Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
717 124
Membres
1 024 316

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Demande à la poussière



Description ajoutée par erouchko 2010-11-19T00:19:40+01:00

Résumé

« On découvre dans Demande à la poussière une bourrasque littéraire qui conte les aventures d'Arturo Bandini, Rital du Colorado. Dans la lignée de Faulkner, et avant Charles Bukowski ou Jim Harrison, Fante ouvre une piste balayée par les poussières chères à l'Ouest sauvage. Elle se termine sur l'océan Pacifique, après moult détours, cuites et amours sans lendemain. Arturo Bandini, c'est l'alter ego de John Fante, fils de maçon bouillonnant, arpenteur de la dèche, écrivain avant tout. Arturo Bandini, c'est aussi toute l'enfance de l'immigré italien, la misère, l'humiliation de la mère trompée, les raclées du père. Les romans de Fante sentent la chaleur écrasante ou le froid mordant, les routes interminables, les chambres d'hôtel moites et les amoureuses sensuelles. » - Sophie Cachon, Télérama

Afficher en entier

Classement en biblio - 163 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par catf 2023-07-28T18:29:29+02:00

Sans échanger un mot on est arrivé à Pacific Palisades, où les falaises surplombent la mer de très haut. Le vent froid nous faisait dévier, la guimbarde en chancelait. D'en bas montait la fureur de la mer. Au large on voyait des bancs de brouillard ramper lentement vers le littoral comme une armée de fantômes. En dessous de nous les brisants cognaient à poings blancs contre le rivage. Ensuite ils battaient en retraite et revenaient cogner. À chaque retrait la plage se fendait d'un sourire de plus en plus large. On a descendu la route en spirale ; on l'a descendue en seconde. On aurait dit que la chaussée noire transpirait, avec toutes ces langues de brouillard qui la léchaient. L'air était si propre. On respirait ça à pleins poumons et cela faisait rudement du bien. Là au moins on n'était pas dans la poussière.

Afficher en entier

Ajoutez votre commentaire

Ajoutez votre commentaire

Commentaires récents

Commentaire ajouté par catf 2023-07-29T14:47:34+02:00
Argent

Je ne savais pas que ce livre avait été écrit en 1939, que c’était un roman semi-autobiographie et que c’était le tome 3 d’une saga.

En faite des que je vois un livre de John fante, je l’achète tout bonnement !

Et bien je fus transporté par son écrit.

C’est l’histoire d’un écrivain débutant plongé dans la pauvreté et éperdu d’amour pour une femme qui ne l’aime pas…

Bien que j’ai relu certains passages avec délectation, je fus attristé par cette histoire remplie d’espoir, de haine et de désir…

C’est un très bon roman, mais ce n’est pas celui que je préfère de cet auteur…

Bien que je ne suis qu’une novice dans la lecture de ses ouvrages… Je vais donc continuer à découvrir ses œuvres pour avoir un jugement plus éclairé.

Bonne lecture !

Afficher en entier
Commentaire ajouté par Multiac 2023-01-04T11:46:04+01:00
Argent

Fante ? Oui !

Afficher en entier
Commentaire ajouté par dacotine 2022-06-18T13:48:13+02:00
Bronze

 Je voulais découvrir depuis longtemps John Fante, et au détour d'une cabine de livres, je trouve son titre le plus connu et tombe dans sa lecture. 

Demande à la poussière est typiquement écrit par un américain. Le style oral offre une plongée immédiate dans le récit et rapproche du personnage, Arturo Bandini, peut être double de l'auteur. Cet homme raconte son début dans la vie notamment en tant qu'écrivain, ses désirs, ses rêves de grand écrivain, ses délires littéraires mais pas que, ses moments d'écritures mystiques, ses attentes, ses déceptions... Tout raccroche à l'auteur d'autant qu'Arturo Bandini est immigré italien. Ce récit est celui de la quête, quête de reconnaissance, quête de soi aussi. D'une sorte de quête de l'humanité aussi celle des hommes désoeuvrés dans cette Amérique.

Le décor est typiquement celui des films américains qui évoque des villes pendant la Grande Dépression, une ville plombée par le soleil, la poussière, le désert, plombée aussi par la pauvreté. Dans un bar typiquement américain, Arturo Bandino rencontre une autre immigrée Camilla Lopez, et se joue là un autre type de rencontre amoureuse, complexe et malsaine, que personnellement je n'ai pas comprise.

Si l'écriture rythmée m'a portée jusqu'à la fin, je ne peux pas dire que j'ai aimé ce texte, je n'ai déjà pas aimé ce personnage, une sorte d'anti-héros, frustré, passant d'un excès à un autre, tombant dans les pièges de la médiocrité : alcool, violence, doute...  Un personnage qui imagine et raconte beaucoup sa vie, ses écrits, ses amours. 

Bref déception pour moi. 

Afficher en entier
Commentaire ajouté par rabanne73 2021-11-19T20:12:43+01:00
Argent

Lu l'année dernière. Je découvrais enfin l'univers John Fante. Un roman que j'avais avalé quasiment d'une traite, grâce à son rythme soutenu et une certaine fulgurance dans le style.

Arturo Bandini, l' "anti-héros" de l'auteur, aurait donné à Henry Charles Bukowski l'envie de devenir écrivain. Ce récit nous plonger au coeur des passions humaines, intimes et universelles, de ses multiples contradictions, de leur cruauté et leur crudité (sans que le verbe ne soit jamais vulgaire chez John Fante). Bref, une urgence de vivre, malgré la désespérance et les bonheurs fugaces, malgré le racisme ordinaire et les amours contrariés...

Spoiler(cliquez pour révéler) Nous sommes dans le Los Angeles de l'entre-deux-guerres, entre quartiers huppés et bas-fonds de la ville, avec son lot de bistrots miteux et autres bouges infâmes. C'est ici que stagne depuis quelques mois Arturo, fils d'immigré italien, qui aimerait se faire un nom glorieux dans la littérature, mais ne parvient pas réellement à percer depuis la publication de sa nouvelle à succès. Craintif, colérique, complexé, angoissé, narcissique et flambeur, l'écrivain "raté" se cherche continuellement. Et côté amours, ce n'est pas vraiment gagné...

Afficher en entier
Commentaire ajouté par Abyssos 2021-09-24T17:39:24+02:00
Or

Deuxième roman de la saga d’Arturo Bandini, « Demande à la poussière » est certainement l’œuvre la plus connue à ce jour de John Fante.

Ce roman semi-autobiographique invite le lecteur à un tête-à-tête intime avec Arturo Bandini, immigré italien en pleine quête existentielle, dont nous suivons les aventures à Los Angeles pendant la grande dépression. A la fois minable et démesurément ambitieux, cet écrivain n’a connu qu’un succès limité avec sa nouvelle : « Le Petit Chien qui Riait ».

A défaut de pouvoir faire lire ses histoires au plus grand nombre, Arturo Bandini dialogue avec lui-même et les vit par procuration, il s’imagine les scènes où il devient héros, trouve le courage de courtiser les femmes ou même de devenir un écrivain à succès. Tant est si bien que l’on se demande parfois si ce n’est pas Fante qui s’adresse directement à son personnage (passage fréquent de la première personne à la deuxième personne du singulier). A moins que ce ne soit l’inverse ? L’ivresse est totale et l’écriture cynique, comique et mordante de Fante offre un cocktail délirant et, sans mauvais jeu de mot, addictif.

Un basculement s’effectue quand il rencontre l’autre protagoniste de l’histoire : Camilla Lopez. A mille lieues, d’être l’Américaine qu’il convoite pour son ascension sociale, cette Mexicaine possède un charme et un exotisme qui ne laissent pas insensible Arturo. Plus ce dernier résiste, plus son attirance grandit et malgré maintes tentatives de saboter leur relation, cette dernière réapparaît, toujours plus présente, toujours plus ardente. C’est l’histoire de deux êtres que la passion déchire sans cesse et qui n’arrivent qu’à s’attirer, dialoguer et se comprendre par le mépris. Sans être jamais cliché ni verser dans le pathos, c’est une histoire d’amour impossible mais magnifique car elle ne pourra jamais vraiment éclore et battre de ses ailes. Au-delà de ses charmes, Camilla Lopez offre certainement un miroir de la condition d’Arturo, lui-même étant issu de l’immigration, lui-même ayant subi des rejets et des échecs liés à cette condition.

Autre point marquant : tout est vu à travers le filtre de la poussière, quasi personnifiée : du soleil ardent de Los Angeles dont le désert de Mojave fait voleter la poussière aux livres (roman) non désirés de l’auteur qui prennent eux aussi la poussière sur une table d’hôtel. Cette poussière revient sans cesse, comme un avertissement ou une chape de plomb qui ralentit l’ascension et l’évolution du personnage. Cette poussière qui s'apparente aussi au désert, maintes fois évoqué. Si on devait élire un méchant dans ce livre, ce serait bien elle, la poussière.

Sur fond de pauvreté dans un Los Angeles divisé entre quartiers huppés et bas-fonds poussiéreux, Arturo Bandini trace sa route au gré de ses rencontres sentimentales désastreuses dont il tisse des portraits, tel un éventail réaliste de la société. S’il se nourrit de ses rencontres, elles se font surtout l’écho de son humanité : dès qu’il le peut, il vient en aide à son prochain, dans l’attente d’atteindre un succès incertain.

Car dans « Demande à la poussière », Bandini est finalement une sorte de antihéros, pas plus intelligent ni plus malin qu’un autre, à la recherche de sa place dans une Amérique changeante et d’une approbation des autres pour oser exister pleinement. C’est certainement ce qui a plu à Bukowski, qui signe d’ailleurs une superbe préface. Et c’est peut-être bien la première fois qu’une préface me semble à la hauteur d’une telle œuvre.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par Serafima 2021-01-27T11:00:29+01:00
Lu aussi

J'ai mis plusieurs mois à le terminer car je n'ai pas trop accroché avec le personnage principal, de plus l'histoire n'a rien de palpitant.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par natacha-eva 2020-04-15T01:20:39+02:00
Bronze

Un classique et chef d'oeuvre de la littérature. La lecture peut paraître un peu speciale au premier abord mais une fois plongé dedans on se rend compte de sa qualité.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par Irene-Adler 2019-02-16T16:31:07+01:00
Pas apprécié

Comment foirer sa lecture, en une leçon, par Belette Cannibal Lecteur.

Alors, vous prenez tout d'abord un Classique de la Littérature Américaine, un roman grandiose super vachement bien côté par vos petits camarades de Babelio et partout ailleurs.

Poussez le vice jusqu'à prendre celui qu'un de vos potes dans la IRL (In Real Life) vous a conseillé en vous disant que c'était un chef-d’œuvre à ne pas manquer, que votre vie n'avait pas encore commencée parce que vous ne l'aviez pas encore lu.

Installez-vous confortablement dans votre fauteuil, préparez-vous une bonne tasse de café et commencez la lecture...

Faites un "waw, tout ça" en lisant l'intro réalisée par Charles Bukowski qui est dithyrambique sur cet ouvrage :

"Et je compris bien avant de le terminer qu'il y avait là un homme qui avait changé l'écriture. Le livre était Ask the Dust et l'auteur, John Fante. Il allait toute ma vie m'influencer dans mon travail".

Là, vous vous dites que oui, en effet, c'était une honte que de ne pas l'avoir encore lu et vous souriez rien qu'à l'idée de découvrir ce roman dont on dit tant de bien ! Vous êtes chaud boulette, plus qu'une baraque à frites et vous vous apprêtez à passer un tout GRAND moment de lecture.

Et là, bardaf, c'est l'embardée, vous passez à côté ! Vous trouvez le style pas facile à lire, un peu étrange, décousu, et vous devez vous forcer à lire, espérant tomber enfin sur "de l'or à la décharge publique" comme disait le grand Charles.

Bon, comme je suis maso, j'ai tout lu, jusqu'au bout (c'était pas un pavé, heureusement) mais je l'ai refermé avec une impression horrible : on m'avait vanté un chef-d’œuvre - ce qu'il est sûrement, parce qu'autant de lecteurs ne peuvent pas se tromper et on ne cause pas de 50 nuances ou de Twoilett - et moi, triple imbécile de banane dégénérée, je venais de passer à côté.

Loin à côté, même...

J'enrage parce que quand j'apprend que "Demande à la poussière" a été perçu au fil des années comme un roman de première importance sur le Sud de la Californie et moi, je suis la béotienne qui n'a même pas été capable d'apprécier ce roman.

Pourtant, il avait tout pour plaire, le récit de Fante, car dans son roman se retrouvent les thèmes récurrents de ses écrits : la pauvreté, la religion (catho), la vie familiale, l'identité italo-américaine, les sports, la vie d’écrivain, la place qu'il voulait se faire et la faim, car on a un homme qui est réduit à manger des kilos d'orange !

Pas de cotation parce que ce roman ne mérite pas que je le saccage ou que je cote vache, je n'ai pas réussi à l'apprécier, c'est tout et la responsable, c'est moi.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par trebor 2017-03-26T11:14:13+02:00
Or

Je suis toujours bluffé par la pertinence et la subtilité des écrivains US...

Afficher en entier
Commentaire ajouté par bookemixer 2013-12-11T09:13:41+01:00
Lu aussi

Bon roman. Les thèmes de la religion, de la vie d'écrivain, de la pauvreté font surface à chaque page. Une errance entre misère, amour et culpabilité.

Afficher en entier

Date de sortie

Demande à la poussière

  • France : 2002-01-03 - Poche (Français)

Activité récente

2Mat l'ajoute dans sa biblio or
2024-04-06T15:46:02+02:00
Rafthom l'ajoute dans sa biblio or
2022-09-28T19:25:02+02:00

Évaluations

Les chiffres

lecteurs 163
Commentaires 15
extraits 53
Evaluations 31
Note globale 7.39 / 10

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode