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Le Silence de la cité



Description ajoutée par x-Key 2012-01-23T14:23:42+01:00

Résumé

♦ Dans la Cité où ils se sont repliés à l'heure des Abominations, les scientifiques presque immortels, derniers dépositaires de la civilisation, s'ennuient tandis qu'à l'extérieur se succèdent les générations de mutants barbares.

Dernière enfant de la Cité, fruit des expériences génétiques de Paul, Élisa apprend à connaître son corps et ses facultés d'autoregénération et reprend à son compte le Projet des généticiens : réensemencer la race humaine, à l'extérieur de la Cité trop dorée et corruptrice et lui transmettre ses nouveaux pouvoirs.

Mais c'est compter sans les données psychologiques individuelles qui font l'originalité de l'homme et qui seules, peuvent mettre en échec le programme le plus habilement informatisé.

Une étonnante saga, riche et dense, peuplée de personnages du futur, mais qui parlent le langage éternel de l'amour et de la douleur.

♦ Prix Boréal, roman de Science-Fiction, 1982

♦ Grand Prix de l'Imaginaire, roman, 1982

♦ Prix Rosny aîné, roman, 1982

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Classement en biblio - 26 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Lady-Stardust 2020-03-03T12:35:25+01:00

C’est ce qu’ont toujours été les Cités. Déguisées en “Postes de contrôle” et en “Abris temporaires” alors que leurs concepteurs savaient bien qu’il n’y aurait plus rien à contrôler à la Surface et que le temporaire serait définitif.

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par LydieLejeune 2024-04-09T12:50:34+02:00
Lu aussi

Comme toutes les dystopies, ce roman nous fait pas mal réfléchir sur différents aspects de la vie. J'ai beaucoup aimé l'intrigue qui se divise en plusieurs parties.

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Commentaire ajouté par jeudikale 2024-02-12T16:22:52+01:00
Diamant

J'étais très souvent perplexe au cours de ma lecture, un peu moins de 300 pages et pourtant beaucoup de thèmes très lourds et liés entre eux y sont explorés avec une ambiguïté déconcertante. J'ai bien dû me prêter au jeu de cette introspection et du manque de réponses claires sur les questionnements morale et identitaire de notre protagoniste, ce qui porte d'autant plus le message de réinvention et de "et après ?" qui semble central au récit. Du très bel ouvrage.

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Commentaire ajouté par Snake 2023-05-05T03:28:50+02:00
Or

Premier livre que je lis d'Elisabeth Vonarburg et c'est une réussite. J'ai accroché du début à la fin, j'ai trouvé l'intrigue vraiment intéressante. Le Silence de la cité a été une belle découverte et j'ai hâte de découvrir les autres romans de Vonarburg!

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Commentaire ajouté par FeyGirl 2021-09-24T15:30:56+02:00
Or

Plusieurs siècles avant Chroniques du Pays des Mères : une poignée de scientifiques vit dans une cité souterraine alors que le « Dehors » a été dévasté par des cataclysmes 350 ans plus tôt. Ils recherchent une solution génétique au déclin de l’humanité, marqué par un fort déséquilibre des naissances (beaucoup plus de filles que de garçons). Tandis qu’en surface les descendants des survivants sont retournés à une vie tribale et patriarcale, les femmes étant esclaves, dans les Cités les derniers gardiens du savoir scientifique manipulent les gènes pour offrir un nouveau départ à la race humaine.

L’un d’eux, Paul, a « créé » Élisa. Élisa sort d’un ventre artificiel et grandit avec « Grand-Père », qu’elle croit humain, et « Papa » Paul, qu’elle croit être son père. Elle est entourée de robots, et peu à peu le lecteur comprend que les derniers humains des Cités « s’incarnent » régulièrement dans des machines, ni tout à fait robots, ni tout à fait humains. Élisa atteint l’adolescence et découvre la sexualité dans une Cité où elle ne rencontre quasiment aucun humain, tandis que Paul la façonne pour qu’elle accomplisse le destin qui lui a été assigné… Mais lui-même sera rattrapé par sa propre finitude.

Roman intrigant démarrant dans un univers technologique et dépeuplé qui voit les derniers feux de la civilisation, du savoir et de la science, il s’achemine doucement vers ce qui est devenu le vrai monde, celui « du Dehors ». L’humanité y a recréé une société dure — notamment vis-à-vis des femmes — qui retourne lentement à un âge prétechnologique, mais garde des traces de son passé.

Les thématiques approfondies sont nombreuses et bien insérées dans le récit : le choix de son destin versus le conditionnement dès l’enfance, les sociétés patriarcales versus la tentation de certaines de sociétés matriarcales qui ne seraient pas plus justes, les relations familiales et particulièrement la difficulté de parents à considérer leurs enfants comme des êtres humains indépendants et non leur prolongement ou leur création.

Élisa se pose peu à peu des questions sur ce que signifie aimer (un autre adulte, ses propres enfants), sur les rapports entre les hommes et les femmes différents selon les contextes et les sociétés… Et ses interrogations sont amenées subtilement par l’auteure.

Ce roman n’est pas comparable des Chroniques du Pays des Mères, il est plus rythmé et plus mouvementé, et j’ai eu beaucoup de plaisir à le découvrir. Il apporte quelques explications à des éléments qui paraissaient étranges dans les Chroniques du Pays des Mères, mais il reste indépendant et peut se lire sans connaître l’autre œuvre.

Je remercie les éditions Mnemos pour l’envoi de ce livre, à l’occasion de la réédition du roman ce mois-ci.

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Commentaire ajouté par Elhyandra 2019-04-12T18:23:28+02:00
Argent

L’intrigue :

Au début ce n’est pas hyper clair, on va dans le présent puis on retourne un peu dans le passé et ainsi de suite au niveau des allers-retours temporels jusqu’à retourner à la mort de Grand-père racontée par Elisa ce qui survient assez rapidement tout de même je vous rassure.

On comprend qu’il y a eu une catastrophe entrainant la fin de la civilisation, les survivants au-dehors sont retournés à l’état primitif et pendant que les sociétés humaines se refondent peu à peu au fil des siècles, un autre genre de société élitiste vit en autarcie à l’intérieur de Cités souterraines, celle-ci est très avancée au plan de la technologie et de la science et ceux des Cités vivent plus longtemps que les humains de base grâce à des procédés chimiques de rajeunissement sauf que ce qui fonctionne un temps sur le plan physique est un peu moins probant sur le plan mental et ces habitants ont l’air d’être plus ou moins dingues en plus de jouer à Dieu.

Avec les histoires racontées par Grand-Père sur l’Extérieur, Elisa se rend compte qu’elle a été préparée à fuir la Cité pour se plonger dans la société humaine mais les choses ne seront pas évidentes.

Les personnages :

Dans cette Cité, il y a les vraies machines et les ommachs ou autrement appelés hommes-machines qui sont soit des humains trop vieux pour se mouvoir, soit des humains qui sortent Dehors en toute sécurité. Les ommachs sont mobilisés grâce à la conscience des personnes branchées sur des ordinateurs et qui pilotent les robots à distance.

Paul est pratiquement le dernier scientifique en vie dans la Cité de manière physique, il crée une espèce humaine qui aura une forte capacité de régénération, le bébé qu’il sort du ventre artificiel est une petite fille qu’il nommera Elisa, c’est un miracle de technogénétique qu’il va mutiler très régulièrement pour mesurer la capacité de réparation de la petite fille, n’ayant connu que cela Elisa n’y voit rien d’étrange.

Elisa vit entre les machines plus ou moins humaines et Paul, considérant celui-ci tantôt comme son père puis comme son amant (manque cruel d’autre protagoniste amenant des choses bien glauques). Elisa est une mutante, en plus de régénérer de façon instantanée elle peut également changer de sexe et se reproduire de cette façon, l’Extérieur étant hostile aux femmes, c’est naturellement qu’elle prendra l’identité de Hanse pendant les 4 années où elle parcourra l’Extérieur.

Au moment d’affronter son passé et d’avancer, Elisa continuera le Projet de Paul et créera plusieurs enfants comme elle, cette situation amènera énormément de remises en question sur ses a priori qu’elle ne pensait pas avoir sur le genre.

L’antiféminisme érigé en religion :

Cette nouvelle religion est contre l’Abomination, c’est un dérivé de la religion catholique pour qui le temps de l’Abomination était cette époque (la nôtre) où les femmes voulaient bousculer les codes et se revendiquaient égales des hommes. Les nouveaux évangiles mettent donc la femme dans un statut d’esclave et de reproductrice jusqu’à ce que mort s’en suive et les hommes, denrées rares, sont donc les chefs et ont plusieurs femmes.

Mais Judith sera une pionnière et le lever de bouclier pour le combat des femmes pour leur liberté est un éternel recommencement. Dans ce livre aura lieu les prémices de la guerre des sexes.

En bref, j’ai beaucoup aimé les questions soulevées sur les genres et les droits humains, l’incapacité de l’humain de tirer les leçons de son passé et réitérer les mêmes erreurs, un éternel recommencement pour les mêmes luttes. Je suis curieuse désormais de découvrir Chroniques au pays des mères après ce préquelle qui pose les bases, la fin sous-entend que l’histoire reprendra à plusieurs siècles d’intervalle.

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Diamant

Ma rencontre avec celle qu'on appelle La Grande Dame de la science-fiction québécoise ne s'est pas faite avec ce titre, mais grâce à ses Chroniques du Pays des Mères.

Sa densité, la richesse de son propos, que ce soit d'un point de vue philosophique, sociétal, religieux, ou mémoriel... avaient ouvert en moi les vannes d'une réflexion multiforme, tout en suscitant le désir de comprendre l'origine d'un renversement collectif aussi profond et extrême. Avec toujours la sacro-sainte question du "Comment, et pourquoi en sont-elles arrivés là ?" qui ne me quittait pas...

Cette genèse tant désirée et exposée avec finesse et intelligence se trouve dans ce tout premier roman d'Elisabeth Vonarburg qu'est Le Silence de la cité.

Oui, j'ai bien écrit premier roman, et honnêtement ça m'épate rien que d'y penser ^_^

D'abord parût en 1981 chez Denoël dans la collection Présence du futur, le succès ne s'est fait pas attendre (et on comprend aisément pourquoi) puisqu'il remporte en 1982 : Le Grand Prix de l'Imaginaire, le Prix Rosny aîné, et le Prix Boréal. Cela vous donne un petit aperçu de son estimation ;-)

Référencer ce roman dans de la SF post-apocalyptique serait un peu trop restrictif tant il est bien plus que ça ^^ Pourtant il s'y intègre forcément en raison de son contexte placé dans un futur très sombre, après que l'homme ait tout bousillé en entraînant Le Déclin.

[...]

Mais ce roman est surtout le récit d’Élisa. C'est son histoire extraordinaire qui va nous accrocher dès les premières lignes, pour ne plus nous lâcher jusqu'à la fin. Une petite fille d'abord, sur les genoux d'un grand-père pas comme les autres. Une adolescente ensuite, qui découvre par un prisme quelque peu tronqué ou truqué, ses facultés exceptionnelles, son environnement si singulier, son corps et ses désirs de femme, mais aussi sa grande soif de compréhension.

Arrivée à l'age adulte, et après de bouleversantes révélations, commence à se tracer le chemin qu'elle choisit de suivre. Après l'acceptation, surgissent les décisions à prendre pour son immense projet.

[...]

Il semble que le besoin d'aller au bout d'une mission existentielle soit au centre de l'oeuvre de l'auteure. Lorsque l'avenir dépend des facultés d'exploration de l'identité et du corps poussé à l'extrême jusque dans la métamorphose, mais aussi des décisions et de la réussite d'une quête pour le futur de l'espèce humaine, je vous laisse imaginer la portée anthropologique et le fond philosophique du récit.

Vous l'avez compris, cette histoire recèle de nombreuses ramifications, parfois même assez vertigineuses, et pourtant elle se lit sans difficulté et s'avère très prenante. J'ai conscience que ma curiosité a sans doute été attisée par le désir de voir s'ériger les fondations d'un monde et d'une structure sociale qui m'avaient tant questionnée dans les Chroniques du Pays des Mères, avec la vague impression de me retrouver dans un panier de fils colorés, au moment crucial du choix des couleurs dominantes pour ce qui allait devenir le canevas final.

Sachant combien chaque nuance sélectionnée serait déterminante pour l'harmonie recherchée, je savais être à ce croisement décisif qui donnerait naissance à une oeuvre de SF d'un ensemble parfaitement cohérent et maîtrisé.

Si vous ne connaissez pas encore Elisabeth Vonarburg, découvrez son immense talent avec ce tout premier roman, auréolé de prix prestigieux, et mérités.

Si vous comptiez lire Chroniques du Pays des Mères, commencez d'abord par celui-ci. Ou si comme moi, vous l'avez déjà lu et apprécié, venez puiser sa substantielle genèse dans celui-ci.

Bon, vous avez saisi l'idée quoi :p

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Commentaire ajouté par Mylandra 2012-06-26T21:27:08+02:00
Diamant

J’aime la mentalité de fin du monde et cette atmosphère de survie et mutation. De voir a quel point l'homme par ses expériences il est responsable de son malheur.

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Dates de sortie

Le Silence de la cité

  • France : 2021-09-24 (Français)
  • France : 2023-01-05 - Poche (Français)

Activité récente

Snake le place en liste or
2023-05-05T03:24:56+02:00

Évaluations

Les chiffres

lecteurs 26
Commentaires 7
extraits 2
Evaluations 13
Note globale 7.77 / 10

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