The Final Girl Support Group

J'ai été très déçue. Après avoir lu le résumé, j'avais des grandes attentes, et aucune d'entre elles n'a été rencontrées. Le personnage principal est parfaitement détestable, les autres ne sont pas forcément mieux, et ça affecte absolument tout. J'ai du me forcer à le finir.

Malgré quelques petites surprises, j’ai vraiment apprécié ce roman. J’ai trouvé l’intrigue de base très originale et intéressante mais le déroulement un peu différent de ce à quoi je m’attendais. Même si ça m’a perturbé au départ, je m’y suis finalement habitué. Ce roman réunit quelques clichés du slasher, un sous-genre de l’horreur, notamment vers la fin, mais je m’y attendais et ça ne m’a pas dérangé. Tout au long de l’histoire, l’auteur glisse quelques réflexions sur le slasher, sur l’intérêt (voire obsession) de certains êtres humains porté à l’horreur dont ces tueurs sont capables. Si certaines m’ont laissé perplexe et m’ont fait grincé des dents, d’autres sont terriblement vrais et pertinents.

Les personnages sont plutôt particuliers. Lynette est le personnage le plus présent et être dans son esprit est une expérience intéressante mais parfois déroutante, en raison de son instabilité mentale. Les autres survivantes (les final girls) ne soutiennent pas Lynette, ce qui a parfois pu m’agacer. À vrai dire, les personnages ne sont pas attachants. Mais ils ont tous leur importance, parce qu’ils montrent tous à leur manière jusqu’où l’être humain peut aller, jusqu’où ael peut sombrer dans une noirceur indélébile. C’est leur esprits qui m’ont passionné, leurs manières de penser et de vivre malgré ce qui leur est arrivé.

J’ai tout de même trouvé ce roman divertissant (même si parfois, c’était too much). C’est une bonne découverte qui me donne encore plus envie de découvrir d’autres romans d’horreur.

Ce livre ne m’a fait ni chaud ni froid… D’un côté, le développement des personnages était assez faible. Ils ne sont pas bien introduits en début de livre de sorte qu’il est difficile de suivre les histoires individuellement par la suite. Ce défaut a certainement nuit à mon appréciation du roman. J’aurais préféré une meilleure présentation de chacune des « final girls » dès les premières pages. Toujours dans la même lignée, j’ai trouvé que la protagoniste était tout sauf attachante.

De l’autre côté, j’ai été fascinée par le monde chaotique et effrayant que Hendrix essayait de créer. Ce n’est pas un livre d'horreur à proprement parler, mais on ressent toutefois le suspense et l’effroi à travers les pages, un peu comme dans un film. La fin a aussi été un point fort pour moi malgré qu’elle ne m'a pas tant surprise; elle était juste si bien décrite qu’on se croyait à y être.

Bref, un livre intéressant rempli de références des films d’horreur culte des années 80-90 qui promet un bon moment sans toutefois nous laisser bouche bée.