La soif primordiale
Auteur
- Pablo De Santis (Écrivain)
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Classement en biblio - 10 lecteurs
extrait
Lorsqu'il est seul et pense que personne ne l'observe, l'individu le plus banal devient une énigme : il fait un geste inattendu, il murmure, se prend la tête avec désespoir. Mon oncle se contentait de répondre à la radio, et de temps en temps il s'arrachait les poils des sourcils. Mon oncle, plus sensé des hommes, lui aussi paraissait fou quand il est était seul.
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Je ne m'y connais pas beaucoup en romans sur les vampires, mais ce roman a un effet totalement scotchant, très addictif, offre une ambiance étrange et prenante, un sentiment de clair-obscur envoutant, laissant une large place à l'imagination grâce aux descriptions succinctes qui donnent une grande liberté à la compréhension personnelle et au ressenti du lecteur.
L'ambiance du Buenos Aires des années 50 est magnifiquement reconstituée, avec une touche de fantasmagorie qui m'a énormément séduite.
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Une histoire intéressante où l'on découvre des vampires d'un autre monde évoluant aussi différemment qu'à l'habitude. Ces derniers sont même plus craintifs. Je ne dirais pas que c'est un chef d'oeuvre mais ça vaut le coup de lire ce roman.
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Appréciant énormément la littérature vampirique, j'ai été ravie de lire ce livre. J'ai beaucoup aimé la vision de Pablo de Santis, différente de la vision du vampire que l'on connait.
J'ai adoré le début, il installe très bien l'histoire, et c'est un vrai plaisir de dérouler les pages. On est dans l'ambiance, on imagine très bien les scènes et c'est savoureux.
Petit bémol vers le milieu/fin où j'ai été moins enchanté, peut-être parce que les événements se précipitent et les choses étaient moins installées, j'ai pris moins de plaisir qu'au tout début.
Chaque Antiquari ou presque est très intéressant et cela aurait mérité que chaque personnage soit davantage développé.
Il demeure dans ce livre des pépites, des images gothiques incroyables qui ne demandent qu'à être dessiné tant visuellement elles semblent belles, comme avec la Sibylle et son jardin-livres. Incroyable.
Un livre à lire si on s'intéresse aux mythes du vampire car la vision originale de l'auteur ne laisse pas indifférente.
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Je ne pense pas que ce livre me laissera un souvenir impérissable. Présenté comme une réinterprétation du mythe des vampires, un dépoussiérage en règle, j'ai eu le sentiment inverse : qu'on recouvrait le vampire d'une chape poussiéreuse à vouloir le reléguer à tout prix dans l'ombre au côté d'antiquités. Pourtant, l'auteur a fait un travail très poussé sur les personnages, qu'ils soient antiquaires ou humains passionnés. L'Argentine des années 50 est assez immersive. Mais le bât blesse en deux endroits selon moi : un narrateur extrêmement passif qui ressasse toujours la même chose et, dans le même ordre d'idée, une narration qui n'arrive pas à emporter. On raconte sans y mettre le moindre sentiment. Je suis donc restée en dehors du livre.
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Sombre et envoûtant. Sans jamais écrire le mot "vampire", Pablo de Santis nous offre sa vision de cet archétype sous la forme de ce qu'il appelle les antiquaires. Et, à travers le personnage central, une réflexion sur la solitude, l'appartenance à un clan, contrainte ou nécessaire, l'amour impossible, le danger permanent d'être un monstre... Et puis, il y a cette soif, inextinguible, et ses conséquences irréversibles...
http://appuyezsurlatouchelecture.blogspot.fr/2014/10/la-maladie-est-un-signe-du-sacre-ou-de.html
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Date de sortie
La soif primordiale
- France : 2012-02-23 - Poche (Français)
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Résumé
Dans la Buenos Aires des années 1950, à l’ombre de la dictature, Santiago, un jeune provincial réparateur de machines à écrire, se retrouve par hasard responsable de la rubrique ésotérique du journal où il travaille et informateur du ministère de l’Occulte. Malgré son scepticisme à l’égard du surnaturel, Santiago assiste à une rencontre de spécialistes des superstitions, y est témoin d’un meurtre et mis en contact avec «les antiquaires», des êtres extraordinaires qui vivent dans la pénombre entourés d’objets anciens, vendent de vieux livres et sont la proie d’une soif primordiale, celle du sang. Le hasard ou le destin, mais surtout un étrange amour, puissant et troublant, amèneront Santiago à ne plus résister à cette soif et il devra alors chercher à survivre, peut-être pour l’éternité, dans un monde hostile.
Avec La soif primordiale, Pablo de Santis s’approprie le mythe surexploité du vampire et parvient à lui redonner ses lettres de noblesse.
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