Courrier sud

Une lecture poétique qui se dessine par l'amour que porte Saint-Exupéry sur les thématiques de l'aviation, du ciel et de son premier amour. Sa plume se peint délicatement dans un environnement stressant et enivrant où sa toute première relation s'y touche dans les maux de l'auteur. Un livre pour lequel on ne ressort pas indifférent. En effet, Antoine sait magner l'art de la description dans une lecture soigneuse et respectueuse. Entre fiction et autobiographie, l'auteur sait convaincre son lecteur au fil des pages en se laissant imprégner de sa douleur et de son amour du pilotage aérien. Bien que quelques fois, certains passages furent complexes par les pensées défilantes de celui-ci, ce qui a rendu parfois la lecture moins fluide, la globalité du récit s'harmonise.

N'ayant lu que le Petit Prince, ce style d'ouvrage est aux antipodes de ce que propose Saint-Exupéry, dans un cadre oriental, quand un amour impossible s'alimente au gré des pages, on ne peut qu'apprécier les moindres mots qui déferlent de page en page. Ce qui rend ce livre spécial n'est pas forcément la partie dramatique de sa vie amoureuse, mais sa perception de ses amours. Entre celui qui lui promet une vie courte et dangereuse, tandis que l'autre peut être plus longue et harmonieuse, tout ce percute dans un amas de sensibilité intéressante et touchante.

Un livre que je conseille fortement.

J'ai bien aimé ce livre lorsqu'ils étaient en vol et qu'ils avaient quelques péripéties intéressantes. Néanmoins dès que Antoine de Saint-Exupéry a commencé à parlé de Geneviève j'ai décroché jusqu'au moment où ils redécollaient et ainsi de suite...

Courrier Sud est le premier roman paru de Saint-Exupéry « soutenu » en cela par André Gide, excusez du peu… Ce roman a donc tous les défauts de la jeunesse : une histoire confuse qui se perd dans les considérations poétiques, une écriture dynamique presque nerveuse où l’on perçoit le stress du jeune auteur qui fait tout pour épater ou pour le moins ne pas décevoir.

Bien qu’un des fil conducteur soit l’acheminement du courrier et les risques pris par ces pionniers de l’aéropostale, Courrier Sud n’est pas, à proprement parlé, un roman relatant l’épopée de ces pionniers. Je m’attendais un peu à cela et c’est la raison pour laquelle, je pense, j’en ressors un peu désappointé voire déçu.

Pour autant toute la sensibilité, la finesse, la poésie de Saint-Exupéry sont déjà présents dans Courrier Sud. Ainsi que les thèmes principaux de son œuvre à venir : Le désert, les étoiles, la fragilité de la vie, la solitude, la contemplation du monde…

Après cette première œuvre pleine de promesse, nul n’allait plus savoir si Antoine de Saint-Exupéry « volait pour écrire ou écrivait pour voler »…

Je n'ai pas accroché du tout à l'histoire. C'est très bien écrit, les phrases sont jolies ça sonne bien mais je n'ai pas réussi à entrer dans le cœur du récit. Très déçu, j'ai le sentiment d'être passé à côté, pourtant j'ai beaucoup aimé ses autres romans et j'étais très motivé. Durant les années 1927 et 1928, Sain Ex fut pilote de ligne à l’Aéropostale entre Toulouse et Dakar, via Alicante, Malaga, Tanger, Casablanca, Agadir, Cap Juby, et Cisneros. Dans ce recueil de souvenirs publié en 1929 (son premier roman) , il évoque dans un style lyrique et poétique la vie de son ami Jacques Bernis qui assura la liaison tandis que lui était chef d’escale à Cap Juby .

un roman un peu étrange. Histoire d'amour et d'aviateur acoompagnés des paysages, dangers, solitude et héroisme.

Bernis est un pilote, habitué à sa carlingue solitaire. Entre deux voyages, il rentre en ville et fréquente amis et cafés. Geneviève, amour de jeunesse, mariée, vient de subir un traumatisme. Elle quitte son époux et rejoint Bernis..

Ce qui est vraiment beau chez Saint-Exupéry, c'est la poésie avec laquelle il raconte son histoire. Et particulièrement lorsqu'il décrit les vols, qui ne sont que sensations. Ces passages-là sont sublimes dans chaque livre de Saint-Exupéry.

Mais mon problème, c'est le reste de l'histoire. Je la trouve assez décousue, on passe sans cesse du narrateur au personnage principal dans un ordre qui n'est pas toujours chronologique. En fait, dès qu'on était plus dans les airs, je décrochais. Je n'arrive pas à m'intéresser à cette histoire d'amour déçue, au lien qui unit le narrateur et le pilote... Et quand la fin arrive, je suis surprise : parce qu'elle aurait tout pour me plaire mais est si soudaine que je reste sur ma faim. J'étais bien plus intéressée par le pilote que par l'homme.

J'avais beaucoup aimé cette histoire lorsque je l'avais lue !

Quand Saint-Exupéry parle d'aviation j'accroche tout de suite mais dés qu'on ne vole plus, je sais pas, j'arrive pas à me concentrer sur l'histoire. Tout le passage avec Geneviève, je suis passé à côté, j'avais beau me concentrer sur l'histoire, je me suis perdu et j'ai raccroché les wagons dés qu'on a redécollé. Et pourtant, à la fin, quand Bernis la retrouve, là, c'était bien.

J'ai retrouvé en partie ce que j'aime chez Saint-Exupéry et malgré le long passage à vide, c'était un vol agréable.

J'ai bien aimé ce livre, même si aujourd'hui je ne me souviens plus de l'histoire en détail. L'écriture est très belle

J'ai apprécié la lecture de ce roman. Le style d'écriture est subtil et assez particulier. Tout est sous entendu ce qui rend parfois la lecture difficile.