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« La viande ! C'était l'aspiration la plus ancienne, la plus réelle, et la plus universelle de l'humanité. Il pensa à Morel et à ses éléphants et sourit amèrement. Pour l'homme blanc, l'éléphant avait été pendant longtemps uniquement de l'ivoire et pour l'homme noir, il était uniquement de la viande, la plus abondante quantité de viande qu'un coup heureux de sagaie empoisonnée pût lui procurer. L'idée de la "beauté" de l'éléphant, de la "noblesse" de l'éléphant, c'était une idée d'homme rassasié... »
Livre surprenant qui utilise les éléphants comme métaphore sur le devenir de l'espèce humaine. Et si nous étions les prochains "éléphants" et que nous ayons besoin d'être sauvés. Y aurait-il une âme charitable?
Très bon roman. Demande une attention particulière car très long à lire. Des personnages forts dont deux principaux.
Morel un aventurier français et son combat à toute épreuve pour sauver les éléphants.
Mina une allemande rescapée de la bataille de Berlin qui a trouvé la paix auTchad. Elle qui n’est pas une rebelle mais plutôt dans l’acceptation prendra parti pour les idées de Morel et le suivra jusqu’au bout.
Pour ma part seule la fin est longue sans trop de suspens.
Malgré tout un très bon livre dont on se rappelle.
Le rythme du récit déroute. L'intervention des multiples personnages, changements de narrateur demandent de ralentir la lecture et d'augmenter le niveau de concentration. Les racines du ciel exigent un effort de la part du lecteur.
Le roman est terriblement d'actualité, rien n'a changé, rien ne changera jamais, l'homme est un loup pour l'homme comme dirait l'autre. Plus je me suis enfoncé dans l'Afrique de Romain Gary, plus j'ai été surpris par l'incroyable vision du monde de l'auteur. Il y a 70 ans, on vivait et on analysait le monde exactement comme aujourd'hui. L'espoir est toujours là, mais le massacre continue. À lire !
C'est mon premier Romain Gary, je ne sais donc pas s'il écrit toujours comme ça, mais le style donne l'impression d'un roman-brouillon, qui n'a pas été relu. Des séquences qui s'enchaînent, alternant passé-présent-futur dans un ordre indéfini, à l'intérieur même de dialogues, sans crier gare. C'est très déstabilisant. Puis, finalement, cela va bien avec le roman qui donne un sentiment d'urgence, plus actuel que jamais, et finit par se précipiter de plus pour un final où l'on se demande jusqu'au bout ce que l'on espère voir arriver. Bien sûr les thèmes abordés sont importants, sans forcément que l'auteur ne donne sa position dessus, nous avons l'écologie, le colonialisme, l'indépendance africaine, le terrorisme. Les personnages n'ont pas les mêmes idéaux, et pourtant font du chemin ensemble, en essayant de les faire cohabiter. Mais jusqu'où peut on tirailler ses idéaux?
Pas accroché l'histoire. Le récit est une narration d'histoires différentes ou on est vite perdu, surtout s'il n'y a pas des points d’intérêts pour s'accrocher.
Très belle histoire d'un idéaliste qui veut à tout prix sauver les éléphants (la beauté). Pleins de réflexions sur la place de l'homme, personnages attachants. Mais un peu long quand même : texte très soutenu, se lit lentement et bourré de descriptions et d'informations un peu inutles.
J'ai été un peu perdue par le côté "décousu" de la narration au début mais au fil des pages j'ai adhéré à ce style et je me suis intéressée à l'histoire. Morel est fascinant ! Son optimisme est fantastique et la cause pour laquelle il se bat très belle. Et à son histoire se mêlent plein d'enjeux. L'éléphant d'Afrique dans ce livre, c'est bien plus qu'un animal : c'est la liberté, la colonisation, l'avenir, le passé, l'humanité...
Un très bon bouquin, très prenant où l'Afrique est omni-présente, à une époque charnière de la colonisation, et avec des interrogations sur l'humain sur cette planète. Un des premiers livres écologiques Romain Gary nous emmène au Tchad au début des années 50. Un illuminé, Morel, veut protéger les éléphants, la faune africaine et la nature mis à mal par le progrès.
Romain Gary signe ici une magnifique fable sur l'homme et la liberté. Le choix du lieu; l'Afrique coloniale, les personnages ; haut en couleurs mais tous plus ou moins brisés par une vie où ils ont tous été plus ou moins trahis et, pour symbole de la liberté, l'éléphant, tout est en place pour un roman exceptionnel sous réserves que l'auteur ait du talent. Et du talent, Romain Gary en avait à revendre. Son style est splendide ; les mots, les phrases ont un sens, une profondeur que j'avoue ne pas retrouver chez les auteurs actuels. Gary n'est jamais plat, sans être pontifiant d'ailleurs. Il parle de l'humanité avec justement une humanité qui est la marque des géants et qui le placent au rang des Kessel, Malraux, Bernanos ou Mauriac. Avec son style, avec ses sujets, selon ses thèmes, ses obsessions mais il nous parle de la même humanité avec le même talent.
"Les racines du ciel" , la première oeuvre d'un écrivain majeur. Goncourt de l'époque grandement mérité.
Résumé
« La viande ! C'était l'aspiration la plus ancienne, la plus réelle, et la plus universelle de l'humanité. Il pensa à Morel et à ses éléphants et sourit amèrement. Pour l'homme blanc, l'éléphant avait été pendant longtemps uniquement de l'ivoire et pour l'homme noir, il était uniquement de la viande, la plus abondante quantité de viande qu'un coup heureux de sagaie empoisonnée pût lui procurer. L'idée de la "beauté" de l'éléphant, de la "noblesse" de l'éléphant, c'était une idée d'homme rassasié... »
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