Les Annales du Disque-Monde, tome 34 : Coup de tabac

Hilarant (et je ne fais pas référence à Hilare) et excellent. le dernier tome des Annales du Disque-Monde dédié à Vimaire. C'est un peu triste quand on pense que c'est fini.

Mais quel beau final pour notre enquêteur !

J'ai adoré ce volume. Même sortie de la campagne, un Vimaire reste un Vimaire, et "la justice doit passer".

Même si j'ai trouvé le passage sur les péniches un peu long, globalement le livre m'a beaucoup plu : Vimaire à la campagne, c'est tout un programme ! Il y a tout ce qui fait un bon Pratchett : des créatures de Fantasy (ici les gobelins), des dialogues ciselés où les personnages font en sorte de ne pas avoir à frapper l'interlocuteur (une bonne arbalète à proximité au cas où le dialogue ne suffirait pas XD), et un humour unique :)

Et voici donc les dernières aventures de Vimaire. C'est avec un pincement au coeur que l'on referme ce livre. J'ai adoré cette histoire. Encore une fois notre commissaire préféré se retrouve au milieu d'une histoire de meurtre alors qu'il était en vacances. Au delà de l'enquête que, comme toujours, j'ai trouvé bien menée, encore une fois Pratchett nous parle d'acceptation de l'autre en utilisant les gobelins. Et c'est cette partie de l'histoire que j'ai préférée. Hormis cela, on retrouve avec plaisir le petit Sam - plongée dans ses recherches scientifiques autour du caca - et Villequin, le meilleur majordome de tout les temps. Je l'ai déjà dit dans d'autres commentaires de la série, mais j'adore la relation entre Vimaire et Sybil, ainsi que celle avec Villequin, avec petit Sam,etc... Vimaire est un excellent personnage et on le quitte à regret.

Sam Vimaire est maudit ! Maudit !

Pensez donc, lui, un pur citadin, un gamin des rues d'Ankh-Morpork, est contraint par son épouse - qui a fourbement intrigué auprès du seigneur Vétérini - à prendre des vacances... à la campagne !

La campagne, vous vous rendez compte ! Il ne se passe rien à la campagne ! Des oiseaux bruyants, des tas de végétaux bons pour la santé, des cacas de toutes sortes - pour le plus grand plaisir du petit Sam junior - et pas de crimes. Pas le moindre petit délit... ou presque.

On ne la fait pas au commissaire divisionnaire Vimaire, du guet d'Ankh-Morpork. Oui, LE fameux commissaire Vimaire. Il y a quelque chose de pas clair sur les terres de sa femme. Des trucs qui, s'ils ne sont pas pris en considération par la loi, le sont très certainement par la justice. Des trucs qui hérissent le poil d'un Sam remonté à bloc et qui s'ennuie dans des dîners mondains pleins d'arrogants qui se croient au-dessus de tout.

Fallait pas contraindre Vimaire à prendre des vacances. Parce que s'il y a une chose que Sam déteste par-dessus tout, c'est qu'on prenne des êtres sensibles et pensants pour des choses qu'on peut assassiner impunément...

"Coup de tabac", le dernier volume des Annales du Disque-Monde consacré aux aventures de l'inégalable Vimaire, tient encore une fois toutes ses promesses : complots, intrigues et des policiers épris de justice, quitte à tordre légèrement le bras de la loi pour qu'elle cadre à leur idée de ce que devrait être la justice. Ah ! Il y a aussi un majordome avec un peigne qui, lui, n'est pas policier...

Dans la foulée, Terry Pratchett, sans doute à la demande générale, a commis un petit opuscule intitulé "Le monde merveilleux du caca", par Mlle Félicité Bidel, l'auteur favori de Sam Vimaire junior, qui joue un rôle non négligeable dans "Coup de tabac".

Au fait, pourquoi "Coup de tabac" ? Une histoire de contrebande, entre autres, et, peut-être, la perspective d'un bon cigare, savouré bien tranquillement à la lumière du crépuscule. Après une sacrée bagarre...

Comment ne pas éprouver de pincement au cœur quand on se dit que ce seront les toutes dernières aventures du commissaire Vimaire ?

L'histoire est un peu longuette à démarrer, même si cela nous laisse le temps d'apprécier la découvert de la campagne par Vimaire, et le choc des cultures est des plus délicieux (et ce petit côté Orgueil et préjugés, hmm !). On retrouve l'humour mordant et les thèmes propres à Pratchett, notamment la justice, la tolérance... Après les nains et les trolls, voilà les gobelins au devant de la scène. J'aurais apprécié en savoir un peu plus sur l'Unggue, leur religion, bien développée au début mais qui passe un peu à la trappe ensuite.

J'ai adoré retrouver chaque personnage du Guet, même si certains étaient mis un peu en retrait à mon goût (mais ils sont tellement nombreux !), et Villequin m'a particulièrement fait rire dans ce tome. Il n'y a bien que Vimaire pour avoir un majordome qui décapsule ses bières avec les dents de ses adversaires !

Complètement embarqué dans cet univers de fantasy burlesque, j’ai adoré ma lecture. L’auteur a créé un univers très riche avec ses propres codes et ses propres personnages. Les livres de Terry Prachtett peuvent se lire indépendamment des uns des autres sans que l’auteur nous perde. Les personnages ont approfondis et travaillé, on reste intrigué tout le long du récit de certaines facettes des protagonistes tel que la part d’ombre de notre héros ; le commissaire Vimaire.

J’ai lu avec plaisir comment des simples vacances se changent en une grande aventure, à sauver la cause d’êtres vivants qu’on ne considère pas de prime abord comme égal. Chacun des personnages présents nous aident à nous identifier et apportent un plus au récit. Par exemple la personnalité de la duchesse m’a permis d’être en plus immergée dans le récit. Villemin et le petit Sam m’ont énormément fait rire, ce fut une partie de plaisir à les lire. Les jeux de mots que nous offre Terry Prachtett est également un régal à lire. Quelle maîtrise de son œuvre !

L’auteur nous mène dans un récit bourré d’actions, d’intrigues, de disparitions et il est difficile de lâcher le livre. On n’a pas le temps de respirer. Je ne peux que le recommander vivement à ceux qui recherchent de beaucoup d’humour, parfois dérivé, une quête de nouveauté dans la fantasy et un brin d’aventures policière !

Pas grand chose à dire à part que cela reste toujours un réel plaisir de lire un livre du disque monde.

Si vous ne connaissez pas à découvrir sans modération.

Une nouvelle aventure du Commissaire Divisionnaire Vimaire !

Cette fois-ci, il s'imagine qu'il va s'ennuyer en vacances à la campagne, où sa femme, l'imposante Sybil Ramkin, et le seigneur Vétérini, tyran de la ville d'Ankh-Morpork, l'ont envoyé de force. Mais il se trompe lourdement !

Car, outre les magnifiques découvertes de son fils (Sam Vimaire junior, 6 ans) en terme d'excréments animaux (voir "le livre du caca"), et les rencontres mondaines, il se rendra vite compte que des notables locaux complotent une fois de plus contre lui, alors même qu'il se donne pour mission de réhabiliter aux yeux du monde toute une espèce intelligente mais reléguée au rang d'animaux : les gobelins.

Après tout, ce qu'ils réclament, c'est juste hisse.

Un meurtre a été commis, et même si le commissaire n'est pas dans sa juridiction, il est sur ses terres; car le manoir de campagne des Ramkin où Sybil a passé son enfance englobe un territoire assez vaste. L'enquête commence, et Sam Vimaire n'aura de repos que lorsque la loi aura puni les coupables.

J'ai adoré les passages faisant allusion à mon livre préféré : Orgueil et Préjugés.

Spoiler(cliquez pour révéler)Pratchett ne pouvait pas parler de la vie à la campagne sans y faire allusion et le parodier, c'est évident.

Il y a donc cette femme, une amie de Sybil Ramkin, qui a sept filles. Mais on n'en voit que cinq, évidemment.

Ces filles attendent oisivement qu'un gentleman arrive dans le voisinage, dans l'espoir de l'épouser.

Là où ça devient drôle, c'est quand Sam Vimaire les secoue et les exhorte à sortir et à devenir actives, à travailler, comme infirmières par exemple.

L'une d'elles, Jane, souhaite devenir écrivain...

Ces passages sont un bel hommage à son œuvre je pense. Même si c'en est une parodie.

Une fois de plus, c'est un excellent livre des Annales du Disque-Monde.

J'arrive bientôt à la fin de la série.

C'est si triste qu'on ne puisse plus en attendre de nouveaux...

RIP Terry Pratchett.

Encore et toujours de l'excellent Pratchett. Pas la peine de faire un long discours, juste, à dévorer sans modération!

Et surtout vivement le prochain! ;)

Comme toujours Terry Pratchett nous enchante avec ses chroniques du disque Monde . Son regard acéré et l'humour mordant dans ses descriptions de la nature humaine sont toujours au rendez vous.