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Les yeux vifs et le nez pointu, Pinocchio est un vrai fripon ! À peine fabriqué, il tire la langue au vieux Geppetto, son père, et lui vole sa perruque. Et ce n'est pas fini ! Car le petit pantin a horreur du travail, se moque des bons conseils et adore faire des bêtises. Heureusement, la Fée, son amie, est là pour le protéger.
Dans ce cas, mon garçon, si tu meurs vraiment de faim, mange donc deux belles tranches de ton superbe orgueil et prends bien garde de ne pas attraper une indigestion.
J'ai lu Pinocchio uniquement pour mieux comprendre un certain jeu, mon avis est donc forcément biaisé puisque j'ai vécu ma lecture comme une traque aux références.
Malgré tout, j'ai apprécié le côté décalé de l'histoire qui confine souvent à l'absurde, tout en étant moins sensible à son aspect moralisateur assez suranné malgré un fond de vérité.
Difficile aussi d'apprécier Pinocchio, si facilement influençable et naïf. J'ai malgré tout suivi avec intérêt son cheminement qui finit par le mener sur le droit chemin (ce n'était pas trop tôt).
À lire pour découvrir la "vraie" histoire de Pinocchio, bien différente de la version Disney.
Je n'ai pas trop aimé. Je connaissais l'histoire bien entendu et c'est peut être pour ça, ou le fait que je n'ai pas l'habitude du code du genre du conte. Pinocchio ne m'a pas ému eu tout alors que j'attendais quelque chose de cette plume italienne. Au vu de la traduction en revanche il doit être intéressant de découvrir l'œuvre en VO italien.
Les aventures ou plutôt mésaventures de Pinocchio !
Beaucoup, je suppose connaissent l'histoire de ce pantin de bois espiègle, menteur et coquin. Le Disney a définitivement était clément avec lui parce que ce que Collodi lui fait subir est bien plus dur. Et la plupart du temps loin d'être à ce point justifié.
C'est d'ailleurs mon principal problème avec le roman. Si j'ai adoré me replonger dans ce conte, je n'avais pas conscience qu'il était à ce point moralisateur.
Le narrateur nous prend souvent à parti : "Voyez ce vilain garnement c'est parce qu'il n'étudie pas à l'école, ment et n'obéit pas à ses parents qu'il lui arrive toutes ces misères. Prenez garde les enfants !" Voici ce que j'en retiens et même adulte je trouve le refrain redondant.
Après tout c'est un enfant, c'est normal, il reste les limites imposées par l'adulte. Et s'il recommence ses bêtises c'est parce qu'il n'a pas le recul nécessaire.
C'est pourquoi malgré toutes des frasques moi je ne pouvais que compatir avec lui. Le narrateur le reconnaît et c'est ce qui le sauve, il n'a pas mauvais fond et c'est ce qui importe le plus ce me semble.
Donc ce fut une lecture instructive pour moi mais loin d'être un coup de coeur tellement j'ai levé au ciel les yeux devant les remontrances du narrateur. La fin est très touchante d'ailleurs et j'y vois de la maturité parce qu'il a grandi. Un conte qui m'a fait réfléchir et je l'en remercie.
Même si ce livre m'a traumatisé quand j'étais petite (la transformation en âne, la pendaison…), je le considère comme l'un des plus grands chefs-d'œuvre de la littérature italienne !
« Qu’est ce que j’ai compris quand j’étais enfant ? » voilà la question qui m’a taraudé durant toute la lecture. Pour moi, ce conte n’a rien de simple et de compréhensible pour un enfant. Ou du moins, il fait parti de ces romans que je rangerais au côté du « Petit Prince », roman qui quelque ce soit le moment ou l’âge auquel on le lit ou le relit, son sens est perçu différemment par n’importe quel individu. C’est pour moi un roman initiatique sur la force du mensonge et ces affres. Ce roman m’a totalement perturbé j’aimerais revenir dans le passé et savoir si j’ai compris les conséquences de chaque actes décris par l’auteur.
J’ai l’impression d’avoir lu un conte au croisé des travaux d’hercule et des fables de la fontaine italienne. Cette caricature animale m’a beaucoup fait pensé aux personnages de Jean de la Fontaine. Pinocchio est à la quête d’une humanité, il cherche à être un enfant comme les autres et au travers de cette quête, il va se retrouver face à plusieurs dilemmes très métaphoriques voir comiques et en même temps important et lourd de sens sur sa vie et la vie de son entourage.
En tout cas, on peut dire que la version originale du conte est beaucoup plus heavy et rude que le film de Disney, mais très bien écrite et très instructive pour le jeune public.
Un conte italien incontournable de la culture italienne...
Le personnage de Pinocchio est le reflet de l’enfance (étonnant pour un auteur qui détestait les enfants) et c’est ce qui pousse le lecteur à s’interroger sur ses aventures et à y rechercher une certaine profondeur.
J’ai aimé aussi comparé les différences entre le livre originel de Collodi et le Walt Disney. Ce n’est pas du tout la même lecture de l’œuvre !
Le livre en soi est assez original, mais on sent tout de monde que toute l’histoire, chaque scène, a été écrite dans le but de donner une leçon. C’est une intimidation pour dissuader les enfants de « faire des bêtises ». Mais cela reste un classique, à mon avis, et c’est intéressant de le lire au moins une fois dans sa vie !
Ce livre à beau faire 128 pages, Pinocchio a le temps d'en vivre des aventures ! Un peu trop même, d'autant qu'elles sont redondantes. A chaque fois, Pinocchio s'en va faire quelque chose de bien, mais se fait manipuler ou fait preuve d'une défiance sans pareil, et puis il pleure et ça finit par s'arranger... Au bout d'un moment, j'en avais assez et j'étais pressée de terminer cette histoire...
Cependant, j'ai bien aimé l'humour de l'auteur, moins son écriture.
La fin est également satisfaisante. L'évolution du personnage de Pinnochio et la morale qui découle de ce livre fonctionne toujours.
Résumé
Les yeux vifs et le nez pointu, Pinocchio est un vrai fripon ! À peine fabriqué, il tire la langue au vieux Geppetto, son père, et lui vole sa perruque. Et ce n'est pas fini ! Car le petit pantin a horreur du travail, se moque des bons conseils et adore faire des bêtises. Heureusement, la Fée, son amie, est là pour le protéger.
(Source : Livre de poche)
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