Encore un très bon moment passé grâce à la plume piquante de Caro M. Leene ! J’ai beaucoup aimé le personnage d’Aly !

C’est une jeune femme fraîche et pleine d’humour qui ne se laisse pas faire et n’hésite pas à dire ce qu’elle pense. Malgré les tuiles qu’elle subit, elle garde la tête haute et j’ai adoré sa manière de rebondir.

A l’opposé Evan est obsédé par son travail et n’aime pas spécialement Noël. Forcément, avoir une employée telle qu’Aly, ça va un peu le bousculer et ça ne va pas lui faire de mal. 

J’ai adoré leur relation, malgré les maladresses d’Evan, le contexte et l’idée de départ avec la fameuse lettre écrite par Aly. C’était drôle et touchant, parfait pour cette période ! 

Et décidément, je suis fan de cette auteure !

Quelle jolie surprise que cette lecture ! J’ai découvert une nouvelle plume très agréable et j’ai passé un très bon moment avec deux personnages particulièrement attachants.

Théo est un père adorable et attentionné et c’est plaisant de voir autour de lui des relations saines, surtout avec la mère de son fils. Cependant, il reste assez solitaire, notamment en cette période de fêtes. Si il paraît un peu timide de part son côté geek, il sait ce qu’il veut et n’hésite pas à prendre les devants lorsqu’il s’agit de sa vie amoureuse.

Luke est tout aussi mignon. Son boulot provisoire de Père Noël est marrant et j’ai aimé qu’il ait de l’ambition pour se construire un nouvel avenir. Seul aussi en cette fin d’année, sa rencontre avec Théo va lui donner envie de plus. Mais il sait que Théo lui cache des choses.

C’était drôle de voir les deux hommes s’enferrer dans leurs mensonges et non-dits. Les situations étaient parfois cocasses mais en tout cas, j’ai trouvé cette jeune relation très touchante. C’est le début, Théo et Luke ne se connaissent pas, ils tâtonnent, font preuve de maladresses qui pourraient nuire leur duo mais c’était sympa de les voir au contraire insister et se donner une chance d’avoir une belle histoire ensemble.

Ce livre est très court et rapide à lire. L’écriture est très agréable et en plus, l’objet livre en lui-même est vraiment beau. Je suis très heureuse d’avoir découvert cet auteur et j’espère lire autre chose de lui !

En ouvrant ce livre, je ne m’attendais pas du tout à ce genre d’histoire. Je partais sur une romance légère et douce de Noël sur la magnifique île de la Martinique. Au lieu de ça, j’ai trouvé une histoire un peu plus trouble et difficile, mais pour autant, j’ai passé un très bon moment.

Tout d’abord, j’ai immédiatement accroché à la plume de l’auteure. Douce et poétique, elle exprime avec talent les sentiments des héros, que ce soit la peur, l’amour, les doutes, la colère ou le désir. Vraiment, j’ai adoré !

Azaléa est une jeune femme brillante et très attachante. Elle reste cependant secrète, et même si on se doute un peu des raisons de sa fuite, elle met du temps à l’admettre elle-même à ses proches, provoquant des quiproquos et des non-dits.

Kaï lui est adorable. Sanguin et vif, il a cependant du mal à se poser pour comprendre Azaléa. Même s’il fait preuve de douceur et de patience avec elle, le fait de ne pas arriver à la cerner va le pousser à commettre des faux pas.

L’histoire se déroule sur 25 jours. C’est très rapide, mais en même temps ça m’a semblé très long, en adéquation avec la langueur et la douceur de vivre sur l’île. Les rapports entre Kaï et Azalea sont très compliqués. Entre les violents règlements de comptes et la tension sexuelle sous-jacente, leurs rapports sont explosifs. Et s’il y a quelques scènes drôles, notamment avec les amis de Kaï qui détendent l’atmosphère, les scènes du passé d’Azalea sont pesantes et anxiogènes mais heureusement rares et courtes.

Le thème de fond est très difficile à traiter. Pour l’avoir déjà croisé à de multiples reprises dans d’autres romances, en général, c’est vite plié et le héros n’hésite pas à avoir recours à la violence pour ça et, honnêtement, j’adore ça. Mais ici, il y a une note plus réaliste. Tout ne disparaît pas comme par enchantement et l’héroïne se bat seule. Elle affronte ses démons la tête haute et j’ai trouvé que ça sonnait vrai.

En bref, même si étrangement, j’ai mis très longtemps à lire ce livre, et même si je ne m’attendais pas du tout à ça, j’ai passé un très bon moment et j’avoue que j’ai une furieuse envie de découvrir par moi-même la Martinique !

Quel joli conte de Noël ! Avec une plume très « Dickens », l’auteur nous offre une histoire drôle, émouvante et pleine de rebondissements !

J’ai tellement aimé le personnage de Gloria. Avec tout ce qu’elle a traversé, c’est une femme forte, incroyable, prête à tout pour sa fille. Fière et terre-à-terre, elle ne baisse jamais la tête et nous offre des scènes hilarantes et quand le malheur s’abat sur ceux qu’elle aime, elle n’hésite pas à mettre ses croyances en questions pour partir à l’aventure et Sauver Noël !

Cette lecture toute douce est à mettre entre toutes les mains, même celles des enfants !

Morzine, lieu idéal s’il en est pour célébrer Noël ! Ce qui est moins drôle, c’est de frôler l’hypothermie dans un magasin dévasté par une avalanche le soir du réveillon. Quelle rencontre fracassante entre Mathieu et Lila !

J’ai énormément aimé ces personnages assez atypiques. Déjà, compte tenu de sa situation amoureuse, on ne peut pas dire que Lila ait le meilleur rôle. Pourtant, malgré tout, on découvre rapidement une jeune femme adorable, drôle, piquante et entière. Quand elle aime, ce n’est pas à moitié, quelles qu’en soient les conséquences. Il n’en reste pas moins qu’elle a un côté très sensible et manque parfois de confiance en elle. Mais elle sait aussi se remettre en question et reconnaître ses erreurs. Terriblement attachante, j’ai adoré l’évolution de Lila tout au long de ma lecture.

Mathieu est aux antipodes de la jeune femme. Fermé aux autres, toujours de mauvaise humeur, il a en horreur les fêtes de Noël. Il n’aime pas non plus les gens ni rester bien longtemps au même endroit. Mais difficile de ne pas s’attacher à lui au fur et à mesure en apprenant à le connaître. Ses failles et ses faiblesses ne le définissent pas mais font parti intégrante de sa vie et j’ai trouvé ça très beau qu’elles ne disparaissent pas miraculeusement.

Ces deux personnages si différents vont parfaitement se compléter. J’ai beaucoup apprécié leurs dialogues, et surtout les réparties de Lila qui m’a souvent faite rire. Point notable et qui change : elle ne laisse pas s’installer un quiproquo inutile. Elle n’hésite pas à taper du poing et hausser le ton pour mettre les choses à plat au lieu de laisser les doutes s’installer et, franchement, ça change par ce qu’est précisément ce genre de détails qui provoque habituellement les ruptures ( provisoires !) dans les romances.

Bref, cette lecture est toute douce et belle et j’ai vraiment adoré son originalité ! Sans compter la jolie écriture de l’auteure qui a su parfaitement retranscrire la tension permanente entre les deux héros !

C’est drôle, c’est doux, c’est chaud, c’est parfait pour Noël !

Malgré le coup dur qui la frappe, Valentine sait rebondir et n’hésite pas à se construire une nouvelle vie dans son petit village natal. Entre une mère trop curieuse et un ado boudeur, elle va tenter de se retrouver elle-même et pourquoi pas, de reprendre une vie sentimentale.

Rémi lui est encore marqué par sa dernière séparation. Pourtant, Valentine va l’attirer immédiatement. J’ai eu un peu de mal à le cerner au début mais je l’ai vite trouvé très touchant.

Au-delà de cette histoire d’amour, il y a encore une fois le thème de la famille merveilleusement bien abordé. Les origines, les secrets, tout ce qui peut bouleverser une vie. Mais c’est en toile de fond, tout reste léger et beau.

Quant à la scène finale, c’est une des plus romantiques que je n’ai jamais lu ! Mais par contre, je rêve d’une suite pour Chloé et même Jules !

Je savais que j’allais passer un excellent moment avec la plume de Vi Keeland et je ne me suis pas trompée! J’ai été extrêmement surprise par la tournure qu’à prise son histoire et elle a su mêler avec brio humour et sujet grave! Et vraiment j’ai ri!

Tout d’abord, j’ai adoré Rachel. Haute en couleur, j’ai particulièrement aimé son sens de la répartie qui m’a fait mourir de rire. Elle va droit au but et n’hésite pas à envoyer bouler méchamment Caine lorsqu’il le mérite. Elle affronte les événements la tête haute et part en vrille au bout de deux verres et franchement, la scène que cela donne était fabuleuse!

Caine quant à lui est très réservé. Il parle peu mais n’hésite pas à provoquer la jeune femme alors qu’il est son prof (tout le monde est largement majeur rassurez-vous!). Cependant, il est très touchant et j’ai beaucoup aimé mieux le découvrir lors de flashbacks se déroulants 15 ans auparavant.

J’ai beaucoup aimé la construction de l’histoire. Elle est très bien ficelée et il n’y a pas de temps mort. Je dirais que pour moi, il y a juste un bémol: la soeur de Caine aurait mérité d’être plus présente. Quant à celle de Riley, je dois dire que j’aurais vraiment aimé qu’elle soit plus approfondie tant toute l’histoire est en parti liée à elle. On la voit à peine et vu sa situation actuelle, je suis frustrée de ne pas en savoir plus. Clairement, pour moi ce sont deux femmes oubliées et qui méritent largement une histoire à elles!

Mais à vrai dire que j’ai tellement rigolé et j’ai été tellement émue par moment que ce détail ne m’a pas empêchée d’avoir un énorme coup de coeur pour ce roman que j’ai dévoré en quelques heures seulement!

Encore une histoire surprenante et originale de la part de Vi Keeland. Un slow burn que j’ai adoré découvrir.

Nat et Hunter s’attirent l’un l’autre, ils ne s’en cachent pas. Mais avec son passif avec les hommes, la jeune femme préfère ne pas s’engager dans une relation. Et cette attirance va durer un an avant que finalement ils tombent d’accord. Du sexe, pas de sentiments.

Seulement, bien sûr, ça va être difficile a s’en tenir là, d’autant que Hunter est adorable, notamment avec la belle-fille de Nat dont elle a la garde.

Hunter cependant, malgré ses sentiments, refuse de s’engager. Et je dois dire que la révélation de son secret m’a beaucoup touchée. Tout le long du livre, nous avons le point de vue de Nat et, de temps en temps, une bribe du passé de Hunter pour peu à peu comprendre le coeur du problème.

J’ai adoré la construction de l’histoire et la manière dont la relation va évoluer. Les thèmes abordés sont douloureux mais on ne sombre pas dans le pathos. Au contraire, malgré les moments riches en émotions, il y a énormément d’humour et j’ai beaucoup rigolé. Quant aux personnages, je me suis rapidement attachée à eux. Ils étaient très touchants et très bien emmenés.

Encore une fois, Vi Keeland ne m’a pas déçue et j’ai passé un très bon moment !

Ce livre a été un grande claque. C’est très loin de ce à quoi m’avait habituée l’auteure et c’est très sombre, hors de ma zone de confort mais à aucun moment, je n’ai pu décrocher ! C‘était beau, bouleversant, dur, violent, plein de poésie et d’espoir.

L’histoire de Josie est atroce et nous la découvrons par le biais de courts flashback qui nous entraînent dans sa prison. Nous la voyons au bord du désespoir, frôlant parfois la folie mais jamais elle ne va perdre espoir ni cesser de se battre. Elle va faire preuve d’une force incroyable qui se ressent même dans le présent. Si elle a peiné à reprendre une vie plus ou moins normale, Josie reste une battante. Elle refuse d’abandonner et je l’ai trouvé particulièrement touchante. L’horreur qu’elle a vécu est en contraste permanent avec la douceur que la jeune femme dégage, même si le traumatisme est toujours là.

Zach était là lorsque Josie a été retrouvée huit ans plus tôt. Et depuis, il est hanté par cette affaire et par la jeune femme elle-même. Et lorsqu’il va reprendre l’enquête, il va enfin pouvoir se rapprocher d’elle et apprendre à la connaître au-delà de son kidnapping et de son vécu. Zach est d’une gentillesse folle. Empathique, doux, il va aider Josie dans son combat avec bienveillance et finalement, avec amour.

D’une histoire aussi sombre et atroce, Mia Sheridan est arrivée a en faire une histoire pleine de résilience et de douceur. J’ai trouvé certaines scènes très belles et poétiques. Pourtant, dès le début, j’ai eu l’impression d’être plongée dans une épisode d’Esprits Criminels. J’ai été totalement happée par l’enquête qui est vraiment le point central. Je n’ai pas pu m’empêcher d’émettre des théories, de chercher des mobiles, d’arrêter ma lecture pour essayer de démêler cette enquête en même temps que Zach et j’ai trouvé ça très fort de la part de l’auteure de nous pousser autant à la réflexion et à nous impliquer dans l’histoire. D’autant que c’était particulièrement bien ficelé et la fin m’a totalement surprise (et bouleversée !) parce que si à un moment, j’avais soupçonné le coupable, pour autant, je l’avais vite écarté des suspects !

N’est pas Colombo qui veut !

C’est avec plaisir que j’ai découvert avec ce livre une nouvelle plume et j’ai passé un très bon moment.

Dans cette histoire, on a une héroïne déjantée qui n’a pas la langue dans sa poche, un héros badass désespéré, des scènes très calientes et de l’action ! D’ailleurs, les antagonistes sont particulièrement atroces ! Mais pourtant, malgré les horreurs qu’ils peuvent commettre, l’auteure a su distiller de l’humour et nous offrir quelques dialogues pimentés entre Vic et Léo.

Vic est une femme forte et épanouie. Elle aime sa vie et adore profiter des rencontres d’un soir qu’elle peut faire. Cependant, lorsque Léo entre dans sa vie avec fracas, malgré son côté brut, elle va totalement fondre. Mais heureusement, elle ne va pas en perdre sa volonté d’être elle-même et ne va pas s’empêcher de le remettre à sa place quand ce sera nécessaire !

Léo est particulièrement touchant. Rivé sur son objectif premier, il ne peut absolument pas être distrait au risque de perdre ce qui lui est le plus cher. Pourtant, avec son caractère bien trempé, Vic va le séduire et, c’est malgré lui qu’il va finir par s’ouvrir. Son passé est très touchant et j’ai aimé les légers flashbacks pour raconter son histoire.

Les chapitres sont rapides et accrocheurs, et si il y a quelques coquilles au niveau de la ponctuation, cela n’a pas du tout gêné la lecture. J’ai adoré la trame de fond, sombre et dure ainsi que l’évolution de la relation des deux héros. J’ai trouvé ça bien emmené, en adéquation avec l’urgence de la situation, donnant un bon rythme à cette romance.

Bref, c’est une agréable surprise et j’ai hâte de lire un autre roman de cette auteure prometteuse.

Ce troisième tome clôture parfaitement une trilogie incroyable ! Ce livre, que j’avais peur de traîner, est absolument génial.

L’histoire ici fait immédiatement suite au précédent et se déroule sur quelques jours à peine. Et le rythme est très soutenu tant il se passe de chose ! Comme toujours, les chapitres sont assez longs, composés de plusieurs parties. Et le détail que j’adore, c’est que chaque partie est un point de vue différent, que ce soit ceux des héros, ceux des antagonistes ou même ceux de certains personnages secondaires. C’est super addictif du coup de pouvoir suivre la trame de fond de cette manière, ça ne laisse aucun temps mort et il est difficile de décrocher.

En ce qui concerne l’univers, j’ai eu un peu de mal à m’y remettre dans le sens où j’avais perdu une partie du vocabulaire puisque j’ai lu le tome deux il y a presque deux ans. Pourtant, cela n’a pas gêné ma lecture et ne m’a pas empêché d’être totalement immergée.

Quant aux personnages, que j’ai aimé les retrouver ! Hyper complexes, ils ont tous leurs défauts et leurs qualités. Cela les rend tellement attachant que, plusieurs fois, ils m’ont profondément émue. D’ailleurs, j’ai trouvé ce tome plus dur que les précédents. J’ai eu les larmes aux yeux quelques fois et, si j’ai adoré cette fin très bien emmenée qui répond à toutes les questions, je l’ai trouvé un peu amère. Bref, parfaite !

J’étais un peu frileuse au début. Donner une suite ou une autre version à un tel classique comme « Orgueil et préjugés » peut s’avérer périlleux. Pourtant, j’ai trouvé que l’auteure s’en été sortie à merveille. Pour autant, est-ce ainsi que Jane Austen avait imaginé la psychologie de son Darcy ? On ne peut le savoir. Alors, à mon sens, pour ce genre de lecture, il faut garder l’esprit ouvert pour ne pas se focaliser sur l’œuvre originelle.

L’auteure suit tout de même la trame de base. Le point de vue de Darcy est très intéressant puisque nous ne connaissions de lui que ce qu’Elizabeth Bennet en pensait. Et bien, il est aussi imbuvable que ce que nous imaginions !

Borné, coincé dans ses préjugés, tout comme Elizabeth d’ailleurs, Darcy pose un œil critique sur ses pairs sans la moindre complaisance. Il se mêle de ce qui ne le regarde pas, provoque de le peine à ceux qu’il aime et pour ce qui est de parler de ses sentiments aux femmes, il est totalement à côté de la plaque !

Et pourtant, quelle évolution ! On ne peut lui enlever une grande qualité : Darcy n’hésite pas à se remettre en question ! Et petit à petit, il va prendre conscience de ses erreurs et de ses défauts et devenir franchement adorable. On va même voir le si sérieux Fitzwilliam Darcy se dérider un peu et s’essayer à l’humour avec sa douce amoureuse !

Bref, si on sent dans la plume de l’auteure un peu plus de modernisme que chez Jane Austen, j’ai beaucoup apprécié cette version, d’autant que nous avons un meilleur aperçu, bien que bref, de la vie conjugale de nos deux héros !

Un tome sans le moindre temps mort et qui ne laisse pas le lecteur souffler !

Contre l’avis de tous, Jacob va se battre pour retrouver Noor et la ramener en sécurité auprès de Miss Peregrine. Heureusement, la jeune fille va parfaitement s’intégrer dans le groupe, bien plus soudé que dans le tome précédent.

Cependant, le danger guette et surtout, de nombreuses révélations m’ont vraiment bluffée ! La tension est permanente et l’auteur n’épargne pas ses héros qui souffrent tant moralement, que physiquement pour certains. Certaines scènes étaient très émouvantes d’ailleurs.

Jacob évolue encore ici aussi. Il est plus mature et, surtout, il se sent enfin a sa place, auprès de la famille qu’il a choisit. Tous les enfants particuliers sont des battants et n’hésitent pas à aller au combat pour l’un des leurs et je les ai trouvés encore plus attachants que d’habitude. D’autant que cette fois, il y n’y avait pas vraiment de conflits entre eux comme dans le tome précédent.

Un peu comme si chacun s’était enfin trouvé. Mais il faut dire aussi qu’avec tout ce qu’il se passe autour, ils n’ont guère le temps de se poser des questions. Ils ont beaucoup de choses à faire et on sent surtout qu’à tout moment, tout peut exploser tant la guerre est imminente et tant les Estres sont proches de réaliser la fameuse prophétie.

Bien plus court que les livres précédents, ce tome se dévore très vite et garde un rythme très soutenu tant il y a d’actions, de quêtes et de mystères à résoudre. J’ai adoré et je n’ai plus qu’une hâte, c’est de lire la suite !

J’ai un peu hésité en refermant le livre à le mettre en coup de cœur. Puis, j’ai décidé d’oublier que Willa m’a fait souvent lever les yeux au ciel pour me souvenir que c’est plutôt un des livres les plus forts et des plus engagés des auteures !

J’avais déjà rencontré Willa dans PS : Oublie moi ! et ce personnage atypique m’avait beaucoup intriguée. J’ai été heureuse de la découvrir enfin, de connaître son histoire, ses failles et ses forces.

Mannequin Plus Size, Willa vit sa vie comme elle l’entend, n’accepte aucune règle et dégomme quiconque ose lui manquer de respect. J’ai adoré ce côté fonceur et le fait qu’elle ait une répartie du tonnerre. Certaines de ses punchlines sont très drôles, d’autres vont droit au cœur. C’est une femme incroyable, mais qui a tellement souffert, que pour se protéger, elle est sur la défensive en permanence voire même l’agressivité. Elle n’arrive pas à voir la gentillesse et se braque facilement. Elle oublie aussi que, même si elle refuse les règles, on a parfois pas d’autres choix que de les suivre.

Le fait qu’elle sache crier haut et fort pour se défende en tant que femme et en plus en tant que femme ronde est génial pour autant, j’ai trouvé que parfois elle faisait trop et que cela desservait sa cause. Profondément féministe Willa avait cependant des discours très beaux et percutants qui m’ont énormément touchée. Je me suis tout de même beaucoup attaché à cette héroïne guerrière parce que tout au long du livre, quelques soit la scène, la réplique, le chapitre, au moins une femme peut, à un moment donné s’identifier à elle, une femme a forcément ressentie ses complexes, ses humiliations, ce patriarcat odieux, cette discrimination. Et en ça, ce livre est inoubliable !

Rio, est à l’opposé de Willa. Animé par ses propres combats et son enfance douloureuse, il peine a s’intéresser à la cause de Willa. Pourtant, peu à peu, il va prendre part au combat mais d’une manière bien différente. Il va œuvrer dans l’ombre. J’ai vraiment adoré ce personnage. Très intelligent et touchant, il m’a beaucoup émue. On ne peut pas trouver plus différents que Rio et Willa. Aussi têtus l’un que l’autres, ils ont du mal à s’écouter, à se comprendre, jusqu’à ce qu’enfin, ils cessent la guerre pour enfin s’ouvrir petit à petit.

Au delà de cette histoire ultra féministe et forte, les auteures nous offre une intrigue bien ficelée et nous plonge dans le milieu du star system avec beaucoup de réalisme. L’argent, le pouvoir, les hommes sont tout-puissants, mais en s’alliant, en criant haut et fort NON, elles nous montrent aussi qu’ont peut tout affronter !

Quel énorme coup de cœur pour cette incroyable lecture !

Au premier abord, j’ai été surprise par le style et le genre de l’histoire. Je n’étais pas habituée à ça venant de l’auteure. Elle m’émeut à chaque fois, c’est une évidence, mais ce sont généralement des histoires peut-être moins intenses et moins délicates.

Dès le prologue, nous rencontrons Jonah, un avocat aux dents longues, en passe de se forger une superbe carrière. Un peu en froid avec son frère qu’il aime plus que tout, on sent chez Jonah dès le début, une ambivalence dans le caractère. Et tout va voler en éclats.

Huit ans plus tard, il vit dans l’ancienne plantation de sa famille, isolé, seul, coupé du monde. Et c’est grâce à cette maison justement, entourée d’une légende venant tout droit de la période de l’esclavagisme, qu’il va rencontrer Clara. Grâce à la jeune femme, il va à nouveau reprendre vie, il va aussi apprendre le pardon et surtout découvrir un pan terrible de son histoire familiale, intrinsèquement mêlée à cette plantation qui abrite aujourd’hui sa solitude.

Clara est douce et pleine de vie. Même si elle est loin de son père, elle se bat pour réaliser son rêve : être danseuse étoile. Et lorsqu’elle entend parler de la malédiction qui entoure la mystérieuse plantation, elle va irrémédiablement en être obsédée et va vouloir y mettre un terme. C’est ainsi qu’elle va découvrir Jonah et en tomber amoureuse alors qu’il refuse qu’elle ne le voit. Mais avec une volonté inébranlable, elle va se battre pour lui, pour eux, pour qu’il comprenne que sa vie ne s’est pas arrêtée le jour du drame. Et ensemble, ils vont découvrir qu’à une autre époque, d’autres amoureux n’ont pas eu leur chance.

C’est ainsi que vont se mêler le passé et le présent, l’histoire d’amour de Jonah et Clara et celle, tragique d’Angelina, jeune esclave et John, soldat, fiancé a sa demi-sœur.

Et je dois dire que dans cette histoire, au-delà des personnages extrêmement bien travaillés et touchant, j’ai été totalement séduite par la beauté du texte. La Nouvelle-Orléans y a une place a part entière tellement elle est bien décrite dans les moindres détails mais en plus, la poésie de certaines scènes m’ont terriblement émue.

Mêlant avec délicatesse romance et fantastique, Mia Sheridan nous embarque dans une histoire douce et mélancolique, chaude et tragique. Et quand je dis fantastique, l’est-ce vraiment ? N’est-ce pas plutôt la force de l’amour des personnes brisées qui se relèvent doucement au contact de gens bienveillants et aimants ? Le doute est là, on le frôle, mais au fond qu’elle importance de croire en la magie, quand elle permet à la vérité d’éclater et à l’amour de triompher ?

Cet opus est mon préféré tant les émotions étaient fortes pendant que je lisais mais c’est aussi clairement, le plus engagé !

Dès le début, nous sommes plongés dans une ambiance particulièrement tendue et anxiogène. Le prologue est particulièrement difficile à lire d’ailleurs, je ne l’ai pas vu arriver et il m’a carrément choquée !

L’auteure bouscule vraiment dans ce tome dans lequel la place de la femme est au centre. Depuis la découverte de cet univers machiste et patriarcal, j’avais adoré voir Phèdre puis Elisabeth mettre des coups de pieds dans la fourmilière. Femmes de tête, fortes et fières, elles revendiquaient leurs places sans baisser la tête.

Annabelle, cependant, est différente. Elevée (plutôt dressée même) dans une famille sociopathe et avide de pouvoir, elle obéit les yeux fermés, terrorisée par une mère atroce mais tout en étant parfaitement consciente que sa famille commet des actes impardonnables. Au fond d’elle, une envie de liberté la tiraille et, face aux épreuves, Annabelle va se découvrir une force insoupçonnée ! J’ai adoré cette jeune gamine plongée dans une guerre qui la dépasse et poussée à choisir son camps. Elle va énormément évoluer en profondeur et de manière très bien emmenée et le cheminement que lui fait prendre l’auteure est magnifique !

Dyclan est aussi très attachant. Dans le premier tome, son attitude un peu inconséquente provoquait un évènement particulièrement choquant. Cependant, si on imaginait qu’il était passé à autre chose rapidement, force est de constater qu’il n’en est rien ! Dyclan est hanté par cette nuit tragique et depuis, il pleine à trouver sa place au sein même de son clan qu’il ne comprend plus et auquel il a parfois du mal à obéir mais Annabelle va être sa rédemption !

La tension est palpable tout au long de l’histoire, à tel point que j’avais besoin de poser le livre par moment. C’est intense, puissant, fort et très visuel. L’immersion est totale et ça m’a très souvent remuée. Paradoxalement, les scènes pendant lesquelles Dyclan et Annabelle sont seuls sont toutes douces et belles. Touchantes et fortes, elles sont parfois même très poétiques, donnant un autre souffle à la lecture. Et si vous cherchez des scènes de sexe à foison, passez votre chemin.

Ici, ce qui prime, ce sont les guerres de clan, l’évolution des personnages, leur construction personnelle. Et par dessus tout, les messages sur la confiance en soi, sur la nécessité de se trouver avant de s’engager en amour sont très beaux et font mouche ! Depuis le premier livre, la place de la femme a pas mal évolué. C’est long et difficile mais parfaitement cohérent avec le contexte. Mais j’ai trouvé ici un côté très féministe que j’ai adoré avec quelques beaux discours engagés sur les femmes, leurs sexualités et leurs choix de vie.

Vraiment, c’est un tome incroyable, mêlant habilement actions, révélations, trahisons, amour, féminisme, famille, politique et stratégie. C’est extrêmement bien écrit et franchement, le cliffangher de la fin m’a achevée ! Je veux la suite !

Première surprise, comme je n’avais pas lu le résumé en entier, j’ai découvert qu’en fait il s’agissait de nouvelles. Et j’adore ce concept. Ici on ne s’attarde pas. On découvre les balbutiements des émois amoureux, les petites choses qui font qu’une amitié bascule, l’aveu timide d’un amour si neuf et si beau.

J’ai adoré toutes les nouvelles. Certaines sont plus développées que les autres, l’une d’elle m’a profondément touchée par sa noirceur, les autres offre un tel espoir vers un avenir plus radieux que c’était juste magnifique.

Malgré la rapidité des histoires, j’ai eu le temps de m’attacher à chacun des jeunes hommes découverts. Et je reconnais que j’aimerais tellement savoir ce qu’ils sont devenus !

Ce court recueil se lit très vite. Il est doux, touchant et, malgré quelques coquilles, j’ai pu apprécier le talent de l’auteure qui sait très bien emmener les sentiments des adolescents !

J’ai passé un très bon moment de lecture avec ce Vi Keeland. C’était doux, drôle, touchant, piquant et très prenant. Un enemy to lover comme je les aime !

Bennet est un homme seul, qui ne vit que par son travail et refuse de s’attacher à une femme. Il pourrait être agaçant si le fait de voir son jeune filleul Lucas gravitant autour de lui ne le rendait pas si adorable. Lucas, c’est la seule personne qui a une place dans son cœur. Et j’ai trouvé cette relation très touchante d’autant que l’auteure aurait pu prendre des chemins faciles pour la mettre en avant. Mais au contraire, elle a su garder une bonne dose de réalisme qui permet de mieux mettre en avant tout ce que peuvent traverser Lucas et Bennet chacun de leur côté. De plus, si Bennet aime se donner un côté loup solitaire, on sent qu’en réalité c’est quelqu’un de très gentil et de doux.

Annalise, elle, vient de se séparer. Elle est fragile mais c’est une pointure dans son travail et elle compte bien gagner le pari qui l’oppose à Bennet. Pour autant, elle ne veut pas gagner par tous les moyens. Elle reste droite et honnête et j’ai beaucoup aimé sa manière d’être. Et bien qu’elle passe un peu trop facilement les affronts de Bennet selon moi, elle garde la tête haute.

Leur relation fait des étincelles et elle met beaucoup de temps à se mettre en place et franchement, ça fait du bien parce que trop de rapidité n’aurait pas été crédible dans le contexte.

Si d’habitude je ne suis pas spécialement fan des relations dans les entreprises en terme de romance, j’ai tout de même beaucoup aimé ma lecture. Vi Keeland est une auteure que j’apprécie énormément et j’ai déjà hâte de lire autre chose d’elle !

Première surprise, l’écriture de Mark Twain. Ayant déjà lu des œuvres de la même époque, je ne m’attendais donc pas à tomber sur une écriture particulière fluide et simple, parfaitement adaptée à un jeune public. Les chapitres sont courts et s’enchaînent rapidement, chacun abordant une petite anecdote, avec un fil conducteur en fond. Et si c’est souvent drôle, il y a tout de même quelques scènes un peu plus dures !

C’est ainsi que nous découvrons un Tom Sawyer insolent, égoïste et imbu de lui-même qui parvient, d’un seul acte généreux, à se rendre si attachant ! Tom Sawyer est clairement un sale gosse, de quoi faire palpiter le cœur d’angoisse de n’importe quelle maman. Ici, Tante Polly est en adoration sur ce petit orphelin, même si elle ne lui épargne pas les châtiments lorsqu’il dépasse les bornes. D’ailleurs, le maître d’école ne se prive pas non plus d’infliger des coups de badines aux enfants pas sages, montrant ainsi la façon dont les enfants étaient traités à l’époque.

Entre l’école, le catéchisme, la messe et les corvées, les enfants jouissent tout de même d’une belle liberté, leur permettant de vivre mille aventures. Pour autant, la liberté supplémentaire que s’octroie Tom va lui faire vivre des choses particulièrement difficiles qui ont de quoi traumatiser !

Ce que j’ai préféré dans ce roman en fait, c’est le compère de Tom, Huckleberry Finn. Totalement livré à lui-même, il vit de chapardages et profite de la vie. Et pourtant, Huck est celui qui a le plus de valeurs, celui qui a l’œil le plus acéré sur la religion, la société et l’argent. Huck préfère dormir dehors que dans le lit confortable parce que cela veut dire que dehors, il peut rester lui-même. Libre de faire ce qu’il veut, de dormir où il veut et surtout, pas obligé d’aller à l’école !

Découvrir cette histoire a été un vrai plaisir. J’ai adoré d’autant que dans ma tête, j’avais les personnages et les voix du dessin animé de mon enfance. J’ai aimé que l’auteur raconte l’histoire en s’adressant directement au lecteur, j’ai aimé voir les différences entre les enfants et la façon dont ils se perçoivent les uns les autres.

Bref, c’est avec plaisir que je lirai à nouveau une histoire écrite par Mark Twain !

Dans la lignée de 15 ans de la même auteure, cette jolie histoire parle des premiers émois, des premières émotions, de l’amour de vacances toujours magnifié.

Je dois dire que Dune Island fait vraiment envie. Une petite île paradisiaque, propice aux belles rencontres éphémères. Sauf que, Anna, une insulaire, se sent à part. Elle rêve de partir, de découvrir d’autres horizons. Et lorsqu’elle rencontre le gentil Will, elle freine un peu car c’est un « touriste » et les ados de l’île les regardent un peu avec mépris parce qu’ils ne connaissent pas les vrais trésors de leur île, juste les lieux touristiques.

Mais, peu à peu, Will va se faire une place dans le cœur d’Anna et j’ai trouvé leur histoire très mignonne. Alors, certes, Anna m’a fait un peu lever les yeux au ciel, mais il ne faut pas oublier que je ne suis pas le public visé. Mes seize ans sont bien loin ! Pour autant, je me suis attachée à cette ado, folle de sucreries et des glaces aux goûts improbables que sa famille et elle créent, mal dans sa peau et très travailleuse.

Will aussi est touchant. Son histoire familiale est douloureuse et je l’ai trouvé très attachant. Un peu gauche et timide (ça change des héros de new romance !) il va pourtant se battre pour qu’Anna accepte leur relation, aussi brève qu’elle soit.

Une histoire douce, sucrée, parfaite pour finir l’été !

Lorsque j’ai démarré ma lecture, j’ai eu un peu peur. Gaspard me semblait assez antipathique, voire même borderline dans ses réflexions envers les gens. Lorsqu’il charriait quelqu’un, je riais un peu jaune, me disant que, quand même, il allait un peu loin.

Pourtant, peu à peu, Gaspard s’est avéré être bien plus complexe que ce que je croyais. C’est une garçon ouvert d’esprit, drôle, empathique et finalement très sensible. Il ne s’y prend pas toujours de la bonne manière pour rentrer dans les vie des personnes qu’il a choisit, mais en tout cas, il est sacrément efficace ! J’ai aussi adoré sa relation avec sa mère. Très fusionnels mais en même temps, ils s’envoient pas mal de vacheries à la tête et c’était super marrant. Et quand Gaspard rencontre Lino, il va petit à petit se sentir attiré par le jeune homme. Si la démarche ne va pas être simple, elle va se faire tout de même de bon cœur !

Lino est plus renfermé, presque sombre, mais on sent chez lui une envie de s’ouvrir totalement. Homosexuel affirmé, il ne comprend pas du tout ce que cherche Gaspard, amoureux des filles de son état. Mais sans le vouloir, il va se laisser séduire par le jeune homme et leur relation va vite prendre une tournure inattendue. Lino va beaucoup évoluer au fil de la croisière. Il va faire preuve d’un répondant détonant, il va s’affirmer et il va enfin mettre a plat sa relation avec son père.

Son père Giacomo qui va nouer une relation avec Rosa la mère de Gaspard ! Cela va donner des scènes hilarantes, touchantes, de belles remises en question, des évolutions et beaucoup beaucoup d’amour. De plus, malgré leurs âges, ils vont prouver que même avec des enfants adultes, on apprend a être parent chaque jour différemment !

Le fait d’alterner les points de vue entre ses quatre personnages permet de mieux s’attacher à eux. Je les ai vraiment adorés tous. Ils sont humains, touchants et n’hésitent pas à tous se remettre en question, que se soit au niveau parental ou sexuel. Le rythme est rapide puisque la croisière ne dure que 15 jours finalement. Gaspard et Linon démarre leur relation très vite mais pourtant, j’ai trouvé que ça ressemblait plus a un slow burn, c’est très paradoxal. L’auteure est parvenue a faire évoluer énormément ses personnages dans un laps de temps très cours sans que ça ne donne le sentiment de « trop rapide ».

Je ne m’attendais pas a un tel coup de cœur en ouvrant se livre. Mais j’y ai trouvé une telle douceur, tellement de bienveillance et d’amour que j’ai été toute triste de laisser Gaspard, Lino, Rosa et Giacomo ! J’aurais voulu en avoir encore quelques pages !

Je ressors assez mitigée de ma lecture. J’ai passé un très très bon moment, ça ne fait aucun doute. Par contre, quelques détails m’ont tout de même gênée.

Tout d’abord, je ne sais pas si ça tient à la traduction ou pas, mais j’ai eu souvent du mal avec les dialogues, surtout au début. Ils me semblaient brouillon, sans aucun sens par moment, et je devais relire les phrases pour comprendre ce que l’auteure voulait dire. Sans compter que j’ignorais parfois qui parlait, Poppy, ou Adam.

Si cela ne m’a pas empêchée d’apprécier l’histoire générale, il faut reconnaître que du coup, il y avait peu de fluidité dans ma lecture et je l’ai donc trouvée hachée.

Pour ce qui est de Adam, il y a très peu de chapitre de son point de vue. Mais il ne m’en a pas fallut plus pour l’adorer. Il est doux, drôle et adorablement prévenant et surtout très patient ! J’ai aimé son comportement respectueux envers toute la famille de Poppy pourtant assez dingue et intrusive.

Poppy est elle très vive et piquante. J’ai trouvé cependant qu’elle manquait vraiment de maturité et franchement, je n’ai pas bien compris pourquoi elle freinait autant pour ne pas se lancer dans une relation sérieuse avec Adam. Je n’ai pas trouvé ses arguments bien valables. De plus, elle répète qu’elle est en conflit avec sa sœur même si elles s’adorent. Mais je n’ai, a aucun moment, ressenti quelque chose qui justifie ce genre de relation. Au contraire, la future mariée est adorable et même très drôle !

En tout cas, j’ai adoré le sens de la répartie de Poppy, ses tee-shirt funs et les piques que les différents protagonistes s’envoient au quart de tour. L’histoire est vraiment sympa, les personnages secondaires intéressants et auraient gagné a apparaître un peu plus, surtout le grand-père vraiment hilarant !

En bref, c’est une lecture que je recommande tout à fait pour la saison, pour lire sans prise de tête et légère et ne pas en attendre plus !

Quelle jolie romance originale ! J’ai passé un excellent moment avec la plume douce de Caro M. Leene. Elle a l’art et la manière de décortiquer les sentiments et de tourmenter ses personnages.

J’ai trouvé Cassandre et Maxime tellement touchants. Séparés à cause d’un malentendu et d’un ego d’adolescent, ils ont avancé dans la vie tant bien que mal. En effet, il est difficile de s’engager dans une relation amoureuse quand la toute première a dévasté votre cœur et vous a laissé un sérieux goût d’inachevé. Car au fond, les sentiments sont toujours là.

Forcément, les retrouvailles sont plutôt intenses et tendues. Maxime est en couple mais surtout, c’est le collègue de travail du compagnon de Cassandre. Leur vie va alors prendre un tournant dangereux, gardant pour eux le secret pesant de leur passé commun.

Au fil des pages, j’ai adoré les voir évoluer. Toujours attirés l’un par l’autre, ils ne veulent a aucun prix faire souffrir leurs amoureux respectifs. Comment alors faire taire son cœur et ce désir permanent ?

En fait, peu à peu, ils vont devoir faire le deuil de leur relation idéale adolescente. Ils vont se désirer, s’avouer leurs sentiments, se déchirer, se détester, renoncer, puis se battre à nouveau pour avoir le droit de s’aimer. Certaines scènes étaient assez intenses et j’ai trouvé l’idée de visiter une ville par an pour se retrouver était vraiment originale. Mais surtout, ça ne s’est pas du tout déroulé comme je m’y attendais ! C’était encore mieux !

C’est le deuxième livre que je lis de cette auteure et sincèrement, elle m’a conquise par sa douceur, ses idées originales, ses personnages complexes et si humains, sa manière de décrire les sentiments puissants qui peuvent nous animer tous. J’ai déjà hâte de lire autre chose d’elle !

J’aime beaucoup Helena Hunting. C’est toujours drôle, léger et très très cru ! Alors si dans cette histoire, il y a un tout petit peu moins d’humour, le reste ne déroge pas à la règle.

J’ai adoré Amie. Il faut dire qu’elle en prend plein la figure ! Paumée, humiliée, elle n’en garde pas moins la tête haute et fait preuve d’une répartie sans retenue lorsqu’elle s’adresse a son futur ex-mari. Ce type est une sacrée ordure qui lui en fait voir de toutes les couleurs et la harcèle énormément. Mais a aucun moment, Amie ne flanche. En fait, grâce a cette rupture, elle va se retrouver. Elle va cesser d’être celle que son ex voulait pour redevenir la femme forte qui sait ce qu’elle veut, s’assume sexuellement et mène sa vie comme elle l’entend, sans crainte du jugement des autres. Cependant, émotionnellement, c’est plus délicat puisqu’elle cumule les erreurs sentimentales et cette faille rend la jeune femme d’autant plus attachante !

Lex, le cousin du futur ex est lui adorable avec Amie. Doux et prévenant, il ne cherche pas a abuser de la situation et tente plutôt d’aider Amie a se remettre du choc qu’elle a subit. La relation qu’il entretient cependant avec son cousin est très toxique et va provoquer bien des catastrophes. Pourtant, Lex aussi va peu à peu changer mais, ce que j’ai apprécié, c’est que ce n’est pas sa relation avec Amie qui va l’y aider. En fait, ça va être une démarche personnelle de sa part. Il va se prendre en main tout seul pour faire ses preuves au niveau familial et professionnel. Je l’ai trouvé lui aussi très touchant et j’ai aimé son attitude envers la jeune femme.

En bref, c’était un plaisir de retrouver la plume plus que coquine de l’auteure et j’ai adoré ses personnages plus complexes les uns que les autres. Et même si j’ai pas mal ri face à certaines situations, j’avoue que je n’aurais pas été contre encore plus d’humour !

De tous les Emma Green que j’aie pu lire, c’est peut-être le plus intense. Parce que dès les premières pages, j’ai eu le ventre noué par la force de cette histoire. Les auteures n’ont pas leur pareil pour faire monter la pression. La tension intra-familiale, la tension sexuelle entre Céleste et River, les sentiments démultipliés, tout est d’une puissance telle que, plusieurs fois, j’ai posé mon livre pour souffler.

J’ai absolument tout adoré ici. Les personnages si complexes, bourrés de failles, le thème difficile abordé, terriblement violent et pesant, le lieu dépaysant, bref, tout !

Céleste est incroyable. Avec tout ce qu’elle a vécu, elle fait preuve d’une volonté incroyable. Terriblement attachante, elle arrive à se faire rapidement adopter par ses frères et par le lecteur. J’ai aimé son tempérament fougueux, sa répartie, sa manière d’affronter les adultes pour les mettre face à leurs erreurs, leurs contradictions. J’ai aimé sa manière de découvrir une sexualité saine et de se l’approprier vraiment et sa détermination à se battre pour faire accepter son amour pour River.

River est tout aussi attachant que Céleste. C’est un garçon qui quitte l’adolescence pour rentrer dans l’âge adulte avec fracas et colère. Encore une fois, les nombreux secrets qui empoisonnent cette famille détruit tout sur son passage et River encore plus que les autres. Céleste est la seule qui semble le comprendre mais tout le monde s’acharne à les séparer.

Au cœur de cette histoire bouleversante, il y a aussi la confrontation des adultes et des ados. Deux mondes qui s’entrechoquent avec violence et qui ne se comprennent pas toujours. Les parents, ici, provoquent des catastrophes. Leurs erreurs passées, soigneusement cachées vont leur exploser aux visages et ils vont devoir accepter que leurs enfants prennent parfois de meilleures décisions qu’eux.

Quant au reste de la fratrie, je les aies tellement aimé aussi ! Tout au long du livre, ils voient leur famille éclater en morceaux, impuissants. Mais ils vont rester soudés, se disputer, se confronter, mais toujours s’aimer et être là les uns pour les autres et j’ai été plusieurs fois touchée par leur relation.

Ce livre m’a totalement remuée. J’ai du mal à le fermer, à quitter les personnages et cette réserve animale incroyable et je ne serai pas contre un tome sur les autres garçons Farrow !

J’ai découvert cette merveilleuse histoire avec le dessin animé des studios Ghibli et j’en suis tombée amoureuse. J’avais un peu peur que l’histoire originelle diffère trop mais franchement, malgré des différences, j’ai tout de même adoré le roman !

Anna est petite fille de onze ans qui a déjà eu sa part de tragédie. Orpheline, malgré tout l’amour de sa famille adoptive, elle sent une colère qui lui ronge le cœur. Un chagrin incommensurable, un vide que rien ni personne ne peut combler. Et pour se protéger, Anna se ferme, s’isole. Elle aime être seule, plongée dans ses pensées.

Furieuse d’être envoyée à la mer chez des étrangers pour se ressourcer, Anna va finalement y trouver son bonheur. Une liberté telle qu’elle peut-être elle-même. La petite fille solitaire et taciturne, qui regarde les autres vivre au lieu de vivre tout simplement va se métamorphoser. Et lorsqu’elle va croiser Marnie, elle va enfin trouver une amie qui la comprend et l’aime comme elle est.

A Marnie, au gré de leurs rencontres secrètes à l’abris du regard des adultes, Anna va se révéler, confier ses peines et ses doutes, sa colère et elle va apprendre à connaître cette nouvelle amie si solitaire elle aussi alors qu’elle semble avoir tout pour être heureuse. Toutes les deux, les petites filles vont partager un petit bout de leur vie avant d’être séparée.

Entre rêve et réalité, réminiscence du passé et imagination, l’auteure nous offre une histoire magnifique et pleine de poésie. Avec perfection, puisque vécue par elle-même pendant son enfance, Joan G. Robinson nous décrit la solitude terrible des deux petites filles. Elle nous montre aussi les dégâts que peuvent provoquer les secrets et les non-dits chez les enfants, la douleur qui peut parfois les ronger malgré toute l’affection dont ils sont entourés. Mais aussi, la force qui les animent, l’amour qu’ils offrent généreusement, leur pureté…

J’ai adoré cette histoire douce-amère, triste mais pleine d’espoir. J’ai passé un merveilleux moment d’autant qu’au fil de ma lecture, ce sont les images du dessin animé que j’avais en tête !