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Open Water



Description ajoutée par bole12 2022-08-12T20:35:56+02:00

Résumé

Deux jeunes gens se cherchent du regard dans un pub londonien, échangent quelques mots, se revoient. Lui tente de percer dans la photographie, elle est danseuse. Ils partagent la même ambition, les mêmes blessures et bientôt un amour aussi fusionnel que tendre. Open Water raconte ce que c'est d'être noir dans une ville qui tantôt vous acclame, tantôt vous rejette. Une ville où l'on vous regarde plutôt que l'on vous voit. Le racisme insidieux qui abîme et la peur qui étreint lorsqu'on sort de chez soi. La violence à laquelle on ne peut échapper et l'amour qui n'y résiste pas. Histoire d'une passion déchirante et réflexion sur la condition noire et la masculinité, Open Water éblouit par la puissance de sa langue, musicale et sensorielle.

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Classement en biblio - 33 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par emilie_b 2022-06-06T19:31:19+02:00

You have been torn and furled and you’re scared you will flutter away in a small breeze. Forever unseen. This is how young boys die.

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par yeezusvenus 2024-02-03T22:40:57+01:00
Lu aussi

J'ai été déstabilisée par l'écriture à la deuxième personne du singulier et je n'ai pas pu passer outre. Malgré tout, je savais que j'aurais pu aimer le style d'écriture de l'auteur, car il semble avoir un style qui me touche habituellement. Cependant, son texte m'a empêchée de rentrer dans l'histoire ; je n'arrivais pas à me concentrer réellement. De plus, ce style de narration me ramène 8 ans en arrière, lorsque je lisais sur Wattpad. Peut-être est-il plus agréable de lire en anglais. Donc, note à moi-même : bien lire le début d'un livre avant de l'acheter.

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Commentaire ajouté par Lina-b 2023-05-04T13:28:38+02:00
Diamant

Magistral. On apprécie certains livres parce que... et on adore certains livres malgré ... C'est le cas de ce roman. J'ai énormément de difficulté avec la narration à la deuxième personne, et malgré cela, ce roman son écriture ses personnages, chacun de ses éléments. Profondément poétique et cependant tangible. Pourquoi n'en parle-t-on pas plus de ce roman en France?

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Commentaire ajouté par KarineDS 2023-04-23T17:46:55+02:00
Argent

Une rencontre banale et furtive, un projet naissant. Quand le vent fait virevolter cette graine indécise au gré de sa volonté. Une impulsion naît, tente de s’insinuer.

Même parcours, même idéaux, même combat, être noir et se sentir libre d’exister, sans haine, sans racisme, juste soi.

C’est un maëlstrom romanesque, un déploiement galant et fleur bleue. C’est un échange de vécu qui pointe du doigt les signes d’une société gangrénée et imparfaite.

Cet amour stagnant, si frais, complice mais inégal avec des non-dits qui accroissent le gouffre, les sentiments. Laisser le temps accomplir son œuvre, effriter ou consolider, seul le temps le sait.

Au milieu, le capharnaüm de la vie, des étapes épuisantes, la mort, gérer des émotions qui assaillent. Une réalité qui prend des allures mouvantes, indécises, traumatisantes, entre colère aveuglante et lucidité éprouvante.

La plume de l’auteur est suave, attirante et poétique. Cependant, ma lecture me dérange, j’ai mis du temps à poser le doigt dessus, la narration plane de l’extérieur, elle retrace l’histoire de 2 jeunes adultes, pourtant on ne connait pas leur nom et cela me perturbe, c’est moins attachant.

Malgré la poésie qui m’emporte dans ce récit, le manque de cohérence entre les chapitres me désoriente considérablement, je me perds plus souvent que je ne le voudrais en attendant de rattraper au vol la justesse de leur existence.

Mélancolique, bucolique, réalité sur la condition des noires, sur la vision que cela reflète d’avoir la peau noire. Le combat constant de demander l’autorisation d’être libre.

 

Sur la fin, je perds patience devant ce terminus si perdu, où tout part de travers. Je suis déçue d’arriver à cet accomplissement banal, à cet être qui se perd dans sa condition avec peu de combativité. Je n’ai pas apprécié cette déliquescence à plusieurs moments du texte qui m’a perdu par son côté pesant et non plus agréable à découvrir.

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Commentaire ajouté par LaBooktillaise 2023-01-10T03:13:49+01:00
Diamant

**L'écriture :**

C'est la première fois que je lis un livre écrit à la 2e personne. J'avoue avoir été déstabilisé au début mais au final, tout au long de ma lecture, j'ai compris que cette narration était tout simplement parfaite.

Je ne m'étais jamais senti aussi proche d'un personnage alors que ce n'était même pas écrit à la 1ere personne. On a un accès illimité à ses pensés qui n'auraient pas donnés le même effet si c'était écrit à la 1ere personne.

L'écriture de l'auteur est tout simplement belle. Pure. Passionné. Vraiment c'est une lecture inédite pour moi. J'aime beaucoup les poèmes mais c'était un autre niveau à ce stade et cela, surtout au niveau des thèmes abordés dans ce récit.

**LES THÈMES :**

Il y a plusieurs thèmes dans ce livre. Le Black love et pas uniquement entre ces 2 personnages. Le Black love personnel aussi. Cette façon de nous aimer en dépit de ce que la société nous renvoie.

Mais pour revenir aux persos, c'était vraiment une très belle histoire d'amour. Vraiment très belle.

Le racisme et les violences policières ainsi que “ notre “ façon d'y agir/réagir et tout ce que cela entraîne.

C'est aussi une histoire sur les noirs en général. Notre culture. Notre passion. Ce qui nous rassemble.

Je vais commencer avec l'histoire d'amour.

**L'histoire d'amour :**

Comme je l'ai dit, l'histoire entre les 2 persos était tout simplement belle. Lente, latente et longue.

Entre eux, lors de leurs première rencontre. C'est tout de suite le coup de foudre. Et pourtant, leur histoire prend du temps, tellement de temps à se mettre en place ce qui n'est absolument pas une mauvaise chose. Ils apprennent à se connaître, ils se cherchent, ils se trouvent, ils se manquent (dans tous les sens du terme), ils s'entremêlent et se démêlent. Ils se mentent. Ils s'ouvrent. Ils s’aiment.

" Tu la sens qui se tourne vers toi. Tu te demandes combien de temps ce moment va durer, et ce qu’il peut contenir : toi, elle, le frémissement vif des voitures qui foncent dans le noir, le regard, se regarder l’un l’autre, le battement de son cœur presque audible, juste avant qu’elle dise : « Je t’aime, tu sais ? »Elle s’est jetée à l’eau, et il ne faut pas longtemps avant que tu l’imites. Il te faut un moment avant de lui répondre : « Moi aussi, je t’aime. »

Au delà de leur amour, je les ai apprécié tout simplement en tant qu'individu. Eux, leurs histoires personnelles. C'est une danseuse noire. Déchaîné par son art. C'est un photographe noir. Passionné par son art. Ils ont vus ça en eux et moi aussi.

J'ai apprécié chaque gouttes d'informations que l'auteur donnait sur eux. Je dis que c'est du Black love parce que le Black love veut dire tellement de choses. Au delà du fait que ce sont 2 personnages noirs qui s'aiment dans cette histoire. L'auteur nous montre à quel point être noir affecte notre façon d'aimer, d'évoluer dans une relation et c'est quelque chose que les autres ne peuvent pas comprendre.

C'était vraiment beau à lire. Dévastateur et Magnifique en même temps.

**Le personnage masculin et sa façon de se voir (le Black love personnel) :**

Même si l'histoire est à la 2e personne pour les 2 personnages, l'auteur se concentre beaucoup plus sur le personnage masculin.

On comprends à travers notre lecture que celui ci a déjà des traumas en tant qu’individu (surtout au niveau familial) mais que le fait d'être noir l'affecte énormément aussi.

Est-ce qu'il est anxieux parce qu'il est noir ou parce qu'il est lui ? Est-ce-que y a une grande différence d'ailleurs ?

"C’est une chose d’être regardé, c’en est une autre d’être vu."

À travers ce personnage, on constate que les personnes noirs sont regardées mais pas vues. C'est à dire que la première choses qu'on voit chez nous, c'est notre couleur de peau et les préjugés qui vont avec. Une longue histoire faite de beaucoup de préjugés. Mais nous ne sommes pas vus, IL ne se sent pas vu pour ce qu'il est. Sa personne. Son art. Il aimerait pourtant. On sent qu'il a envie de le crier, de le montrer mais dans cette société, on lui a appris et IL A APPRIS à se taire. À se faire petit. Pour ne pas se faire remarqué. Pour ne pas être regardé et tant pis s'il n'est pas vu.

En fait, les personnes noires sont accompagnées de préjugés communs à l'homme et à la femme mais chacun en a de bien propre à son “genre “

Les hommes (les hommes en général me direz vous et je vous dirais que c'est vrai mais vous comprendrez qu'on ne peux pas les comparer entre ethnie) noirs sont durs, ne pleurent pas, la trope de la angry black woman colle à la peau des femmes noires.

Dans ce livre, le personnage a du mal à s'exprimer, à partager sa souffrance de voir d'autres corps noirs mutilés, déshumanisés. D'un côté, en présence de personnes noires, il se sent libre, compris mais ce n'est pas toujours évident pour lui de parler de ces sujets. Est-ce parce qu'il est noir ou est-ce parce qu'il est lui ? Il y a t-il vraiment une différence ?

Ainsi, dans ce livre, vous trouverez des passages de racisme et de discrimination raciale. De violence policières. D'habitude j'évite ce genre de lecture (et de films et séries) mais durant cette lecture je ne me suis pas senti oppressé. Au contraire et bien que je ne puisse pas dire que je comprenne ce qu'il ressent (car je n'ai jamais eu à vivre ça) Dans un sens, je comprenais et j'avais juste envie de le serrer dans mes bras.

" Parfois tu oublies qu’être toi, c’est n’être ni vu ni entendu, ou alors c’est être vu et entendu d’une manière que tu n’as pas voulue. Parfois tu oublies qu’être toi, c’est être un corps noir et pas grand-chose d’autre.

"

Nous avons tous des expériences à la fois différentes mais semblable alors nous nous comprenons…

Ce n'est pas ce que nous avons demandé mais c'est comme ça…

"Parfois, ça fait mal d’être moi. Parfois, ça fait mal d’être nous. Tu vois ?"

C'est un livre sur les traumas. Sur l'anxiété, la colère perpétuelle qui accompagne nos corps noirs. Qui sont regardés mais pas vus.

"Tu as cette colère en toi. Elle est froide, bleue, perpétuelle. Tu voudrais qu’elle soit rouge, comme ça elle exploserait en toi, elle exploserait et c’en serait fini, mais tu es trop habitué à l’apaiser, si bien qu’elle demeure ainsi. Que faire de cette colère ? Que faire de ce sentiment ? Une partie de toi voudrait oublier. En règle générale, tu te berces d’illusions, car comment vivre autrement ? Dans la peur ? Certains jours, cette colère te fait si mal que tu n’arrives plus à bouger."

Et de la façon dont ces expériences nous connectent malgré nous. Un regard suffit parfois pour se faire comprendre. “ on se sait “

" Parfois, ça fait mal d’être moi. Parfois, ça fait mal d’être nous. Tu vois ? "

Qu'est-ce qu'un corps noir dans cette société ?

" Tu es un corps noir, un contenant, un récipient, un bien. On te traite ainsi parce qu’il est facile de piller, de détruire un bien. "

" Qu’elle est étrange, cette vie que vous menez, toi et les autres Noirs, toujours observés et invisibles, à la fois, toujours sur écoute et sommés de se taire. Et qu’elle est étrange, cette vie où tu dois arracher de petites libertés, où tu dois te dire à toi-même que tu peux respirer. "

C'est un livre sur la vulnérabilité qu'on le DROIT de ressentir les hommes noirs et dont ils se retrouvent privés bien malgré eux. C'est un livre qui est là pour dire aux hommes noirs. Hey, ça ne va pas et tu as le droit de ressentir ça. Hey, je ressens la même chose, tu n'es pas seul. Hey, pleure. Tu as le droit de pleurer. Ça fait du bien. Tu as le droit d'être toi. Je te VOIS.

Et la thérapie dans tout ça ? Est-ce que le personnage doit consulter parce qu'il est lui ou parce qu'il est noir ? Mais il y a-t-il vraiment une différence ?

J'avais déjà eu cette discussion avec plusieurs personnes noires et à mon sens, on devrait tous consulter. Sachant que nous portons en nous (vraiment au niveau génétique) le poids de notre passé en plus de ce que nous vivons au quotidien dans ce présent et la peur des représailles dans le futur. Je pense qu'on devrait tous le faire.

Et là, je parle en tant que martiniquaise noire et des traumas passés (pas si lointain que ça) et j'ai l'impression que nous n'avons jamais eu de discussion sérieuse sur ça. Pas en public, en groupe. Plus ce que nous vivons dans le présent (exemple du scandale sur le chlordécone et bien d'autres)

Il y a beaucoup à dire.

"Saidiya Hartman décrit le passage des Noirs du statut de biens meubles à celui d’hommes et de femmes, elle explique que ce nouveau statut était une forme de liberté, au moins théorique ; que la re-subordination de ces êtres émancipés était naturelle, si l’on considère au sein de quelles structures de pouvoir existait et existe toujours cette liberté. Faire des corps noirs une espèce, encourager l’idée que les Noirs sont abjects, menaçants, serviles, dangereux, dépendants, irrationnels, répandent des maladies, se retrouver soi-même soumis à une contrainte dont on ne veut pas, dans un cadre qui ne peut contenir tout ce que vous êtes, tout ce que vous pourriez, voudriez être. Voilà à quoi l’on est contraint quand on vous réduit à n’être qu’un récipient, un contenant, un corps, on t’a réduit à un corps, il y a des années, avant ta naissance, avant la naissance de toutes les personnes qui vivent actuellement, et te voilà, simple corps, on t’a réduit à un corps, et parfois c’est difficile, car tu sais que tu es bien plus. Parfois c’est trop lourd à porter. Ta poitrine est remplie de douleur, tu en as gros sur le cœur, tu voudrais que ça éclate, mais la souffrance se refuse à exploser. Tu songes à entamer une thérapie, pour expliquer ce sentiment, qu’on t’a réduit à un corps, un contenant, un récipient, et que tu es inquiet parce que tu y crois de plus en plus."

Heureusement. Ce livre ne parle pas que de ça. Ne parle pas que de traumas.

C’est le Black love à travers la culture. A travers notre histoire et à travers notre Art. L'une est danseuse l'autre est photographe mais dans ce récit, ils explorent d'autres types d'art. J'ai bien aimé les passages qui parlaient de musique et de ses différents genres :

" Vous êtes pareils à un duo de musiciens de jazz, improvisant sans cesse. Peut-être bien que vous n’êtes pas des musiciens mais que votre amour se manifeste à travers la musique. Parfois, lorsque tu poses la tête dans son cou, tu sens battre son cœur façon grosse caisse. Ton sourire est un piano à queue, cette lueur dans ses yeux, c’est le miroitement des mains qui caressent les touches d’ivoire. Le grattement rythmé d’une contrebasse, la grâce naturelle qu’elle a reçue, elle bouge son corps d’une manière stupéfiante. Deux solistes qui mènent des conversations si harmonieuses qu’ils ont du mal à se séparer. Vous n’êtes pas les musiciens mais la musique. "

Mais aussi de livres et de films. J'en ai d'ailleurs marqués quelques uns

" Vous parlez d’art, d’expression, d’évitement, et c’est là que tu évoques le film Moonlight. Tu l’as vu pour la première fois lors d’une projection gratuite dans l’est londonien, et tu as été frappé de voir comment une humeur pouvait s’exprimer par la couleur, la palette vive de Liberty City offre le décor à une histoire que tu ressens de plus en plus dans ton cœur. Bleus, roses, violets. "

Tout ce qui nous connecte entre nous en tant que personnes noirs et le fait qu'à travers nos art, notre créativité, nous puissions être vus et pas que regardés, que nous puissions nous exprimer, que nous puissions nous comprendre entre nous.

J'ai beaucoup aimé une scène où le personnage masculin est chez le barber. Si vous avez déjà vu la trilogie de film The barber, je pense que vous pouvez comprendre à quel point c'est important chez les afro américains. Je précise parce que je n'ai pas l'impression que c'est cultuelle comme ça chez nous/moi ou peut-être que ça l'est mais pas de la même façon parce qu'au fond, ce n'est pas tout à fait la même histoire qui nous lie dans cette diaspora. Je précise parce que je n'ai pas l'impression que c'est cultuelle comme ça chez nous/moi ou peut-être que ça l'est mais pas de la même façon.

" Le coiffeur travaille tranquillement en marmonnant pour lui-même. Tu fermes les yeux et tu te laisses porter. Ici, tu es en sécurité. Tu peux dire ce que tu veux, tu sais que c’est permis. Tu jouis ici d’une espèce de contrôle sur les choses que tu ne rencontres pas souvent. Ici, tu sais que tu peux être libre. En quel autre lieu les Noirs peuvent-ils se rassembler ? C’est un rituel, un autel, un récital extatique. À chaque visite, tu déclares ton amour pour toi-même. Tu t’aimes assez pour prendre soin de toi. Et ici, chez le coiffeur, tu peux parler fort, dire des bêtises, des choses sensées, te taire. Ici, tu peux te pencher vers un autre mec et lui expliquer ta situation, demander des éclaircissements, qu’on t’explique ce que tu ne sais pas. Ici, tu peux rire, ici, tu peux être sérieux. Ici, tu peux respirer. Ici, tu peux être libre. Surtout avec ton coiffeur. Ce que tu lui dis ne sort pas d’ici."

***BLACK LOVE***. Ce livre était une histoire entre 2 personnes noires, entière et belle. Tantôt calme tantôt brutale. L'histoire d'un personnage noir en colère, anxieux, triste mais aussi passionné et aimant et tout ceci fait de lui ce qu'il est. C'était aussi une histoire qui mettait en valeur les noirs à travers la société, politique, la culture. C'était une ode. Cette histoire est un énorme coup de cœur et je la recommande à qui veut bien l’entendre, à qui veut bien la lire surtout toi, si tu es noir. Permet toi d’ouvrir les eaux….

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Commentaire ajouté par _amelivreslovelife_ 2022-09-01T10:57:31+02:00
Or

J'ai lu ce roman en ne sachant pas vraiment à quoi m'attendre. Quelle belle claque !

Pour commencer, j'ai été assez décontenancé par l'emploi de la deuxième personne du singulier. C'est assez étrange mais au bout de quelques pages, je me suis laissé emporter et je pensais que le TU , c'était mon moi intérieur, mon subconscient . Cela rend le texte encore plus personnel, vivant, réel, intimiste, comme un journal intime.

Un jeune homme noir photographe , une jeune femme noire danseuse, une ville , une rencontre. L'amour qui s'introduit, se développe et qui mûrit au fil des pages. Il y a des hauts et des bas et surtout des interrogations.

On est sur fond de racisme, d'agression, de non-respect de l'être humain en général, sur des questionnements de la vie et de l'amour. La plume de l'auteur est juste incroyable. On y adhère ou non, cela est discutable, mais je me suis senti immergé dans cette histoire. J'ai pris part à la vie de ces deux jeunes gens. J'ai souffert avec eux, j'ai souri avec eux, j'ai pleuré avec eux.

Je ne peux pas en dire plus, car ce que j'ai aimé également, c'est la découverte ; je voulais en connaître le moins possible.

J'espère découvrir les prochains écrits de l'auteur , encore merci aux @editionsdenoel pur cette magnifique découverte !

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Date de sortie

Open Water

  • France : 2022-08-24 (Français)

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