L'Adoption, Tome 3 : Wajdi

Malgré un début un peu cliché et moyennement intéressant, le milieu et la fin de la BD révèlent des personnages plus sensibles et personnels qu'il n'y paraît. L'adoption est évoquée avec humanité et sans détours, et les dessins aux couleurs douces viennent apaiser un sujet parfois brûlant.

Une bande-dessinée qui a le mérite de ne pas cacher la réalité de l'adoption et ses difficultés. J'ai cependant moins apprécié ce cycle en grande partie à cause des personnages qui m'ont tous énervé, en dehors de Wajdi évidemment. Ils sont insupportables, incultes, très bobo richou, à côté de la plaque. Une lecture pas simple mais très réaliste et juste.

https://elodie-liseuse-lifestyle.blogspot.com/2023/12/ladoption-cycle-2-tome-1-wajdi.html

Ayant eu un beau coup de cœur pour le premier cycle de cette série, je me devais de lire ce nouveau cycle.

Dans ce premier tome, nous faisons la rencontre d'un couple décidant d'adopter un jeune garçon de dix ans en provenance du Yémen. Les choses ne se dérouleront pas comme ils l'espéraient.

Cela n'a pas été le coup de cœur espéré, bien au contraire. J'ai été choquée et attristée par la tournure des planches et la violence de ce nouveau cycle. Pour contextualiser, le couple adoptant appartient à la caste privilégiée et a déjà eu deux enfants. Ils décident d'adopter un jeune garçon du nom de Wajdi, qui ne parle pas un mot de français et qui a fui une zone de guerre, lui ayant privé de son enfance. L'accueil qui lui est réservé m'a profondément attristée et choquée. J'ai eu le sentiment d'une lubie, d'une envie passagère de s'occuper d'un enfant, et au vu de leurs comportements, ils auraient tout aussi bien pu adopter un chien !

J'ai été effarée de voir les planches défiler et les situations toujours plus anxiogènes se dérouler devant mes yeux. Bien évidemment, l'auteur prend le parti de choquer son lecteur pour toucher le public et montrer l'envers de ce que peut subir un enfant adopté. Dans ce contexte, Wajdi en bave à plusieurs niveaux. Entre les moqueries à l'école, le manque de considération du couple adoptant, et le fait qu'il ne connaisse pas la langue, ce jeune garçon vit un nouvel enfer bien différent de celui qu'il avait vécu au Yémen.

J'ai été profondément impacté par le comportement de ces soi-disant parents. Leur manque de considération pour ce que ce jeune garçon a vécu, leurs paroles blessantes, et leurs comportements égocentrés m'ont profondément marqué. J'ai eu l'impression que c'était une envie soudaine, sans réflexion à long terme, et sans véritable réflexion sur la vie de ce petit garçon. C'était comme l'envie que peuvent ressentir certaines personnes dans la quarantaine qui désirent faire autre chose de leur vie. Pour certains, ce serait le tricot, s'acheter une belle voiture... Pour eux, c'est adopter un enfant et vouloir le renvoyer comme un colis dans son pays parce que finalement, ils n'en ont plus envie. Ah bon, pourquoi, ce n'est pas "satisfait ou remboursé" ???

Désolé de mon emportement, mais ce genre de personnes abjectes me hérisse le poil, et j'espère de tout cœur que la suite apportera une fin digne de ce que mérite ce petit garçon auquel on s'attache. J'attends donc la suite au tournant.

J'ai trouvé ce deuxième cycle plus dur que le premier, les réactions des gens face à Wadji m'ont vraiment fait mal au coeur. J'ai lu cette BD très vite et j'ai la suite sous la main, je vais donc commencer ma lecture du deuxième tome dès maintenant !

J'aime toujours autant les graphismes de cette saga. Ce nouveau cycle est différent du premier par son atmosphère et personnages. Cette bande-dessinée montre l'incompréhension d'une famille, de l'école et des proches qui accueillent un jeune garçon qui a pourtant subit la guerre. Les réactions face à Wajdi sont parfois dures à lire.

Qui dit nouveau cycle dit nouvelle histoire, nouveaux personnages mais toujours sur le même sujet : l'adoption internationale. Ici, nous faisons donc connaissance avec Gaëlle et Romain qui ont pris la décision d'accueillir chez eux Wajdi, un garçon yéménite de dix ans qui a grandi dans l'horreur de la guerre.

Gaëlle et Romain sont devenus parents très jeunes, leur fils vole de ses propres ailes au Canada pendant que leur fille, qui vit encore chez eux, est étudiante. De par leur situation professionnelle (et leurs manières), on comprend assez tôt qu'ils vivent aisément. Gaëlle et Romain ont donc les moyens et le temps d'offrir à Wajdi une vie plus épanouie. Mais s'ils s'étaient préparés à ce que Wajdi ait forcément besoin d'un temps d'adaptation, ils ne s'étaient en revanche pas imaginé que ce serait aussi difficile. Car Wajdi, qui n'a connu que la violence de la guerre, qui a vu mourir son père sous les bombardements, qui a perdu sa mère et sa petite sœur quelque part entre le Djibouti et la Lybie, est un petit garçon très en colère, qui ne supporte pas les contacts physiques, refusant même d'enlever son imperméable et sa capuche en toutes circonstances, et qui n'a qu'un seul mode de réaction : la violence. Gaëlle et Romain, totalement dépassés, en viennent à se demander s'ils n'ont pas fait une erreur...

Barrière de la langue, difficultés d'intégration et d'adaptation, violences et souffrances du passé, traumatismes et cauchemars font de Wajdi un garçon incompris, coléreux, distant, sauvage. Comment ne pas s'attacher à ce petit bonhomme qui en a déjà trop vu et trop vécu pour son âge ? Si les parents adoptifs ne m'ont pas tant touchée que ça (je les trouve quand même sacrément "prout-prout"), Wajdi m'a en revanche beaucoup émue.

La fin de ce tome est à fendre le cœur. Je n'ai plus qu'à espérer un dénouement bien plus heureux dans le volet suivant...

Côté graphisme, c'est comme pour le premier cycle : il n'y a vraiment (presque) rien à y redire. Les dessins sont très réussis, beaux, colorés, plein de vitalité, très expressifs, éloquents. J'y ai tout de même relevé une incohérence en ce qui concerne la taille de Wajdi qui, du haut de ses dix ans, arrive seulement à la taille des adultes. À moins que ces derniers soient tous très grands et Wajdi petit pour son âge, ce n'est pas cohérent à mon sens. Normalement, on n'a pas besoin de s'accroupir devant un enfant de dix ans pour être à sa hauteur...

Aussi, j'ai apprécié le petit clin d'œil fait en la personne de Mama Boubou et de son restaurant "Le Sénégal", lieu où les "Gégés" du premier cycle ont pour habitude de se retrouver, de manger et de refaire le monde.

Reçu et lu dans le cadre d'une masse critique privilégiée, je remercie Déborah de Babelio pour la sélection et les éditions Bamboo pour l'envoi de ce très bel et touchant ouvrage.

Une belle bande-dessinée. Les planches sont très belles. Le personnage de Wadji est très touchant, malgré son silence on peut voir ce qu'il ressent. Pour les autres personnages, je suis un peu mitigé par leur comportement qui n'est pas franchement empathique. Les auteurs (dessinateurs et scénaristes) ont réussi à bien montrer les sentiments et émotions en si peu de page. J'ai hâte de lire la suite.

Bande dessinée sur un sujet important : l'adoption. Un couple aisé veut aider un enfant à sortir de la misère, de la guerre et des mauvais traitements. Il accueillent un garçon de 10 ans Wajdi. Celui-ci ne comprends pas le français. Il ne supporte pas qu'on le touche. Les jours passés dans la famille adoptive ne se passent pas trop bien. La famille décide de ne pas garder le petit garçon.

BD touchante et bouleversante. Elle nous montre plusieurs facette d'une adoption qui n'est pas aussi facile qu'on ne le pense. Ici on voit très bien les difficultés d'adaptation de part et d'autre et que le rêve ne correspond toujours pas a la réalité.

Ce nouveaux cycle sur l'adoption est encore plus triste que le premier car les adultes sont assez détestable et seul Wadji est touchant.