Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
715 065
Membres
1 015 009

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Le train des enfants



Description ajoutée par BooksFan-ny 2022-05-28T22:44:06+02:00

Résumé

Naples, 1946. Amerigo quitte son quartier pour monter dans un train. Avec des milliers d'autres enfants du Sud, il traversera toute la péninsule et passera quelques mois dans une famille du Nord : une initiative du parti communiste vouée à arracher les plus jeunes à la misère après le dernier conflit mondial.

Loin de ses repères, de sa mère Antonietta et des ruelles de Naples, Amerigo découvre une autre vie. Déchiré entre l'amour maternel et sa famille d'adoption, quel chemin choisira-t-il ?

S'inspirant de faits historiques, Viola Ardone raconte l'histoire d'un amour manqué entre un fils et sa mère. Immense succès en Italie et en cours de traduction dans 29 pays, ce roman remarquable révèle une autrice d'exception.

« Le Train des enfants est une histoire qu'il fallait absolument raconter, et Viola Ardone le fait avec passion et maestria. » Corriere della Sera

Née en 1974, Viola Ardone est diplômée de lettres. Après quelques années dans l'édition, elle enseigne aujourd'hui l'italien et le latin, tout en collaborant avec différentes publications. Le train des enfants est son troisième roman.

Traduit de l'italien par Laura Brignon.

[Source : Éditions France Loisirs 2021]

Afficher en entier

Classement en biblio - 61 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par dreamygirl 2023-02-03T08:41:06+01:00

Maman devant et moi juste derrière. Dans les ruelles des Quartiers espagnols, où tout le monde parle napolitain, maman marche vite : quand elle fait un pas, j'en fais deux. Je regarde les chaussures des gens. Si elles sont en bon état, je gagne un point ; si elles sont trouées, je perds un point. Pas de chaussures : zéro point. Chaussures neuves : étoile bonus. Moi, des chaussures neuves je n'en ai jamais eu, je porte celles des autres et elles me font toujours mal. Maman dit que je marche de traviole. C'est pas ma faute. C'est à cause des chaussures des autres. Elles ont la forme des pieds qui les ont utilisées avant moi. Elles ont pris leurs habitudes, elles faisaient d'autres trajets, d'autres jeux. Et quand elles m'arrivent, elles ne peuvent pas savoir comment je marche et où je veux aller. Elles doivent s'habituer petit à petit, mais entre-temps mes pieds grandissent, mes chaussures deviennent trop serrées et c'est reparti pour un tour.

Maman devant et moi juste derrière. Je ne sais pas où on va, elle dit que c'est pour mon bien. Ça sent l'arnaque, comme pour l'histoire des poux. C'est pour ton bien, et je me suis retrouvé avec les cheveux coupés rasibus. J'ai eu de la chance qu'à mon copain Tommasino aussi ils les lui ont coupés rasibus pour son bien. Nos copains de la ruelle se fichaient de nous, ils nous disaient qu'on avait l'air de deux têtes de mort sorties du cimetière des Fontanelle. Au départ, Tommasino n'était pas mon copain. Une fois, je l'avais vu faucher une pomme sur l'étal de Tête-Blanche, le primeur qui a sa carriole sur la piazza Mercato, et alors je m'étais dit qu'on ne pouvait pas être copains, parce que ma maman Antonietta m'a expliqué que d'accord on est pauvres, mais pas voleurs. Sinon après on devient des crève-la-faim. Tommasino m'a vu et il a volé une pomme pour moi aussi. Comme cette pomme je ne l'avais pas volée mais je l'avais eue en cadeau, je l'ai mangée, il faut dire que j'avais la faim au ventre. Et on est devenus copains. Copains de pommes.

Maman marche sans jamais regarder par terre. Moi, je traîne les pieds et j'additionne les scores des chaussures, pour faire passer la peur. Je compte jusqu'à dix sur mes doigts et puis je recommence du début. Quand ça fera dix fois dix, il se passera un truc chouette, c'est ça le jeu. Pour le moment, le truc chouette n'est jamais arrivé, peut-être parce que j'ai mal compté les points. J'adore les chiffres. Les lettres, non : toutes seules, je les reconnais, mais quand elles sont mélangées pour faire des mots, je m'embrouille. Maman dit que je ne dois pas devenir comme elle, c'est pour ça qu'elle m'a envoyé à l'école. J'y suis allé, mais ça ne m'a pas plu. Déjà, mes camarades criaient et je rentrais à la maison avec la tête comme ça, et puis la salle était petite et puait les pieds. En plus, je devais rester tout le temps immobile derrière mon pupitre sans dire un mot et faire que dessiner des bâtons. La maîtresse avait le menton pointu et un cheveu sur la langue, mais ceux qui se fichaient d'elle se ramassaient une taloche. Moi, en cinq jours, j'en ai pris dix. Je les ai comptées sur mes doigts comme le score des chaussures, mais je n'ai rien gagné. Et alors je n'ai plus voulu aller à l'école.

Maman n'était pas contente, elle a dit que je devais au moins apprendre un boulot, du coup elle m'a envoyé ramasser les chiffons. Au début, j'étais content : je devais me balader toute la journée pour récupérer les vieux tissus maison par maison ou bien dans les poubelles et les apporter au marché, à Forte-Tête. Mais au bout de quelques jours, j'étais tellement fatigué en rentrant que je regrettais presque les taloches de la maîtresse au menton pointu.

Maman s'arrête devant un immeuble gris et rouge, avec de grandes fenêtres. « C'est là », elle dit. Cette école m'a l'air plus jolie que celle d'avant. Dedans, c'est silencieux et ça ne pue pas les pieds. On monte au deuxième étage et les gens nous font asseoir sur un banc en bois dans un couloir jusqu'à ce qu'on entende une voix déclarer : « Au suivant. » Vu que personne ne bouge, maman comprend que le suivant c'est nous, alors on entre.

Ma maman s'appelle Antonietta Speranza. La demoiselle qui nous attendait marque son nom sur une feuille et dit : « Speranza, espoir, c'est tout ce qui vous reste. » Je me dis : Voilà, maintenant maman va tourner les talons et on va rentrer à la maison. Mais non.

«Vous en donnez des taloches, maîtresse?» je demande, en me protégeant la tête avec les bras, au cas où. La demoiselle rigole et prend ma joue entre son pouce et son index, mais sans serrer. « Installez-vous », elle dit, et on s'assoit en face d'elle.

La demoiselle ne ressemble pas du tout à l'autre, elle n'a pas un menton pointu mais un joli sourire plein de dents blanches et droites, les cheveux coupés court, et elle porte un pantalon, comme les hommes. Nous, on se tait. Elle dit qu'elle s'appelle Maddalena Criscuolo et peut-être que ma maman se souvient d'elle, parce qu'elle s'est battue pour nous libérer de l'oppression nazie. Maman fait oui oui de la tête, mais ça se voit qu'elle n'a jamais entendu parler de cette Maddalena Criscuolo avant aujourd'hui. Maddalena raconte qu'elle a sauvé le pont du quartier de la Sanità, que les Allemands voulaient faire sauter à la dynamite, et après on lui a donné une médaille de bronze et une attestation. Moi, je me dis que ça aurait été mieux qu'on lui donne des chaussures neuves parce qu'elle en a une en bon état et une trouée (zéro point). Elle dit qu'on a bien fait de venir la voir, que beaucoup de gens ont honte, que ses camarades et elle ont dû aller toquer chez tout le monde pour convaincre les mamans que c'était une bonne chose pour elles et pour leurs enfants. Qu'on leur a claqué beaucoup de portes au nez, et même qu'on les a insultées. Je la crois, parce que moi aussi, quand je vais demander des vieux tissus, on me crie souvent des insultes. La demoiselle dit que beaucoup de braves gens ont eu confiance en elles, que ma maman Antonietta est une femme courageuse et que c'est un cadeau qu'elle fait là à son fils. Moi, des cadeaux je n'en ai jamais eu, à part la vieille boîte à couture où j'ai mis tous mes trésors.

Ma maman Antonietta attend que cette Maddalena finisse de parler, parce que les bavardages c'est pas sa spécialité. Maddalena dit que les enfants, il faut leur donner une chance. Moi, je préférerais qu'on me donne du pain, du sucre et de la ricotta. J'en ai mangé une fois à une fête des Américains où j'avais réussi à entrer avec Tommasino (chaussures abîmées : je perds un point).

Maman ne dit toujours rien, alors Maddalena continue : elles ont organisé des trains spéciaux pour emmener des enfants là-haut. Maman demande : « Vous êtes sûre ? Regardez-le, celui-là : c'est une malédiction ! » Maddalena répond qu'ils en mettront plein dans le train, pas que moi. « Alors ici c'est pas une école ! » je finis par comprendre, et je souris. Ma maman Antonietta ne sourit pas. « Si j'avais eu le choix, je ne serais pas venue ici, celui-là c'est le seul que j'ai, faites ce que vous avez à faire. »

Quand on repart, maman marche toujours devant moi, mais plus lentement. On passe devant le comptoir des pizzas, où chaque fois je me suspends à sa robe en pleurnichant jusqu'à ce que je me ramasse une torgnole. Elle s'arrête. « Une fritons ricotta », elle dit au jeune homme derrière le comptoir.

Cette fois, je n'ai rien demandé. Si maman décide d'elle-même de m'acheter de la pizza frite en milieu de matinée, ça sent l'arnaque.

Le jeune homme emballe une pizza aussi jaune que le soleil et plus large que ma figure. Je la prends à deux mains parce que j'ai peur de la faire tomber. Elle est chaude et parfumée, je souffle dessus, l'odeur de l'huile me chatouille le nez et la bouche. Maman se penche et me regarde droit dans les yeux : « Tu as entendu. Tu es grand maintenant, tu vas avoir huit ans. Tu connais notre situation. »

Elle essuie le gras sur mon visage avec le dos de sa main. «Fais-moi goûter», et elle en arrache un petit bout. Puis elle se redresse et on reprend le chemin de la maison. Je la suis sans poser de questions. Maman devant et moi juste derrière.

Afficher en entier

Ajoutez votre commentaire

Ajoutez votre commentaire

Commentaires récents

Commentaire ajouté par Armony22 2023-10-20T19:21:24+02:00
Diamant

Lecture en VO.

"- Ameri', parfois ceux qui te laissent partir t'aiment plus que ceux qui te retiennent."

Je ne connaissais pas du tout ce pan de l'histoire italienne de l'après-guerre. Viola Ardone base ses romans sur des faits réels et elle le fait de bien belle façon, il faut le reconnaître. Elle donne la parole à Amerigo, 7 ans, qui nous raconte sa vie avec ses mots d'enfants. Avec tendresse et beaucoup d'humour, il nous parle de son quotidien, aller récolter des chiffons, faire les 400 coups avec Tommasino et son amour pour sa maman Antonietta.

Et puis le départ dans ce train, la séparation et sa nouvelle vie là-bas. Un voyage qui le changera à jamais, il sera toujours partagé.

Ameri', sa passion pour les chaussures, la pizza frite, la sauce genovese, la mortadelle et le violon. Sa candeur, sa spontanéité, son innocence. Un petit garçon curieux, un brin malicieux parfois, mais toujours adorable.

Cette histoire raconte la misère, la générosité, la so-li-da-ri-té, mais surtout l'amour. L'amour que l'on donne sans compter et celui que l'on tait, que l'on ne sait pas dire. Elle nous parle de la famille, des rêves, de douleur, de déchirement, de honte, de culpabilité.

Que ce soit, les joies ou les peines, les espoirs et les regrets, les non-dits, tout est dit avec beaucoup de pudeur, de sensibilité et avec une certaine fraîcheur.

J'ai beaucoup aimé les patronymes que l'auteure a choisis pour les familles, Speranza et Benvenuti.

Coup de coeur pour cette histoire pleine de tendresse, triste, mais tellement belle ! Coup de coeur pour Ameri', ce petit garçon lumineux et terriblement attachant. Et coup de coeur pour ce roman, touchant, bouleversant et riche en amour et émotions. Je vous le recommande chaudement.

Amerigo, Ameri'! Mi mancherai!

https://www.facebook.com/lecturesnoirespournuitsblanches

Afficher en entier
Commentaire ajouté par Lorelei0609 2022-11-15T22:43:42+01:00
Or

Histoire des enfants d'Italie du Sud envoyés dans le Nord plus riche.

Joli, dur mais poétique.

Amour filiale compliqué

Afficher en entier
Commentaire ajouté par Enyt1 2022-08-22T13:50:43+02:00
Or

Saisi par la tonalité enfantine du récit, il ne m’a pas fallu bien longtemps pour achever ce roman ! En effet, si au départ on pourrait avoir peur de tomber dans une intrigue sombre avec tant de pauvreté, le regard d’un enfant de huit ans sur de tels évènements est si rafraîchissant que l’on se surprend bien malgré soit à rire de la réalité — pourtant pas si drôle — évoquée.

Les personnages sont touchants, tous à leur manière, et il devient vite compliqué de se détacher de cet univers italien. En quelques mots : je recommande la lecture !

Afficher en entier
Commentaire ajouté par catf 2022-08-21T17:05:39+02:00
Or

L'avantage lorsqu'on lit, c'est qu'on apprend également des pans de l'histoire.

Un train où sont emmenés les enfants italiens du sud après-guerre en 1946, pauvre, et où la solidarité communiste les transporte au nord de l'Italie, chez des partisans plus aisés.

Ses bambins se sentent abandonnés par leur entourage, et ne comprennent pas que l'on se débarrasse d'eux…

Une incroyable histoire d'amour entre fils, mère et famille d'accueil.

Un récit étonnant ou Amerigo Speranza, 7 ans, se passionne dire : « Personne ne naît avec la science en infusion ».

Un très beau roman envahi d'émotion, de rire, de pleure…. Bouleversant !

Bonne lecture !

Afficher en entier
Commentaire ajouté par Yoril 2022-08-14T09:16:55+02:00
Diamant

Une très belle écriture pour une histoire originale. Poétique et réaliste à la fois. Un livre extrêmement addictif

Afficher en entier
Commentaire ajouté par Maryel 2022-07-18T17:09:37+02:00
Or

Quel roman ! J’ai été littéralement transportée par cette histoire retraçant des faits assez méconnus de la période après-guerre de l’Italie. L’écriture est fluide, tendre et délicate, le ton est juste, la naïveté du langage enfantin apporte une touche d’humour. Les personnages sont décrits avec sensibilité et indulgence, derrière une façade parfois rugueuse se cachent la dure réalité du quotidien et la difficulté d’exprimer ses sentiments. L’ensemble est véritablement touchant et émouvant ! Un très beau roman, instructif et utile ! Un réel coup de cœur !

Afficher en entier
Commentaire ajouté par BooksFan-ny 2022-05-28T22:11:10+02:00
Or

En 1946, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, 70000 enfants âgés de 4 à 10 ans, vivant au sud de l'Italie et issus de milieux défavorisés, sont montés dans des trains les emmenant dans le nord du pays. Ils sont recueillis par des familles, et ont pu ainsi manger à leur faim et être chaudement vêtus pendant quelques mois pour certains, ou bien plus longtemps pour d'autres.

C'est ce que "Le train des enfants" raconte : la séparation, la découverte d'un nouveau mode de vie et d'un autre dialecte, l'attachement à sa famille d'accueil, de nouveau la séparation, et le "cœur coupé en deux" pour bon nombre de ces enfants.

Viola Ardone a imaginé ce que ces enfants ont pu vivre et ressentir par le biais de son personnage principal, Amerigo, petit garçon de 7 ans, vivant seul avec sa mère dans un "basso", et ce bien en-dessous du seuil de pauvreté. Il fera partie de ces enfants qui ont pris le train, sera recueilli par Derna, sa sœur Rosa et son mari Acilde, et ses trois neveux. Si l'aller était plein de questionnements et de doutes vis-à-vis de l'inconnu (en plus d'être séparé de sa mère), le retour n'en était pas moins compliqué, puisqu'en un sens il savait ce qu'il allait retrouver en quittant le confort auquel il s'était habitué. Une partie de lui était restée avec sa mère, mais une autre est finalement restée auprès de sa famille d'accueil lors de son départ.

Cet acte de solidarité, organisé par le parti communiste, peut être considéré de beau et tragique à la fois. Mais raconté dans la bouche d'un enfant, je l'ai trouvé également très touchant. La narration étant à la première personne, Amerigo nous raconte cet épisode de l'Histoire (trop peu connu) comme il l'a vécu, dans sa propre version. Il nous fait part de ses réflexions et questionnements avec toute l'innocence de son âge. C'est parfois très émouvant, parfois très cocasse également.

Dans la quatrième partie du récit, on le retrouve presque 50 ans après. Il use évidemment d'un langage plus mature et plus réfléchi, mais cherche toujours chaussure à son pied (expression de circonstance, n'est-ce pas ?), et cache son incapacité à s'assumer dans ses mensonges. Il reste très touchant.

J'ai apprécié le style de narration de Viola Ardone, dans lequel elle a su retranscrire un langage enfantin sans être rébarbatif, puis plus évolué par la suite, mais toujours fluide et élégant. Je ne me suis d'ailleurs rendu compte de la narration au présent qu'après plus de la moitié du livre (comme quoi, quand le présent me dérange, c'est que ça ne vient pas forcément de moi, c'est bien qu'il ne s'accorde pas au récit, puisqu'ici ça passe crème...).

Je viens de passer un très bon moment de lecture. "Le train des enfants" est un roman lumineux, parfois drôle, souvent très émouvant, instructif également, puisqu'il évoque un pan de l'histoire que je ne connaissais pas. Un livre à découvrir.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par vlaisoup 2021-08-30T16:53:01+02:00
Bronze

J’avais entendu de très bons commentaires ut ce livre… est-ce pour cela que j’ai été déçue.

J’avais probablement trop d’attentes.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par dianelangevin 2021-08-29T20:00:00+02:00
Or

Un très beau roman qui se passe après la guerre. On voit la misère de certains .

Afficher en entier
Commentaire ajouté par ChrisL 2021-06-08T21:04:24+02:00
Bronze

Après la seconde guerre mondiale des enfants sont envoyés dans le nord de l'Italie afin de fuir la misère et la faim. Amérigo, un des petits garçons envoyés dans le nord de l'Italie nous raconte son histoire avec ses yeux d'enfant. C'est l'histoire d'un amour manqué entre un enfant et sa mère. Se lit très bien et ce livre m'a fait découvrir une partie de l'histoire que je ne connaissais pas.

Afficher en entier

Date de sortie

Le train des enfants

  • France : 2021-01-06 (Français)

Activité récente

MelC14 l'ajoute dans sa biblio or
2024-03-03T13:48:05+01:00
Jdejoux l'ajoute dans sa biblio or
2023-05-17T20:14:36+02:00

Évaluations

Les chiffres

lecteurs 61
Commentaires 15
extraits 22
Evaluations 23
Note globale 8 / 10

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode