Commentaires de livres faits par Bluenn
Extraits de livres par Bluenn
Commentaires de livres appréciés par Bluenn
Extraits de livres appréciés par Bluenn
Ce roman est une vraie perle qui force la remise en question du fondement même de la psychologie et de la morale humaine. A lire absolument !!
J'ai adoré vivre l'histoire du point de vue de Samaël, c'était génial. C'est définitivement mon personnage favori, mais je vais éviter de trop en dire pour ne pas spoiler les gens.
Oh et au passage, je me referais bien Alice moi..
Bref si vous n'êtes pas encore convaincu, dépêchez-vous de l'acheter et de le lire ;)
Avant de vous parler du roman en lui-même, j'ai envie de pousser un petit coup de gueule sur l'éditeur. Non seulement, le roman n'a pas du tout été imprimé de la même manière que les autres (il est à la même taille mais l'intérieur est écrit beaucoup plus petit même si ça reste lisible. Oh et évidemment, il coûte le même prix, sinon c'est pas drôle) mais en prime, il reste des erreurs de mises en page que je ne trouve pas acceptables pour un éditeur de cette trempe. Par moment, des tirets sont placés devant de la narration et il en manque sur certains dialogues.. Et ça n'arrive pas juste une fois! Non non, j'en ai compté au moins six ou sept. Cela donne l'impression d'un travail bâclé et pour une saga aussi extraordinaire que Rebecca Kean, c'est scandaleux. C'est un manque de respect pour l'auteure et un manque de professionnalisme pour une aussi grande structure éditoriale, qui fait autorité dans le milieu littéraire. C'est une tendance qu'on retrouve, hélas, chez beaucoup de gros éditeurs (ainsi que des petits hein ne nous leurrons pas) et franchement, ça m'énerve ! J'ai de la peine pour l'auteure, parce qu'on crache sur son travail alors que l'éditeur devrait être fier de compter dans ses rangs une personne aussi talentueuse que Cassandra.
Bref, je cesse mais il fallait que ça sorte ^_^
Donc, pour en revenir au roman: on retrouve Rebecca, toujours Asayim du Vermont, entourée par sa fille Léonora, sa meilleure amie Beth, les Vikaris, cette chère Madeleine (j'adore cette femme !) relativement paumée entre Raphaël et Aligarh et, pour pas changer, dans les problèmes jusqu'au cou ! L'intrigue suit sa route dans un roman haletant, qui se lit tout seul et qu'on n'a pas envie de déposer une seconde, même quand on est morte de fatiguée après un week-end à Livre Paris. Et morte de faim. Mais manger, c'est surfait !
Comme toujours, l'écriture de Cassandra est addictive, simple mais juste. Oui, ça manque peut être parfois de verbes dans les dialogues mais on est tellement immergé dedans que, personnellement, je n'en ai pas eu besoin. Elle donne vie à des personnages complexes et à un univers d'urban fantasy qui souffle un vent de fraîcheur sur tout ce qu'on a tendance à nous servir pour le moment. Le top là-dedans? L'auteure est française ! Et elle est digne de Laurell Hamilton. En fait, Rebecca Kean, c'est aussi bon qu'Anita Blake et ça s'affranchit des défauts de la tueuse de vampires... Que demander de plus? Ah bah oui, le tome 7 ;) Parce que si celui-ci donne des réponses, il pose aussi de nouvelles questions ! C'est frustrant, mais qu'est-ce que c'est bon ♥
Un premier tome qui tient ses promesses et nous donne envie d'en savoir plus. Un suspens bien dosé, une galerie de personnages atypiques et surprenants, le tout servi par un chara-design somptueux, marque de fabrique de cette talentueuse mangaka. Je vais suivre cette série avec attention !
En clair, ce roman est juste brillant. On ne peut pas réduire ce récit à un bouquin délirant pendant lequel on rigole bien, avec des personnages qui sortent de l’ordinaire. J’ai décelé une forme d’engagement à travers ce texte, une critique de la société d’hyper-consommation qui devrait être remplacée par une idéologie du vivre ensemble et du respect mutuel. Ainsi qu’une ode à la musique, évidemment. A mes yeux, le club des punks contre l’apocalypse zombie a plusieurs niveaux de lecture. On peut choisir d’y trouver un simple divertissement mais on peut aussi réfléchir sur le message qu’il tente de transmettre malgré l’ambiance extrême et hallucinante du récit. C’est un roman vraiment bien pensé, travaillé, proposé par un auteur bourré de talent.
Si on retrouve un schéma narratif connu (Langdon est appelé par une puissante organisation pour déchiffrer une énigme artistique qui le plonge en plein coeur d'un complot mondial, sans oublier la jeune femme qui lui sert de second) Inferno se montre vraiment original dans la question philosophique qu'il aborde et Dan Brown maîtrise avec brio une intrigue qui nous tient en haleine jusqu'à la dernière page. On voyage à travers l'Italie et on fait même un petit saut à Istanbul, on découvre des oeuvres, des monuments, on revisite la Divine Comédie de Dante et on enrichit notre culture du même coup.
Je conseille vivement ce livre, surtout si vous aimez la plume de Dan Brown ! A mon sens Inferno fait partie de ses trois meilleurs livres.
Donc pour moi, Jana est plus paumée qu'autre chose et n'arrive pas à différencier l'amour et l'attirance purement physique. Comme un peu n'importe QUI sur cette Terre, à un moment ou à un autre de son existence. C'est facile de s'emballer dans un beau manteau de vertu et de regarder ça d'un oeil extérieur mais je défie quiconque dans sa situation de faire mieux ;) Je rappelle au passage qu'elle a été violée longtemps dans le tome précédent, que ses parents biologiques veulent en faire une poule pondeuse, qu'on se moque éperdument de son avis, de ses sentiments et même Trysten au final est assez égocentré sur son idée de "je vais faire revenir Jan et je demande même pas à Jana si ça ne lui pose pas de problèmes"... Quant à Kell, l'explication de son comportement a été donné par son lui "terre-consacrée" donc inutile de la rappeler. Jana n'est pas une pute, elle est une femme comme il en existe des milliers d'autres, avec une sexualité qu'elle choisit (le plus souvent) et ce n'est pas parce qu'elle ne se morfond pas cinq ans après une rupture que ça fait d'elle une trainée. Pitié, on est au 21e siècle...
Alors que les lecteurs potentiels ne s'inquiètent pas. L'univers de la geste des exilés est très riche, bien construit et l'héroïne se comporte comme une femme humaine, tout simplement, comme on pourrait se comporter nous-même et comme beaucoup ont déjà agis. Ça ne fait pas d'elle une trainée et ce n'est certainement pas en train de dégénérer comme Anita Blake, qui je le souligne, a presque 20 amants différents en comptant les non réguliers, chose que l'auteure justifiait d'abord avec l'Ardeur mais qui ne s'en embarrasse plus du tout maintenant. Bettina Nordet ne fait pas tourner sa saga autour du sexe, que du contraire. C'est hyper dynamique, il y a beaucoup d'action et je ne vois pas en quoi c'est rocambolesque, je trouve justement que Bettina reste réaliste dans ce qu'elle propose. Certes il y a beaucoup de grosses surprises mais c'est ce qui fait la richesse de la saga, personnellement je ne trouve pas ça "abusé". Puis parlons des personnages, attachants et tous différents, sans compter que l'auteure est une vraie sadique mais j'adore ça. A mes yeux, la geste des exilés est la meilleure saga d'urban fantasy de 2014/2015 (pour le tome 1 et 2) elle est au niveau des plus grands et ça vaut le coup de la découvrir. Et je le redis, AUCUN rapport avec Hamilton ou Anita Blake (et croyez moi, je suis au tome 21 donc je sais de quoi je parle...)
Alors un conseil: Découvrez son univers et vous verrez, vous ne serez pas déçus ;)
Et personnellement je trouve que justement, c'est un plus de pouvoir suivre l'intrigue d'une multitude de point de vue, ça nous aide à relativiser, à mieux comprendre et apprendre. Ce serait beaucoup trop lourd sans ça, et ça nous permet d'aimer ou de détester des personnages qui nous inspirait totalement l'inverse au début. Vraiment un style magistral.
J'attends avec impatience le prochain VRAI roman. Quand on s'est régalé avec Affliction, lire Jason est une énorme déception. Puis appeler ça "Jason" alors que concrètement, ce n'est pas tant que ça centré sur lui, c'est un peu de la publicité mensongère. Mais ça, c'est à l'auteur que je fais le reproche. Je m'attendais vraiment à autre chose.
Je le mets quand même en bronze, pour la qualité du dessin et parce qu'il y a quand même un ou deux passages intéressants. Je lirais le tome 2 pour voir si cela s'améliore (ce que je souhaite vraiment) mais si vous hésitez, je ne vous le conseille pas plus que cela.
J'ai hâte de lire d'autres romans de Clémence !
Certes, on a des beaux gosses atomiques sur qui tout le monde se retourne, absolument virils et merveilleux (et ça m'éneeeeerve), mais on a surtout des personnages travaillés avec un véritable passif et des thèmes intéressants. Pour une fois, on aborde véritablement le sujet de la traite des femmes (pas du féminisme hein ! mais bien du RESPECT qu'on doit à chaque être humain) et le héros est un homme impitoyablement puni pour s'être très mal comporté avec elles pendant des siècles. Ce n'est pas "juste" une histoire d'amour entre Aymeric et Yseult, c'est une histoire de rédemption, de changement, de vengeance aussi, au sein d'un univers celtique richement exploité. Alors oui, par moment, l'auteure tombe dans certains écueils propres au genre romance fantastique mais on l'oublie vite pour la qualité de l'histoire qu'il y a derrière. J'ai hâte de lire le tome 2 sur Aloys et de retrouver la meute de Chânais ♥ On s'y accroche aussi vite qu'aux guerriers de la Confrérie de la Dague Noire (si on me permet ce parallèle ;) )
Tout d'abord, je dois vous parler de l'objet en lui-même. Le livre est vraiment magnifique: une couverture épurée mais qui colle bien à l'histoire, une mise en page très soignée avec quelques originalités, un beau papier agréable en main, bref c'est un cadeau idéal pour les fêtes, d'autant que son prix est très modique (13 euros +-). C'était mon premier roman dans cette maison d'édition et je les félicite pour le beau travail qu'ils effectuent sur leurs ouvrages.
C'est un roman écrit avec un style très poétique, plein de douceur, qui colle bien à la personnalité que l'auteure laisse transparaitre sur facebook. La plume est maîtrisée, les mots sont toujours bien choisis et s'il y a quelques répétitions dans le roman, elles ne gâchent en rien la lecture. Du côté de l'histoire en elle-même, je n'ai pas été aussi conquise que la plupart des lecteurs et ce pour deux raisons, qui sont aussi des qualités pour l'ouvrage quand on y réfléchit:
- C'est un conte, un conte qui se révèle macabre (ça c'est un bon point pour moi) mais un conte tout de même et la narration est pensée sous cet angle. Ce n'est pas un style auquel j'accroche parce qu'il empêche de ressentir les sentiments profonds des personnages. En tout cas, moi, ça m'en a empêché.
- Les personnages ne m'ont pas vraiment plu, à l'exception d'Hanna, la soeur de William, parce que ce sont des personnages de contes et ils sont donc un peu trop « parfaits », un peu trop « caricaturaux » aussi. L'univers en lui-même est plein de beauté, de douceur, d'espoir, c'est touchant mais je n'étais pas dans l'état d'esprit adéquat pour vraiment apprécier une lecture de ce genre. Pourtant, c'est beau, bien pensé, plus profond qu'il n'y paraît, bien écrit, mais ça n'a pas fait mouche et je me demande ce que va contenir le tome 2. Je trouve que le 1 pouvait se suffire à lui-même vu la fin, je suis donc assez curieuse !
Dentelle et Ruban d'argent est une lecture que je recommande, ne fut-ce que pour le talent d'auteure qu'a indubitablement America, mais ne le lisez que si vous avez envie d'un conte un peu macabre. Oui, juste un peu... Parce qu'il ne pousse pas le vice assez loin. Je sais que ce n'est pas le but, pourtant je n'ai pas pu m'empêcher de me dire qu'un autre format narratif aurait pu donner un angle peut-être plus profond et moins frustrant pour moi. Oui c'est la psychopathe qui parle x) Sur un plan personnel, j'aurai voulu que les dérives de William soient davantage dépeintes, que l'on comprenne mieux ce qu'il ressent vis à vis de Wendy et d'Hanna, parce qu'en conte ça manque de profondeur et son hésitation, puis ce qui suit vis à vis des deux jeunes filles, tombe un peu trop comme un cheveux sur la soupe à mes yeux et je me suis souvent dit « Mais wtf mec t'es sérieux? ». Je n'en dis pas plus pour ne spoiler personne... Je me doute qu'explorer la dérive d'une âme amoureuse et ses travers n'est pas le but recherché par l'histoire mais moi c'est ce que j'aurai voulu voir et j'ai un goût de trop peu :)
Et même... Je l'avoue... Un peu dégoûtée par moment. Pari réussi, Emilie ! Certaines scènes décrites sont juste immondes, sans que ça soit trop poussif. Un équilibre a été trouvé entre les mots et l'imagination du lecteur, qui fait que ce roman court est très bon et ne tombe pas dans le gore ou le trash gratuit.
Le style de l'auteur est agréable, familier, pour coller justement à la psyché de ce personnage masculin. J'ai noté quelques répétitions au fil du texte, qu'on peut pardonner justement à cause du choix narratif effectué par Emilie. En tout cas, son écriture est immersive et franche.
Une surprise, voilà ce qu'a été, pour moi, la Mélodie. Je n'avais encore jamais rien lu de l'auteure jusqu'ici et je suis contente de m'être laissée tenter par ce roman court, sous les conseils de Laure-Anne. Je vous le conseille si vous avez envie de découvrir une auteure belge qui a de beaux jours devant elle dans l'écriture horrifique :)
https://ombrebones.wordpress.com/2017/09/28/athnuachan-1-lacademie-cyrielle-bandura/
Pour résumer, Athnuachan est un excellent premier roman. J’ai toujours du mal à croire que c’est le premier, d’ailleurs ! Son récit a une construction assez classique (celui de l’initiation de l’héroïne) mais il est très documenté avec une mythologie qui lui appartient tout en s’inspirant de diverses sources qui raviront, notamment, les fans de mythologie irlandaise. Je le recommande chaudement à tous les amateurs de fantasy, laissez-vous tenter et suivez cette auteure prometteuse !
(...) En bref, Alison Germain propose le premier tome d’une trilogie d’urban fantasy certes classique mais qui brille par son univers et son héroïne imparfaite, ce qui la rend justement très attachante. C’est une saga que je conseille aux fans du genre sans une once d’hésitation car il se pourrait bien que ce soit la prochaine « Geste des Exilés » ! Qu’on se le dise et qu’on dévore ce tome de toute urgence.
L'écriture de Laëtitia est simple mais fluide, prévoyez du temps devant vous quand vous le commencerez parce que vous allez être surpris et probablement le lire d'une traite.