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Commentaires de livres faits par Derive-de-Livres

Extraits de livres par Derive-de-Livres

Commentaires de livres appréciés par Derive-de-Livres

Extraits de livres appréciés par Derive-de-Livres

Que nous en soyons consommateurs réguliers ou non, la téléréalité, depuis les vingt dernières années, envahit nos écrans au point de s'imposer comme l'un des genres télévisés majoritaires.

Amateurs ou détracteurs sont unanimement capables de citer au moins un programme ou un nom de candidat : si je vous dis Les Marseillais, ou encore Julien, Jessica, Maeva, Nabilla, vous saurez immédiatement de quoi ou de qui je parle.

Lors de sa sortie au printemps dernier, le livre de Valérie Rey-Robert a suscité beaucoup de réactions. Elle-même consommatrice de téléréalité, l'auteure analyse par le prisme du sexisme, avec une précision quasi-sociologique, comment derrière ses allures d'émission de divertissement, la téléréalité est devenue au fil des années un instrument politique au service de la construction sociale - ou plutôt, d'une conservation d'une système de pensées machistes et exclusives.

C'est à la suite du mouvement #MeToo en Juin 2021 dans le milieu de la téléréalité que l'auteure décide de se pencher sur les mécanismes du sexisme, flagrant ou insidieux, qui se dégage de ses émissions ; capitaliser sur l'origine populaire et l'acculturation des candidats et des candidates de téléréalité afin d'expliquer ce sexisme ambiant paraît en effet un peu trop facile. Ce serait nier que le sexisme existe au sein des classes socioprofessionnelles plus élevées, ce qui est loin d'être le cas.

Nous oublions bien trop souvent le rôle crucial que jouent les sociétés de production, pourtant elles sont à la base de tout ; ce sont elles qui choisissent les candidats, qui les rémunèrent, les scénarisent, sélectionnent les séquences à monter, choisissent la ligne et le ton de l'émission, et surtout, de la diffuser.

Certains des mécanismes cités par le livre et décrits par l'auteur sont évidents (nudité excessive des jeunes femmes), mais nombre d'entre eux sont insidieux et beaucoup plus discrets, et donc plus facilement ingérables par le public : l'influence des personnalités auprès des jeunes est également un filon des plus précieux pour conformer au plus vite les jeunes filles à la société blanche, conservatrice, hétérosexuelle désirée par les sociétés de productions.

La femme y est systématiquement dénigrée, perçue comme idiote, vénale, perfide ; certains propos rapportées dans le livre sont terriblement choquants. Nous y découvrons notamment que Pascal de Sutter, psychologue au sein de l'émission Mariés au premier regard, a mis au point une méthode de cunnilingus (oui, vous avez bien lu) pour satisfaire les femmes afin qu'elles n'éprouvent pas le désir de tromper leur partenaire - la finalité étant donc de rassurer l'homme sur sa virilité plus que de procurer du plaisir à sa partenaire, parce qu'une femme satisfaite sexuellement, c'est une femme qui reste.

A vomir, vous me dites ?

Oui.

Et les exemples sont encore nombreux - on apprend également que le port d'un maillot une pièce est formellement défendu sur Koh-Lanta, alors que celui-ci serait bien plus pratique. Quelle que soit l'émission, la femme est toujours soumis au regard masculin, et celui est triple : celui du producteur, celui du spectateur, celui du candidat - et parfois celui du présentateur - et la nudité reste le cheval de bataille pour l'audimat.

Moi qui pensait la téléréalité catastrophique, mon avis à ce sujet est encore plus terrible qu'avant.

Que vous dire sinon que je vous recommande mille fois ce livre, ne serait-ce que pour la prise de conscience absolument nécessaire ?

http://derivedelivres.home.blog/2022/11/09/telerealite-la-fabrique-du-sexisme-valerie-rey-robert/
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THRONE OF GLASS / KELEANA (1) : L'ASSASSINEUSE - SARAH J. MAAS. (ou comment le spoil m'a sauvée la saga)
Note : 3/5
Bon.
J'ai cédé.
A longueur de journées, je vois des publications sur les romans de SJM, des réels sur ses personnages, des aesthetics sur Throne of Glass, Un Palais d'Epines et de Roses, Crescent City… comment vouliez-vous que je ne craque pas ?
Avant de vous attaquer à cette série à l'aveugle comme moi, il faut que vous sachiez que ce roman au nom trompeur est en réalité le premier tome de la saga le Trône de Cristal / Throne of Glass.
Comment vous dire ? Comment vous dire que je ressors de cette lecture très mitigée ?
Pour commencer, j'ai eu énormément de mal à rentrer dans l'histoire, comme vous l'avez peut-être vu en story. Les cent premières pages m'ont parue interminable, l'écriture était plate, les personnages aussi, cela manquait de reflet. Une fois que j'ai été imprégnée de l'univers, en revanche, c'est allé beaucoup plus vite. Malgré des vrais défauts, le roman reste assez addictif.
Seconde chose, et c'est sans doute ce qui m'a sauvé la saga et va me pousser à acheter la suite - parce que je sais qu'il va y avoir une sacrée évolution - j'ai vécu un véritable et énorme spoil sur la série. J'aurais sans doute deviné ce spoil à la lecture du tome 1 malgré tout, mais honnêtement, je l'ai un peu mal vécu. Et comme je ne suis pas une craintive des spoil en temps normal, cela prouve que le roman m'a vraiment plu en dépit de défauts évidents.
J'ai trouvé l'univers, l'intrigue, le tout très manichéen. En ce qui concerne les personnages, j'ai trouvé qu'ils manquaient tous de nuances et de profondeur.
Keleana est soit dans la haine, soit dans l'attachement indiscutable ; elle ressemble plus à un animal sauvage qu'à l'assassin le plus terrifiant d'Ardalan, parfois même à une gamine un peu trop hargneuse. Heureusement, plus l'intrigue avance, mieux elle évolue, et plus je me suis attachée malgré son côté insupportable.
Dorian Havilliard, le prince d'Ardalan, est assez attachant, mais en dehors de faire de Keleana son champion et de flirter avec elle, il ne sert finalement pas à grand-chose dans l'intrigue, et il m'a donc laissé relativement indifférente.
Seul Chaol Westfall, le capitaine de la garde, m'a véritablement séduite. Il possède tout ce que j'aime : le côté renfrogné à souhait, le talent à l'épée, le sens de l'honneur, une sensibilité cachée, un vrai esprit de réflexion. Il règne une certaine tension entre lui et Keleana, qui sauve complètement le roman.
Le roman se lit vite. le style d'écriture, la narration et le thème de l'histoire sont pour l'instant relativement simples ; c'est le combat du Bien contre le Mal. Il n'y a pas de tension dramatique, et il est difficile d'être totalement empathique avec les personnages.
Au vu de commentaires que j'ai pu lire, et des échos d'une de mes amies libraire sur le style d'écriture de Sarah J. Maas, je m'attendais à bien pire.
Le roman est loin d'être inintéressant ; c'est simplement mené de manière inégale, tout s'accélère et se complexifie vers la fin. Les scènes de bataille, les épreuve du Tournoi, sont presque inexistantes, mais quand SJM prend la peine de les décrire, elles sont épiques. A mon sens, il y a là la possibilité d'une très belle évolution.
Je garde malgré tout en tête que je connais déjà une information essentielle pour la suite de l'intrigue : même si je l'aurais très probablement deviné au fil de la lecture du tome 1, cela biaise sans doute mon avis et mon envie de découvrir la suite. Quoi qu'il en soit, j'ai malgré tout aimé ma lecture et, que mon opinion soit un peu faussée par ce que je sais, j'ai hâte de voir ce que le tome 2 nous réserve !

Pour les intéressés, mon avis complet est disponible sur le blog, et attention parce qu'il est long : je vous parle plus en détail de la V.O et du character-building !

https://derivedelivres.home.blog/2022/11/25/keleana-1-lassassineuse-sarah-j-maas/
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date : 12-01-2023
🌟 : 3/5 - La saga des déceptions continue…

Reine de Coeur nous présente Jun et Anna, deux amoureux que le conflit sino-japonais éloigne, alors que l’Europe est en proie à la SGM : si cette séparation semble définitive, Akira Mizubayashi nous promet cependant un prolongement de leur idylle…
Le résumé investissait le texte de thèmes pour lesquels j’ai une sensibilité particulière ; l’héritage familial, la transmission, la complexité humaine, les répercussions de la guerre : liés à la musique, ces sujets laissaient espérer une avalanche d’émotions !
Imaginez donc comme j’avais hâte de le découvrir !
Tout cela, c’est sur le papier.
(Vous le sentez venir ?)
Le début est excellent, avec un subtil mélange de poésie et de violence. Nous plongeons dans le cœur de Jun, dans l’horreur de la guerre et la déshumanisation, dans l’intime relation qu’il partage avec Anna, jusqu’à la déchirure, puis la folie. C’est beau, ça se lit vite, il y a une tension dramatique qui nous entraîne dans une lecture frénétique.
Oui, MAIS.
Le charme se rompt dès que nous rejoignons l’époque moderne avec la rencontre d’Otohiko et de Mizuné ; le rythme est ralenti, il n’y a plus d’actions. L’histoire de Jun et Anna est complétée par la parole - à ceci près qu’un lecteur intuitif aura compris la suite de cette idylle plusieurs pages plus tôt.
Entre Mizuné et Oto, la conversation est longue, sert peu le roman, et indique une fin convenue. Cette seconde partie déconstruit toute la beauté de la première ; pour ma part, elle m’a frustrée, l’histoire de Jun et Anna reste en surface.
Décevant, et forcément ennuyeux au regard d’une première partie pourtant géniale.
Dommage pour Reine de Coeur, avec un aussi joli titre, je pensais que le mien volerait en éclats.

https://derivedelivres.home.blog/2022/06/11/reine-de-coeur-akira-mizubayashi/
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My god que j’avais hâte de la poster, cette critique sur la Passeuse de Mots, vu tous les avis contradictoires que la saga déchaîne ! Elle provoque le même genre de réactions que pour les sagas de La Passe-Miroir ; soit très bonnes, soit très mauvaises.
Pour moi, elle a été une lecture surprenante.Je partais avec un bon nombre d'a-prioris négatifs ; abandons de lectures, mauvais retours, une phase introductive certes plaisante mais longue et mal rythmée - vraiment, accrochez-vous pour rentrer dans l'histoire - avec une Arya incohérente au possible et un Aïdan irascible.
Bref, c'était clairement mal engagé pour le coup de cœur.
🧚 Et pourtant ! Je ne l'ai pas senti arriver, même à la fin de ma lecture, mais plutôt les jours suivants en constatant que, malgré tous les défauts dont il est accablé, il restait dans ma tête.
🧚 Un vrai truc à retardement.
Il y a des longueurs et des facilités scénaristiques, de dialogues parfois mal construits pour faire passer les informations, des scènes qui semblent juxtaposées les unes aux autres, mais l'originalité de l'intrigue et de la magie d'Arya, la force descriptive, et les héros que sont Arya et Killian - surtout lui - font clairement pencher la balance du bon côté. La relation entre la Passeuse de Mots et son guide porte l'intrigue et l'écriture, et souligne toutes les forces du roman. Une fois lancée, j’ai tout lu d’un coup !

Pour en savoir plus sur l'intrigue, le world-building et les personnages, c'est juste en-dessous !

https://derivedelivres.home.blog/2023/01/11/la-passeuse-de-mots-1-alric-et-jennifer-twice/
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date : 22-05-2022
https://derivedelivres.home.blog/2022/02/22/le-chant-dachille-madeline-miller/
COUP DE COEUR ABSOLU ❤️

Attention, critique dithyrambique !

Voilà une lecture dont j’avais très hâte de vous parler ! Il s’agit du Chant d’Achille, de Madeline Miller, qui a été pour moi un véritable coup de foudre. J’écris cette critique trois jours après avoir fini ma lecture et je ne m’en suis toujours pas remise.

Le Chant d’Achille raconte l’histoire de Patrocle, prince exilé à Phtie auprès du roi Pélée, et de son fils demi-dieu, Achille. Aussi gauche et mauvais à la guerre qu’Achille est adroit et né pour le combat, Patrocle est pourtant choisi par Achille pour devenir son compagnon. Incapables de vivre l’un sans l’autre, les princes ne se quittent plus. Et quand Achille se lance dans les combats à Troie, malgré la prédiction de sa propre mort là-bas, Patrocle n’hésite pas une minute à le suivre.

La guerre de Troie, événement majeur du mythe, n’est pas omniprésente dans le roman. L’enfance et l’adolescence au rythme de leurs voyages occupent une bonne moitié du roman avant de se porter sur la guerre, son arrivée, son déroulement et sa fin déchirante.

Ce qui m’a véritablement bouleversée, c’est que nous accumulons les souvenirs, et ressentons les transformations de la relation d’Achille et de Patrocle en même temps qu’eux. L’amour entre les deux princes est légendaire ; il brave la guerre, les désaccords, les différences, les tentatives de séparations, la haine, et même la mort.

J’ai pleuré, pleuré sans fin en refermant le roman, et j’ai été incapable de penser à autre chose durant tout le week-end. Je n’avais même pas envie d’ouvrir un autre livre tant je me suis sentie à la fois brisée et apaisée par cette lecture.

Madeline Miller a réussi l’exploit de me faire espérer à une fin différente de celle du mythe, pour mieux me briser le cœur. Le plus grand succès de Madeline Miller, c’est bien celui-ci : nous faire oublier le mythe. Elle se réapproprie complètement l’histoire d’Achille et Patrocle, pour notre plus grand plaisir, et nous bouleverse d’émotions.
C’est un roman qui m’a considérablement marquée, un des rares à me faire un effet aussi puissant. Je sais d’avance que je vais le relire un jour, et que je serais tout autant remuée. J’ai déjà le regret de connaître le roman, je voudrais le redécouvrir pour la première fois. J’ai adoré, adoré, adoré, et vous le recommande un millier de milliards de fois !
J’espère que ce retour de lecture vous aura donné envie de craquer pour ce roman magique !
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https://derivedelivres.home.blog/2022/02/19/le-sorceleur-2-lepee-de-la-providence-andrzej-sapkowski/

On frôle le coup de ❤️ !

"Seules les légendes permettent de perpétuer ce que la nature condamne. Seuls les mythes ne reconnaissent pas de limites au possible."

L’Épée de la Providence est un excellent tome deux : avec plus d’actions que le tome précédent, nous apprenons à découvrir un peu plus notre héros, Geralt, à travers six nouvelles, jusqu’à sa rencontre avec Ciri, l’enfant-élue. Plus entraînant, plus dense, ce tome deux nous permet aussi de retrouver Jaskier et Yennefer, et de leur donner plus de corps ; ces personnages, vaguement évoqués dans le premier tome, prennent une importance un peu plus considérable dans l’intrigue, notamment à travers les relations qu’ils entretiennent avec Geralt de Riv.

L’écriture de Sapkowski possède un je-ne-sais-quoi qui donne à son roman une dimension plus humaine, plus juste, plus authentique que ne sont parfois les romans de fantasy. Geralt n’est pas tout à fait un héros, ni un anti-héros, il est pour moi exactement entre les deux, ni foncièrement mauvais, ni foncièrement bon, juste solitaire et méfiant, à l’écart des autres sans les détester.

Comme je le disais plus haut, on frôle le cœur de très peu ! C’est en effet la densité du roman qui a tellement étiré et haché ma lecture qui l’a retenu ; l’univers est complexe, les informations sont nombreuses, il faut du temps pour assimiler tout cela. J’ai cependant hâte de lire le tome 3 : Le Sang des Elfes !
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🌸✨ C’est la fin pour la saga du Peuple de l’Air ! Après le Prince Cruel et le Roi Maléfique, je vous parle aujourd’hui du tome final : La Reine Sans Royaume. Si vous saviez combien j’avais hâte de vous partager mes impressions !

Comment vous expliquer mes sentiments plus qu’ambigus envers cette lecture ?

🌪️Je suis triste de quitter Jude, Cardan et Terrafae. Je me suis beaucoup attachée à ces personnages, à cet univers. L’écriture d’Holly Black est vibrante, sur trois livres, j’ai eu deux gros coups de cœur.🌸

✨Alors forcément, la barre était placée plus haute pour la Reine Sans Royaume et son dénouement final. Même si j’ai adoré l’histoire, c’est avant tout parce que j’étais très attachée à l’univers, à Jude et à Cardan, et à la magie de Terrafae, toujours aussi présente, aussi surprenante. 🌪️

🍃Il ne se passe malheureusement pas grand-chose dans cette intrigue en dehors de la relation entre nos deux héros, et ce, malgré les rebondissements. Il m’a manqué de l’action, du dynamisme, et de la tension. Il manquait ce petit quelque chose qui m’a rendue accro aux tomes précédents - surtout le Roi Maléfique qui été pour moi le meilleur des trois romans. Dans la même lignée, la Reine Sans Royaume est le moins bon à mes yeux : il est en tout cas celui que j’ai le moins aimé. La fin m’a un peu déçue : j’aurais voulu quitter Terrafae sur une note plus satisfaisante ! ✨

✨ En dépit de cette petite déception, je suis tellement heureuse d’avoir découvert cette saga. Je ne pensais pas autant aimer, autant accrocher. Elle va me rester longtemps en mémoire, je suis en total crush sur Jude et Cardan, deux héros avec lesquels j’ai totalement accroché. Je la relirais sans doute un jour ! J’ai déjà hâte 🌸🍃

https://derivedelivres.home.blog/2022/04/01/la-reine-sans-royaume-holly-black/
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https://derivedelivres.home.blog/2022/03/25/le-roi-malefique-holly-black/

C’est de nouveau un énorme coup de cœur de mon côté : j’ai préféré, de peu, ce second tome au premier, le Prince Cruel ✨.

🌪️ L’intrigue et l’univers, toujours aussi palpitants, ne se démentent pas à mesure que le roman avance. Holly Black continue de nous surprendre et de nous emmener avec une plume incroyable dans son monde dangereux et cruel, fait de complots, de sang, de haine et de couteaux aiguisés. Et lorsque le dénouement arrive et que le livre se referme, c’est un torrent d’émotions et de questions. Comment ? 🌸 🍃

✨ Ce second tome est aussi marqué par l’évolution inexorable de Jude et de Cardan, dont la relation s’intensifie et prend une dimension aussi périlleuse que délicieuse à découvrir. Alors que Jude doit apprendre à discipliner et lutter contre l’ambition qui la dévore toujours un peu plus, Cardan, de son côté, se révèle véritablement, s’expose de plus en plus, se met à nu face à une Jude qui ne cesse de fuir et de se cacher.🌸🍃

🌪️La tension dramatique entre eux est le fil conducteur de ce deuxième tome, celui qui inverse les rôles et nous rend de plus en plus accro à chaque page. Je suis frustrée que cela n'ait pas été un peu plus exploité !🌸🍃

❤️J’ai tout simplement adoré et dévoré ce roman, et l’attente entre le tome 2 et le tome 3 - La Reine Sans Royaume - pas encore sorti au moment où j’ai fini ma lecture, a été interminable, même si elle n’a duré que trois jours.
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COUP DE CŒUR ❤️

Les sagas à me faire cet effet-là, qui m’enthousiasme autant, sans assez rares.

Le Prince Cruel nous entraîne dans un univers sombre, fait de complots, de jalousie et d’ambition. Jude, victime d’humiliations et de la haine du Prince Cardan, désire à tout prix prouver sa valeur et enfin être acceptée à Terrafae où son statut d’humaine lui attire le mépris de tous.

Pour gagner sa place dans ce monde cruel, Jude est prête à tout, quitte à repousser les limites de ses valeurs morales et à se pervertir ; autant devenir pire que tous ceux qui la blessent… Les parts d’ombres et de lumière de chacun des personnages sont magnifiquement exploitées, au service d’une intrigue qui devient originale grâce à sa densité, ses rebondissements et son univers fouillé. La plume d’Holly Black créé des personnages profonds, et plus complexes qu’il n’y paraît, aiguise la haine de Jude et de Cardan l’un envers l’autre pour faire naître une véritable tension dramatique, un vrai souffle romanesque.

J'ai adoré le personnage de Jude, cette part d'ombre en elle qui l'a rend ambitieuse, la pousse à se rebeller et à prendre le contrôle de sa vie. Pour Cardan, j'ai aimé la cruauté qui se dégageait de lui, mais surtout ce qu'elle cachait.

Et que dire de leur relation de haine et de méfiance à tous les deux ? Sans avoir beaucoup de passages l'un avec l'autre dans l'histoire, l'auteure parvient à créer un vrai lien entre eux.

Du début à la fin, j’ai été transportée dans le roman, je me suis vue dans l’univers. Je n’ai qu’une hâte ; découvrir la suite !

https://derivedelivres.home.blog/2022/03/23/le-prince-cruel-holly-black/
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date : 22-05-2022
Gallant nous conte l’histoire d’Olivia Prior, une jeune fille muette qui a la particularité de voir ce que d’autres ne voient pas. La jeune fille grandit à l’orphelinat de Merilance, et désire savoir ce que signifie appartenir à une famille. Il ne lui reste de ses parents qu’un étrange carnet contenant l’écriture de sa mère et ses dessins, ainsi qu’une instruction formelle : celle de ne pas s’approcher de Gallant.
Tout bascule le jour où elle reçoit une lettre de son oncle, Arthur Prior, la conviant à rejoindre le domaine de Gallant : Olivia accepte sans hésiter.
Sur le papier, le roman avait beaucoup pour me séduire. L'histoire est bien construite, nous nous y immergeons rapidement, l’ambiance est gothique à souhait sans macabre, les personnages attachants chacun à leur manière, tant Olivia, dans son mutisme, que Matthew malgré sa froideur.
La relation entre les cousins est prenante, mais un peu trop superficielle à mon goût : elle aurait besoin d’être un peu plus étoffée.
L’intrigue est originale, l’utilisation du point de vue omniscient à la troisième personne - dont je suis fan depuis toujours - est tout simplement géniale pour planter le décor, l’ambiance, tout en nous permettant de ressentir les émotions des personnages et le fourmillement de secrets et de mystères entre les pages.
Le roman est parfois confus, complexe, difficile à suivre avec les longueurs et les redondances présentes…
Le travail des éditions Lumen est superbe, depuis la couverture aux dessins qui donnent l’illusion au lecteur de se plonger dans le carnet d’Olivia, jusqu’au jeu des couleurs et de la typographie pour mieux faire sentir l’opposition de la vie et de la mort.
Le sujet du roman, c’est celui de la vie et de la mort en opposition, de l’éternel recommencement.
Je suis moins enthousiaste que je ne l’aurais pensé. Il manquait un peu d’action qui nous aurait vraiment tenu en haleine jusqu’au bout ! 🌸 🍃

https://derivedelivres.home.blog/2022/05/21/gallant-v-e-schwab/
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date : 21-03-2022
http://derivedelivres.home.blog/2022/03/21/havenfall-sara-holland/

Havenfall est une lecture que j’attendais de découvrir avec impatience ; nous rencontrons Maddie, dont la famille a été détruite par le meurtre de son frère. Alors que sa mère est accusée de ce meurtre, et que Maddie ne possède aucun ami chez elle, la jeune fille trouve du réconfort à l’auberge d’Havenfall, tenu par son oncle Marcus. Lieu de rencontres entre les mondes magiques de Fiordenkill, Ardent, Haven et Solaria avant la fermeture de la porte de celui-ci, Maddie espère devenir Aubergiste, la gardienne de la paix entre les mondes. Maddie est loin de s’imaginer que cet été, Havenfall deviendra à son tour hostile.
Commençons par ce que j’ai aimé ; l’univers, suffisamment bien construit, sans trop en dévoiler pour susciter l’envie d’en savoir plus, avec ses descriptions, l’histoire des mondes et ses personnages ; l’ambiance angoissante de l’intrigue qui reste bien pensée et plaisante à lire malgré un gros défaut. Maddie, l’héroïne, possède un côté très humain, à se sentir perdue dans son rôle d’Aubergiste, pour lequel elle n’est pas prête, mais qu’elle n’hésite pourtant pas à endosser.
Pourtant, c’est une lecture qui m’a déçue ; il manque des sentiments, de la chaleur, de l’authenticité. L’histoire est évidente, nous comprenons trop vite l’issue du roman, plus vite que Maddie, et c’est ce qui gâche un peu tout. Maddie a beau être attachante, sa naïveté m’a hérissée. Le personnage de Taya est lui aussi un vrai problème pour moi : elle m’agace profondément, je n’arrive pas à lui trouver d’intérêt, malgré toute l’écriture autour d’elle.
J’ai apprécié ma lecture, j’ai dévoré le roman, mais c'est une déception. Le roman est évident Avec tous les bons éléments de cette histoire, je m’attendais à un peu mieux. A voir avec le tome deux !
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📚Grande amoureuse des romances historiques, l’intrigue m’a tout de suite séduite : une histoire d’amour impossible pendant la guerre civile de Chypre, et l’occasion de découvrir un pan d’histoire que je ne connais pas… Avant même sa sortie, le 12 Janvier dernier, j’étais déjà embarquée par les mots d’Elif Shafak. Et qu’on se le dise, cela m’a sans doute desservie : moi qui m’attendais à un vrai coup de cœur comme bon nombre de lecteurs, j’en ressors plutôt mitigée. C’est même une petite déception.

✒️Si le côté historique de l’intrigue est prenant, la narration du figuier génialissime et originale, et que certains passages sont rythmés par une plume lyrique et vibrante, l’ensemble ne m’a pas comblée.

🌸L’histoire d’amour est bien là, belle et romantique mais pas assez épaisse. Les personnages sont plaisants, mais au final peu attachants - voire pour certains, insupportables. L’alternance passé/présent est intéressante mais manque de liens et de profondeur. Bien que l’on voyage à Nicosie, que l’on découvre Chypre, son histoire tragique, sa culture et ses traditions, bien que l’on redécouvre une nature vibrante, sensuelle, magique, qui parvient à nous faire voyager, le roman reste fortement inégal, trop peu creusé.

📖Malgré 400 pages de lecture, ce joli roman, plaisant à lire au demeurant, manque pourtant de densité, et s’éparpille. Peut-être que j’en attendais trop ? Sans être ma pire lecture de 2022, c’est en revanche ma première vraie déception.

http://derivedelivres.home.blog/2022/03/05/lile-aux-arbres-disparus-elif-shafak/
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Comment affronter la mort de ceux que nous aimons, quand ces derniers partent bien trop tôt ? Comment parvenir à surmonter la douleur d’un être cher ?

C’est cette douleur, cette perte terrible qui est au cœur de Vous êtes sur le portable de Sam. Avec sa plume poétique, dans ce roman émouvant, Dustin Thao nous parle de souvenirs, d’amour, de deuil, et de la vie.

Vous êtes sur le portable de Sam raconte l’histoire de Julie et de Sam, après le drame de la mort du jeune homme. Injustice de la vie, Julie erre sans Sam, désormais seule pour repenser toute une vie qu’elle avait planifiée avec celui qu’elle aime. Alors qu’elle refuse de s’apitoyer, la jeune fille préfère oublier Sam pour ne pas souffrir, pour ne plus repenser à ce trou béant qui laisse dans sa vie et dans son cœur. Incapable de dire au revoir, elle s’isole, laisse passer sa chance, le regrette. Et pourtant, une nouvelle chance incroyable lui est donnée…

Absolument émouvant, Vous êtes sur le portable de Sam n’est pas qu’un roman sur le deuil ; c’est avant tout une histoire d’amour originale, qui brise les codes du YA. L’intrigue est bien pensée, étoffée, et riche. Tout au long du roman, le lecteur est amené à découvrir les moments marquants de la relation de Julie et de Sam, depuis son début jusqu’à la fin. Et même au-delà, parce que l’amour ne disparaît pas avec la mort.

Avec poésie, le roman évoque la difficulté pour Julie, mais aussi pour tous les proches de Sam, à apprendre à vivre avec l’absence du jeune homme. Du drame, l’amour continue, des amitiés naissent et se renforcent. Julie, incapable d’envisager sa vie sans Sam, refuse de lui dire au revoir, convaincue que cela revient à l’oublier. Mais disparaît-on vraiment lorsque nous vivons dans les souvenirs de ceux qui nous aiment ?

Avant de vous attaquer à l’histoire, préparez de quoi sécher vos larmes !

http://derivedelivres.home.blog/2022/01/21/vous-etes-sur-le-portable-de-sam-dustin-thao/
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date : 20-01-2022
"Autant adoucir la déception de qui s’est rêvé océan en lui offrant d’être une goutte d’eau."

Qui n’a jamais rêvé de vivre de l’univers de Harry Potter ? Succès littéraire mondial depuis plus de vingt ans, les aventures du jeune sorcier ont inspiré des millions d’enfants ; Harry et ses amis ont su nous faire vibrer. Des années après, le choix du casting nous apparaît comme une évidence.

Nous en oublions presque que d’autres que Daniel Radcliffe auraient pu incarner Harry…

Et que, à l’instar de Ron, le fidèle meilleur ami d’Harry, condamné à vivre dans l’ombre de l’Élu en dépit de tous ses actes de bravoure, le malheureux perdant de la sélection est condamné à vivre dans le souvenir et l’amertume de ce que sa vie aurait pu être si lui avait été choisi…

Par un concours de circonstances, Martin Hill, jeune anglais est propulsé sur les planches du casting de Harry Potter. Alors que l’enfant n’a jamais joué de sa vie, celui-ci rêve alors d’une vie sous les projecteurs.

Il ne finira que deuxième.

Cette blessure le poursuivra toute sa vie ; comment y échapper, quand votre échec à la dimension médiatique insensée d’Harry Potter ?

Comment se construire avec un échec aussi dramatique lorsque celui-ci détruit tous nos rêves et notre confiance en soi ? Comment peut-on vivre de nouveau lorsque tout autour de nous, nous rappellent constamment nos faiblesses et nos limites ? Comment ne plus ressentir une telle douleur ?

En dépit d’un pathos parfois un peu exagéré et de quelques longueurs, Numéro Deux est une lecture très agréable, qui se lit vite et qui nous fait réfléchir sur ce que signifie réellement réussir sa vie.

https://derivedelivres.home.blog/2022/01/20/numero-deux-david-foenkinos/
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EN ATTENDANT BOJANGLES, OLIVIER BOURDEAUT.
Note : 4/5

Bonjour à vous ! 🌸🍃

En attendant Bojangles raconte l’histoire d’un couple et de leur petit garçon, dont la vie fantasque et loufoque paraît tout bonnement irréelle. Leur vie est un véritable tourbillon de couleurs et de folies, qui dynamite sur son passage l’ennui des autres, la fadeur du monde.

Notre narrateur raconte la drôle de vie qu’il mène auprès de ses parents ; le tas de courrier qui s’entasse près de la porte d’entrée, la manie de son père d’appeler sa mère par un prénom différent tous les jours, les visites de l’Ordure, la vie avec Mademoiselle Superfétatoire, les visites impromptues en Espagne, et les délires de plus en plus incroyables de sa mère… Et puis, ce jour où elle va trop loin.

Roman d’amour magnifique, parce que l’amour ici, est vrai, puissant, au-delà des obstacles et même de la vie. Coté ciné, le film est tout aussi génial - même si le livre reste tout de même plus subtil à mon goût ! J'ai pleuré en lisant le livre, j'ai pleuré en découvrant le film.

Une lecture bouleversante, je vous la recommande mille fois !!

http://derivedelivres.home.blog/2022/01/18/en-attendant-bojangles-olivier-bourdeaut/
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https://derivedelivres.home.blog/2022/01/10/ensemble-on-aboie-en-silence-gringe/

Si je devais décrire cette lecture en un mot, je dirais qu'elle est surprenante.

Dès les premières pages, Gringe pose le contexte : l'oeuvre est proposée par la maison d'édition, moyen de se faire de la thune sans trop forcer, tout en se racontant. le problème, c'est de convaincre son frère Thibault de lui accorder des entretiens pour parler de la schizophrénie, trouble dont il souffre. L'offre est alléchante, 10 000 euros d'avance. Pour 10K, tu le fais ou pas ?

"Au cours de ma quête éperdue de conneries à faire, tu te retrouvais souvent aux premières loges, quand je ne décidais pas de t'attribuer le premier rôle.."

Ensemble on aboie en silence, c'est avant tout une histoire de famille qui ne baisse pas les bras face à la maladie, qui raconte les beaux moments, l'amour et l'espoir, les désillusions, les traitements et l'impuissance sans se rendre.

Les voix des frères Tranchant se mêlent : si Guillaume évoque sa culpabilité envers son frère, son amour, ses angoisses, sa tristesse, sa haine contre ceux qui détourne le regard, et son admiration pour lui, Thibault, nous partage ses textes à l'écriture poétique et onirique, ses photos, des bribes de sa vie, ses voix auxquelles il s'est attaché, sa lutte quotidienne.

Si vous vous attendez à un roman dur, qui parle de la maladie, en fait la typologie, passez votre chemin. La schizophrénie est le fil conducteur de l'intrigue, mais elle ne pèse pas sur chacun des mots. Pourquoi ? Parce que derrière la maladie, il y a l'humain, qui vit avec, qui précède la pathologie. C'est un roman de ressentis, d'espoirs, de peur, de culpabilité.

De fraternité et d'amour, au-delà de tout.
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❤️ ALERTE COUP DE COEUR ! ❤️

Critique complète ici : https://derivedelivres.home.blog/2022/01/11/leur-sang-coule-dans-tes-veines-rachel-burge/

"Rien ne peut faire disparaître la tache faite par une âme en peine."

Leur sang coule dans tes veines raconte l’histoire de Martha, une jeune fille de dix-sept ans devenue borgne depuis qu’elle est tombée de l’arbre chez sa grand-mère en Norvège. A cette infirmité physique s’ajoute pour notre héroïne l’étrange capacité de pouvoir ressentir des bribes du passé des personnes dont elle touche les vêtements. Lorsque que nous la rencontrons, Martha, torturée par des questions sans réponses, se dirige vers la Norvège pour y retrouver Mormor (sa grand-mère) afin de comprendre…

Alors qu’elle arrive enfin chez elle, impossible de la trouver ; à la place, Martha déniche Stig, un squatteur adolescent au look gothique.

La relation qui se noue entre Martha et Stig est tout simplement incroyable, véritable fil conducteur de l’intrigue, tant au niveau de son évolution que sur la description des émotions de chacun. Livrés à eux-mêmes, les deux inconnus ne peuvent compter que l’un sur l’autre, et s’épaulent mutuellement. 🌸🍃

Une fois le roman ouvert, il sera difficile de résister à l’envie d’en lire toujours un peu plus.

Son écriture simple et poétique plante le décor et une intrigue captivante, entraînante dans les méandres de la mythologie nordique et du poids de l’héritage familial. Rachel Burge mélange avec brio la magie de l’univers de la fantasy à la tension du thriller pour un roman qui nous tient en haleine du début à la fin.

La fin de ce premier tome nous laisse entrevoir d’autres mystères et zones d’ombres à éclairer, et vous aurez hâte d’avoir le tome 2 entre vos mains – pas avant l’automne 2022 (si vous saviez comme je suis frustrée d’attendre aussi longtemps) !
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COUP DE CŒUR ❤️

“Les amoureux ne se rencontrent jamais par hasard,
Chacun abrite l’autre dans son cœur depuis le début.”

Téhéran, 1953. Dans un Iran en pleine effervescence, la jeune Roya épanche sa soif de poésie entre les murs de la librairie de Téhéran. C’est là qu’elle rencontre Bahman Aslan, un jeune activiste politique. Dès leur rencontre, Roya le sait, Bahman et elle sont destinés l’un à l’autre. Le destin, pourtant, est écrit sur nos fronts à l’encre invisible dès la naissance : on ne peut y échapper.
Alors que l’Iran se déchire, la librairie devient un lieu de résistance. Pourtant, elle recèle bien d’autres secrets… des secrets capables de mener Bahman et Roya à leur perte.
L’amour peut-il durer toute une vie, toujours, malgré le temps et la distance ?
Si vous croyez aux miracles, si vous voulez encore y croire, lisez ce roman. Vous en pleurerez…
Ne dit-on pas que les âmes sœurs finissent toujours par se retrouver ?

“L’amour continuera à vivre, les jeunes gens continueront d’espérer, le combat pour la démocratie ne s’éteindra pas”.

Une vie en trois cents pages, marquée par l’histoire, par l’amour, hantée par le passé et les souvenirs. Marjan Kamali joue merveilleusement avec les mots, mêle les révolutions du temps à celles des cœurs et des âmes, sans oublier d’éveiller notre estomac avec cette cuisine iranienne que vous aurez envie de goûter, ainsi que notre désir d’évasion, dans un Téhéran magnifique et coloré.

Larmes et émotions garanties : jetez-vous dans l’aventure, à corps perdu !

https://derivedelivres.home.blog/2022/01/06/la-librairie-de-teheran-marjan-kamali/
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date : 04-10-2021
Si vous me suivez depuis un certain temps, vous savez sans doute que j'apprécie de moins en moins la New Romance, parce que je fais souvent face à des déceptions - notamment sur les personnages féminins. Après plusieurs romans lourds et difficiles j'ai cependant voulu retenter ma chance avec I Will Be Your Romeo, mais cela n'a pas été concluant.

Dans l’ensemble, je suis assez déçue de cette lecture, dont le résumé avait pourtant l’air prometteur. Le style de l’auteure est agréable, mais son écriture s’avère remplie de clichés – notamment de jugements sur l'escorting – et de lieux communs, qui sont plutôt à éviter lorsque l’intrigue est déjà entendue, comme c'est le cas ici.

Même si elle manque d’originalité, l’intrigue aurait malgré tout pu fonctionner, si elle n’était pas plombée par des personnages fades et inintéressants. Du début à la fin, la relation entre Camille et Léo ne connaît aucune progression et reste totalement superficielle puisqu’ils ne dépassent jamais autre chose que le cap de l’attirance physique, sans aucune connexion émotionnelle plus profonde. Ce sont deux inconnus au début, ils restent deux inconnus à la fin.

Il y a un véritablement manque d’approfondissement pour ce roman, qui m’a empêché de passer un agréable moment, et qui canonise à mon goût tout ce que je déteste dans une New Romance, où l’héroïne n’existe que par son désir pour cet homme beau et musclé qu’elle connaît à peine.

Critique complète : https://derivedelivres.home.blog/2021/10/04/i-will-be-your-romeo-alana-scott/
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date : 29-09-2021
Même si vous ne l’avez jamais lue, vous avez sans doute déjà entendu parler de l’œuvre de Maupassant, ce roman sur l’ascension sociale de George Duroy, un arriviste sans talent et sans morale, qui parvient, grâce à ses relations avec les femmes, à se tailler une place dans le monde du journalisme et de la politique.

Ce qui m’a le plus frappé pendant ma lecture, c’est la modernité du roman, que cela soit par la manière d’écrire, fluide et efficace, par son histoire qui met en scène la bassesse de l’esprit humain prêt à toutes les manipulations pour obtenir ce qu’il désire, et par ses personnages variés et complexes.

Les personnages de Georges Duroy et de Madeleine Forestier - une des maîtresses de Duroy - sont extrêmement modernes pour leur époque. Lui, créature médiocre et sensuelle, prêt à sacrifier l’amour et à se servir de son entourage pour assurer sa réussite sociale, sans se soucier du mal qu’il peut faire. Elle, déterminée et ambitieuse, femme dans un monde d’hommes qui accepte de servir de pygmalion à ses compagnons afin de pouvoir exercer librement son intelligence et sa plume dans un milieu masculin et mysogine.

Mais plus d’ascension sociale, le roman est une satire de la société bourgeoise, et à l’instar de Balzac, Maupassant tend à représenter une histoire de la société. Derrière ces ambitions, ce monde pourri du journalisme, de la politique et de la colonisation, se cache dans le cœur de chacun l’angoisse grandissante et inexorable de la mort.

J’ai tout simplement adoré le génie de Maupassant. Je pensais sincèrement que le roman serait bien plus difficile à lire, et qu’il ne porterait sur rien en particulier, comme Madame Bovary, mais il est plein de rebondissements et vraiment d’actualité, notamment au niveau des relations amoureuses et de la sexualité.

https://derivedelivres.home.blog/2021/09/28/bel-ami-guy-de-maupassant/
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date : 20-02-2021
https://derivedelivres.home.blog/2021/02/18/la-metamorphose-franz-kafka/

Première entrée dans l'univers dérangeant et cauchemardesque de Kafka pour moi, et je dois avouer que je ne pensais pas adorer autant. Les premières pages ont été difficiles à lire tant l'écriture de l'auteur est étrange, loin de tout ce que je connais. Sans compter l'intrigue complètement dérangée...
Si la Métamorphose fait évidemment référence à la situation de Gregor, c'est surtout celle de son environnement et son entourage qui est mis en lumière. Puisque Gregor n'est plus pour les aider financièrement, la famille Samsa est obligée, à son tour, de se transformer.

Mais plus que ça, la Métamorphose, c'est le cauchemar de Kafka. La manière dont il se voit et dont il perçoit le monde autour de lui. Créature difforme et différente, elle dérange les autres autour de lui, et représente un poid pour les autres. J'ai même cru entrevoir les prémices de la persécution juive en Allemagne. C'est vous dire la pluralité de sujets que le roman contient.

J'ai tout bonnement adoré. A mi-chemin entre un récit de fantasy et un conte philosophique - c'est l'un des romans les plus denses que j'ai lu malgré sa petite taille ! - nulle doute que la Métamorphose vous laissera une impression indélébile, bonne ou mauvaise.
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date : 15-02-2021
https://derivedelivres.home.blog/2021/02/15/les-deracines-catherine-bardon/

ALERTE COUP DE COEUR ❤️
Je ne m'attendais pas à adorer autant cette histoire !
J'ai tout simplement surkiffé. L'ambiance de cette Autriche brillante et intellectuelle que je ne connaissais pas, la précision et la qualité d'écriture de l'auteure qui ne s'essouffle jamais et nous décrit avec une force égale les événements politiques et l'amour que se portent Wilhem et Almah tout au long de leur périple... Parce que même si les événements historiques ont la part belle dans cette fiction, le coeur du roman reste la liaison des âmes entre nos deux héros. Ce n'est pas l'histoire d'un couple : c'est l'histoire d'un amour puissant et intarissable malgré les épreuves passées. le récit de quelque chose de plus fort, de plus puissant, que le destin.
Niveau émotions, que vous dire sinon d'avoir le coeur bien accroché et la boîte de mouchoir prête ? Ce n'est pas un roman facile : il est profondément humain, avec ses obstacles, ses victoires, ses lâchetés, et ses peurs. C'est un vrai tourbillon
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J'ai passé un très bon moment avec ce roman. L'auteure décrit une Marilla fidèle à celle que je m'étais imaginée dans la saga Anne aux Pignons Verts, malgré plusieurs incohérences. Elle lui donne surtout une vie et une perspective avant l'adoption de Anne, et l'on retrouve des personnages bien connus. J'ai beaucoup aimé son histoire d'amour tragique avec John Blythe, le père de Gilbert, ainsi que son combat pour la liberté dans une société qui cherche à entraver les femmes. Il y a beaucoup de détails sur la vie durant les années 1830, je me suis vraiment plongée dedans.

Cependant, je m'attendais à une écriture plus complexe et moins légère que celle-ci. Elle reste assez versée dans la jeunesse, et manque tout de même de détails et de profondeur dans l'histoire.
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date : 22-01-2021
https://derivedelivres.home.blog/2021/01/22/roomies-christina-lauren/
J'ai lu Roomies en novembre dernier, et j'ai eu énormément de mal à me plonger dans l'histoire, je dois l'admettre.

Calvin est un musicien de rue prometteur dont Holland est sous le charme. Après l'avoir espionné en secret pendant des mois, une agression précipité leur rencontre, et permet à Calvin d'auditionner pour un rôle important dans une comédie musicale dirigée par l'oncle d'Holland. Mais Calvin vit aux États-Unis illégalement, et afin de lui venir en aide, Holland lui propose de l'épouser.
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https://derivedelivres.home.blog/2021/01/07/49-jours-je-compterais-pour-toi-c-s-quill/

J'ai eu de bons retours sur ce one-shot de C. S. Quill et sans parler de déception, j'en ressors peu convaincue. En dépit de l'intrigue plaisante au premier abord, celle-ci tourne vite en rond avec les lamentations répétitives de Breen, ce qui finit par gommer complètement son histoire d'amour avec Sawyer, personnage que j'ai apprécié mais qui n'est pas assez développé à mon goût.

J'ai apprécié les alternances temporelles et de points de vue, ce qui permet d'entretenir un certain suspens qui finit cependant par s'éterniser. Ce ne sont que dans les cinquante dernières pages du roman que l'intérêt remonte en flèche, mais dans l'ensemble, j'ai trouvé que l'histoire restait très superficielle. Après quatre cent pages de lecture, j'ai encore l'impression de passer à coté de l'essentiel. Je pense que l'histoire aurait mérité plus d'aboutissement et de profondeur, pour que la jolie plume de l'auteure rayonne un peu plus à travers ses belles expressions poétiques.
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https://derivedelivres.home.blog/2020/07/26/lamie-prodigieuse-2-le-nouveau-nom-elena-ferrante/
Ce T2 reprend l'intrigue où elle s'était arrêtée, entre une Lila furieuse des révélations qu'elle vient d'apprendre sur son mariage, et une Elena qui réalise qu'elle doit à tout prix fuir son quartier pauvre de Naples pour échapper à tous ses dangers : corruption, trahison, haine, mort. Alors que Lila doit survivre à son mariage, Elena poursuit ses études. Lors de vacances à Ischia, dont Lila à grand besoin afin de pouvoir donner un enfant à son mari, Elena et elle y retrouvent le fils Sarratore, Nino, dont Elena est amoureuse depuis des années.
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