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Enfant, Lisbeth tenta d'arracher le nez de sa cousine, Adeline.
L'une était belle et l'autre laide. La jalousie redouble quand Adeline épouse le baron Hulot d'Ervy, un libertin, mais le frère d'un maréchal de France. Reléguée au fond d'un salon Empire défraîchi, cette parente pauvre va ourdir une terrible vengeance. Ayant commencé sa vie " en vraie chèvre affamée ", elle la finit " en lionne ", après avoir ruiné sa cousine, sa nièce Hortense, un jeune et talentueux sculpteur polonais.
Jamais Balzac n'a aussi bien campé le vice et la vertu, l'art et la finance. Dernière oeuvre avec Le Cousin Pons, son pendant, La Cousine Bette est le chant du cygne d'un Balzac génial qui lui aussi se ruina pour l'amour de l'art et des femmes.
Le baron Hulot mène une vie libertine qui risque de ruiner toute sa famille. Sa femme, Adeline, est désespérée car les frasques du baron mettent en danger le mariage de leur fille Hortense , à qui , il sera difficile d'offrir une dot. Tout ceci nous est appris par Célestin Crevel, compagnon de débauche du baron, qui informe la baronne de la situation, tout en essayant bien maladroitement de la séduire.
Hortense, qui a hérité de l'éblouissante beauté de sa mère, ne se laisse pas décontenancer par cette situation. Elle apprend de Lisbeth, une vieille fille, cousine de la famille, que l'on appelle la Cousine Bette , que celle-ci a pris sous sa protection un jeune artiste polonais, Wenceslas Steinbock.
Elle parvient à rencontrer le jeune artiste et est immédiatement séduite. Elle présente le jeune homme à ses parents, qui tombent, eux aussi, sous le charme.
Le jeune homme n'a pas de fortune, mais Hortense est persuadée que son talent, soutenu par les commandes officielles que permettra le soutien du baron, les mettra à l'abri du besoin. Le mariage est donc décidé.
Mais cette union déclenche la colère de la Cousine Bette. Elle est secrètement jalouse, depuis toujours, de sa cousine Adeline. Pour se venger, elle s'associe à Valérie Marneffe, sa séduisante voisine.
La cousine Bette confie à cette dernière la mission de séduire le baron libertin et de ruiner la famille Hulot. La courtisane se fait meubler au frais du baron un superbe appartement et s'offre à lui le soir même du mariage de sa fille Hortense....
Cette vieille fille portait une robe de mérinos, couleur raisin de Corinthe, dont la coupe et les lisérés dataient de la Restauration, une collerette brodée qui pouvait valoir trois francs, un chapeau de paille cousue à coques de satin bleu bordées de paille comme on en voit aux revendeuses de la Halle. À l’aspect de souliers en peau de chèvre dont la façon annonçait un cordonnier du dernier ordre, un étranger aurait hésité à saluer la cousine Bette comme une parente de la maison, car elle ressemblait tout à fait à une couturière en journée. Néanmoins, la vieille fille ne sortit pas sans faire un petit salut affectueux à M. Crevel, salut auquel ce personnage répondit par un signe d’intelligence.
— Vous n’avez pas de monde ? demanda la cousine Bette.
— Mes enfants et vous, voilà tout, répliqua le visiteur.
— Bien, répondit-elle, comptez alors sur moi.
— Me voici, madame, à vos ordres, dit le capitaine de la milice bourgeoise en saluant de nouveau la baronne Hulot.
Et il jeta sur Mme Hulot un regard comme Tartuffe en jette à Elmire, quand un acteur de province croit nécessaire de marquer les intentions de ce rôle, à Poitiers ou à Coutances.
Qui a dit que Balzac était ennuyeux ? Moi, probablement, il y a quelques décennies… Le sujet de « ma cousine Bette », en effet, en ce milieu du XIXème siècle n’est pas très nouveau : le mariage, l’argent, l’adultère, les courtisanes, le mensonge, la jalousie, la haine, une société dominée par un homme faible jouet de la femme, des montages financiers bien connus de Balzac pour avoir, toute sa vie durant, couru après l’argent.
Pourtant, grâce à des personnages poussés jusqu’à la caricature, la cousine Bette et Valérie Marneffe, son double aux allures angéliques, incarnations du mal et de la perversion, Hector Hulot à la triste addiction, Adeline Hulot à la vertu sans faille prêtant au harcèlement, grâce à une intrigue menée tantôt dans le genre romanesque, tantôt sous la forme d’une tragédie, tantôt d’une comédie, tantôt du théâtre de boulevard, tantôt épistolaire, « la cousine Bette » est un roman d’un dynamisme incroyable où l'on ne s'ennuie jamais.
Balzac avait l’habitude de recevoir le prix de ses romans avant même de les avoir écrits, et j’ai ressenti dans le style et la conduite de l’intrigue cette urgence. Cette oeuvre a été écrite en deux mois, lors de longues séances nocturnes, soutenu par des quantités énormes de café, nous dit Stefan Zweig dans sa célèbre biographie, et j’ai ressenti les jalons de ces longues nuits de travail et les changements de l’humeur de Balzac.
Un classique qui m'a charmée. Déjà, parce que la place des femmes est centrale - et dans un roman du XIXe siècle écrit par un homme, c'est merveilleux - mais ensuite parce que l'aventure est haletante. On fait une véritable descente aux enfers, on regarde chaque personnage se souiller mutuellement et on n'a qu'une envie : savoir comment tout se terminera. Je le conseille.
Un des meilleurs romans de Balzac sans doute, où l'on retrouve de nombreux thèmes qui lui sont chers : l'ambition des provinciaux qui montent à Paris faire fortune - les familles Hulot et Fischer, simples paysans qui s'élèvent grâce à l'armée impériale ; l'Art et l'artiste qui ne peut trouver le génie que par le travail ; le culte de l'argent qui permet d'acheter la respectabilité et de s'acheter une position sociale, mais aussi d'acheter des femmes ; les femmes, elles, sont soient des femmes de famille vertueuses incarnant la Vertu, soient des femmes intéressées qui vendent leur corps. Seule exception, Bette, qui reprend la figure de la vieille fille décrite plusieurs fois par Balzac. C'est une femme vierge, forcément aigrie et à l'écart de la société, puisqu'elle ne s'est pas réalisée pleinement.
Mais j'ai lu aussi du Zola - anachronique - dans ce roman, qui étudie les univers de la bureaucratie, des spéculateurs immobiliers, des demi-mondaines.
Valérie, le personnage le plus fascinant, peut faire penser à Nana, la croqueuse d'hommes et d'argent - mais que les prostituées n'aiment pas, puisqu'elle leur "vole" leurs hommes. Elle passe de scènes de vaudevilles - lorsqu'elle persuade quatre hommes assis en face d'elle qu'ils sont chacun le père de son enfant, à un châtiment divin digne de la marquise de Merteuil - ou de Nana, la beauté détruite.
Étant peut être un peu féministe sur les bords, je n'ai vraiment pas aimé la représentation de la femme dans cette œuvre même si, vous me direz, c'était pour autant comme cela que vivaient les femmes de l'époque.
N'ayant lu que Eugénie Grandet (que je n'ai vraiment pas aimé) de Balzac, je partais peu convaincue pour cette lecture obligatoire ... Mais j'ai été agréablement surprise ! Je ne sais pas si c'est la parution en feuilletons qui a empêché l'auteur de s'éterniser dans des descriptions ou si le thème de ce roman l'a plus inspiré mais j'ai trouvé cette lecture vraiment plaisante avec parfois des scènes satisfaisant mon humour cynique.
J'ai lu ce livre pour l'école, mais j'ai quand même aimé. L'histoire est intéressante mais le dossier et la présentation dans l'édition que j'ai lue étaient trop révélateurs et laissaient peu de place quant au dénouement de l'histoire. Les personnages sont bien décrit et nous nous y attachons d'autant plus facilement.
Obligée de le lire, j'ai tout de même apprécié l'histoire. N'ayant jamais lu de Balzac, je ne suis pas déçue. Histoire un peu tordue, mais intéressante. On ne peut que s'attacher à la famille Hulot, détester Hector et surtout Valérie Marneffe. Tout fini donc pour le mieux.
Résumé
Enfant, Lisbeth tenta d'arracher le nez de sa cousine, Adeline.
L'une était belle et l'autre laide. La jalousie redouble quand Adeline épouse le baron Hulot d'Ervy, un libertin, mais le frère d'un maréchal de France. Reléguée au fond d'un salon Empire défraîchi, cette parente pauvre va ourdir une terrible vengeance. Ayant commencé sa vie " en vraie chèvre affamée ", elle la finit " en lionne ", après avoir ruiné sa cousine, sa nièce Hortense, un jeune et talentueux sculpteur polonais.
Jamais Balzac n'a aussi bien campé le vice et la vertu, l'art et la finance. Dernière oeuvre avec Le Cousin Pons, son pendant, La Cousine Bette est le chant du cygne d'un Balzac génial qui lui aussi se ruina pour l'amour de l'art et des femmes.
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L'histoire se déroule entre 1838 et 1843.
Le baron Hulot mène une vie libertine qui risque de ruiner toute sa famille. Sa femme, Adeline, est désespérée car les frasques du baron mettent en danger le mariage de leur fille Hortense , à qui , il sera difficile d'offrir une dot. Tout ceci nous est appris par Célestin Crevel, compagnon de débauche du baron, qui informe la baronne de la situation, tout en essayant bien maladroitement de la séduire.
Hortense, qui a hérité de l'éblouissante beauté de sa mère, ne se laisse pas décontenancer par cette situation. Elle apprend de Lisbeth, une vieille fille, cousine de la famille, que l'on appelle la Cousine Bette , que celle-ci a pris sous sa protection un jeune artiste polonais, Wenceslas Steinbock.
Elle parvient à rencontrer le jeune artiste et est immédiatement séduite. Elle présente le jeune homme à ses parents, qui tombent, eux aussi, sous le charme.
Le jeune homme n'a pas de fortune, mais Hortense est persuadée que son talent, soutenu par les commandes officielles que permettra le soutien du baron, les mettra à l'abri du besoin. Le mariage est donc décidé.
Mais cette union déclenche la colère de la Cousine Bette. Elle est secrètement jalouse, depuis toujours, de sa cousine Adeline. Pour se venger, elle s'associe à Valérie Marneffe, sa séduisante voisine.
La cousine Bette confie à cette dernière la mission de séduire le baron libertin et de ruiner la famille Hulot. La courtisane se fait meubler au frais du baron un superbe appartement et s'offre à lui le soir même du mariage de sa fille Hortense....
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