Engagée en 1887 au journal New York World du célèbre Joseph Pullitzer, Nellie Bly se voit confier une mission pour le moins singulière: se faire passer pour folle et intégrer un asile, le Blackwell's Island Hospital à New York. Intrépide, Courageuse et soucieuse de dénoncer les conditions de vie des laissées-pour-compte, elle accepte le défi et endosse le rôle. Elle reste 10 jours dans l'établissement et en tire un brûlot.
Craignant de succomber au sommeil, je me mis à remonter le temps. Étrange entreprise, en vérité ! On réalise que le plus petit incident ajoute un maillon supplémentaire à la chaîne qui nous rive à notre destin. Je vécus une seconde fois le roman de ma vie, et contemplai avec un frisson d’excitation les vieilles amitiés, les joies et les peines anciennes. Je tournai les pages de mon existence, laissant le passé jaillir dans le présent. "
Un document poignant, glaçant, dont l'écriture n'a pas pris une ride alors que ce livre date de 1887. En plus d'être résolument moderne dans le ton, il pousse à regarder et envisager les instituts psys et les EHPAD actuels sous un angle p^lus novateur et surtout plus humaniste.
Un témoignage journalistique intéressant car à l’époque je suppose que s’infiltrer dans un tel établissement uniquement dans le but de connaître de l’intérieur ce monde était rare et risqué.
J'ai lu ce roman en partie grâce à la série American Horror Story pour ceux qui connaissent ils se sont inspiré de ce roman pour la saison de l'asile.
Et je ne suis vraiment pas déçu de ce livre !
On prend vraiment compte des conditions que pouvait vivre les patiens en psychiatrie.
J'ai eux aussi l'impression que cette histoire était une pure fiction vu les conditions sanitaires qu'a pu vivre l'autrice, comparé à aujourd'hui ! Certe 133 ans se sont écouler depuis la sortie du livre en 1887.
Mais, c'est tou de même choquant de comparer les conditions de vie de maintenant à avant en matière de santé.
Je recommande vivement ce livre il nous donne un autre point de vue sur la santé, le traitement des patiens en psychiatrie, le personnelle ect... de l'époque !
"10 jours dans un asile" se lit comme un roman, mais il n'en n'est rien; ce n'est pas de la fiction, et Nelly Bly a bel et bien accepté, au péril de sa santé mentale, d'aller se faire enfermer dans un asile, le temps d'y découvrir les horreurs qu'on y faisait subir aux femmes. Grâce à elle, leurs conditions ont évolué.
Nelly Bly est une journaliste courageuse qui ne recule pas devant sa mission pour dénoncer les violences que subissent les patientes de l'asile. Quelle comédienne ! Le passage au tribunal ressemble à une pièce de théâtre tellement cela n'a aucun sens.
J'étais angoissée en lisant son parcours dans cet enfer, chaque geste qu'une femme ose peut l'amener à être torturé. On peut remettre en cause la santé mentale de certaines infirmières, qui sont bien plus folles que certaines patientes. C'est très inquiétant de voir à quel point il était simple, à l'époque, d'enfermer une femme à l'asile pour des raisons absurdes, une manière de s'en débarrasser bien sûr...
Un reportage très fort émotionnellement.
Les deux autres enquêtes sont tout aussi intéressantes sur les conditions des femmes dans le monde du travail.
Résumé
Engagée en 1887 au journal New York World du célèbre Joseph Pullitzer, Nellie Bly se voit confier une mission pour le moins singulière: se faire passer pour folle et intégrer un asile, le Blackwell's Island Hospital à New York. Intrépide, Courageuse et soucieuse de dénoncer les conditions de vie des laissées-pour-compte, elle accepte le défi et endosse le rôle. Elle reste 10 jours dans l'établissement et en tire un brûlot.
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