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A Argelouse, petit village entouré de landes et de pins, les mariages sont arrangés pour allier les familles et réunir les terrains. Thérèse Larroque devient ainsi Mme Desqueyroux, femme singulière d'un homme ordinaire, enfermée dans sa solitude, piégée par le poids du clan et des intérêts, les convenances et les rumeurs.
Ce roman envoûtant de Mauriac est celui d'une femme prisonnière, un être "coupé de tout, de tous les côtés ", une héroïne sombre qui tentera ainsi, quoi qu'il en coûte, sans plus de scrupules, de se libérer du joug de son mariage et du destin qu'on lui impose.
Qu'importe d'aimer tel pays ou tel autre, les pins ou les érables, l'océan ou la plaine? Rien ne l'intéressait que ce qui vit, que les êtres de sang et de chair. "Ce n'est pas la ville de pierres que je chéris, ne les conférences, ni les nuées, c'est la forêt vivante qui s'y agite, et que creusent des passions plus forcenées qu'aucune tempête. Le gémissement des pins d'Argelouse, la nuit, n'était émouvante que parce qu'on l'eût dit humain."
François Mauriac offre ici un magnifique portrait de femme trouble et complexe. Une femme qui vit l'enfer de la non-communication avec la sensation de s'éteindre un peu tous les jours...
Ce roman de Mauriac nous plonge dans l'intimité étouffante de Thérèse Larroque, devenue Mme Desqueyroux par un mariage arrangé dans le petit village d'Argelouse. Enfermée dans une existence étouffante, elle lutte contre les conventions sociales et les attentes de sa famille. C'est l'histoire captivante d'une femme prisonnière de son mariage, cherchant désespérément à briser les chaînes qui l'emprisonnent. Mauriac nous offre un récit envoûtant, empreint de noirceur et de désespoir, où Thérèse se bat avec détermination pour retrouver sa liberté, peu importe le prix à payer.
Bien que l'enchâssement de la narration, dans ses enchaînements parfois trop abrupts, puisse me confondre parfois, c'est aussi ce qui fait le charme de cette œuvre : avoir non seulement la voix de Thérèse elle-même mais également celle d'un narrateur qui la connaît - elle et tous les autres - et qui reste profondément bienveillant à son égard, ce qui n'a pas manqué de m'émouvoir à plusieurs reprises.
Thérèse Desqueyroux est un récit entêtant comme la chaleur d'été, glaçant comme les pires froids d'hiver - mais plus que tout : intimement humain.
Ce fut une lecture difficile, obligatoire au collège...
Quel ennui...
Je me rappelle surtout des descriptions de la forêt landaise sombre, sinistre, les troncs noirs des pins... je venais d'arriver dans la région et je n'aimais pas cette enfilade d'arbres toujours revêtus de leur parure verte, sans aucun automne...!
Heureusement que je lisais Jules Verne et Pearl Buck ! Grâce à ces deux auteurs, je suis devenue une accro aux livres … pas grâce à Mauriac !
Lorsque je lis F.Mauriac, j'ai l'impression de me couvrir d'un voile noir qui peserait une tonne ! Sa plume est lourde, tellement lourde que je suis fatiguée de le lire ... J'avais déjà ressenti ça avec " le baiser au lépreux " mais l'histoire est tellement noire que j'ai cru que ce sentiment venait de là : cet homme si laid qu'il se fait peur à lui-même. Ici l'histoire n'est pas moins noire mais le synopsis de départ me plaisait bien : Une femme qui tente d'empoisonner son mari et qui s'en sort avec un non-lieu pour éviter le scandale et ainsi sauver leur nom de famille ... Oui, bon je n'ai pas du tout ressenti ce que j'aurais dû ressentir ! Au contraire avec l'auteur, j'ai comme cette impression de "tiens toi bien à table ! " , " as tu fait ta prière avant de dormir ? " ... Tout dans le paraître mais aucun sentiment ! C'est froid, c'est lourd, c'est trop austère pour moi ... Ce livre est donc le dernier que j'ai lu de cet auteur, je ne le lirai plus ! Tant pis
Objectivement très bien écrit mais...c'est tout. ^^'
J'y ai retrouvé l'ennui de "Mrs Dalloway" de Virginia Woolf (coucou @LadyWaf !)...avec une touche de poison qui ne rajoute étrangement aucun piment à l'affaire.
Constater (une fois encore) que la condition féminine a mis tant de temps à évoluer (hélas) que même les mieux placées socialement (mais sans pouvoir se débarrasser de leur carcan et dans l'impossibilité d'être indépendantes) se retrouvaient à souffrir de frustration chronique et de neurasthénie sournoise...ça fout le bourdon ! (D'autant qu'il reste encore tant à faire.)
Si je comprends que l'affaire Canabie (ainsi que ce roman qui s'en inspire) ait pu connaître un certain retentissement...j'avoue que malgré le talent manifeste du récit : je suis restée de marbre tout du long.
Toutefois étrangement...le film me fait de l'œil ! (Audrey Tautou y est pour beaucoup.^^)
Lu lycéenne. J'avais détesté à l'époque ce roman tiré d'un fait réel. Sombre et pessimiste, malgré le profil psychologiquement intéressant des personnages et l'analyse d'un certain milieu social.
Thérèse Desqueyroux, acquittée après avoir tenté d'empoisonner son époux, elle devient "prisonnière" dans sa propre maison, en proie au désespoir, face à ses souffrances et sa culpabilité, ruminant ses rancoeurs... Une atmosphère pesante, lourde, étouffante. La plume de Mauriac ne m'avait pas touchée.
Lu pour le lycée. Un livre très compliqué, mais avec un style d'écriture très intéressant ! Pas très accrocheur et assez inintéressant dans l'histoire, mais avec un peu de volonté, on s'y fait. La fin est satisfaisante, l'intrigue qui se construit et s'explique sur toute l'œuvre se comprend à la fin, et les personnages ont une évolution, un développement construit et intéressant.
Dommage qu'il ne soit pas vraiment étudié en cours.
Résumé
A Argelouse, petit village entouré de landes et de pins, les mariages sont arrangés pour allier les familles et réunir les terrains. Thérèse Larroque devient ainsi Mme Desqueyroux, femme singulière d'un homme ordinaire, enfermée dans sa solitude, piégée par le poids du clan et des intérêts, les convenances et les rumeurs.
Ce roman envoûtant de Mauriac est celui d'une femme prisonnière, un être "coupé de tout, de tous les côtés ", une héroïne sombre qui tentera ainsi, quoi qu'il en coûte, sans plus de scrupules, de se libérer du joug de son mariage et du destin qu'on lui impose.
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