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Les Chemins de la liberté, Tome 1 : L'Âge de raison



Description ajoutée par RMarMat 2018-07-20T08:29:14+02:00

Résumé

Mathieu est professeur de philosophie. Son amie, Marcelle, est enceinte : un accident. Chacun s’active à trouver des solutions pour un avortement à un prix raisonnable et dans de relatives bonnes conditions. Sarah, qui a de l’expérience, se propose comme intermédiaire. En fait, en plus des raisons théoriques qui portent Mathieu à refuser l’engagement du mariage, il est lassé de Marcelle ; en outre, il est attiré par Ivich, la sœur de l’un de ses anciens élèves, Boris. Après maintes tergiversations, Mathieu finit par voler de l’argent à Lola, la maîtresse de Boris. Daniel, un ami homosexuel de Marcelle comprenant qu’elle a envie de garder l’enfant, se propose de l’épouser. Mathieu se prend à les envier. Eux, au moins, se sont engagés, ont décidé d’un acte devant lequel ils ne peuvent reculer. Lui, « il n’avait jamais pu se prendre complètement à un amour, à un plaisir, il n’avait jamais été vraiment malheureux : il lui semblait toujours qu’il était ailleurs, qu’il n’était pas encore né tout à fait. » Il a « l’âge de raison », et pourtant, il se sent incapable de « commettre » un acte : « Moi, tout ce que je fais, je le fais pour rien ; on dirait qu’on me vole les suites de mes actes ; tout se passe comme si je pouvais toujours reprendre mes coups. Je ne sais pas ce que je donnerais pour faire un acte irrémédiable. »

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Classement en biblio - 65 lecteurs

extrait

La liberté, c’est son jardin secret. Sa petite connivence avec lui-même. Un type paresseux et froid, un peu chimérique mais très raisonnable au fond, qui s’est sournoisement confectionné un médiocre et solide bonheur d’inertie et qui se justifie de temps en temps par des considérations élevées. Est-ce ça que je suis ?

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Commentaires récents

Or

Sartre n est ni un vrai philosophe, ni un honnete politique, ni un bon ecrivain. C’est tout a la fois. Ici un de ses rares romans (une trilogie mais le premier opus est le meilleurs)

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Lu aussi

Je n’ai pas été touché par ce récit, je n’ai pas été transporté dans son univers ni touché par ses personnages. Pourtant la plume est bonne, la réflexion est excellente mais la philosophie n’est pas la mienne. Je ne pourrais même pas vous résumer l’œuvre tant il y a de mélange entre les relations des personnages, j’ai été perdu dès le début. J’ai bien conscience que ma note reflète uniquement mon ressenti sur une telle œuvre et que c’est de ma faute si je n’ai jamais eu de cours de philosophie, rendant ce livre quasiment indigeste à mes yeux.

Pour tout dire, je ne l’ai pas terminé, je me suis arrêté au chapitre quatorze, entamant quand même les trois quarts du roman, mais à la fin je lisais sans comprendre, aucun intérêt de poursuivre les aventures de Matthieu.

Ce qu’il y a de bien, quand même, c’est que ce roman est une bonne introduction à l’existentialisme, mouvement de pensée philosophique, peut-être plus digeste qu’un essai. Sartre fourni par l’exemple ce qu’est l’existentialisme. Il introduit aussi des notions de ce qu’est la liberté et la vie au début du XXe sicècle.

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Or

Une lecture très étonnante: moi qui partais avec plein d'a priori négatifs sur Sartre, je me suis surprise à dévorer ce premier opus.

Je connaissais déjà vaguement les fondements de la théorie existentialiste, mais "Les Chemins de la liberté" en ont donné une illustration plus claire, plus parlante. Pourtant, même si le propos sous-jacent de l'auteur est philosophique, il ne s'agit pas d'un roman à thèse, bien au contraire. Les personnages sont bien travaillés, qu'il s'agisse de Matthieu, de Marcelle ou encore de Daniel, l'écriture est très fluide et quelques dialogues touchants. Je dois même reconnaître un certain talent de mise en scène, notamment concernant l'incipit et l'excipit du roman, qui se prolongent l'un et l'autre d'une manière particulièrement réussie.

Je n'ai pas pu m'empêcher de penser à la vie de Sartre pendant ma lecture, tant les points évoquer dans le roman correspondaient à la biographie du philosophe. Mais les dilemmes auxquels les personnages sont soumis (garder l'enfant ou avorter ? Quitter Marcelle pour Olga ? L'engagement ou la passivité ?) sont universels de telles manière que l'apprentissage de chacun d'eux devient celui du lecteur. Une très bonne lecture pour appréhender la philosophie de bon pied, à la rentrée de Terminale ! Et plus généralement, un très bonne lecture pour se débarrasser des a priori négatifs sur son auteur.

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Diamant

Mathieu est professeur de philosophie. Son amie, Marcelle, est enceinte : un accident. Chacun s’active à trouver des solutions pour un avortement à un prix raisonnable et dans de relatives bonnes conditions. Sarah, qui a de l’expérience, se propose comme intermédiaire. En fait, en plus des raisons théoriques qui portent Mathieu à refuser l’engagement du mariage, il est lassé de Marcelle ; en outre, il est attiré par Ivich, la sœur de l’un de ses anciens élèves, Boris. Après maintes tergiversations, Mathieu finit par voler de l’argent à Lola, la maîtresse de Boris. Daniel, un ami homosexuel de Marcelle comprenant qu’elle a envie de garder l’enfant, se propose de l’épouser. Mathieu se prend à les envier. Eux, au moins, se sont engagés, ont décidé d’un acte devant lequel ils ne peuvent reculer. Lui, « il n’avait jamais pu se prendre complètement à un amour, à un plaisir, il n’avait jamais été vraiment malheureux : il lui semblait toujours qu’il était ailleurs, qu’il n’était pas encore né tout à fait. » Il a « l’âge de raison », et pourtant, il se sent incapable de « commettre » un acte : « Moi, tout ce que je fais, je le fais pour rien ; on dirait qu’on me vole les suites de mes actes ; tout se passe comme si je pouvais toujours reprendre mes coups. Je ne sais pas ce que je donnerais pour faire un acte irrémédiable. »

La liberté, c’est le choix. Mais choisir, c'est s’engager. Le choix est ainsi un entre-deux entre liberté et engagement, auquel je ne puis échapper. Même si je ne choisis rien, je choisis de ne pas choisir, je m’engage, certes à rien, mais j’y suis tout de même, malgré tout. Engagé, me voici donc moins libre que je ne l’étais avant que de choisir. Il m’a fallu décider et cette décision fît d’une infinité de possibles un fait, un seul, effaçant tout ce qui aurait pu être. Il y a également l’importance du choix, laquelle est fonction de l’intensité de ce que sera l’engagement à venir. Je puis très bien avoir une idée de sa mesure avant le choix, et ainsi en amont peser le poids d’une décision en suspens. Mais cela n’est pas toujours vrai. Et puis il y a toujours de l’imprévisible, même en toute connaissance de causes. Intensité et imprévisibilité sont ainsi deux dimensions inhérentes à tout choix dont la variabilité n’appartient à personne. Mathieu, le héros de Sartre, lui qui veut être libre à tout prix, en refusant notamment ce dont il est le créateur, se trouve enserré dans ces dimensions. Mathieu pourtant décide et cherche activement les moyens de sa décision, les trouve d’ailleurs, mais le résultat n’est pas celui qu’il attendait, d’où dans un premier temps le sentiment d’être spolié des conséquences de ses actes. Imprévisibilité donc. Puis vient un temps où Mathieu prend conscience d’un vide, du peu d’intensité de ses décisions : « Mais tout ce que je fais, je le fais pour rien ; on dirait qu’on me vole les suites de mes actes ; tout se passe comme si je pouvais reprendre mes coups. Je ne sais pas ce que je donnerais pour faire un acte irrémédiable. » De tous les personnages du roman, Mathieu est celui qui revendique le plus d’être libre, mais il est aussi celui qui se perd le plus. Ou plutôt il devient très peu. La liberté, c’est choisir, c’est s’engager, mais c’est également devenir. Mathieu pourtant choisit, donc s’engage, mais il reste ce qu’il est. On peut ainsi très bien devenir ce que l’on est déjà, comme Mathieu.

L’Age de raison continue de transmettre, comme une maladie, une succession de petites morts physiques et contagieuses, l’état de crise morale de ses personnages. Tonalité : pessimisme énergique. Beaucoup de dialogues, de misères, d’analyses, de nervosité empêchée. Les héros se regardent agir tandis qu’ils agissent. Ils se méfient des autres, d’eux-mêmes. Ils se font des crasses, des provocations. Ils s’envient, se détestent, s’aiment de travers. Ils ont des lâchetés, des élans ricanants, réprimés. Leur amour-propre est contagieux, pénible, cassant. C’est le bal morne des gestes perdus et des occasions manquées : une panoplie dont il faut se débarrasser.

Les dernières phrases de l’Age de raison méritent davantage encore d’être citées. Nous sommes trois ans avant. Mathieu croit que sa vie d’homme libre est foutue et Sartre conclut pour lui : «Déjà des morales éprouvées lui proposaient discrètement leurs services : il y avait l’épicurisme désabusé, l’indulgence souriante, la résignation, l’esprit de sérieux, le stoïcisme, tout ce qui permet de déguster, minute par minute, en connaisseur, une vie ratée.» Ce petit inventaire n’a guère vieilli : on voit depuis trente ans se multiplier à la télé, à la radio, dans la presse et l’espace public, les figures de moralisant éprouvé. Elles vantent l’éthique, la vie bonne, l’humanisme sans peine, les droits de l’homme et l’indignation en toutes et lointaines situations, dans la plus confortable abstraction. Elles apparaissent, naturellement, sous les masques de vies réussies. Cette prépondérance en dit long sur l’état d’entretien des chemins de la liberté.

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Or

Pour préserver une liberté devenue sans objet, Mathieu Delarue, professeur de philosophie, refuse de s'engager avec Marcelle, enceinte de lui. Cependant, il éprouve des sentiments pour la très jeune Ivich. Il traverse alors le tout Paris durant 3 jours et 3 nuits en demandant à ses amis une aide financière nécessaire à l'avortement de Marcelle, avec qui il partage le lit en cachette de sa mère deux nuits par semaine. Ainsi se résume la trame du premier roman de Jean-Paul Sarthe que je viens de finir de lire. La construction narrative est tout à fait séduisante. On pourrait presque en faire une pièce de théâtre ! Mais c’est vraiment par son style et la puissance de ses pensées que ce roman m’a réellement séduit. Nous pouvons tous s’identifier, comme je l’ai fais aux différents personnage à travers leurs sentiments, leurs doutes, leurs peurs. A travers des thèmes aussi intemporels que la liberté, l’estime ou la haine de soi, l’auteur nous confronte directement à nos individualismes et aux questionnements de nos sociétés actuelles. Finalement , pas grand chose n’a changé, nos égoïsmes, notre égocentrisme, l’écoute et les désirs des unes et des autres. Mathieu, Daniel, Boris, Ivich, Lola, Marcelle mènent une existence somme toute banale. Nous sommes pourtant dans les années 30. Les accords de Munich ont été signé. La guerre qui se prépare fait trembler les consciences. Mais ses personnages sont rongés par leurs problèmes et leurs soucis. Ils les empêchent de voir, de rencontrer l’autre, d’avoir de la compassion. Cette liberté, cette vie foutue les enlise. Comme nous aujourd’hui, ils se complaisent dans leur confort, leurs tristes destins, oubliant le plus important, les chemins de vie, ses choix déchirants qui mènent à l’émancipation.

Autre fait marquant de cette lecture se trouve dans le témoignage d’une époque où la condition et les droits des femmes n’étaient encore qu’illusion. L’écoute et le respect du désir des femmes se résume à ce que l’homme imagine. Alors que les sentiments amoureux des femmes ne s’exprime ici que par leur désespoir à ne pas être aimer. Sans que j’y sois engagé, la place des femmes, ses droits à disposer de leurs corps, leur droit à l’avortement à cette époque m’a interpellé. La place et le regard de l’homosexualité a heureusement aussi beaucoup progressé, ne relevant plus aujourd’hui de tels tabou.

Oui, « le malheur, c’est que nous sommes libre. » Un Chef-d’œuvre de lucidité sous l’éclairage de l’existentialisme Sarthien dont je suis impatient de lire la suite dans « Le sursis ».

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Lu aussi

sartre, mon philosophe préféré parlant de l'age de morale et l'age de raison. Ce livre me tient trop a coeur pour que jy conserve mon intégrité

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PAL

Mathieu est professeur de philosophie. Son amie, Marcelle, est enceinte: un accident. Chacun s'active à trouver des solutions pour un avortement à un prix raisonnable et dans de relatives bonnes conditions. Sarah, qui a de l'expérience, se propose comme intermédiaire. En fait, en plus des raisons théoriques qui portent Mathieu à refuser l'engagement du mariage, il y a qu'il est lassé de Marcelle; en outre, il est attiré par Ivich, la sœur de l'un de ses anciens élèves, Boris. Après maintes tergiversations, Mathieu finit par voler de l'argent à Lola, la maîtresse de Boris. Daniel, un ami homosexuel de Marcelle comprenant qu'elle a envie de garder l'enfant, se propose de l'épouser. Mathieu se prend à les envier. Eux, au moins se sont engagés, ont décidé d'un acte devant lequel ils ne peuvent reculer. Lui, "il n'avait jamais pu se prendre complètement à un amour, à un plaisir, il n'avait jamais été vraiment malheureux: il lui semblait toujours qu'il était ailleurs, qu'il n'était pas encore né tout à fait." Il a "l'âge de raison", et, pourtant, il se sent incapable de "commettre" un acte: "Moi, tout ce que je fais, je le fais pour rien; on dirait qu'on me vole les suites de mes actes; tout se passe comme si je pouvais toujours reprendre mes coups. Je ne sais pas ce que je donnerais pour faire un acte irrémédiable."

Premier d'une série de 3 volumes réunis sous le titre Les Chemins de la liberté, dont l'action se situe de 1938 à 1940, L'Âge de raison précède Le Sursis (1945) et La Mort dans l'âme (1949); un 4e volume devait suivre, La Dernière Chance, mais il est demeuré inachevé et constitue la dernière œuvre romanesque depuis 1949. En grande partie autobiographique, cette trilogie pose les grands problèmes chers à Sartre (1905-1980) sur la liberté, l'engagement, l'amour.

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Activité récente

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Larkan l'ajoute dans sa biblio or
2022-12-29T20:24:51+01:00
Phael le place en liste or
2021-05-19T09:33:19+02:00

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Les chiffres

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Evaluations 13
Note globale 7.33 / 10

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