La Trilogie de Pan, Tome 2 : Un de Baumugnes

Un de Pan... Déjà, dès que tombe l'incipit, je m'accoude à la table car il y a promesse à entendre... et ça dit, et ça raconte. Giono discute sur le réel qu'il nourrit au grain du lyrisme. Et je goûte fort cette langue familière qui glisse au cœur. Des émotions de lecture.

C'est un belle histoire racontée avec beaucoup de poésie, dans un langage provençal très vivant. Le récit est conté à la première personne par Amédée, un vieux valet de ferme, témoin des amours de Albin et Angèle. C'est une sorte de bon génie, qui a un rôle de facilitateur et qui permet au lecteur de se sentir très proche du récit et de le vivre au même rythme que les protagonistes.

Lu lycéenne.

La Provence, la simplicité des choses de la vie, les intrigues amoureuses, les bons et mauvais bougres, les braves gens, la solidarité. Voilà ce qui compose le roman de Giono.

Et comment oublier l' interprétation de Fernandel, en amoureux transi !

Une langue vieille et belle, du terroir merveilleux, des sentiments exaltés et vivants. Un auteur extraordinaire qui savait parler de sa terre et des humains comme personne. Même si je me suis souvent demandé s'ils existaient ces humains-là parce qu'ils sont beaux. Et toujours derrière comme une sorte de magie. Giono, c'est la réalité imaginaire de la nature. Un monde qui n'existe plus ou pas mais qui fait rêver.

Amédée, vieille homme usé par les tâches agricoles, conte l’histoire de son amitié avec Albin et de l’amour de ce dernier avec Angèle. Le « je » omniprésent et les verbes au présent confèrent à ce roman, plutôt une nouvelle d’ailleurs, compte tenu de sa brièveté, un dynamisme et un réalisme incroyables. Le vocabulaire rustique rend immédiatement humain et sympathique les personnages. Il faudra, toutefois, au lecteur quelques pages pour s’approprier la tournure, le rythme et la musicalité des phrases très proches du langage parlé. Au final, un roman à l’ambiance pesante et triste mais pourtant incroyablement optimiste et beau, presque naïf, roman dans lequel les sentiments et l’amour du prochain l’emportent sur la cupidité !!

Ce livre est simple mais beau. La difficulté du livre se trouve dans son style d'écriture. Il est écrit en langage populaire de l'époque. Là où il est encore facile de lire des livres écrit en français académique il y a cent cinquante ans, il est plus difficile de suivre un livre écrit en français oral d'il y a nonante ans. Néanmoins, si la lecture est compliquée au début, on fini par s'y habituer et à quand même lire ce roman relativement vite, surtout qu'il est très court. Les personnages ne sont pas « complexe » et font partie plutôt de la catégorie « cohérent » tout en restant assez simpliste pour respecter l'idée des gens « simples » ; les paysans. Par exemple, notre personnage principale, Amédée, vas aider les autres. Pourquoi ? Car il aime aider (Jeu de mot avec son prénom) et qu'il est touché par Albin qui représente la simplicité et la pureté (Albin, blanc, vous l'avez ?). Albin est à l'image de son village, Baumugnes, un coin de montagne martyr mais pur et saint. Les comparaisons sont belles et parlantes. Les descriptions, du point de vue d'Amédée puisque c'est lui qui nous raconte l'histoire et que le roman est à la première personne, sont vivantes et bien faites.

Quant à l'histoire racontée, elle m'a franchement plu. Elle respire la simplicité, comme tout le roman, mais elle est belle, sincère et naturelle.

2ème tome de la trilogie de pan, qui n'en est pas vraiment une pour moi vu que les 3 livres qui la composent ne sont pas liés car ce sont 3 histoires différentes. Pour celui-ci, j'ai eu du mal au début, mais une fois rentrée dans l'histoire j'ai aimé les personnages, et leur tendresse bourrue purement paysanne, c'est une belle histoire !

L'auteur montre nos campagnes d'autrefois avec la rudesse de la vie paysanne sous laquelle se dissimulait bien souvent une tendresse bourrue, une maladresse touchante.

Un récit sur des gens simples tout en tendresse et en poésie.

C'est le deuxième tome de la trilogie de Pan entre Coline et Regain. Petit plaisir perso : lire le mot "pignouf" dans un roman x)

Lu à l'école. Relu + tard. J'ai trouvé l'histoire très poignante, les us de la société provençale sont très bien décrits. Un roman qui sait émouvoir le lecteur