La vie d'Israel Ingham n'a jamais été facile. Il a grandi dans un foyer dépourvu d'amour et de chaleur. Il ne faisait jamais rien d’assez bien. Son homosexualité n’a fait qu'ajouter à la longue liste des déceptions de son père.
Puis une lettre de l'hôpital pour enfants d'Eastport change la donne.
Une terrible erreur humaine est révélée au grand jour : vingt-six ans plus tôt, deux bébés ont été échangés à la naissance et sont repartis dans la mauvaise famille.
Sam, le meilleur ami d'Israel, a toujours été sa seule source d'amour et de soutien. Avec lui à ses côtés, il décide de rencontrer sa mère biologique et son fils, celui-là même qui a vécu la vie qu'Israel aurait dû avoir.
Au milieu des émotions tumultueuses de la rencontre avec sa famille biologique, Israel et Sam se rapprochent plus que jamais, et ce dernier commence à remettre en question ses sentiments envers son meilleur ami. Alors qu'Israel s'ouvre à de nouvelles possibilités, il a besoin de disséquer sa relation douloureuse avec ses parents s’il veut sauver ce qu’il en reste.
Car parfois, la preuve qu'on n'est pas vraiment une famille suffit pour en devenir une.
— Je suis fatigué. Je suis fatigué de ne jamais faire assez bien. Je suis fatigué d’être placé au second plan. Je suis fatigué d’être toujours dans l’erreur. Je suis tellement fatigué de tout ça.
Je n’arrivais pas à expliquer l’épuisement que je ressentais dans mes os, la lassitude qui me maintenait au niveau le plus bas. J’en avais assez d’essayer de prouver ma valeur à des parents qui étaient trop froids pour s’en soucier.
Qui ne connait pas le film de Chatilliez, La vie est un long fleuve tranquille ? Transposez ça en Australie, avec des trentenaires au lieu d'adolescents, et rajoutez une romance gay et vous aurez Une vie à refaire.
C'est sans doute l'une des raisons qui m'ont empêchée d'être embarquée par l'histoire. Je dis bien l'une parce qu'il y en a eu d'autres, alors qu'en général, je suis assez fan de l'auteur.
J'ai trouvé l'ensemble trop lisse, malgré les thèmes abordés. Déjà, pourquoi faut-il attendre les trois quarts du roman et une seule remarque de Donna pour qu'ENFIN Israel et Sam (d'ailleurs, on parle de Sam ? Brad Pitt jeune ? pété de thunes ? intelligent ? patient ? attentionné ? tendre ? des parents parfaits.... bref...) se sautent dessus ? Tout le monde sait qu'ils sont faits l'un pour l'autre, même nous, lecteurs, on le sait dès le départ... mais non, pas eux et on comprend pas pourquoi ils sont pas ensemble. Mais alors à partir du moment ou ENFIN ça se décide, on peut dire qu'ils rattrapent le temps perdu.
Ensuite j'ai trouvé que tout se décantait trop facilement du côté des parents d'Israël, d'un claquement de doigts, alors qu'il y a quasi trente ans de non-dits, de silences et de souffrance (notez que je ne minimise pas la souffrance du pauvre petit garçon riche).
La famille biologique est très bien, même si Donna est pas obligée de pleurer toutes les 3 minutes, on peut être aimante, douce, maternelle, empathique, sans pour autant consommer le PIB du pays en kleenex.
Malgré tout ça, j'ai passé un moment sympa, mais pas inoubliable, je pense que j'avais trop d'attentes, l'auteur m'ayant réservé quelques très beaux moments.
Un thème original avec un traitement un peu caricatural : la bonne famille, la mauvaise famille. Une bonne lecture, qui aurait pu être meilleure si l'histoire avait été plus fouillée.
C'est mignon mais honnêtement il ne se passe pas grand chose.
Arrivé au milieu du livre, on se rend compte qu'il n'y aura pas d'autres éléments, pas péripéties. L'évolution des parents d'Israël est sympa mais c'est un peu simple, du jour au lendemain: grosse révélation ?
Les scènes de sexe ne m'ont pas intéressée, je ne l'ai pas trouvée utile et donc à mon goût superflues.
Sinon une petite coquille à un moment où Israël dit avoir 36ans au lieu de 26ans.
En bref sympathique mais vraiment rien d'exceptionnel.
Une bien belle histoire, super originale sur un thème que je n'avais encore jamais lu. Iz apprend qu'il a été échangé à la naissance, c'est une chamboulement et toute sa vie s'écroule. Il ne peut s'appuyer que sur Sam, son meilleur ami... une reconstruction, un chemin vers le bonheur. j'ai adoré.
J'adore tellement cette auteure que j'en attendais trop de ce livre et du coup, je reste sur ma faim. Sam est vraiment un ami en or face aux insécurités d'Israel. Il est son roc, son évidence même s'il a mis du temps pour s'en apercevoir ! Concernant la définition de la famille, ce livre pose des questions intéressantes mais le revirement des parents d'Israel semble peu crédible.
J’ai beaucoup aimé cette histoire. C’est une belle histoire de famille, qui se lit toute seule et qui m’a fait sourire jusqu’aux oreilles.
J’ai adoré les personnages et surtout la relation entre Izrael et Sam. Tellement de complicité et de tendresse !
J’ai trouvé le sujet développé intéressant, c’est une réflexion sur les liens familiaux et on peut dire que la famille d’Izrael est particulière. On peut être d’accord ou pas mais j’ai adoré ressentir les émotions d’Iz et le chamboulement de sa vie.
Résumé
La vie d'Israel Ingham n'a jamais été facile. Il a grandi dans un foyer dépourvu d'amour et de chaleur. Il ne faisait jamais rien d’assez bien. Son homosexualité n’a fait qu'ajouter à la longue liste des déceptions de son père.
Puis une lettre de l'hôpital pour enfants d'Eastport change la donne.
Une terrible erreur humaine est révélée au grand jour : vingt-six ans plus tôt, deux bébés ont été échangés à la naissance et sont repartis dans la mauvaise famille.
Sam, le meilleur ami d'Israel, a toujours été sa seule source d'amour et de soutien. Avec lui à ses côtés, il décide de rencontrer sa mère biologique et son fils, celui-là même qui a vécu la vie qu'Israel aurait dû avoir.
Au milieu des émotions tumultueuses de la rencontre avec sa famille biologique, Israel et Sam se rapprochent plus que jamais, et ce dernier commence à remettre en question ses sentiments envers son meilleur ami. Alors qu'Israel s'ouvre à de nouvelles possibilités, il a besoin de disséquer sa relation douloureuse avec ses parents s’il veut sauver ce qu’il en reste.
Car parfois, la preuve qu'on n'est pas vraiment une famille suffit pour en devenir une.
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