Ralph Azham, tome 2 : La mort au début du chemin

Pour être honnête, je n'ai toujours pas compris dans quoi je m'embarque avec cette saga (oui, je suis un peu lente, j'ai le droit). Mais l'univers, l'humour, le côté décalé et les personnages continuent de m'emballer complètement. Et donc je pense bien continuer à lire cette saga. J'ai cependant l'impression qu'on commence à développer des bouts d'intrigues plus concretsSpoiler(cliquez pour révéler), notamment la relation entre Ralph et sa sœur, qui me délivreront sûrement bientôt de cette espèce de sentiment d'incompréhension que je peux avoir. J'ai également trouvé ce tome plus rythmé, avec plus d'action que le premier, et du coup d'autant plus distrayant.

Dès le tome 1, il y avait anguille sous roche. Bien trop d'élus malgré que la situation reste inchangée. De ce côté-là, nous avons quelques confirmations au moins.

Mais les motivations des personnages restent encore à découvrir, ainsi que la mémoire pour certains.

Et puis cette histoire des 16 artefacts magiques (4 bijoux, 4 armes, 4 reliques et 4 objets magiques)... ça sent les embrouilles à plein nez ! J'ai hâte.

Cette suite est une belle suite, surprenante et toujours pleine d'humour. Bien qu'on pleure un peu et que cette suite est un peu plus triste que le tome 1. Mais j'ai un peu de mal à m'attacher au perso, à part pour Ralph. C'est peut-être le seul point négatif de la BD.

Je vous le conseille vivement.

Trondheim maintient sa belle cohérence malgré l'aspect foutraque du scénario et lève un coin du voile sur son amour des belles quêtes héroïques menées par des anti-héros. Ralph n'est pas sans ressemblance avec Herbert du donjon, même si quelques différences pointent.

Avec ce deuxième album, c'est toute la trame scénaristique de la série qui gagne en force et en stabilité. Du fouillis apparent du premier tome, on ne retient que quelques éléments qui seront ici exploités. On garde ainsi cette idée de ces enfants dotés de pouvoirs qui sont rassemblés au même endroit.

Ce deuxième opus des aventures de Ralph Azham nous mènent à Astolia, où Ralph cherchent des réponses. Il y rencontrent des élus avec tous un pouvoir différent.

Lewis Trondheim nous propose ici une suite toujours aussi bien travaillée tant au niveau du graphisme que du scénario. Ce petit héros un peu trouillard arrive tant bien que mal à se sortir des ennuis dans lesquels il se met sans jamais en sortir indemme -en tout cas ceux qui l'accompagnent. Et cette bande dessinée ne déroge pas à la règle des autres bandes dessinées de Lewis Trondheim, il y a beaucoup d'humour, d'autodérision et très peu d'humilité. Une suite qui laisse présager un troisième album tout aussi bon ou meilleur, mais qui malheureusement ne pourra se lire que si vous vous êtes déjà fait plaisir avec le premier opus.

Pour ce deuxième tome je dirais : idem que le premier

L'intrigue continue son chemin. Et Ralph est un personnage décidément très attachant.

L'histoire de Ralph se poursuit, rocambolesque, amusante et pleine d'entrain.

Un tome qui reste très bien.

Comme le premier tome, on sent bien que c'est du Trondheim, on y retrouve l'ambiance et la légèreté de Donjon, et pourtant cette histoire est infiniment plus sombre. L'humour masque la tragédie, et cette légèreté, les personnages anthropomorphes, tranchent avec l'aspect parfois dur et réaliste des réactions des protagonistes. C'est une belle BD. Du Donjon avec la profondeur de Lapinot. Il n'y a que Trondheim pour faire des trucs aussi incroyables.