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On l'appelait la mare au Diable, car ses brumes, le soir, égaraient les voyageurs. Perdus à leur tour, Germain, Marie et le Petit Pierre sont forcés d'y passer la nuit. Le laboureur et la jeune fille ont le cœur triste. Germain va chercher une épouse pour s'occuper de ses enfants orphelins de leur mère. A quoi bon se marier, pense-t-il, quand l'amour n'y est pas. Et Marie a quitté sa mère, ce matin, en larmes, pour se louer comme bergère à la ferme des Ormeaux, si loin. Seul, Petit Pierre, le fils de Germain, est heureux et confiant. De lui dépendra le sort de ceux qu'il aime tant. Dédié à Chopin, ce bref roman champêtre a un charme inégalé. George Sand a vu le beau dans le simple. Elle chante, quelquefois en patois, les joies de l'amour, de l'enfance et du travail de la terre. Beaucoup d'amour et un peu d'idéalisme sont ses secrets.
Je n'avais jamais lu du George Sand et je ne suis pas déçue du détour ! La mare au Diable est un livre court, rempli de belles choses, merveilleusement écrit et qui se lit si facilement que cela se fait en une journée.
Dès que je l'ai eu fini, j'ai enchaîné avec La Petite Fadette, où je retrouve tout ce que j'ai aimé dans la Mare au Diable !
Lorsque j'ai ouvert ce livre, je ne m'attendais pas du tout, mais alors pas du tout, à lire une histoire pareille. Cette lecture, je l'ai repoussée au moins 20 fois tellement j'appréhendais cette auteure ... Comme quoi, on a des a prioris parfois ! Je suis agréablement surprise donc d'avoir lu cette petite histoire toute mignonette... Une histoire à raconter le soir à ses enfants. Je pensais y mettre au moins une semaine, au final je l'ai lu en un jour. L'histoire de Germain, jeune veuf qui cherche à se remarier. Une belle histoire d'amour qui se finit bien ! J'ai beaucoup apprécié ce moment de lecture !
Ce qu'il me reste aujourd'hui de la Mare au diable ,que j'avais lu il y a quelques années, c'est surtout une atmosphère, plutôt qu'un scénario bien précis. L'écriture était telle que je m'étais imaginée des paysages de campagne et de forêt obscurs, rouge sang et orange feu, laissant une très belle impression à l'imagination et aux rêves...
Jolie petite histoire, vite lue pour laquelle vu le titre je n'imaginais pas une telle simplicité. J'ai aimé aussi les explications autour de la fête du mariage et tous les rites qui existaient à l'époque, certaines choses se rapprochant de choses modernes que j'ai vues sans que je puisse me l'expliquer et d'autres rituels qui se sont perdus mais qui existent encore ailleurs, dans d'autres cultures. C'est drôle de voir des similitudes auxquelles je n'aurais pas songées autrement.
𝘓𝘢 𝘮𝘢𝘳𝘦 𝘢𝘶 𝘋𝘪𝘢𝘣𝘭𝘦 est mon premier roman de George Sand, et ne sera certainement pas le dernier. J'ai beaucoup apprécié la fluidité, la simplicité et la beauté de la plume de cette auteure, et j'aimerais beaucoup me plonger dans d'autres de ses histoires.
Cette lecture est une belle découverte. L'histoire n'a rien d'extraordinaire, et pourtant elle est captivante. C'est l'histoire de Germain, un honnête travailleur de la terre, veuf, que l'on somme de se remarier, bien qu'il ne soit pas totalement guéri du décès de sa femme. Et c'est l'histoire de la petite Marie, une toute jeune femme contrainte de quitter sa famille pour trouver un travail de bergère. Sans oublier Petit-Pierre, orphelin de mère, sincère, touchant et attendrissant, qui fait le voyage en compagnie de son père et de celle qu'il aimerait avoir pour maman. C'est un roman très doux, qui met en lumière des êtres vrais et simples, la naissance de sentiments amoureux, l'innocence de l'enfance, dans le cadre d'une campagne joliment décrite pas George Sand. À travers ses mots, on entend tantôt le son que produit le vent dans les branches, celui d'un fruit qui tombe sur le sol, mais aussi le vol des oiseaux dans la nuit noire.
Il me tarde de découvrir d'autres oeuvres de cette auteure, telle que 𝘓𝘢 𝘱𝘦𝘵𝘪𝘵𝘦 𝘍𝘢𝘥𝘦𝘵𝘵𝘦, qui m'a été recommandée.
Résumé
On l'appelait la mare au Diable, car ses brumes, le soir, égaraient les voyageurs. Perdus à leur tour, Germain, Marie et le Petit Pierre sont forcés d'y passer la nuit. Le laboureur et la jeune fille ont le cœur triste. Germain va chercher une épouse pour s'occuper de ses enfants orphelins de leur mère. A quoi bon se marier, pense-t-il, quand l'amour n'y est pas. Et Marie a quitté sa mère, ce matin, en larmes, pour se louer comme bergère à la ferme des Ormeaux, si loin. Seul, Petit Pierre, le fils de Germain, est heureux et confiant. De lui dépendra le sort de ceux qu'il aime tant. Dédié à Chopin, ce bref roman champêtre a un charme inégalé. George Sand a vu le beau dans le simple. Elle chante, quelquefois en patois, les joies de l'amour, de l'enfance et du travail de la terre. Beaucoup d'amour et un peu d'idéalisme sont ses secrets.
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