref, passons. Maybe Someday raconte l’histoire de Sydney, une jeune fille qui vit en colocation avec sa meilleure amie. Elle est en couple avec Hunter depuis 2 ans et en est très amoureuse. Tous les soirs, elle se pose sur son balcon et se laisse happer par les mélodies jouées par Ridge, le voisin de l’immeuble en face.
Le jour de son anniversaire, elle apprend qu’Hunter et sa meilleure amie entretiennent une liaison, et tout son univers se casse la figure. Elle décide de quitter son appartement, furieuse. Heureusement, Ridge lui propose un toit. S’ensuit une colocation à quatre, et une colocation pour le moins… compliquée.
Bercée par le charme et la musique de Ridge, Sydney commence à nourrir de très forts sentiments pour lui. Et l’attirance est réciproque. Seulement il y a un problème, et de taille : Ridge est en couple depuis 5 ans, et très amoureux.
Au-delà de cette romance à “trois” (si je puis brosser le tableau ainsi), d’autres situations sont abordées par l’auteur et méritent qu’on en parle. Maybe Someday nous parle d’amour, de fidélité, de loyauté… mais aussi de handicap et de maladie. L’auteur virevolte dans cet imbroglio avec une aisance manifeste, et nous, on s’agrippe au livre en serrant les dents, parce qu’on n’a aucune idée de comment toute cette histoire va se terminer.
C’est complexe, mais c’est aussi très beau. J’ai aimé que la situation de “santé” de Ridge ne soit jamais un frein, qu’elle ne soit à aucun moment présentée comme une infirmité, une impotence. Je n’en dirai pas plus à ce sujet, car s’en apercevoir seul, c’est encore plus plaisant. Ce retournement de situation est sans nul doute mon préféré, car on se dit que l’on vient de mettre les pieds dans une histoire qui ne ressemble à aucune autre.
J’ai particulièrement adoré cette narration à deux voix. On se retrouve alternativement du point de vue de Ridge, puis Sydney, ce qui rend l’histoire plus complète, et encore plus addictive. On se prend d’affection pour eux, même si je ne compte plus le nombre de fois où j’aurais voulu intervenir pour les secouer de temps à autre. Cela dit, la relation qu’ils entretiennent est assez impressionnante. Ils sont d’une maturité et d’une justesse extraordinaires. Dès le départ, ils jouent franc-jeu l’un avec l’autre et se disent les choses sans fards. Pas de faux-semblants, juste de l’amour et des déchirements !
Ça a été très compliqué pour moi. Car à l’origine, je n’aime pas les triangles amoureux. Mais alors PAS DU TOUT ! J’essaie de les bannir le plus possible de mes lectures. Lorsque j’ai calculé le virage que s’apprêtait à prendre l’histoire, j’étais assez remontée. Parce que non seulement j’étais déjà à fond dans l’intrigue et que je savais qu’il serait impossible de poser le livre avant de connaître le fin mot, mais en plus, je n’arrivais pas à haïr Maggie, la petite amie de Ridge. Elle est adorable. Difficile de détester un personnage adorable, même quand on a envie de le voir disparaître du paysage. Colleen Hoover a donc réussi un tour de force, parce que je n’ai pas été capable de prévoir la fin ! À présent, je n’aime toujours pas les triangles amoureux, mais celui-ci était suffisamment intense pour m’empêcher de tout abandonner (même si j’avais voulu, je n’aurais pas pu, cette histoire est hautement addictive !).
Un autre et dernier point positif dont je souhaitais parler dans cette chronique : la place que prend la musique dans l’intrigue. La musique, c’est ce qui réunit Ridge et Sydney. Tout a commencé en musique, et ça se termine de la même façon. Les chansons écrites par Colleen Hoover et interprétées par Griffin Petterson ont rythmé ma lecture. J’ai trouvé que ça ajoutait une dimension encore plus riche à cette romance. On a l’impression qu’elle prend vie et gagne en réalisme. Chapeau !
En résumé, si l’histoire paraît inextirpable tout au long de la lecture, Collen Hoover parvient à nous captiver, au moyen d’une plume magnifique et d’une intrigue intense. Maybe Someday est une histoire puissante aux personnages sincères, mûrs. Peut-être que, comme moi, vous aurez les larmes aux yeux pendant les moments les plus terribles. Quoi qu’il en soit, vous ne resterez pas de marbre !
Ma chronique : http://april-the-seven.weebly.com/romance/maybe-someday-colleen-hoover
Le royaume des elfes - ou terre sacrée - s'étend sur plusieurs territoires, chacun dirigé par des têtes couronnées illustres et vieilles de plusieurs millénaires. La région d'Elroniel a à sa tête le roi Gilmaril et sa fille Delandria, son héritière. Le Vandil a longtemps été gouverné par Marcus, mais lorsque lui et sa femme trouvent la mort dans un accident prémédité, c'est leur "jeune" fils, Isundel, qui se voit attribuer la couronne, avec à son côté le soutien de son frère Eowaril. Enfin, il y a le royaume du Wayr, qui abrite deux êtres exécrables au possible : Fondïr et son fils Belaldor.
Eowaril et Delandria entretiennent une idylle et désirent plus que tout unir leurs deux royaumes. Mais de sombres projets se préparent du côté du Wayr, car la famille royale projette de s'emparer des deux couronnes pour ainsi asseoir leur autorité sur tout le territoire.
En parallèle, les monarques du Vandil étant morts, c'est Isundel, leur fils ainé qui les succède. Jeune et encore inexpérimenté, il doit apprendre à diriger et à maintenir son royaume en sécurité. Heureusement, les encouragements de ses conseillers et surtout de son frère sont là pour lui donner confiance en lui, dans un monde qui ne tolère aucune erreur. La question est de savoir : est-ce que cela suffira à endiguer la menace que représente le royaume du Wayr ?
Elroniel a le malheur de tomber sous le joug de Fondïr et Delandria qui a réussi à fuir in extremis, entreprend une quête pour rallier un endroit sûr où elle pourra établir un plan avant de riposter. La nouvelle reine d'Elroniel n'a donc pas dit son dernier mot.
Je dois dire que plonger dans ce monde médiéval a été dépaysant, comme je l'espérais. On sent que l'auteur a beaucoup planché sur cette histoire unique en son genre et petit à petit, j'ai été séduite par ces intrigues et ces coups-bas qui se font dans les coulisses. Les rois et les reines se lancent dans une bataille sanglante, certains pour de bonnes raisons, d'autres pour de mauvaises. Les méchants sont de vrais méchants avec des caractères bestiaux et vulgaires, les gentils sont de vrais gentils, bien qu'assez nuancés, ce que j'ai apprécié.
Westley Diguet revisite le mythe des elfes et en fait des êtres très humains, avec des émotions qui se rapprochent des nôtres, mais avec des capacités et une longévité hors norme. On se prend d'affection pour eux, pour la richesse de l'histoire et la qualité de l'intrigue. À la base, les conflits politiques ne sont pas trop ma tasse de thé, mais ici, je me suis invariablement prise aux jeux du pouvoir, grâce à un univers complexe et rondement bien mené.
Ce premier tome était à "ça" du coup de coeur. J'ai longuement hésité, mais le début a été un peu long à démarrer, et bien que ce premier opus soit introductif, j'aurais aimé plus d'action. Cependant, je gage que le deuxième tome sera réellement haletant et qu'il avoisinera certainement le coup de foudre, si tout va bien !
Le gros point fort, c'est que l'on a l'occasion de suivre les personnages dans leur évolution. Le temps passe et leurs décisions deviennent plus mûres et plus assurées. Pour Isundel par exemple qui au départ est un jeune roi un peu perdu qui découvre les ficelles de son nouveau statut. Il se transforme peu à peu en un véritable souverain prêt à tout pour démolir ses ennemis.
La romance entre Delandria et Eowaril m'a beaucoup touchée. C'est vraiment la touche sentimentale de ce livre qui rend les choses plus douces et enflammées. J'aimerais vraiment savoir comment ces deux-là se sont rencontrés, comment leurs sentiments sont nés.
Tout cela tranche bien entendu avec le côté machiavélique de Fondïr et Belaldor. Je crois que l'auteur n'aurait pas pu les faire plus détestable. Ils sont caricaturaux et m'ont mis très mal à l'aise. Surtout Belaldor et ses pratiques douteuses.
En résumé, des personnages hauts en couleurs, attachants comme odieux. Ils ont tous de quoi faire réagir. J'ai été triste de voir certains de mes personnages appréciés disparaître, mais c'est le jeu. Et j'espère que Westley Diguet saura ménager nos petits coeurs dans le prochain opus.
La plume est toujours aussi belle et maîtrisée. L'auteur, avec de simples mots, parvient à nous faire voyager et à introduire le système politique complexe d'un monde construit du début à la fin. J'ai tiqué sur certains mots, notamment les grossièretés qui font très... contemporaines et pas très médiévales. Mais c'est vraiment un détail largement compensé par la fluidité du style.
Une histoire saisissante qui vous tiendra en haleine jusqu'à la fin. Des passages épiques où l'espoir et le désespoir s'alternent dans un ballet passionnant. Des personnages qui vous feront certainement réagir et une trame qui vaut la peine d'être découverte. Exilée, c'est un premier tome introductif qui promet une saga plus que prometteuse !
Nous suivons Esther dans son quotidien. Tout juste âgée de 16 ans, elle se voit offrir un livre pour son anniversaire. Sur le coup, l'adolescente pense à une blague, mais ses parents lui confient l'existence d'un autre monde, dont le livre est le portail. Esther découvre alors qu'elle est une Ânkhos et qu'à travers son cadeau d'anniversaire, elle peut matérialiser tout ce qu'elle veut, dans un temps limité.
Les mois passent et la jeune fille apprivoise ce nouveau pouvoir mis à sa disposition. Elle découvre que les livres présentent des niveaux différents, et que plus elle gagne en expérience, plus elle monte de niveau en matière de livres Ânkh.
Alors qu'elle se rend à Eden (le monde parallèle spécialement réservé aux Ânkhos) pour passer au niveau 2, elle fait la rencontre de Logan et se rend dans la salle renfermant l'un des plus puissants livres Ânkh. Malheureusement, une tragédie survient, et Esther et Logan se voient enfermés durant plusieurs jours. À leur retour dans le monde réel, ils se rendent compte que leurs parents ont disparu sans laisser de trace.
Malgré eux, ils sont devenus des cibles. Ronan, le frère de Logan, les accompagne dans leurs aventures. Pour échapper à leurs poursuivants, les trois amis entreprennent un long voyage aux quatre coins du globe, tout en menant en parallèle une enquête qui les emmènera très loin.
Je peux vous assurer que cette histoire ne vous laisse à aucun moment souffler. Les événements s'enchaînent et les personnages ne connaissent pas de répit. Mais en même temps, on aime ça, c'est épique, on se prend à mener notre propre enquête, à faire des suppositions. Et le suspens est là, du début à la fin. La preuve, je ne m'attendais pas du tout à une fin de ce genre. Surtout pour ce qui est arrivé à Esther. D'un côté c'était soudain, choquant, mais de l'autre, j'ai trouvé ça très original et bien mené.
L'histoire est super originale. Le principe des livres Ânkh ouvre sur des possibilités infinies et c'est ça qui est intéressant. Dans un sens, ça m'a beaucoup fait penser à La Quête d'Ewilan, avec Camille et son don du dessin. On se demande jusqu'où iront nos personnages dans l'utilisation de ces livres.
Gros coup de coeur pour Ronan, le frère de Logan. Son côté un peu extravagant et immature me faisait souvent sourire au cours de ma lecture. Et puis ses réflexions sur les films cultes m'ont bien fait rire et je me suis vraiment attachée à lui.
Esther et Logan sont aussi des personnages sympathiques. Ils sont tous bien abordés et très réalistes. Chacun à son caractère et l'exprime dans les périodes d'urgence. Logan est le sage du groupe, le mature et réfléchi. Esther, l'impulsive. Les héros parfaits pour une telle aventure.
Une histoire invraisemblable qui vous entraînera aux États-Unis, en Sibérie et en France dans un monde plein de danger et de surprises. J'ai été choquée par la fin, et je recommande chaudement ce livre. Il me tarde déjà de découvrir ce que Hina nous réserve dans le tome 2 !
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Dans Le Subtil Parfum du Soufre, nous laissions Ombe et Jasper le soir de Noël, durant un rendez-vous qui tournait plutôt bien. Ombe qui d’habitude l’évite comme la peste et le rembarre à tout bout de champ semble avoir trouvé la paix en sa présence. Notre attendrissement est de courte durée, car nous retrouvons juste après Jasper à l’hôpital. Walter et Mademoiselle Rose lui apprennent qu’il a réchappé à une tentative d’assassinat. Ombe, elle, n’a pas eu cette chance.
C’était très bizarre, je n’ai pas vraiment réagi quand j’ai appris ça. Pourquoi ? Simplement parce que ça me semblait impossible, c’était trop brutal. Nous suivions Ombe depuis 2 tomes, Erik L’Homme allait bien se débrouiller pour la ressusciter, ou quelque chose dans ce goût-là. Non ? En réalité, j’étais en plein dans le déni. J’ai même demandé à une amie ce qu’il en était, et elle m’a confirmé “oui, oui, Ombe est bien morte”. Hum… là c’était le CHOC !
Bref, je poursuis mon laïus. Jasper doit donc faire avec l’absence de son amie, mais alors que l’Association tient à le laisser en dehors de ce qui se trame chez les Paranormaux, lui décide qu’il ne peut en être ainsi et fait cavalier seul. Son but ? Venger Ombe en exterminant celui qui les a attaqués. S’ensuit une course-poursuite haletante, où les prédispositions du jeune homme vont être mises à rude épreuve.
Il y a tant de belles choses à dire sur ce cinquième opus ! Déjà, il est beaucoup plus sombre que les autres. Je me suis sentie vraiment déprimée. C’est comme si le tome 5 signait un nouveau cycle, comme si Erik L’Homme avait cherché à faire passer la saga à un cran supérieur, afin de donner l’impression que les 4 premiers tomes sont le passé et que les choses sérieuses vont vraiment pouvoir commencer. C’est un poil flippant dit comme ça, mais c’est mon ressenti.
J’aime particulièrement la façon dont Jasper manipule la magie. Il lui donne une personnalité, une âme. La magie devient presque logique, scientifique, comme apprendre à jouer d’un instrument de musique. On pourrait facilement y croire. Petit aparté pour parler de Fafnir, le sortilège conçu par Jasper. J’ai trouvé ça brillant, drôle et vraiment original. Au travers de Jasper, la magie donne vraiment l’impression d’être vivante.
On a aussi la chance de suivre de brèves scènes qui se passent au 13 rue Horla, entre Rose et Walter. Des personnages toujours en arrière-plan habituellement, mais qu’on trouve plus humains et vulnérables, ici. Ça montre que l’Association est fragilisée, ça nous fait craindre le pire pour la suite !
Jasper, quant à lui, vit un véritable parcours du combattant. Il est en deuil et c’est assez déprimant de devoir gérer sa propre peine (en temps que lecteur et admirateur de Pierre Bottero) et celle d’un personnage aussi attachant que lui. Il y a cependant quelques petits traits d’humour qui nous font rire à travers nos larmes, et qui rend le tout encore plus captivant. Plus on avance dans la lecture, plus on se rend compte qu’il reprend du poil de la bête. Et les jeux de mots s’enchaînent, les références (notamment à Twilight ou le Seigneur des anneaux) se multiplient. J’ai fini par bien me bidonner. L’humour d’Erik L’Homme est toujours au rendez-vous et j’y suis particulièrement sensible.
C’est un très bel hommage qu’Erik L’Homme a adressé à son ami décédé. Durant 200 pages, la fiction et la réalité se mêlent pour rendre le tout déchirant, car on a l’impression qu’il fait son deuil à travers cette histoire. J’ai conscience qu’Erik n’aurait pas pu continuer à exploiter Ombe. Elle appartenait à Pierre Bottero. Mais en décidant de l’évincer, il l’a rendue un peu intemporelle, presque immortelle. J’aime cette figure qui lui est attribuée. Elle est là sans l’être. Les échanges entre elle et Jasper sont juste énormes. Erik L’Homme a très bien dépeint ce qui aurait pu se dire. Encore une fois, un très bel hommage. Monsieur Bottero aurait sans doute été très fier.
En résumé, une histoire… toujours aussi extraordinaire, une trame qui fait un bond en avant et qui se veut de plus en plus addictive, mais aussi un roman poignant. Un dernier hommage qui laisse flotter les souvenirs d’une belle amitié au travers de Jasper et Ombe. Je suis totalement séduite par ce nouvel opus, même si l’ambiance qui imprègne l’entièreté du roman est très différente de celle à laquelle on nous a habitués.
Ma chronique : http://april-the-seven.weebly.com/jeunesse---young-adult/a-comme-association-tome-5-la-ou-les-mots-dexistent-pas-erick-lhomme