Été, quelque part, des cadavres
Auteur
- Yeon-Seon Park (Écrivain)
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Classement en biblio - 11 lecteurs
Commentaires récents
Encore un thriller coréen que je lis, je me passionne pour ce genre en ce moment.
Un roman qui prend des airs d'enquêtes policières, et où les détectives sont deux adolescents et une grand-mère.
L'auteure a parfaitement su rendre le mystère des disparitions de 4 jeunes filles qui a eu lieu 15 ans auparavant et qui hante encore la petite communauté d'un village de campagne dont l'auteure a su tiré un dessin réaliste.
L'intrigue évolue lentement mais le récit tient son lecteur en haleine, l'ombre se fait de moins en moins épaisse mais les secrets se révèlent... Spoiler(cliquez pour révéler)Sont-elles mortes ? Étaient-elles liées ? Est-ce le crime d'un tueur en série comme le roman nous le laisse penser pendant plus de la moitié du roman ? Où des crimes séparés ? Une fugue ? Une mort accidentelle ?
En parallèle du récit principal donné par la voix narrative à la première personne de Musun, s'entremêle celui d'un homme victime de meurtre dont la mise en scène de la mort se déroule sur tout le roman - une minute de répis entre chaque chapitre - et renforce le suspense.
Une lecture qui vous tiendra éveillée plus d'une nuit d'été !
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J'ai eu peur de me lancer dans ce roman qui avait l'air d'être très glauque. Finalement je l'ai adoré. Les personnages sont ultra attachants et l'ambiance du lieu est captivante. J'ai adoré découvrir cette culture coréenne à travers ces pages. L'histoire est intrigante et on veut le fin mot! L'écriture est fluide et le roman se lit en un rien de temps. Je valide!
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Une jeune femme de Séoul est "abandonnée" par ses parents chez sa grand-mère dont elle doit s'occuper au fin fond de la campagne coréenne. Elle découvre un dessin qu'elle a réalisé quinze ans avant. En suivant cette carte au trésor, elle se trouve confrontée au mystère de la disparition, à cette époque de plusieurs jeune femme. L'ouvrage est sympathique à plusieurs égard. Il évoque une campagne lente et passéiste à laquelle peu à peu la protagoniste principale va s'habituer et s'attacher. C'est aussi un livre sur les rapports des anciens et de la jeune génération, sur leurs incompréhensions et sur les ponts qui les relient. Enfin l'énigme tient la route et donne au lecteur l'envie d'en connaitre le fin mot.
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Super livre, que je n'arrivais pas à lâcher, histoire prenantes du début à la fin, super personnage, coup de cœur
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http://saginlibrio.over-blog.com/2021/02/ete-quelque-part-des-cadavres-de-park-yeon-seon.html
Depuis un an maintenant, je suis devenue 'fan' de la culture coréenne, par ses k-dramas et ses films. De toutes natures, je me suis aperçue de leurs valeurs, mais le roman n'en faisait pas partie. Chose faite et très appréciée, j'ai adoré ce roman qui m'a transportée au cœur de la campagne coréenne où se heurtent traditions et modernité.
Musun, jeune adulte, reste avec sa grand-mère après le décès de son grand-père. Au fin fond de la campagne, cette jeune étudiante (enfin elle le voudrait bien mais elle n'est pas encore acceptée) sera laissée à demeure par ses parents pour le mois qui suit, sans qu'on lui ait demandé son avis. Le choc des modes de vie va se révéler abyssal: on lui reproche sa procrastination, sa flemmardise. Elle ne veut surtout pas d'une vie où aller aux champs et s'occuper de sa maison sont les seuls échappatoires. Ici le smartphone ne sert qu'à prendre des photos... inimaginable pour une jeune de 20 ans!
Se promenant, elle va déterrer une ancienne boite à secret et essaiera de remonter le fil d'un petit mystère autour d'elle. Aidée en cela par un jeune Apollon de 14 ans, ils vont petit à petit découvrir ce qui est arrivé 15 ans plus tôt à 4 jeunes files disparues le même jour.
Magnifiquement racontée, cette histoire fait ressortir le pire et le meilleur des personnages: grincheux ou bienveillants, sceptique ou naïf. Chacun des voisins du petit village dévoilera une partie de sa vie, soit par Mémé elle-même qui connait tout le monde et est d'une curiosité impressionnante, soit par déduction.
Musun avance au gré de ses découvertes, voguant sur des confidences, tiraillant le jeune garçon car sa propre sœur est au nombre des disparues.
L'humour noir est omniprésent, avec un trait de sarcasme, certaines scènes peuvent même vous prendre en haleine. C'est un premier roman réussi, qui nous plonge dans une Corée encore pleine de contraste, avec ses us et coutumes, dont on sent que les jeunes veulent s'absoudre.
Enjoy
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Résumé
Ce matin-là, Musun – la narratrice – a été réveillée par le réfrigérateur. Parce qu’il n’y avait pas d’autres bruits dans la maison. À 11 heures ? Étrange. Elle s’est levée et atrouvé ce petit mot dans la cuisine, avec quelques billets : » Ma chérie, nous te laissons dormir. Occupe-toi bien de Mémé. On revient dans un mois. Ton Papa qui t’aime. » Toute la famille était rentrée à Séoul en l’abandonnant avec Mémé ! L’horreur ! Dans ce trou perdu où les smartphones ignoraient internet ! Avec cette grand-mère qui sarclait son champ dès cinq heures du matin… Un cauchemar…
La cohabitation avec Mémé débute mal. Jusqu’au troisième jour, quand Musun retrouve un dessin qu’elle a fait 15 ans plus tôt, quand elle avait cinq ans : une carte au trésor ! Et quand elle montre le dessin à Mémé, la vieille marmonne… » Ah… ça… Tu te souviens pas ?… C’était l’été… le jour où les quatre jeunes femmes ont disparu… »
C’est alors que l’enquête commence vraiment, avec dès le lendemain le renfort de l’héritier des Yu, quatorze ans, dont la fabuleuse beauté a immédiatement inspiré à Musun son surnom : Apollon.
source : Passion polar
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