Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 908
Membres
1 014 229

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Le facteur sonne toujours deux fois



Description ajoutée par Lilou 2009-10-04T21:50:40+02:00

Résumé

J'étais étendu sur elle, nous nous regardions dans les yeux.

Nous étions serrés l'un contre l'autre, essayant d'être plus unis encore. L'enfer aurait pu s'ouvrir devant moi alors, je n'en aurais pas bougé. Il fallait que je l'aie, même si l'on devait me pendre pour cela. Je l'ai eue.

Afficher en entier

Classement en biblio - 62 lecteurs

extrait

Page 91[…] - Chambers, comment se fait-il que vous soyez resté avec Papadakis pour travailler ?

- C'est un accident. J'étais fauché, et il avait besoin de quelqu'un. Je suis entré pour trouver à manger, et il m'a offert du boulot, j'ai accepté.

- Chambers, cela ne vous parait-il pas un peu étrange ?

- Que voulez-vous dire, Juge ?

- Après avoir roulé votre bosse pendant tant d'années sans rien faire, sans même essayer de faire quelque chose, si j'ai bien compris, tout d'un coup, vous vous mettez à l'ouvrage, vous acceptez un travail régulier ?

- Je dois reconnaître que ça ne m'emballait pas.

- Mais vous êtes resté !

- Nick était un des plus chics types que j'aie jamais rencontrés. Quand j'ai eu un peu de fric, j'ai essayé de lui dire que ce n'était plus possible, mais je n'ai pas eu le cœur de le lâcher quand il m'a dit tout le mal qu'il avait eu avec ses employés. Dès qu'il a eu son accident, j'ai filé. J'ai filé, c'est tout. Bien sûr, c'était pas très chic envers lui, mais les pieds me démangeaient. Quand ils me démangent, il faut que je parte ; seulement, là, je suis parti en douce.

- Et le lendemain du jour ou vous êtes revenu, il meurt dans un accident ! […] Allons Chambers, avouez. Vous avez tué le Grec, cette femme et vous, et plus vite vous l'avouerez, mieux ce sera pour vous.

Je n'avais plus la moindre envie de sourire, je vous prie de le croire, j'ai senti mes lèvres devenir sêches, j'ai essayé de parler, mais rien n'est sorti de ma bouche.

- Et bien, vous ne dites rien ?

- C'est que vous m'en bouchez un coin, Juge. Vous dites là quelque chose de terrible, Juge, qu'est-ce que je peux répondre ? [..

Afficher en entier

Ajoutez votre commentaire

Ajoutez votre commentaire

Commentaires récents

Bronze

Je lis comme je partage un bout de route avec des personnages que je ne n'aurais sans doute jamais rencontrés autrement. Je viens de faire la connaissance de Cora et Frank, deux amants épris de liberté, appâtés par l'argent et sans scrupules pour arriver à leurs fins. Elle, la tête pensante, déterminée et ambitieuse. Lui, son bras armé, vivant au jour le jour, d'autant plus dangereux qu'il agit sans réfléchir, uniquement guidé par ses pulsions.

Écrit en 1934, « Le facteur sonne toujours deux fois » de James M. Cain a été un roman sulfureux pour ses scènes de violence et de sexe.

Je ne regrette pas d'avoir lu ce grand classique du genre pour parfaire ma culture littéraire, mais j'ai pris peu de plaisir à voyager aux côtés de ces deux lascars. C'est un polar sans suspens sous la forme d'une confession : entre autres, les aveux circonstanciés de Frank pour le meurtre du mari gênant. Me reste l'ambiance d'antan d'une certaine Amérique et l'image des paysages californiens où languissent des gargotes éclairées au néon.

Il m'a donné envie de revoir « Bagdad café ». Certes, rien à voir avec le schmilblick.

Afficher en entier
Or

Franck Chambers est un vagabond. Au début du livre, il raconte sa vie à la première personne. À 24 ans, il n’est pas stable et parcourt l’Amérique, son pays. Chômeur, il ne cherche pas à s’installer quelque part, se voulant libre. Un jour, il s’arrête dans un restaurant sur la route et décide d’escroquer le propriétaire. Il commande un déjeuner en prétendant qu’un ami va venir le chercher et que celui-ci payera. Nick Papadakis, le restaurateur se montre compréhensif envers l’affamé et lui offre l’hospitalité en échange d’un peu d’aide à la station d’essence. Or, le pauvre homme ignore qu’il a eu tort d’être charitable envers ce jeune inconnu qui peu à peu va le dépouiller de tout ce qu’il possède. Après s’être un peu fait prier, Franck reste. Ce qui le décide, c’est la belle Cora, l’épouse de Nick, qui tient la cuisine du restaurant. Aussitôt, il devient l’amant de la femme de son hôte et nouveau patron. Il découvre que cette Américaine dont le patronyme est Smith était une serveuse qui avait tenté sa chance dans le cinéma et qui s’était fait refuser. Lassée de servir dans une cantine, elle a accepté d’épouser Nick dont elle a honte car il est d’origine grecque. Avec Franck, elle n’hésite pas à le critiquer : son mari est graisseux, huileux, a des cheveux noir gominés et surtout grec, ce qui lui semble honteux pour une Smith. Pourtant, le mari aimant et gentil la traite bien, ne la maltraite pas et lui permet d’avoir une vie digne, aisée alors qu’elle n’était qu’une serveuse qui collectionnait les aventures d’un soir. Or, le défaut rédhibitoire de Nick est d’être Grec d’origine, ce qui est mal considéré de la part des immigrés anglo-saxons (oui, tous les habitants des Etats-Unis viennent des quatre coins du monde mais certains trouvent leur présence sur le sol américain plus légitime que celles des autres) imbus d’eux-mêmes et remplis de préjugés contre les Grecs et les Latins ! En bref, Cora étouffe, méprise son mari et couche avec le premier venu. Sa haine et son dégoût la poussent à convaincre Franck à tuer Nick. Elle y parvient. Sauf qu’un concours de circonstances fait que le mari n’est que blessé. Il passe donc une semaine à l’hôpital. Dès son retour chez lui, naïf, il retrouve sa femme (il croit être aimé) et son meilleur ami Franck. Bien content, il envisage d’avoir des enfants. Horrifiée, Cora décide de récidiver : elle veut que Nick meure car elle ne veut pas de bébé grec aux cheveux huileux. Avec Franck, elle organise un accident de voiture. Cette fois-ci, l’amant ne manque pas son coup. Il prend la vie de Nick (en le tuant en le frappant à la tête), renverse la voiture, se blesse involontairement. Mais à l’époque, la police et la justice ne sont pas comme celles d’aujourd’hui. Elles ne classent pas l’accident de voiture. Les responsables sont interrogés, tourmentés et finalement sont jetés en prison. Nick ayant souscrit une assurance vie, les assurances ne veulent pas payer et mènent l’enquête, cherchent à faire craquer les coupables qui finissent tout de même par sortir car la police manque de preuve. Cora reprend le restaurant de son mari et essaie de le faire évoluer vers la modernité. Mais Franck reste instable et voudrait partir, ce qu’il fait pendant que Cora va à l’enterrement de sa mère. Or, il revient même si la relation entre la veuve et lui est tumultueuse. Finalement, la roue tourne. Franck a un véritable accident de la route et Cora (qui attend un enfant de lui et qu’il a épousée peu avant) est tuée sur le coup. Le livre se termine avec les explications de Franck : il a été inculpé pour le meurtre de sa maîtresse et est dans le couloir de la mort. Oui, la peine capitale existe aux U.S.A et Franck espère retrouver Cora qu’il aime. J’ai apprécié ce court roman, écrit de façon efficace, rapide. On ne traîne pas. Le meurtre ne paye pas. Et Nick est vengé. C’est un bon roman noir où il y a aussi de l’amour en plus des thèmes (argent, sexe, meurtre). Toutes les motivations de ces gens très banals sont bien expliquées. Ce n’est pas mal.

Afficher en entier
Argent

Ne cherchez pas une signification au titre, ni de facteur dans l'histoire... L'auteur, James M. Cain lui-même, ayant indiqué avoir choisi ce titre à la dernière minute, étonné qu'un éditeur lui octroie enfin un contrat. Donc, pas de véritable sens à donner à ce titre pour le moins étrange.

Si ce roman ne raconte pas la vie dure d'un postier, il nous raconte un morceau de la vie de Frank Chambers, jeune "chômeur vagabond" de 24 ans, qui fait une halte dans une station-service-restaurant pour un repas.

Le patron, un grec du nom de Nick Papadakis, l'engage. Il tient son restaurant avec l'aide de sa belle jeune femme, Cora...

Là, je parie que vous voyez venir l'affaire qui est aussi grosse que le train postal Glasgow-Londres.

Et notre fringant ex-chômeur nous raconte, sans surtaxe, comment il est tombé amoureux de la femme du patron, rêvant qu'elle lui vérifie la colle de son timbre-poste. Attirance qui se trouve être réciproque. Elle aussi veut se faire cacheter la lettre.

Sans tarder, il lui glisse son colis postal dans la boîte aux lettres (celle munie d'une fente), il lui cachette le timbre poste, le lèche, le retamponne, vérifie le colis sous tous les angles, fait des dépôts en liquide et tous deux nous rejouent la mythique scène de "L'arrière-train sifflera trois fois" (-18 ans)...

Non, les images et les détails ne sont pas compris dans le livre. J'extrapole un peu sur les scènes, mais ils s'envoient bien en l'air.

Liaison passionnée, sadomasochiste, même, puisque lors de leur premier baiser fougueux, Cora demandera à Frank de lui mordre les lèvres, ce qu'il fera, jusqu'au sang... Dracula en aurait défailli de jouissance. Entre eux, ce ne sera que morsures durant leurs étreintes brutales et rapides.

Petit soucis dans leur romance timbrée et hautement sexuelle : le mari !

C'est là que nous remarquons que nous sommes en plein roman noir parce que, dans la collection Harlequin, le mari, voyant sa femme éprise d'un autre, aurait soit cédé sa place en pleurant de bonheur pour les deux tourtereaux, ou, au pire, demandé le divorce...

Avec un peu de chance, il aurait même eu un accident mortel, tout seul comme un grand, laissant par derrière lui une lettre dans laquelle il leur souhaiterait ♫ tout le bonheur du monde ♪... Oui, mais... On n'est pas chez Harlequin le champion de l'Amûûr, ici.

"Alors, on en fait quoi de mon graisseux de mari ?"

"Ben c'est tout simple, on le tue..."

Mais on entube pas... heu, on ne tue pas un grec aussi facilement que ça et notre ami survit au coup de la baignoire (Clo-Clo aurait apprécié que survienne la panne de courant, lui aussi).

Puisqu'il est gentil et un peu con, le mari ne remarque rien... La seconde tentative sera-t-elle la bonne ?? Nos expéditeurs veulent l'envoyer de nouveau ad patres, par recommandé cette fois-ci, avec accusé de réception de la part De Saint-Pierre.

Un mot, un geste, la Poste fait le reste... Signez ici pour l'âme du pauvre grec qui s'est quand même fait entuber.

On ne peut pas dire que ce livre pêche par un style littéraire utilisant les mots de plus de dix lettres du dictionnaire, ni que les dialogues soient d'Audiard, ils manquent même de descriptions de ce que font les protagonistes durant leur parlottes.

Malgré tout, la lecture se déroule sans accro, plus rapide que Chrono Post (pas difficile non plus d'être plus rapide que la Poste !).

Je pense que le style littéraire "un peu plat" est voulu, puisque c'est Franck Chambers qui nous raconte son récit juste avant de passer... Je ne vous dirai pas où !

On nagera dans le Noir, avec les tentatives de meurtres, le sexe bestial, l'envie,...

Avec un avocat retors et plus roublard que Perry Mason himself ! Un truc de fou où les agences d'assurances jouent leur grand rôle de faux-cul (elles sont faites pour ça).

Noir, parce que Franck Chambers est un gars qui a la bougeotte et que, une fois conquise la femme du grec, ben il n'aspire qu'à une chose : reprendre la route. Ils manquent même de séparer, la rancoeur ayant cédé la place l'amûûr. Un comble alors qu'ils ont tué pour être ensemble.

Le noir, on s'y enfoncera jusqu'au genoux puisque deux coupables s'en sortiront... Et là où le Noir nous prendra à la gorge, c'est quand un innocent sera condamné à la potence. Ironie, quand tu nous tiens...

Qui avait dit "Tu ne convoiteras pas la femme de ton voisin ?".

Décidément, dans les polars noirs, les hommes tombent à cause du fait qu'ils ont été tremper leurs biscuits dans des tasses de café dans lesquelles ils n'avaient pas à aller touiller.

Afficher en entier
Argent

Wouah quelle histoire au début du bouquin je m'attendais clairement pas à ce que ça se finisse comme ça... écriture simple et efficace, on accroche tout de suite, à lire !

Afficher en entier
Argent

9a va à 100 à l'heure, t'as pas le temps de t'ennuyer, quant à l'écriture elle colle comme pas deux pour ce genre d'ouvrage.

Afficher en entier
Argent

Polar d'une terrible efficacité avec des personnages fascinants montrant la complexité des rapports humains, saisissant.

Afficher en entier
Or

Un thriller écrit en 1934 et qui reste encore aujourd'hui une référence dans la littérature policière.

Un must qu'il faut avoir lu et posséder dans sa bibliothèque !

Afficher en entier
Or

Le genre polar n'est pas un de mes genres les plus favoris, mais, bien sûr, les polars d'or m'intéressent. Et ce roman de Cain est un polar d'or.

Amour fou, sexe, crime, suspense, surprise. Un live qui reste dans la mémoire.

Publié en 1934. Un polar très connu. Titre original: The Postman always rings twice. Pour plus d'information: fr.wikipedia

Nombreuses adaptations au cinéma.

Afficher en entier

Date de sortie

Le facteur sonne toujours deux fois

  • France : 2000-05-25 - Poche (Français)

Activité récente

Allebei l'ajoute dans sa biblio or
2020-08-18T21:37:26+02:00
aspi13 l'ajoute dans sa biblio or
2020-05-07T12:02:33+02:00

Titres alternatifs

  • The Postman Always Rings Twice - Anglais

Évaluations

Les chiffres

lecteurs 62
Commentaires 8
extraits 12
Evaluations 13
Note globale 7.46 / 10

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode