Inspecteur Karel Jacobs, Tome 1 : Ineffaçables

Après avoir lu "meurs mon ange", j'avoue que j'avais envie de connaitre, un peu plus, cet inspecteur Karel Jacobs et de découvrir sa naissance au bout de la plume de Clarence.

Une fois n'est pas coutume, je fût conquise par ce thriller noir, percutant et addictif.

Il faut dire que Clarence s'est inspirée de faits divers survenus à Bruxelles, avec des fresques pornographiques, et en fait un excellent roman, où ces fresques sont reliés à des meurtres plus sordides les uns que les autres.

Aves ces chapitres courts, l'auteure maintient le suspens jusqu'au bout.

Elle nous plonge dans uns histoire glauque, mais avec des personnes tellement attachants.

Sans oublier, ces belgicismes, qui donne un côté plus réaliste, pour la belge que je suis; Verdomme!

J'avoue que cela faisait un moment que je n'avais plus ressenti cette adrénaline en tournant les pages et cette envie de savoir la fin, tout en évitant de le terminer.

Merci Clarence

Une nouvelle auteure que j'ai rencontrée cet été au salon du livre Noir Vézère. J'avoue que cette année ils ont fait forts en invitant une pléiade de nouveaux écrivains que j'avais très envie de découvrir. Clarence Pitz présentait "La parole du chacal", "Meurs, mon ange" et "Ineffaçables"; C'est ce dernier qui m'a attirée le plus (pour l'instant) par sa thématique des fresques de rues.

Comme le résumé nous le décrit, l'auteure nous entraine à Bruxelles en 2016, découvrir, dans un premier temps du street art, fresques réalistes et spéciales que l'on peut voir réellement dans certaines rues de la ville, dans un second temps les crimes qui s'y perpétuent avec une ressemblance ahurissante de cet art urbain qui se dévoile au petit matin.

"… - Après cinq ans ? Pourquoi aujourd'hui et non pas avant? Il y a tous les jours des graffitis qui apparaissent sur nos murs. - Mais ils ne ressemblent pas à ça! Avant, les graffitis touchaient uniquement à la propreté de la ville et à l'argent public. Ici, il y a atteinte aux bonnes mœurs. Figurez-vous que ce matin, quand les habitants du quai de la Houille, près de la place Sainte-Catherine, se sont réveillés, cet anus géant ornait les murs de leur quartiers! - Á première vue, on pourrait y voir une araignée…"

Accrochez-vous quand même! Une série de crimes abjectes va s'enchaîner et les pistes sont minimes quant à déloger le ou les criminels. Outre mon côté noir pour affectionner ce style de lecture, le plus dans ce récit était de visiter Bruxelles et d'aller sur le net pour voir la réalité de ces murs ineffaçables. Un roman puissant, corsé, où la pression est exacerbée et soutenue, tout au long de ces quelques 600 pages, avec de légères pointes d'humour. Un bon mélange entre arts et crimes que je recommande pour les amateurs du genre, original et bien écrit. Le prochain sera sûrement "Meurs, mon ange" le titre m'attire beaucoup! À suivre…

Intrigue se passant à Bruxelles... C'est assez rare pour le souligner et les descriptions des lieux sont très fidèles. Seul bémol que je déplore : en Belgique, le Lotto® s'écrit avec deux "t" et non pas Loto® à la française.

Lecture plus que agréable, j'ai passé un excellent moment livresque. Quel plaisir de se promener dans les rues de Bruxelles, dans les quartiers que je connais plus que bien. Clarence nous emmène dans son thriller de page en page, de surprises en surprises. Derrière chaque fresque on trouve un acte barbare. J'ai été plus que happée par cette lecture. Clarence tu m'as scotchée.

Cette critique va rejoindre les nombreux avis positifs qui ont été faits de ce thriller, qui se lit très facilement, dont l'intrigue est passionnante , qui a le mérite d'être original . Ineffaçables de Clarence Pitz est pour moi une grande réussite . Les prix obtenus par ce roman sont amplement mérités .Il regroupe tout ce que j'aime : une très belle écriture, un rythme intense, une intrigue prenante et originale ( des tags d'un genre très particuliers apparaissent subitement sur les murs de la ville de Bruxelles , et peu après des gens sont retrouvées mutilées , mutilations reproduisant ces tags) , un cadre sortant de l'ordinaire ( milieu de l'art et des tags en particuliers) , des personnages pour la plupart attachants ( malgré un qui est particulièrement mou et naif, je lui aurait bien mis des claques pour le sortir d'une relation que j'ai trouvée malsaine), des thématiques d'actualité ( le consentement notamment ) très intéressantes , des crimes et mutilations bien sordides et glauques , et inventifs ( ce crayon!!!! ................... un livre jouissif pour ceux qui aiment les belle tortures !) ,avec en plus de l'humour qui a fait mouche Et en prime le joli décor que représente la ville de Bruxelles , qui donne envie de la visiter ( notamment pour voir les tags dont s'est inspirée l'auteure ) , L'auteure ayant réussi à rendre les descriptions vivantes . Bref ce livre m'a régalé , je ne peux que vous le conseiller , tout comme je conseille de lire de cette auteur ( aussi talentueuse que sympathique) La parole du chacal, qui s'il m'a personnellement moins plu car pas dans le même genre de thriller , est tout aussi bien écrit . J'ai hâte de lire le nouveau roman " meurs mon ange" qui sortira le13 octobre . Vivement !!!!

J'ai adoré ce polar. Très original, car tiré d'un vrai fait divers survenu à Bruxelles à partir de 2016, ou un mystérieux graffeur à eu l'audace de peindre des fresques très controversées, à caractère sexuel ou violent sur des murs à grande visibilité, dans divers quartiers, l'auteur à tissé son enquête à partir ce fait. Ces fresques qui ont choquées certain, n'ont toutefois pas été effacées sur décisions des autorités. D'une part, l'auteur nous offre une balade au travers de la ville de Bruxelles, qui vous donnera l'envie d'y aller ou d'y retourner pour ma part. Des personnages très attachants, comme Karel, inspecteur très impliqué et Fred, un bleu à l'humour noir, les deux flics principaux en charge de l'enquête et d'autres plus exaspérants comme Virgile, flic meurtri, mis au placard et Marcel, chef de la police fédérale, plus impliqué dans ces congés, qu'avec son équipe. Dès le départ, j'ai été captivée par cet univers Bruxellois. A chaque nouvelle scène ou nouvel emplacement, j'allais voir sur le Net pour m’imprégner du lieu. Dans cette ambiance, surgissent des crimes plus terribles les uns que les autres qui mettent les autorités dans l'embarras et la police se retrouve à mener une enquête sans aides et sous silence. Un polar que j'avais du mal à lâcher, tant chaque fin de chapitre impliquait un nouvel indice ou un nouveau rebondissement. Une auteure à suivre indéniablement.

Après ma rencontre avec Virginie Sarah-Lou, je vais vous conter celle avec Clarence Pitz, auteure belge talentueuse. Je l’avais découverte sur les réseaux sociaux par l’intermédiaire de Cyril Carrère, lorsque j’ai eu la chance de lire ses deux premiers thrillers. Ne voulant pas continuer les échanges dans le monde virtuel, nous avons profité de la Foire du Livre de Bruxelles 2019 pour nous rencontrer. Depuis lors, nous ne manquons pas de nous faire un petit coucou lors des foires et salons du livre auxquels nous nous rendons.

Bon, trêve de bavardages et revenons à nos moutons. « Ineffaçables » est son second roman. Son premier « La parole du chacal » m’attend dans ma pile à lire. J’ai commencé ma découverte de son univers littéraire par « Ineffaçables », tout simplement parce que les décors sont plantés dans Bruxelles. Même si je suis belge, je me rends compte que je ne lis que très peu de livres qui s’y passent. Maintenant, c’est chose faite, j’ai rajouté une flèche à mon arc.

Alors que des attentats viennent de se dérouler dans la capitale de l’Europe, des fresques à caractère sexuel font leur apparition sur des façades de la ville. Mais la police doit également faire face à des crimes sexuels violents où le mystère du coupable reste entier. Un trio d’enquêteurs assez atypiques se verront confier l’affaire.

Quel plaisir de retrouver dans sa lecture plein d’endroits dans lesquels je me suis déjà rendue et que je parcours quasi chaque jour quand je vais travailler. Découvrir une ville par sa lecture, c’est s’y évader mais c’est encore plus savoureux lorsque l’on s’y est déjà rendu. Mêlant lieux touristiques au Bruxelles plus pittoresque, c’est la ville dans sa globalité qui y est dévoilée.

Autre élément que j’ai vraiment beaucoup dans ma lecture est d’y trouver des termes et des expressions bien de chez nous ! Pauvres français qui risquent de ne pas comprendre notre phrasé si particulier. Non je plaisante, des notes de bas de page seront là pour vous aider

Le plus dur pour un auteur de romans, quelque soit le genre, est de confirmer après un premier roman remarqué et remarquable.

C'est le cas par exemple de Clarence Pitz qui m'avait secoué avec son premier thriller, La parole du Chacal, un voyage au pays des Dogons au Mali, une ethnie aux moeurs particulières, une histoire machiavélique et suffisamment tortueuse pour y avoir laisser quelques plumes ...

Un périple estomaquant jusqu'au bout de l'enfer, pour une immersion complète, des personnages qui se voulaient juste authentiques, vulnérables et fragiles au point d'y éprouver de l'empathie, il n'en fallait pas plus pour s'y frotter et oublier tout préjugé d'un continent décidément bien mystérieux.

Comme dans son précédent opus, la finaliste du concours VSD-RTL du meilleur thriller 2018 continue son exploration de la nature sombre et cachée de l'être humain, disséquer les états d'âme de ses protagonistes en proie à des doutes existentiels mais pas que, le lecteur comprend vite que le passé rattrape toujours les vivants, tôt ou tard, parfois il est possible d'anticiper, d'autres fois c'est tout l'édifice qui vacille, le style direct et sans fioritures participe à toucher le coeur de la tourmente, entremêlant plusieurs pistes en autant de tableaux, si ces derniers décorent désormais certains quartiers de la ville la plus importante de Belgique, si les habitants ont de quoi être choqué ou affecté par cette image qui peut bouleverser leur routine, je vous épargne combien le rapport de force entre les autorités engluées dans une zone de confort contraste avec l'ouverture d'esprit, l'inspiration ou le respect de la liberté.

Une construction qui aime jouer avec les lecteurs, alternant les personnages principaux comme la vision décadente d'une humanité en perte de vitesse et de repères, le style s'affine pour cristalliser toute la fragilité et la dure réalité du quotidien, des pouvoirs publics rattrapés dans la réalité des récents attentats terroristes, impitoyablement la recherche de la vérité souffrira devant l'incongruité de la situation, quand la transgression défie l'imagination, ce sont alors autant le rôle de l'image renvoyé par les effets réflecteurs que la subversion à l'oeuvre, quelle limite l'être humain peut-il encore espérer repousser avant que tout n'explose et ne fasse basculer plusieurs destins aux affres du passé ...

L'autre point fort d'Ineffaçable n'est en soi pas une surprise, compte tenu de l'origine de l'auteure et de sa profession, encore fallait-il réussir à faire ressortir l'essence d'une ville aux carrefours de tous les possibles, entre culture riche en histoire avec un grand H et ses traditions, tout comme la relation qui s'instaure de force entre l'Art et l'Anthropologie, l'étude de l'être humain dans toutes sa complexité et ses effets concrets sur autrui, sa vulnérabilité ou sa force, sa détermination ou sa fragilité, manipulation et trahison, vérité et mensonges, autant de constantes que de variables, flirter avec les tabous et les interdits dans une société aujourd'hui ouverte à la multiculturalité mais aussi à sa radicalité par le prisme du vivre-ensemble, Ineffaçables sème le trouble et percute la conscience, il se veut avant toute chose la descente vertigineuse de plusieurs personnages en pente brutale, en rupture complète avec une société qu’ils ne comprennent plus, des valeurs qu'ils n'arrêteront pas de rechercher, inlassablement, au fil des chapitres courts mais intenses tout à la fois.

Point de vision manichéenne d'une lutte entre le bien et le mal ici, soit une réduction simpliste facilitant le travail du lecteur, presque 500 pages que j'ai pris plaisir à dévorer, un moment coupable à se cacher derrière les fresques qui sont toutes sauf innoncentes, comme si tout le monde avait quelque chose à se reprocher ici-bas, hier et aujourd'hui se confondent dans un ballet incessant de révélations en surprises, j'ose maintenant espérer que jamais deux sans le troisième permettra à celle qui est professeur d'Anthropologie et d'Histoire de l'Art, Clarence Pitz Auteur, d'imprimer son empreinte dans la sphère des meilleurs auteurs de thrillers, comme d'occuper dans un proche avenir la place de la plus haute des cristaux composant l'Atomium, l'avenir le dira.

Je n'ai qu'un conseil à vous donner, il faut foncez!

L'auteure nous livre un thriller époustouflant, intriguant et même destabilisant le tout en plein coeur de Bruxelles.

La plume très créative de Clarence vous captivera, c'est surprenant et terriblement addictif si bien qu'on en redemande!

Impossible à lâcher!! Une enquête risquée qui ne ressemblera à aucune autre, préparez-vous à trembler dans les rues de la capitale belge.

Des fresques obscènes, des sévices et des crimes machiavéliques s'imprègneront dans votre cerveau même quand vous aurez fini ce livre.

Une enquête aux multiples facettes face à une ville qui veut garder une certaine prestance et qui vise le politiquement correct.

Une écriture rondement bien menée qui vous fera sourire à certains moments mais croyez-moi vos dents finiront par grincer devant tant de monstruosités.

Attention... après votre lecture vous n'aurez plus qu'une obsession, celle d'avoir votre propre crayon souvenir de Belgique^^

On vous aura prévenu!

Bravo à l'auteure, gros coup de coeur et vivement le prochain.

Nous voici à Bruxelles. Ma ville natale. Celle que je continue de côtoyer tous les jours pour aller travailler. Je me rappelle encore comme ces graffitis géants avaient défrayer la chronique à l'époque. J'ai été vraiment impressionnée par la manière dont l'auteure s'est appropriée ce bout d'histoire de notre belle ville. Le fait de me retrouver dans des endroits que j'ai côtoyé et que je côtoie encore, m'a encore plus absorbé dans l'histoire. J'ai pour habitude d'aimer pouvoir imaginer complètement les endroits dans lesquels me transportent les livres, ce fût donc une expérience nouvelle que d'avoir certains environnements "imposés". Et pourtant c'était très plaisant. L'histoire est extrêmement bien ficelée. Chaque élément a son importance. Le rebondissement final m'a littéralement scotchée ! Les petites notes d'humour noir que l'ont peu croiser sont à mourir de rire si nous avons l'esprit ouvert à ce type de remarques. J'ai aimer l'histoire de fond de cette petite vieille, qui nous fait dire que décidément, c'est bien vrai qu'il ne faut pas avaler tous ce que l'on nous sert sur un plateau. Et enfin je terminerai par ces expressions bruxelloises qui sont absolument délicieuses ! J'espère que mes amis français ne m'en tiendront pas rigueur, mais je me suis imaginée la manière dont ils prononceront toutes ces expressions ... et j'ai bien ris ? Bref, Clarence est décidément une auteure pleine de ressources qui nous a prouver qu'elles a plus d'une corde à son arc. J'ai hâte de voir dans quel univers elle nous emportera dans de prochaines aventures.