Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre
navigation
sur
notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces
outils,
nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des
publicités.
Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et
l'art.
Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans
ces
domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des
offres
pertinentes.
Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien
vouloir
désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à
vous
fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et
tendances de
la
littérature et de l'art.
Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités
et
cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.
Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.
Cordialement,
L'équipe BookNode
P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre
option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée,
sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement,
cliquez ici.
Chatoyant, virtuose, profond, le Phèdre constitue l'un des chefs-d'oeuvre de Platon. De l'amour et de l'art de discourir : c'est d'abord ce double thème qu'explore Socrate dans un dialogue à bâton rompus avec Phèdre, sur les bords ombragés de l'Ilissos, de pied de l'Acropole écrasée de chaleur. La rhétorique est dangereuse quand elle n'est pas guidée par le souci du vrai, et l'amour funeste quand il n'élève pas. Pourtant, que la visée de la vérité et l'amour divin pour le beau s'emparent des âmes, et tout s'inverse : Socrate, de mythes en discours, dessine les contours de l'essence de l'âme, et trace la voie de la connaissance vraie, celle de la dialectique, qui jetterait les bases d'une rhétorique philosophique. Enfin, il statue sur la redoutable écriture, un jeu sans valeur, à moins que par l'imitation des discours philosophiqus vivants, elle ne contribue à féconder les âmes.
Pourquoi et comment devient-on philosophe ? Tel est bien au total l'enjeu central du Phèdre.
En toute chose, mon enfant, quand on veut honnêtement discuter, il n'est qu'un seul moyen de commencer. Il faut savoir sur quoi porte la discussion, si l'on ne veut pas tout à fait s'égarer. La plupart des hommes oublient qu'ils ignorent l'essence de chaque chose. Aussi, comme s'ils la connaissaient, ils ne s'entendent pas au début du débat ; et, à mesure qu'ils avancent, ils se rendent compte, comme il est naturel, qu'ils ne sont d'accord, ni avec eux-mêmes, ni avec les autres. Ne souffrons donc pas, toi et moi, ce dont aux autres nous faisons un reproche. Mais, puisque nous avons à décider entre nous s'il vaut mieux entrer en relations d'amitié avec un homme sans amour plutôt qu'avec un homme épris, établissons d'abord ce qu'est l'amour et quelle est sa puissance. Puis, ayant d'un commun accord convenu d'une définition, ayons les yeux fixés sur elle, rapportons-y toute notre recherche, et voyons si l'amour est utile ou nuisible. Que l'amour soit un désir, c'est évident pour tous. Mais nous savons, d'autre part, que ceux qui n'aiment pas désirent aussi ce qui est beau. Comment donc discernerons-nous celui qui aime de celui qui n'aime pas ? Il faut aussi penser qu'il est en chacun de nous deux principes qui nous gouvernent, qui nous dirigent et que nous suivons là où ils nous conduisent. L'un est le désir inné du plaisir ; l'autre, sentiment acquis, est la propension vers le mieux. Ces deux principes sont en nous tantôt en harmonie, tantôt en désaccord, et tantôt l'un, tantôt l'autre l'emporte. Quand donc, soumis à la raison, ce sentiment nous conduit vers le mieux et domine, cette domination s'appelle tempérance.
Pour le coup, ce n'est vraiment pas joyeux, et je n'ai pas accroché du tout au style, ni aux personnages, ni à l'intrigue.
Pour autant, c'est un classique, et c'est bien de le lire ne serait-ce que pour la culture générale. On ne peut pas dire que ce soit mal écrit, c'est une très belle oeuvre pour ce genre, c'est simplement que c'est très loin du genre de livre et d'ambiance que j'aime.
Malgré tout je ne regrette pas de l'avoir lu pour l'école, je me dis qu'il faut bien voir les grands classiques à un moment ou à un autre, sinon comment savoir si on aime ou pas ?
En tout cas, c'est une mine d'or pour les explications de texte.
Livre lu pour la prépa. Un livre intéressant parce qu'il amène à réfléchir sur des sujets Spoiler(cliquez pour révéler)tel que l'amour et l'être à aimer. J'ai cependant moins apprécié la seconde partie Spoiler(cliquez pour révéler)sur le discours oratoire.
Un livre que j'ai lu pour le cours de français de prépa, je ne pense pas que je m'y serais intéressée autrement. Mais, malgré les choix de traduction un peu douteux par moments (la volonté de moderniser le langage pour qu'il colle plus à notre façon de penser actuelle introduit des termes qui détonnent pas mal pour le contexte), les idées sont toujours actuelles et la pensée sur les problèmes de la rhétorique et de l'amour est intéressante.
J'ai trouvé que Phèdre était un dialogue intéressant, quoi que souvent difficile à suivre. Les thèmes abordés sont bien développés, surtout pour ce qui est des passions et de l'amour.
Les idées sont très intéressante mais l’œuvre est dure à suivre et à terminé. Je n'ai pas apprécié et je ne l'aurais surement pas fini si ce n'était pas pour le lycée
C'est jamais simple de lire une transcription de grec ancien : le style est très lourd ^^'
Mais si on arrive à supporter la longueur des discours et la forme toute en subtilité grecque (ironie) on peut y trouver une réflexion intéressante et un éclairage bienvenue sur la philosophie de Platon et Socrate (le cocher et ses deux chevaux, le discourt, etc.) qui reste toujours d'actualité.
J'ai bien aimé les thèmes abordés et les argumebts philosophiques, surtout au début. Par contre, vers la fin, les discours deviennent plus "lourds", et nous demandent une certaine concentration assez dure à fournir parfois. Malgré tout, il reste très intéressant à lire.
Résumé
Chatoyant, virtuose, profond, le Phèdre constitue l'un des chefs-d'oeuvre de Platon. De l'amour et de l'art de discourir : c'est d'abord ce double thème qu'explore Socrate dans un dialogue à bâton rompus avec Phèdre, sur les bords ombragés de l'Ilissos, de pied de l'Acropole écrasée de chaleur. La rhétorique est dangereuse quand elle n'est pas guidée par le souci du vrai, et l'amour funeste quand il n'élève pas. Pourtant, que la visée de la vérité et l'amour divin pour le beau s'emparent des âmes, et tout s'inverse : Socrate, de mythes en discours, dessine les contours de l'essence de l'âme, et trace la voie de la connaissance vraie, celle de la dialectique, qui jetterait les bases d'une rhétorique philosophique. Enfin, il statue sur la redoutable écriture, un jeu sans valeur, à moins que par l'imitation des discours philosophiqus vivants, elle ne contribue à féconder les âmes.
Pourquoi et comment devient-on philosophe ? Tel est bien au total l'enjeu central du Phèdre.
Afficher en entier